[FINI] Après l'effort... [Sanguilia]

Ce RP est la suite du RP « Une cible de choix ».


Ce fut une longue journée. Sha avait abattu une tour magique qui avait pour objectif de renverser l’Olympe, et mis fin aux ambitions démentes un nécromancien surhumain, Zäazel. Elle avait du s’aider, pour parvenir à ses fins, de l’assistance d’une ancienne Déesse grecque, Perséphone, renommée Sanguilia. Le combat avait été particulièrement rude, et Sha admettait volontiers avoir sous-estimé la puissance de Zäazel. L’infernal nécromancien leur en avait fait voir des vertes et des pas mûres avant de finalement rendre l’âme... Définitivement. Alors qu’elle gisait, inconsciente, Sha avait senti ses sorcières venir en renforts, achevant les derniers restes de Zäazel. Mort ? Elle l’espérait, mais, de la part d’un nécromancien, il était possible de s’attendre à tout. Quoiqu’il en soit, Sha sentit rapidement des élixirs et des sortilèges de soin, qui la réveillèrent. Elle émergea peu à peu, et se retrouva finalement dans une tente, où elle imposa à ses sorcières, Açoka et Echidna, de la laisser, et de sonder la forêt, afin de supprimer les dernières traces magiques de Zäazel, mettre un terme à l’incendie, et rechercher des artefacts magiques dans la forêt... Tout en se préparant au départ.

« Il en sera fait selon vos désirs, ma Déesse » obtempéra Açoka, avant de se retirer.

Sha resta dans sa tente, soupirant faiblement, allongée, et entreprit de lentement se hisser sur ses avants-bras. Fatiguée, elle l’était, mais c’était surtout parce qu’elle avait dépensé beaucoup de magie, et qu’elle devait retrouver son équilibre. La journée avait été longue, et elle avait du s’enfoncer dans les profondeurs de l’esprit d’une Déesse. De plus, son enveloppe physique avait pris cher. Elle observa ses membres mutilés, qui avaient explosé sous la puissance magique de Zäazel, et qui avait été reconstitués par les élixirs de ses sorcières, ainsi que par sa propre puissance magique. Lentement, elle remua ses doigts, et tourna alors la tête, en reconnaissant une silhouette familière. Sanguilia était là. Asilia dormait à poings fermés, et elle vit lentement le corps de la Déesse se transformer, prendre l’apparence d’une belle succube. Sha vit une queue caudale pointer, tandis que de belles ailes rouges se formaient. Sanguilia adopta des yeux d’émeraude, une silhouette plus musclée, une poitrine proéminente, et un semblant de fourrure avec des griffes, au bout des bras et des jambes.

Sha déglutit silencieusement, alors que Sanguilia se rapprochait. Les deux Déesses étaient nues, et Sha avait la gorge sèche. Elle se releva lentement, s’extirpant de son lit de fortune, et se rapprocha de la femme, l’observant silencieusement, un frisson d’excitation remontant le long de son corps. L’Ombre n’eut même pas à forcer pour que sa verge ressorte de son corps, se dressant fièrement le long de sa peau nue. Sa main vint caresser la joue de Sanguilia, et Sha se pencha contre elle. Le dos de Sanguilia heurta l’une des poutres soutenant la tente, servant d’appui, et, sans plus attendre, le sexe masculin de Sha s’enfonça en elle.

« Ah !! » soupira joyeusement l’Ombre.

Elle avait bien mérité sa récompense, mais elle savait que cette tente ne serait qu’un prélude. Elle ne serait pas assez pour retenir la soif de deux Déesses.

Après l’effort, le temps du réconfort était venu.

Sha, malgré sa faiblesse apparente, elle se tenait debout devant moi, son corps soigné de ses plaies béantes se tenait devant moi. Son sexe était déjà sortit, elle me poussa contre la poutre centrale de la tente ce qui fit vibrer toute la toile. Et avant même d'avoir un mot de sa part, son sexe dur de désir me pénétra d'un coup sec alors que mon antre n'était même pas humide ce qui me fait perdre un cri de plaisir et de douleur.

Je réussis tant bien que mal à voler et je sentis ses lèvres sèches, elle avait soif. Et alors que son sexe continuait à me labourer l'intérieur de mon vagin, j'amenais mon poignet à ma bouche et je l'entaillais mon poignet et le sang commençait à couler doucement, mon poignet se posa sur sa bouche afin qu'elle se désaltère de mon sang.

Le pilier centrale commençait à plier sous le poids des boutades que me donner Sha, je m’agrippais aux épaules de Sha et ma queue de succube caressa l'antre fesse de la sorcière afin de la préparer à la sodomie.

- Sha encore plus fort.

En fait, elle allait déjà très fort en moi, mes jambes la ceinturait afin qu'elle ne puisse s'échapper de mon antre. Le pilier craquait et s'arquait de plus en plus, Asalia commençait à gigoter doucement.

- Je vais jouir d'un instant à l'autre.

Je devais contenir tous ses cris afin qu'Asalia reste endormie et pas venir nous déranger, j'attendais ce moment depuis des heures et des heures.

Sanguilia n’espérait pas vraiment que ça se terminerait si vite. Ce coït, cette pénétration, ce n’était qu’un préambule. Sha entendait bien profiter de sa récompense pour avoir su aider Sanguilia à récupérer l’une de ses filles, ainsi que pour avoir réussi à supprimer de la surface de Terra un dangereux nécromancien. Un combat assez terrifiant, mais quis e terminait heureusement de la plus belle des manières. Sanguilia avait pris une délicieuse apparence de succube, et son dos se heurtait au maigre pilier central de la tente, faible pilier qui ne les retiendrait pas longtemps. Sans aucun préambule, Sha l’avait pénétré. Elle avait senti l’intimité sèche de Sanguilia, mais elle savait très bien que la Déesse en avait autant envie qu’elle. Les divinités, contrairement aux humains, ne ressentaient pas la fatigue de la même façon. Il était d’ailleurs techniquement impossible de les épuiser ou de les fatiguer, car ils étaient alimentés par une énergie divine. Autant dire que Sha comptait profiter très longuement de Sanguilia.

Le pilier craquait sous leurs ébats, et, comme pour l’exciter davantage, Sanguilia alla se faire saigner, son beau sang rouge glissant le long de son corps. L’Ombre n’était pas une vampire, mais ça ne l’empêcha pas de lécher un peu son sang, tout en le laissant toutefois s’écouler, glissant sur leurs seins, puis sur leurs torses, frottant contre leurs peaux nues. La tente tremblait de gauche à droite, car Sha accélérait de plus en plus, haletant lentement, embrassant voracement sa partenaire. Elle sentait la queue de succube de Sanguilia, son appendice caudal, glisser le long de ses fesses, filant contre sa croupe, se rapprochant de son anus. Un beau présage pour la suite des évènements. Sha s’attendait bien à ne pas avoir un rôle totalement actif. Elles étaient deux Déesses sombres, deux dominatrices. Il paraissait normal que les rôles s’échangent, c’était dans la logique des choses, et Sha l’admettait sans difficulté.

« Sha encore plus fort » demanda-t-elle sur un soupir.

L’Ombre grogna, obtempérant, usant ses hanches solides. Elle voyait bien que Sanguilia se forçait, pinçait ses lèvres, pour ne pas hurler, probablement à cause d’Asilia.

« Crains-tu donc tant que ça que ta fille se... Hun... Réveille ? La connaissant, je crois que nous rejoindre ne la... Haaa... Dérangera nullement. »

Le pilier se mettait à craquer, ce qui indifférait bien Sha. Elle était une Déesse, elle n’allait tout de même pas s’inquiéter pour un vulgaire morceau de métal planté sur la terre !

« Je vais jouir d'un instant à l'autre. » avoua alors Sanguilia.

Sha posa une main sur l’un de ses seins, en appui, et alla la lécher dans le cou. Elle pinça son téton, malaxant ensuite ce beau mamelon, donnant des coups plus secs, plus forts, grognant et soupirant. Elle aussi, elle allait jouir. Elle ne faisait aucun effort pour ne pas jouir, de toute manière, et, au bout de plusieurs poignées de secondes, Sha finit par éjaculer, s’abandonnant avec délice dans le con de sa partenaire, amante et concubine.

« Aaaah... Voilà la semence du bonheur, Sanguilia ! »

Dans un soupir, Sha alla sauvagement l’embrasser, restant contre son corps, savourant sa chaleur.

« Honnêtement, Sanguilia, je crois que cette modeste tente ne supportera pas très longtemps les deux Déesses que nous sommes... Que dirais-tu de déménager dans un endroit plus agréable ? »

« Crains-tu donc tant que ça que ta fille se... Hun... Réveille ? La connaissant, je crois que nous rejoindre ne la... Haaa... Dérangera nullement. »

Je me surpris à rire bêtement, mais elle n'avait pas tort, je craignais quelque peu le réveille d'Asalia pour la simple et bonne raison que ma nymphe était encore trop en manque de maternité avant de combler ses désirs, et surtout les nôtres, féminines.

- Laissons les gamines dans leurs rêves et laissons les femmes, si puissante...Haaaan, se donnaient du bon temps... Mmmmh, Sha, ta queue est une arme que me laisse... Ouuuuuh.

Je me mordais les lèvres de plus belle, même si la sorcière était une femme, elle maniait la queue comme personne, jamais depuis ma naissance en temps que simple nymphe, on m'avait comblée de telle sorte. Ma partenaire commençait a attaqué mon cou et l'un de mes seins en le malaxant et en pinçant le téton, ce qui me fit couiné de plaisir. Mais Sha avait atteint sa limite et elle poussa un râle de plaisir limite dominatrice qui me fis jouir aussi.

« Aaaah... Voilà la semence du bonheur, Sanguilia ! »

Je pouvais sentir chaque goutte de sperme en moi.

- Aaaaaah, Sha, ta liqueur me remplie de joie et de bonheur...

Une fois les derniers coups de reins et de sperme donnaient, Sha me laissa toucher terre s'enlevant de mon antre doucement, ce qui m'arrachai un léger cri de plaisir.

« Honnêtement, Sanguilia, je crois que cette modeste tente ne supportera pas très longtemps les deux Déesses que nous sommes... Que dirais-tu de déménager dans un endroit plus agréable ? »

Je fixais le maigre pilier centrale qui portait encore l'humidité de mon dos, d’ailleurs, on pouvait voir juste entre mes deux ailes, une belle marque rouge dû au frottement du pilier en bois contre mon dos.

- Tu as parfaitement raison ma belle, j'ai plusieurs endroit où j'aimerais te faire crier mon nom entre chaque gâterie ou chaque embuscade charnelle.

Je m'approchai de Sha à quatre pattes, les ailes légèrement déployées.

- Une partie des enfers où seule moi et mes invités peuvent aller, une partie scellée par mon sang et que seule le mot de passe permet d'ouvrir.

J'arrivai contre Sha, frottant mon coté gauche contre ses mollets et je fis mime de grimper sur elle afin de me mettre debout mais dos à elle. Je profitais de cette position pour caresser la verge encore bien droite et dur de la Déesse.

- Un endroit où l'air est chaud et moite comme une soirée d'été caniculaire propice au sexe et à la débauche. Qu'en dis tu ?
 
Je passais mes mains sur les hanches de Sha tout en frottant mes cornes contre son visage. Une succube est comme un animal, quand un animal se frotte la tête contre vous, c'est que l'animal vous réclame et moi Sha, c'était plus des réclames mais un feu ardent qu'elle devait éteindre...

Sha avait connu la fanatisation de l’Europe médiévale, elle avait connu cette triste période où, sur instigation du pouvoir religieux, les autorités séculières de toute l’Europe s’étaient mises à persécuter les femmes, à les brûler, et à voler leurs maigres possessions, au titre de la sorcellerie. Étant la Déesse des Sorcières, il allait de soi que cette période n’avait pas beaucoup plu à la Déesse. Elle appréciait déjà fort peu les hommes auparavant, et cette période, qui avait terminé par son enfermement dans une prison magique, avait achevé de la convaincre de la dangerosité du sexe masculin. Sha venait d’une ancienne époque, elle était la relique d’une période où Dieu était une Déesse, où les femmes étaient perçues comme des êtres supérieures aux hommes, parce qu’elles pouvaient enfanter, parce qu’elles étaient détentrices de la vie. Elle se méfiait des hommes, elle en avait peur, et elle avait donc utilisé sa magie pour pouvoir se séparer de leur apport. Dans le processus de procréation, l’apport d’un homme était, somme toute, minime. La fleur était là, il ne se contentait que de mettre une graine dans son corps. Sha avait utilisé sa magie pour pouvoir remplacer les hommes, en s’inspirant de ce qui se faisait dans la nature. Il existait quantité d’espèces animales ou végétales hermaphrodites, et, même chez les humains, il existait aussi des cas d’hermaphrodisme. Rien ne s’opposait donc à ce que Sha applique ce principe, au mépris de ceux qui considéraient la différenciation sexuelle comme une loi fondamentale de la Nature. Elle avait donc une verge, et il fallait bien dire que jouer avec n’était pas spécialement difficile. Le sexe avait pour lui d’être facile à pratiquer, ce qui expliquait pourquoi la plupart des mécréants et des fainéants de ce monde le pratiquaient sans penser à autre chose.

Venant de jouir, Sha n’était pourtant guère comblée. L’appétit d’une Déesse était insatiable. Elle aurait tout à fait pu prendre Sanguilia ici, et coucher avec elle devant leurs deux armées réunies, mais, dans la mesure du possible, elle préférait autant que ce soit ailleurs que sur un lieu où elles avaient failli mourir, un endroit sur lequel il n’y avait plus rien à faire. Sha avait ordonné à ses troupes de partir. Tôt ou tard, les Olympiens viendront, car Zaäzel et sa Tour avaient constitué une menace pour eux. Il valait mieux que les deux Déesses ne soient pas là quand ces gens arriveront. Elle suggérait donc à Sanguilia de partir, tandis que cette dernière, également excitée comme elle, se mettait langoureusement à quatre pattes, frottant ses mollets comme une bonne petite chienne, sa corne venant brièvement masturber la verge de Sha, qui caressa les cheveux de la femme. Transformée en succube, Sanguilia allait être très difficile à contenter... C’était une chance que les Dieux ne ressentent pas la fatigue physique.

Sanguilia se releva ensuite, se glissant dos contre Sha. Les seins de l’Ombre heurtaient sa peau, et sa verge se releva, frottant contre ses fesses, se glissant dans sa croupe, forçant un petit passage. Sha soupira, tandis que Sanguilia émettait l’hypothèse de poursuivre leurs ébats en Enfer. Ceci fit naître un léger sourire sur les lèvres de Sha. L’Enfer était un endroit qu’elle connaissait, et qu’elle préférait aux Cieux. Elle sentit la main de Sanguilia venir la masturber, avant que cette dernière ne se retourne, tout en continuant à lui parler de cet endroit :

« Un endroit où l'air est chaud et moite comme une soirée d'été caniculaire propice au sexe et à la débauche. Qu'en dis-tu ? »

Le sexe de Sha était droit, fièrement tendu, heurtant le bas-ventre de Sanguilia, remontant lentement pour se poser contre son nombril, s’écrabouillant entre le corps des deux femmes. Sha alla l’embrasser tendrement, se pressant contre la femme, posant une main sur ses fesses, les caressant, et une autre sur ses hanches. Le baiser était assez sensuel, notant un changement de ton par rapport à la pénétration que Sha avait fait. Il dura une bonne minute, leurs lèvres se pressant mutuellement, avec une sorte de tendresse qui indiquait toute l’excitation que Sha ressentait, toute son envie et tout son désir. Ses mains n’étaient pas en reste, et elle pelotait sans vergogne le cul de Sanguilia, aventurant son autre main pour caresser sa seconde fesse, les malaxant entre ses doigts, les serrant pour sentir cet amas de chair, tout en glissant ses pouces près de sa croupe. Sha les utilisait comme appui pour les écarter l’un de l’autre, se rapprochant ainsi de la queue caudale de sa partenaire. Lorsque le baiser se rompit, un mince filet de salive relia les deux bouches, avant que, d’un coup de langue, Sha ne le rompe, sa langue venant brièvement glisser sur la bouche de Sanguilia.

« Conduis-nous y, ma belle Sanguilia, et je te promets de te baiser comme aucun Dieu ne t’a jamais prise auparavant. »

Il fallait bien se mettre un peu en valeur, après tout.

« Conduis-nous y, ma belle Sanguilia, et je te promets de te baiser comme aucun Dieu ne t’a jamais prise auparavant. »

Je me mis à sourire à ma partenaire, j'étais très impatiente de voir toute la prouesse de Sha, en mode succube, j'étais très très gourmande.

- C'est comme si c'était fait.

J'enlaçai Sha et mes ailes l'enveloppèrent, je profitai de ce doux moment pour l'embrasser, quand nos lèvres se touchèrent, nous fumes enveloppées de flammes, c'était la porte des enfers, nous arrivâmes devant un mur de pierres noires.

- Derrière ces pierres se cache mon lieu de repos entre deux tortures d'Hades.

Je touchai le mur doucement et je fis.

- Coré.

Sous un fracas sourd, une brèche s'ouvrit dans le mur et une lueur s'échappa, j'attrapais la main de Sha et je la tirai à l'intérieur. Le monde, enfin mon monde n'était peut être pas ce que Sha connaissait des enfers, mon monde était une immense prairie avec à l'Ouest une rivière dont l'eau avait une température douce et très agréable, à l'Est, une immense forêt dont les arbres provenaient des forets de Syracuse. Quant au Nord, il y avait mon temple, mon premier temple lors de mon accession au titre de Déesse, la Déesse Perséphone. Sur le sol, enfin tout le sol était recouvert d'herbe doucement au touché, voilà pourquoi je me baladais le plus souvent pied nu.

- Voici mon royaume Sha, ce n'ai pas grand chose mais c'est chez moi.

Je me tournai vers Sha qui avait toujours sa verge dressée, d’ailleurs, pour la guider, je la tenais plus par sa main mais par sa verge, je l'amenai vers le centre de mon monde, lors de notre marche, je me déhanchai de plus belle, lui jetant de temps en temps un regard complice et coquin.

- Maintenant, je veux que tu me baises comme jamais tu n'as baisé quelqu'un.

Je me plaçai à quatre pattes, la croupe bien en évidence et ma queue lui attrapa le poignet, la forçant à venir à moi.

- Tu n'es pas la seule à te servir de ta queue. Maintenant, baise moi !!!

Ma voix avait quelque peu changer par le faite qu'une succube doit vite être satisfaite quand elle est en manque de quelque chose.

Un baiser les emmena à travers un rideau de flammes, sous les profondeurs, dans d’autres dimensions. Sha et Sanguilia se retrouvèrent en Enfer, dans une sorte de grotte noire, face à un mur fait de pierres noires. Les deux femmes se dressèrent devant, et Sanguilia l’ouvrit, permettant à Sha de pénétrer dans son antre secret, dans son royaume. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cet endroit n’avait effectivement pas grand-chose à voir avec la conception traditionnelle qu’on pouvait se faire de l’Enfer. Lorsque les deux femmes y entrèrent, le mystérieux passage se volatilisa. Un ciel bleu éclairait une région semblant issue de la Grèce antique, avec une longue plaine s’étendant à perte de vue, des arbres, et, au loin, une rivière. Sha observa brièvement la région, avant de suivre Sanguilia, qui avait posé sa main sur sa verge. Tendu, son sexe appelait à ce qu’on s’occupe de lui, et les deux Déesses marchèrent, Sha ayant de plus en plus mal à observer le décor. Sanguilia marchait de manière outrageusement provocante, remuant son délicieux petit cul. L’Ombre sentit ses réserves de patience et de calme fondre comme neige au soleil

Ce devait en être autant pour Sanguilia, car elle finit par s’arrêter. Elle était sous une forme de succube, après tout. Sous cette forme, les pulsions sexuelles étaient vitales. Elle ne pouvait pas tenir longtemps, et finit par s’arrêter, avant de préciser le contenu du programme. Elle demanda à Sha de la baiser violemment, tout en se mettant à quatre pattes devant elle, courbant le dos, soulevant ses fesses, dans la délicieuse position de la levrette. Sha sentit un frisson la traverser, et la queue caudale de Sanguilia s’enroula alors autour de son poignet.

« Tu n'es pas la seule à te servir de ta queue. Maintenant, baise-moi !!! » intima-t-elle.

Le ton devenait vindicatif, suppliant. La Déesse n’en pouvait plus, et tenait à le faire savoir. Sha frémit, et posa alors chacune de ses mains sur sa croupe. Elle aurait pu prendre le temps de tâter le terrain, de préparer la Déesse, de dilater son anus en glissant sa langue, ou ce genre de choses, mais les deux Déesses étaient toutes les deux en état de manque, un état de manque aggravé pour Sanguilia. Il était temps que Sha vienne à elle, qu’elle la défonce bien proprement. Elle n’allait pas se gêner pour le faire, et, comme par magie, sa verge se mit à descendre, tout en restant raide et tendue. Elle se rapprocha du corps de Sanguilia, heurtant ses fesses.

« Tout de suite, ma belle, tout de suite... Crois-moi bien là-dessus, je vais t’enculer à sec, te baiser sauvagement... »

Laissant là les paroles, Sha passa aux actes, et recula son bassin, avant de les avancer. Son membre heurta la peau chaude de sa partenaire et amante, pour heurter sa rondelle, y rentrant en forçant le passage. Sha serra ses mains sur la croupe de sa partenaire, et enfonça lentement son sexe en elle, forçant le passage, poussant des grognements, utilisant sa main gauche pour gifler le cul de Sanguilia, continuant à remuer son bassin. Arrière. Avant. Arrière. Avant, toujours un peu plus loin, toujours un peu plus profondément. L’Ombre n’y allait pas de main morte, poussant de longs soupirs.

« Hmmmm... Oh putain ce cul, Sanguilia ! Haaa... !! »

Elle comptait l’explorer en profondeur, et accentuait ses mouvements, se servant de ses mains comme appui, donnant des coups de reins de plus en plus forts, au fur et à mesure que son sexe s’enfonçait dans son fondement, et adaptait la forme de sa rondelle à son sexe.

C’était jouissif, tout simplement.

L'ombre était autant en manque que moi, et quand elle commença la pénétration, elle allait sans douceur et sans pitié. Tant mieux, je voulais avoir mal, la douleur était un plaisir et les petites fessées que me donnait Sha était une belle petite sucrerie.

« Hmmmm... Oh putain ce cul, Sanguilia ! Haaa... !! »

Ces mots étaient jouissifs et plaisants, Sha savait faire sortir en moi les pulsions les plus bestiales, Sha allait de plus en plus profondément en moi, son sexe était un bonheur pour chaque centimètre qui entrer dans mon cul.

- Plus fort Sha, baise moi plus fort !!!

Ma soif de sexe grandissait encore et encore. Ma queue caudale, je la fis durcir et je tâtai les fesses de mon amante afin de trouver le petit trou de ma baiseuse. Et quand je le trouvas et la suite n'a été que de vas et vient sans douceur.

- Quitte à me faire sauter comme une chienne autant que toi aussi tu sois remplie comme moi.

Après quelques minutes de labourage intensif, je voulais changer un peu de position, je profitais que Sha ferma les yeux par plaisirs pour lui faire un petit balayage, elle tomba sur dos et je lui sautais dessus, bouche la première sur son dard droit, son sexe droit était un hommage pour moi et je le pompais comme une affamée. J'avais faim d'elle...

Après cinq minutes de pompage, je me plaçai au dessus de la verge droite, je plaçais mon con et m'empalais sur le sexe, mon antre était tellement humide que je pouvais facilement faire rentrer toute la verge de Sha.

Je me couchai sur Sha afin d'échanger un long baiser.

Le sexe de Sha s’enfonçait comme dans un gant. Le fondement de Sanguilia était serré, mais il s’accommodait rapidement à la taille du chibre de l’Ombre. Les deux Déesses avaient prévu de se faire longuement l’amour, tout en faisant en sorte que ce soit intense. Une sodomie paraissait être un bon moyen pour commencer. Les mains de Sha étaient en appui sur les cuisses de Sanguilia, et elle donnait des coups de reins de plus en plus forts, de plus en plus intenses, préférant accentuer la force de sa pénétration à la rapidité d’action. Ainsi, si elle n’allait pas aussi vite que dans un coït normal, elle s’assurait de conserver un certain rythme, tout en donnant des coups solides, qui faisaient à chaque fois remuer le délicieux corps de Sanguilia. La divine succube remuait d’avant en arrière, manquant à chaque fois trébucher. Sha haletait et gémissait à chaque coup, utilisant toute sa force dans ce geste. Cette sodomie était délicieuse, jouissive et divine. Elle défonçait le cul d’une Déesse, et il lui suffisait de fermer les yeux pour s’imaginer la scène, toute la beauté de la chose. Sanguilia, à quatre pattes devant elle, et elle, qui la bourrinait, elle, qui enfonçait son sexe, remuant en arrière, avant de revenir voracement en avant, d’un coup sec, sa verge frottant contre les parois internes de Sanguilia. Exquise douleur, jouissance terrible qui s’insinuait dans son corps, se distillant dans une joie extrême. Souffrance et plaisir se mélangeaient dans une magnifique alchimie.

Ce plaisir vint à s’accroître quand Sha sentit la queue caudale de Sanguilia remuer, glissant le long de ses jambes, se dirigeant vers ses fesses. Elle savait ce que Sanguilia voulait. L’intéressée aurait pu enfoncer sa queue dans le vagin de Sha, car elle disposait toujours de sa fente intime, mais ce n’était pas la cible voulue. Sanguilia visait un endroit encore plus intime, un endroit où Sha pourrait partager sa souffrance.

*Je n’en attendais pas moins de toi, Sanguilia... Fais-moi rugir...*

Comme pour l’inciter à venir, Sha donna un autre coup. Elle haletait et gémissait, et un frisson la traversa quand sa croupe fut visitée par le bout de la queue de Sanguilia, une queue qui se transformait pour acquérir la forme d’une verge, filant droit vers son trou, remontant, écartant ses fesses.

« Hummm, Sanguilia, haaa... Qu’... Qu’attends-tu, hein ?! Viens... Viens, BAISE-MOI !! »

Elle la gifla à nouveau, une claque qui se mit à résonner autour d’elles, et la queue caudale s’enfonça en elle. Sha en eut brièvement le souffle coupé, et son corps remua en avant. L’intégralité de son membre s’enfonça alors dans les fesses de Sanguilia, si bien que la peau de Sanguilia vint heurter celle de Sha. Cette dernière retrouva ensuite son souffle, et se retira. Son sexe glissa le long des parois de Sanguilia, s’y frottant, puis retourna s’enfoncer, Sha essayant de se calquer sur les mouvements de la queue de Sanguilia, afin qu’il y ait une sorte de cercle harmonieux.

L’Ombre était comblée, excitée. Zaäzel lui avait empêché de faire l’amour avec Sanguilia comme elle le voulait, et toute cette frustration était en train d’éclater en ce moment. Se faire sodomiser, voilà une chose que Sha adorait, l’un de ces lointains fantasmes. Jadis, à une époque où les sorcières n’avaient pas été décimées par les inquisiteurs et les fanatiques, Sha organisait des fêtes avec des démons que ses sorcières invoquaient, de splendides orgies, où elle adorait sentir en elle le vit hurlant de démons fermement membrés.

Oh oui, elle adorait ça, clairement ! Un orgasme la saisit, et elle inonda le cul de Sanguilia, jouissant longuement, balançant dans des soupirs de bonnes giclées de sperme, qui remontèrent le long de son rectum, filant dans les profondeurs de son corps.

« Quitte à me faire sauter comme une chienne autant que toi aussi tu sois remplie comme moi » lâcha alors Sanguilia.

D’un mouvement de la jambe, Sha renversa Sanguilia. Cette dernière tomba au milieu de l’herbe. La queue caudale de Sanguilia avait toujours une prise dans ses fesses, et Sanguilia alla alors lui faire une fellation. Le sexe de Sha était recouvert de sperme, sperme que Sanguilia avala goulument. Bien qu’elle ait joui, Sha restait une Déesse, et sa verge restait donc toujours aussi droite, toujours aussi tendue, soumise à sa volonté. La Déesse des Sorcières vint à se tortiller sur le sol, tendant ses mains pour agripper les cheveux de sa partenaire, s’en servant comme appui tout en remuant sur le sol, son sexe englouti par les délicieuses lèvres de Sanguilia, qui opta pour une longue gorge profonde.

« Haaa... »

En sentant son sexe s’enfouir dans la bouche de Sanguilia, tapant contre sa gorge, contre cette peau chaude, Sha soupirait de plaisir. Sanguilia suçait avec énergie, et, au bout de plusieurs minutes, Sha la gratifia d’un nouvel orgasme. L’Ombre remuait sur l’herbe, nerveusement, ses jambes filant sous le corps chaud et doux de Sanguilia, tandis qu’elle jouit à nouveau, balançant dans sa bouche des chapelets de sperme, plusieurs délicieuses projections de sa crème intime. Son sexe conserva sa dureté, tout en jouissant en continu pendant une ou deux minutes. Sha se sentait comme transportée, goûtant à un plaisir exquis.

Sanguilia continua ainsi à la sucer, avec énergie, transportant Sha, pendant plusieurs minutes. On pouvait entendre ses bruits de succion, tandis que ses joues se gonflaient sous les jets de sperme qui continuaient à venir, débordant de ses belles lèvres pour finir sur les cuisses de Sha, glissant sur sa belle peau. Au bout d’un moment, Sanguilia s’arrêta. En se relevant, elle laissa s’échapper de ses lèvres quelques filaments, qui glissèrent le long de ses seins. C’était crade. Jouissif.

Elle se dressa au-dessus de Sha, et s’empala d’un coup sur son membre.

« Haaann !! »

Un soupir de plaisir s’échappa des belles lèvres de Sha, qui posa chacune de ses mains sur les fesses de Sanguilia, les pressant, avant de sentir la femme venir contre elle, se courbant, ce qui eut pour effet d’envoyer dans le corps de Sha de nouveaux élancements de douleur. Les deux femmes se roulèrent un magnifique baiser, l’Ombre remontant une main pour agripper les cheveux de la femme. Ce fut un baiser assez intense, sulfureux, dans lequel le liquide intime de Sha, resté dans la bouche de Sanguilia, se mélangea dans le sien. Leurs langues remuèrent dans une espèce de flaque de sperme, liquide poisseux, qui se déversa peu à peu dans leurs gorges.

Suivant alors son inspiration, Sha retourna Sanguilia, et l’allongea sous elle, la couchant sur le dos, tandis qu’elle soupira, avant de se mettre à remuer son bassin, la baisant contre le sol. Ses mains attrapèrent chacun des poignets de Sanguilia, les emprisonnant, et elle les écrasa dans l’herbe, au-dessus de la tête de sa partenaire, avant de rompre le baiser dans un soupir.

« Sanguilia, hummm... Méfie-toi, si tu continues ainsi... Je pourrais bien te mettre enceinte, tu es... Hummm... Tu es tellement bonne ! »

Elle donnait des coups de reins assez violents, aux anges dans cette intimité humide. Un nouvel orgasme la saisit assez rapidement, et elle se déversa dans le corps de Sanguilia, jouissant longuement.

C’était délicieux.

Après que Sha envoya la purée dans ma bouche et dans mes fesses, l'ombre voulait tout lâcher dans mon vagin et elle y allait toujours avec sa délicatesse. J'écartais les jambes le plus possible afin d'accueillir Sha en moi le plus profondément possible. Au passage, je remuais mon bassin pour lui envoyer plus de plaisir possible.

« Sanguilia, hummm... Méfie-toi, si tu continues ainsi... Je pourrais bien te mettre enceinte, tu es... Hummm... Tu es tellement bonne ! »

Je me mis à rugir.

- Il faudrait mon accord pour me mettre enceinte, même si tu éjacules en moi, si je suis pas d'accord, tu n'y parviendrais pas.

Mais l'idée me plaisait, j'étais esclave à sa folie de frustration mais quel bonheur, chaque coup de rein de mon amante était un divin plaisir. Même si son gland tapait dans dans le fond de l'utérus, et la douleur et le plaisir mélangés m'amenaient sur un nuage vers l'orgasme et quand la jouissance enveloppa mon corps, je fus prise de spasme de plaisir, mon corps ne m’obéissait plus et j'attrapai les hanches de Sha pour l'attirer le plus loin en moi.

- Shaaaaa, je suis en fusion, aaaaaaah... Je jouiiiiiiiiiiiie !!!

Mon corps de succube virait quelque peu vers le rouge, mes ailes se déployèrent sur le sol et je perdis beaucoup de liquide vaginal sur le sexe de Sha qui continuait à me prendre comme une petite salope.

Après quelques minutes où mon corps ne répondait plus, je tentai tant bien que mal de reprendre le dessus mais Sha m'avait entièrement en son pouvoir sexuelle et pour moi, la succube, il m'en fallait pas plus, j'étais au paradis ou en enfer, autant en profiter jusqu'à la dernière goute de semence de Sha, et c'était pas demain la veille, tant mieux.

Sha ralentit quelque peu, peut être la monotonie du va et viens mais je voulais aussi me montrer digne de la Sorcière des sorcières, je fis passée ma jambe gauche par dessus Sha afin que la gauche et la droite se rejoignent, je me retournais de façon à être sur le ventre et je plaçai les paumes de mes mains sur le sol et usant d'un peu de magie, je me propulsais en arrière et je renversais Sha sur le dos, son sexe toujours en moi, dos à elle et je commençai ma chevauchée fantastique du son sexe, je plantais mes griffes dans les deux cuisses de Sha afin de l'entraver le plus possible.

- Maintenant, détends toi, laisse faire ta succube Déesse préférée, je vais te baiser comme jamais !

Je contractais le plus possible mon vagin afin d'étrangler la verge toujours aussi dure de Sha qui me laminée avec bonheur, je rebondissais sur son bassin comme une furie.

- Qu'est ce que tu attends, remplie moi encore de ton nectar ma cochonne de sorcière...

Les minutes se diluaient dans ce coït magnifique. Sha et Sanguilia étaient dans un lieu à part, hors de l’espace et du temps, un lieu où il était inutile et ridicule de quantifier en heures et en secondes. Elles se faisaient l’amour avec une passion surhumaine, une vivacité que seuls des Dieux pouvaient offrir. Sha la prenait avec une fougue, une force, une rage, qui ne diminua pas au fur et à mesure de ses battements. La passion la guidait, et elle jouit encore, à plusieurs reprises, continuant à inonder le con de sa partenaire. La succube divine était rassasiée, Sha le sentait. Tels les vampires se nourrissant de sang, les succubes se nourrissaient des fluides sexuels, de cette énergie terrible déployée lors d’étreintes sexuelles. Sha remuait son sexe ne elle, sa puissante verge s’enfonçant, remontant, avant de s’enfoncer, encore et encore, répétant sempiternellement le même geste, le même mouvement en deux temps, entrecoupé de soupirs et de longs gémissements. Son liquide intime se déversait lentement sur le sol, glissant le long de leurs cuisses, mouillant l’herbe, tandis que l’Ombre continuait à remuer.

« Sanguilia... Sanguilia, haaa... »

Rien ne semblait pouvoir retenir la hargne de Sha, sa fougue, son désir. Il brûlait comme un gigantesque incendie, et ses mouvements, eux, ne cessaient pas. Une humaine normale aurait sans doute demandé grâce, mais Sanguilia n’était pas de cette trempe. Une Déesse comme ça, une ancienne Olympienne, méritait un traitement à son égard, un traitement digne de sa personne. Sha ne pouvait pas se contenter d’une prestation humaine, elle laissait les petits plaisirs aux mortels. Entre divinités, il était normal de goûter à la plus belle part du cadeau, et Sha continuait donc ses pénétrations, sans relâche, le corps de Sanguilia finissant par se coller au sien, sous l’effet mélangé de leurs sueurs respectives. Son corps rebondissait en harmonie avec le sien. Sanguilia soupirait, gémissait, haletait, se tortillant sous elle, déployant ses ailes, alors que Sha, sans arrêt, sans relâche, la prenait, jouissant en elle, enchaînant les orgasmes, enveloppant les deux femmes dans une bulle de magie rose, un cercle vertueux, où chaque jouissance ne faisait qu’en appeler à une autre, et où rien ne semblait pouvoir la restreindre dans ses mouvements.

Oui, ce coït était long. Il était digne de ce qu’Éros et Aphrodite avaient pu faire ensemble dans les anciens temps, jouissant tellement qu’ils en auraient créé des océans entiers. Les légendes racontaient que la vie était née ainsi, d’un océan ensemencé par les Dieux Primordiaux, en des temps immémoriaux. Sha leur faisait, à sa manière, un vibrant hommage. Sa verge était le fondement du monde, le socle à partir duquel toute vie naissait. Elle remuait lourdement dans le corps de Sanguilia, la pilonnant à chaque fois, gagnant en appétit, en agressivité, en gourmandise. Elle s’enfonçait, défonçait les parois, les écartant massivement, tout en continuant à se perdre dans ce corps magnifique, ce corps de pure beauté, une ode à la beauté charnelle, un appel à la luxure la plus sauvage et la plus jouissive. Tout, dans ce décor, appelait au sexe. Elles étaient hors des sphères normales, hors des civilisations, revenues à une sorte d’état de nature primitif, de sphère intime, de paradis sauvage où rien d’autre ne comptait que la joie des sens, et le sexe. Point de soleil, point de lune, nuls points cardinaux à l’horizon, cette plaine était dominée par le sexe et la félicité. Rien d’autre ne comptait ici, et c’était bien ce que Sha faisait. Loin des sortilèges de Zäazel, les deux Déesses honoraient dans la vie, dans sa forme la plus simple, la plus primitive, la plus pure.

Sha continuait à la prendre, longuement, se délectant de son corps. Sanguilia finit progressivement par réagir, levant les jambes, et venant emprisonner Sha, avant de se dandiner. Usant de sa force, profitant de l’élan de sa partenaire, elle la retourna. Sha se retrouva sur le dos, ses fesses heurtant la flaque de sperme qui s’était épaissie sur le sol, et elle vit Sanguilia se redresser, la dominant de toute son hauteur, s’empalant sur son vit. Dos à Sha, Sanguilia lui montrait ses belles ailes, et elle planta alors ses griffes dans les cuisses de l’Ombre.

« Ha ! » s’exclama cette dernière en remuant faiblement les jambes.

Le plaisir explosa subitement en elle, et elle avança ses mains, caressant les hanches solides de sa partenaire, avant de la laisser rythmer leur danse. Sanguilia lui intima de jouir, et, dans une série de soupirs, Sha s’abandonna à nouveau en elle, déversant pendant de longues minutes son sperme, l’envoyant dans le corps de sa partenaire.

« Ha ! Haaaannnn, Sanguilia, haaaannn !! »

Ses hanches étaient mises à rude épreuve par les élancements vigoureux de sa partenaire.

C’était magnifique.

Je ne pouvais plus savoir combien de temps que Sha me baisait comme ça, une heure, une journée ou une semaine, mais qu'importe, elle me baisait divinement bien. La sorcière disait mon nom en veux tu, en voilà. Cela me faisait rire, mais aucune moquerie mais de la fierté, fière de lui faire beaucoup de bien.

- Sha, continue à me remplir...

Mon deuxième orgasme arriva dans ma petite chevauchée. J'étais tellement remplie que lorsque Sha éjacula en moi, son nectar sortit immédiatement de mon vagin et se répandit sur le sol qui augmenta la flaque déjà présente sur le sol. Mes genoux baignaient déjà dedans depuis belle lurette.

« Ha ! Haaaannnn, Sanguilia, haaaannn !! »

Je sautillais sur Sha comme sur une cheval, mais le cheval ne m'avait jamais fait autant de plaisir. Son sperme remplit encore et encore mon utérus jusqu'à mes ovaires qui étaient écrasés par le jus compressé de Sha. Je m'arrêtai quelques secondes et tapotai mon ventre.

- Je suis toute remplie ma bestiale Sha, ma protection anti grossesse commence à fatiguer !!!

Je me tournais de façon à me mettre face à Sha et je recommençais à chevaucher mon aimante, mais cette fois ci, je lui pinçais les tétons vers moi afin de lui procurer un peu plus de douleurs. Notre étreinte ne pouvait être court, deux humains copulant duraient en moyenne une petite demi-heure, un Dieu et un humain, cela pouvait prendre quelques heures, mais deux Dieux qui s'accouplaient, cela pouvait prendre des jours et des jours et mon corps était endurant. Et Sha, avec toute son expérience, était une Déesse qui savait comment satisfaire une succube de Déesse.

- Sha, encore...

L'orgasme prit les tripes et je criais mon bonheur.

- Sha.... Pourquoi moi ? Aphrodite est bien plus jolie que moi et plus salope que moi... haaaaan, je suis comblée hou hou hou... Aaaaaaaah !!!

Sanguilia dansait sur elle, ensorceleuse, magnifique à voir. Sha jouissait bien plus qu’elle, car elle disposait d’une verge, un organe qui avait tendance à se relâcher facilement. Une danse endiablée, rythmée, qui maltraitait les reins de Sha. Son corps de Déesse supportait ceci sur le long terme, mais ce n’était pas pour autant que le plaisir n’était pas là. Il était vif et puissant, alimenté par la douleur qu’elle ressentait, une douleur qui ne faisait qu’accroître cette sensation de plaisir. Sentir Sanguilia sur elle, voir ses ailes, voilà un spectacle inénarrable, magnifique. L’Ombre, pourtant, était assez frustrée. Quand on avait une verge, il était tentant d’agir, de la secouer, d’avoir un rôle actif. Or, elle se contentait de se laisser faire. C’était excitant, certes, mais cette inaction formait comme une sorte d’arrière-goût, d’impatience croissante et patente. Son envie de sexe était de plus en plus forte, de plus en plus prononcée, et elle jouissait davantage. Son sexe baignait dans une sorte de bassin continuel de mouille et de sperme, leurs jus intimes s’échappant de leurs corps pour venir décorer le sol. Sha remuait lentement les jambes, continuant à laisser danser Sanguilia sur elle.

« Je suis toute remplie ma bestiale Sha, s’exclama alors Sanguilia, ma protection anti grossesse commence à fatiguer !!! »

Elle se retourna sur elle, faisant soupirer l’Ombre, et se mit face à elle, dans une position meilleure. Sha voyait désormais ses seins, ainsi que ce beau visage de succube, et gémit quand Sanguilia vint pétrit ses seins. Elle avait mémorisé l’information que Sanguilia venait de lui donner, et, plus elle y pensait, plus l’idée la tentait. Sha était évidemment une femme fertile, une Déesse qui pouvait contrôler sa fécondité, et ainsi déterminer si elle tomberait enceinte ou non. La fille de deux divinités ne pouvait être qu’une puissante créature, surtout si elle émanait à la fois de Sha et de Sanguilia. Cependant, d’autres éléments rentraient en ligne de jeu. Une fille assurerait entre les deux cultes une alliance solide, car aucune des deux Déesses ne chercherait à se faire la guerre, mais au contraire à se rapprocher. Et, dans un registre strictement personnel, l’Ombre aurait une progéniture, ce qui était tout de même une belle chose.

Sanguilia continuait à danser sur elle, enfermant les deux femmes dans un concert de gémissements, de soupirs, et d’orgasmes. Sha se laissait aller, continuant à asperger le corps de sa partenaire. Son ventre commençait légèrement à s’arrondir, alors que des liquides s’écoulaient continuellement de son intimité. Sha restait allongée, un sourire évasif sur les lèvres, observant sa belle partenaire. La rigidité de sa verge ne décroissait pas, continuant à rester toujours aussi dure, toujours aussi tendue, se plantant dans le corps de la Déesse. Les mains de l’Ombre glissaient sur ses hanches, lorsque Sanguilia finit par lui poser une question :

« Sha.... Pourquoi moi ? Aphrodite est bien plus jolie que moi et plus salope que moi... haaaaan, je suis comblée hou hou hou... Aaaaaaaah !!! »

Sa question se termina par des cris de jouissance, et Sha soupira lentement, avant de se relever. Son corps et ses cheveux étaient couverts de sueur, et se relever la fit lentement soupirer. L’Ombre se releva lentement, et alla embrasser l’un des seins de Sanguilia, se blottissant tendrement contre elle. Elle le suça, le titillant à hauteur du téton, tout en continuant à relever ses mains. Elles glissaient sur le corps de Sanguilia, la griffant légèrement, avant que Sha ne lui réponde :

« C’est toi que je veux... Pas une Olympienne... »

Elle la griffa encore, faisant perler quelques gouttes de sang dans le dos de la femme, et poursuivit, en renversant Sanguilia, inversant à nouveau les rôles. Sha atterrit sur elle, Sanguilia tombant sur le dos. L’une des mains de Sha alla se poser sur le visage de Sanguilia, ses doigts jouant lentement avec ses lèvres, glissant dessus, caressant sa sensible peau.

« Tu es d’une redoutable beauté, Sanguilia, hum... C’est toi que je veux, c’est aussi simple que ça... Je veux me rapprocher de toi... Et je te trouve amplement salope et belle à mon goût, humm... »

Depuis combien de temps ce sexe était-il planté en elle ? Aucun indicateur spatial ou temporel ne permettait de le dire. Sha avait l’impression d’avoir passé une vie entière à lui faire l’amour, et elle continua à remuer en elle, dans un océan de sperme. Elle l’embrassa sur les lèvres, assez longuement. Le temps qu’elle l’embrasse, Sha éjacula en effet une nouvelle fois. Pendant ce temps, ses mains allèrent agripper chacune des mains de Sanguilia, les plaquant sur le sol.

« Montre-moi ta véritable forme, Sanguilia... Celle sous laquelle j’ai l’habitude de te voir, afin que je puisse enfin avoir le sentiment de te faire vraiment l’amour... »

Sha continua à me remplir de sa semence, toujours autant de jus, sur le sol, la terre devenait boue, et franchement, c'était la plus belle preuve de plaisir que Sha pouvait me faire. A ma question de pourquoi moi, elle me répondit :

« C’est toi que je veux... Pas une Olympienne... »

Et ajoutant, alors qu'elle se redressa contre mon buste, suçant mon sein, griffant mon dos et je pouvais sentir mon sang coulait doucement sur mon dos. :

« Tu es d’une redoutable beauté, Sanguilia, hum... C’est toi que je veux, c’est aussi simple que ça... Je veux me rapprocher de toi... Et je te trouve amplement salope et belle à mon goût, humm... »

Elle trouvait Aphrodite belle et salope mais moi encore plus, je savais que c'était un énorme compliment et alors qu'elle terminait sa phrase, Sha me fit basculer à la renverse, elle voulait encore me dominer et j'adorais cela. Et alors, qu'elle commença à poursuivre ses va et viens en moi, Sha m'embrassa afin de couvrir ses cris de jouissance, elle me remplit une nouvelle fois, je ne savais plus combien de temps on était là et le nombre de fois que Sha avait éjaculé en moi. Je m'en foutais plus que tout, j'en voulais encore plus.

« Montre-moi ta véritable forme, Sanguilia... Celle sous laquelle j’ai l’habitude de te voir, afin que je puisse enfin avoir le sentiment de te faire vraiment l’amour... »

Sha me lâcha cela comme une bombe, je la fixai quelque peu étonnée et je remarquai qu'elle avait plaqué mes mains sur le sol et qu'il m'était impossible de me dégager, mais quelle idée, pourquoi faire cela... J'approchais ma tête afin de l'embrasser, cette phrase était une bombe dans ma tête, me faire vraiment l'amour, le visage de Sha était plus doux et ses cheveux humides par la transpiration la rendait très belle, encore plus belle que d'habitude, mais cette phrase, c'était la première fois qu'on me l'avait dit, alors je devais me montrer digne de cette puissante Déesse.

Alors dans un nuage de feu, mes ailes disparurent de mon dos, laissant la pelouse légèrement calcinées, mes griffes devinrent mes ongles, ma fourrure se fit peau, mes cornes se rétractèrent sur le haut de mon crane et mes pupilles passèrent de l'émeraude à la blancheur cadavérique.

- Est ce que je te plais ainsi ? Maintenant, fais moi l'amour ma Déesse.

Immobilisée sous elle, Sanguilia n’avait pas d’échappatoire, pas d’issue possible. Elle était entre les griffes délicieuses de Sha, qui la vit alors se transformer, faisant ainsi suite à sa demande. La belle succube laissa place à une belle femme, au charme vampirique, ses cornes disparaissant, ses écailles et ses plumes s’en allant aussi. Sous le corps de Sha, Sanguilia revint, telle qu’elle l’avait rencontré dans la Tour de Zaäzel. Cette vue fit frissonner Sha, qui relâcha lentement ses poignets, pour poser ses mains sur ses épaules. Sons sexe, toujours aussi tendu, venait frotter contre le ventre de Sanguilia. Sha était comme électrifiée par une telle scène. Que ressentait-elle donc pour cette femme ? Il y avait de la luxure, de la perversion, mais ses sentiments, elle en avait conscience, ne se limitaient pas qu’à ça. L’Ombre ne croyait pas vraiment en l’amour, mais il était possible que le sentiment qu’elle éprouve en soit, somme toute, assez proche. Sanguilia n’était pas une menace, mais une alliée, et, au-delà de ça, une amie. Sha ne savait pas trop sur quel pied danser avec cette superbe femme. Le futur de leurs relations promettait d’être intéressant.

Remuant lentement sous elle, Sanguilia planta son regard pâle dans les yeux jaunes de Sha. Les deux belles Déesses s’observaient silencieusement, avant que Sanguilia ne se mette à parler, questionnant l’Ombre sur le choix de sa nouvelle apparence :

« Est ce que je te plais ainsi ? s’enquit-elle.
 -  Évidemment..., répliqua rapidement Sha, comme si c’était là l’évidence même.
 -  Maintenant, fais-moi l'amour, ma Déesse.
 -  À tes ordres... »

Sha alla l’embrasser, se pressant contre elle, se blottissant contre son corpos, et sa verge, comme aimantée, retourna s’enfoncer entre ses jambes. Sous cette nouvelle forme, la bouche de Sanguilia avait la même forme, la même douceur, le même goût sensuel et lubrique. L’Ombre l’embrassa assez longuement, tandis que, encore une fois, elle se mettait à remuer des hanches, soulevant et abaissant ses reins. Son corps était en sueur sous leurs ébats, mais elle puisait dans ses réserves magiques, presque infinie, pour continuer à la prendre, avec la même force. Ses coups de reins étaient si forts, si intenses, que la terre se creusait sous les fesses de Sanguilia, une terre déjà fragilisée par leurs semences et par leur sueur. Le temps ne comptait pas pour elles, et, si on soulevait Sanguilia, on aurait tout à fait pu discerner la forme de son corps à travers la glaise et la terre, légèrement boueuse, flasque et molle. Rien ne semblait pouvoir arrêter la fougue et la vigueur de l’Ombre. Forniquer avec une autre divinité était un plaisir suffisamment rare pour qu’elle se lâche, et qu’elle l’honore. C’était surnaturel, fantaisiste, mais c’était à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre des Dieux. Une passion à la hauteur de l’attente des Dieux.

L’Ombre jouit plusieurs fois en elle, encore et encore. Se soulager était tellement bon, et ses mains pétrissaient les seins de la femme, tandis que Sanguilia devenait de plus en plus sale, que ce soit à cause des projections de sperme sur son corps, projections qui se mélangeaient à sa sueur, ou à cause de la terre qui recouvrait tout l’arrière de son corps. Plus Sha la pénétrait, et plus on pouvait entendre les mouvements boueux, spongieux, du sol. Quand Sha agrippait le sol, ses ongles se recouvraient également de terre, avant de venir salir les seins de Sanguilia, quand elle posait ses mains sur elle. Pourtant, cette saleté ne l’enlaidissait nullement, formant, au contraire, une sorte de contraste entre sa peau blanche, immaculée, et sa redoutable beauté. Comment diable pouvait-elle ainsi se dénigrer ? C’était une pure beauté, une magnifique Déesse, digne héritière de la beauté transcendante des Olympiens.

Il s’écoula à nouveau un temps incalculable, avant que Sha, entre de longs soupirs, des mèches de cheveux plaqués à son visage, ne finisse par s’affaler sur le corps de Sanguilia. Leurs jambes baignaient dans la boue, et elle lui embrassa le cou, léchant sa peau.

« Humm... Je crois que je pourrais coucher avec toi pour l’éternité, Sanguilia... Tout comme je crois qu’un bain ne nous fera pas de mal. Peut-on trouver ce genre de choses dans ton refuge, ma belle ? »