Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Désirs et désillusions, l'histoire d'un médaillon. [Pv Arr'kesh]

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Cirque des Illusions

Légion

Le Cirque des Illusions a lancé son dévolu sur la Place Publique. Il y a du monde autour d'eux, les artistes sont plus ou moins tranquilles dans leur loge. La Place Publique de Nexus a l'avantage d'attirer les gens, le Chapiteau a été monté avec l'aide de quelques gentils Terranides. Les filles avaient déjà fait plusieurs représentations, les clients ne faisaient qu'augmenter. Même Milande était plutôt contente de la tournure des évènements, ce qui amusait pas mal les autres demoiselles. La Place Publique apportait des tas de personnes différentes, c'était le Paradis pour le Cirque et les Profits. Les filles voyaient défiler des tas de gens totalement atypiques et chaque soir, elles retrouvaient des affaires ayant appartenu aux clients : des gilets, des bijoux cassés ou abandonnés, des billets échappés des portefeuilles, des lunettes aux verres abîmés, des petits mots pour qu'une des filles viennent faire un tour dans un bar ou chez un particulier qui était très intéressé. Elles jetaient toujours tout, ne gardant même pas les Billets. C'était Milande qui avait instauré ce principe : si on utilisait des objets perdus ou oubliés, c'était du vol. L'argent ne pouvait pas être remis aux propriétaires, mais au moins, on ne l'utilisait pas non plus.

Les filles avaient peu à peu obéit à cette règle de la femme-corseté. C'était une manière de ne pas recevoir de moquerie de sa part. Milande avait l'habitude de passer entre les bancs du Chapiteau pour jeter toutes ces affaires inutiles et perdues.

Comme tous les soirs, Milande avançait avec ses béquilles entre les bans, sa longue robe-queue trainant négligemment derrière elle. Elle jetait les affaires sans presque les regardait. Elle attrapa un énième bijoux, un médaillon avec une belle pierre. Milande haussa un sourcil étonné, devant ce bijoux qui semblait assez...qui paraissait valoir très cher. Elle hésita un instant, sa main restant immobile dans l'air, prête à lâcher le bijoux dans la poubelle qu'elle tenait dans son autre main. Elle fixait et détaillait le bijoux, en équilibre sur ses béquilles.

"-Milande ? Tu vas bien...? Pourquoi tu restes immobile comme ça..? Milande..!"

La voix de Lululabelle et le bruit de ses sabots sur le sol fit éclater la bulle de pensée de Milande. Elle se détourna, fermant la poubelle et garda dans sa main le médaillon. Elle était attirée par ce bijoux de toute beauté qui lui reflétait son visage triste et la lueur chaude des lumières du Chapiteau. Milande dodelina de la tête avec un soupir et reprit sa route entre les bancs. Sa voix froide s'éleva dans l'air.

"-Oui, ça va. Tu veux bien finir de faire le tour des bancs ? Je suis un peu ... fatiguée."

Lululabelle haussa les épaules, ses sabots piétinant le sable de la scène, claquant ensuite sur le bois des tréteaux. Elle attrapa le sac de Milande et lui fit signe qu'elle pouvait partir. La conversation entre les deux jeunes femmes n'étaient pas des plus agréables, Lululabelle parlant beaucoup et aisément, alors que Milande préférait garder pour elle le son glacial de sa voix. Elle s'éloigna avec le médaillon serré dans le creux de sa pomme. La femme-corsé sortit de l'enceinte du Chapiteaux, pour rentrer dans sa loge.

Elle ferma la porte derrière elle et se laissa tomber sur le matelas qui la réceptionna en un 'pouf' majestueux. Elle posa ses béquilles sur le sol, à côté d'elle et ouvrit sa main pour examiner le beau médaillon. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de voler les bijoux qu'elle trouvait. Elle eut un mince sourire et passa le collier autour de son cou, l'attachant pour qu'il pende sur contre sa poitrine, entre ses deux seins. Elle sentit un long frisson parcourir son échine, sa peau frémit et elle ferma les yeux, un sentiment particulier parcourant tout son corps à demi-nu. Elle se laissa aller en arrière, le dos contre le matelas, la main contre le médaillon. Elle se sentait un peu ... étrange, mais elle trouvait le bijoux sublime.

Elle se releva quand la porte de sa loge s'ouvrit sur Sucette. La jolie muette entra sans un bruit dans la pièce, devant une Milande étonnée. Que faisait-elle là, encore ?

"-Susu ...? Tu veux quelque chose ?"

Sucette hocha doucement la tête avec un grand sourire. Elle ouvrit l'armoire de Milande pour y emprunter un long manteau. Les filles avaient l'habitude de se prêter des vêtements et Sucette adorait s'affubler des tenues très particulière de Milande. La femme-corsé la laissait faire sans y prêter vraiment attention et jeta un regard rapide à la silhouette de sa collègue. Elle eut un mince sourire.

"-Il te va bien."

Sucette sourit à Milande. Que la jeune femme au tissu face des compliments, était en soi un évènement. Mais Milande semblait omnibulée par son nouveau bijoux et se recoucha sur le dos, le médaillon de nouveau dans le creux de la main. Sucette jeta un coup d'œil au collier, ses sourcils verts se fronçant soucieusement. Elle attrapa le bijoux entre ses main, tirant pour l'enlever du cou de Milande. La femme-corsé, surprise un instant, eut une grimace de colère et repoussa Sucette.

"-Tu es jalouse ? Allez, sors !" Milande prit une de ses béquilles et donna un coup dans les jambes de Sucette qui semblait vouloir dire quelque chose. Mais la jolie magicienne n'avait pas de papier sous la main. Elle usa de sa magie pour s'exprimer. Elle sentait de la magie, une mauvaise sorte de magie dans ce bijoux, quelque chose de dangereux..
Milande haussa les épaules, donnant un nouveau coup de béquille dans les jambes de Susu qui faillit tomber et s'enfuit.

Il ne restait plus que Milande qui reposa le bijoux sur sa poitrine, fermant les yeux. Ce collier avait un air des plus énigmatiques.
Le Crique des Illusions ouvre ses portes.

Venez découvrir ses artistes :
La muette Suzanne, surnommée Sucette.
La centaure Lululabelle, surnommée Lulu
La femme corseté, Milande. Ou la femme au tissu.
Et l'ensorcelante Finnille, la sirène hippocampe.

Arr’kesh

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 Arr’Kesh en avait assez de son propriétaire. Il ne s’agissait pas vraiment  d’un choix personnel en la matière, ventripotent, écoeurant, ce marchand d’esclave était déjà corrompu jusqu’à la moelle. Il ne l’avait gardé que pour lui permettre d’approcher davantage de gens qui ne seraient pas toujours aussi sombres que l’esclavagiste. Il avait préféré se retirer dans le médaillon, et avait commencé à lui donner envie d’oublier le médaillon, et pendant une représentation d’un cirque, un cirque assez macabre et assez sombre tout à fait plaisant, il en avait profité pour détacher la chaine. Magiquement allégé avec les restes de pouvoir du démon privé d’hôte, il tomba en silence sur le sol et le démon s’évapora et se fit oublier un temps, il ne voulait pas retourner entre ses griffes…  non, il devait trouver quelqu’un qui ait plus de désirs à satisfaire et d’âme à corrompre. Il resta inactif jusqu’à ce que, lassé, le marchand s’en aille, il se mit alors à doucement luire et en même temps, un léger murmure dans l’esprit des gens alentour, quelques mots tout simples. « Viens à moi, vois comme je suis beau et porte moi ! »

Personne. Ou du moins, personne ne vint le voir, personne ne vint à lui pour l’essayer, non. Avait-il perdu trop de pouvoir en faussant compagnie au marchand ? Sans doute, en effet. Il ne s’agissait pas d’une mince affaire sans risque que de rompre un contrat… même si le contrat était tacite… piégé dans la pierre, il hurlait mais personne ne l’entendait, personne ne l’entendit pendant un moment, jusqu’à ce qu’il sente de la peau ou du moins un épiderme quelconque. Il eut peur un court instant que le marchand de l’ai retrouvé, mais en fait non, il s’agissait d’une jeune femme qui venait de le ramasser. Une jeune femme plutôt étrange, qui marchait à l’aide de béquilles, comme si elle avait les jambes liées entre elles. Quoiqu’en sentant cela de plus près, il eut l’impression qu’elle avait vraiment les jambes liées entre elles. Il sentit un regain de puissance parcourir les veinures de la pierre alors qu’elle la passait autour de son cou, laissant le médaillon glisser sur sa gore. Au contact de sa peau, il avait retrouvé sa puissance et il sentait son cœur empli d’envies et de désirs aussi divers que variés, il ne les connaissait pas mais le sentait là, présents…

Très discrètement, de légers volutes de fumée se mirent à sortir du médaillon, et sous sa forme brumeuse il l’observa retourner dans sa loge, et il attendit que sa visiteuse soit partie pour finalement daigner apparaitre aux yeux de la jeune femme. Il se matérialisa, prenant une forme humaine, ni griffes, ni crocs, juste une chevelure de feu qui cascadait dans son dos irradiant légèrement les alentours, émettant une douce lueur.

« Bonjour jeune dame. »

Il avait la voix douce et chaleureuse. Il s’approcha et s’inclina profondément devant elle, allant même jusqu’à poser un genou à terre. Une position de soumission qui ne révélait que le jeu qu’il menait par nature. Il courba l’échine très lentement, d’une manière exagérée, peut être, mais qui passait pour très respectueuse, il ne s’agissait pas de vexer la vict… euh, la maitresse qu’il avait trouvé.

« Parce que tu me portes tu me libères, commande et j’obéirai, demande et j’exaucerai. Tes vœux les plus chers seront réalité, tes envies seront des ordres, que ta volonté soit faite est ma ligne de conduite. »

Le reste, elle n’avait pas à l’apprendre tout de suite. Elle l’apprendrait en temps utile, tout simplement.
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