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Un flic et une médecin [PV Gabriel Valmy]

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Jasmine

Un flic et une médecin [PV Gabriel Valmy]

dimanche 15 septembre 2013, 18:16:05

Sortie du Sunset Restaurant un sourire forcé sur le visage, j'attendis un petit moment au bord du trottoir un taxi en repensant à ce qui venait de se produire. Dix jours d'ennuies, je venais de mettre un terme à une relation insipide avec un homme tout aussi barbant et pourtant j'avais quelques remords. J'avais tellement hésité, je voulais tellement lui donner une autre chance que je fixai désespérément la porte du restaurant en espérant qu'il en sorte car pour ma part j'avais trop honte pour y retourner. Cinq minute passèrent, j'avais laissé filer une bonne dizaine de taxi sans m'en rendre compte, l'envie de marcher pour pouvoir respirer se fit sentir. Je me penchai retirant mes talons hauts avant de me mettre en route, les pieds nus et le moral à plat je ne prêtai pas attention au chemin que je prenais. Toute mes pensées étaient dirigeaient vers Christian, était il le bon? Lui qui semblait tant m'apprécier mais qui malgré tous ses efforts m'ennuyait, je ne le méritais pas. Habillée d'une robe blanche à décolleté plongeant sur le devant plutôt courte car s'arrêtant a mi-cuisse; je voulais lui faire regretter le fait de ne pas être se que je voulais qu'il soit et une bonne heure après l'avoir quitté c'était bien moi qui le regrettais.

J'étais arrivée au parc de la ville, assise sur un banc je contemplais le ciel sans nuage. La lune était merveilleuse en cette soirée et lui donnait un coté plutôt romantique; pleine et lumineuse elle offrait une visibilité correcte, une soirée faite pour les loup garous. Un petit sourire se dessina sur mon minois quand je pensai à ces humanoïdes plus précisément au représentant que j'avais rencontré il y a fort longtemps maintenant.  Enfin le temps de rentrée arriva, mon cabinet n'était pas vraiment très loin sauf que le chemin qu'il fallait parcourir n'était pas des plus.. Beau et sûr. Le quartier de la toussaint ou le quartier de la merde de la drogue des putes et de tout ce qui n'est pas légal pour les intimes. Je n'avais pas vraiment peur, une lame elfique dans le sac et détentrice d'un pouvoir  extraordinaire je ne craignais pas les humains "basiques". En faite je n'avais pas peur de combattre mais j'avais un peu peur de me faire "insulter" par ces gens, mes vêtements mon sac et mes chaussures devaient valoir dans les trois ans de salaire d'un habitant du quartier c'était un peu une provocation que de les mettre dans cet endroit.

Ma crainte se concrétisa, je m'avançai tête basse dans ses quartiers essuyant plusieurs insultes au fur et à mesure que je plongeai dans ce monde qui n'était pas mien. Je ne cherchai pas l'affrontement, répondant aux avances de quelques chauves, édentés par un simple "non merci" avant de continuer à  courir.. Enfin à marcher quand soudain. BAM BAM BAM BAM... Des coups de feux retentirent, instinct de survie oblige je courrai pour me mettre à l'abris derrière un véhicule. Les ruelles étaient étroites et ne laissaient pénétrer la lumière de la lune, je pus néanmoins apercevoir une silhouette s'écrouler. J'attendis quelques secondes, empoignant ma lame je me dirigeai vers le blessé en espérant qu'il ne soit pas trop tard. D'abord d'un pas lent et prudent je me mis ensuite à courir une fois certaine de la fuite de ses agresseurs. 

Agenouillée à ses cotés je poussai un ouf de soulagement en le voyant gigoter un peu, le pressant au sol je sortie un mouchoir "inutilisé" pour essuyer la sueur sur son visage tout en contemplant les dégâts. La blessure était grave, une balle idéalement placée pour faire souffrir son adversaire tout en étant certain qu'il n'allait pas survivre à cause du manque d'ambulance surtout dans cette partie de la ville. Dommage pour eux j'étais là ...

Ne vous inquiétez pas monsieur je suis médecin, surtout restez calme cela risque d'être fort douloureux..: lui dis je d'une voie haletante.

Il était blond plutôt beau ..Il ne pouvait pas être le méchant, et en temps que médecin je me devais de le sauver par tout les moyens. J'essayais de me rassurer, jetant des coups d’œil vers toutes les directions en espérant voir une ambulance arrivée, mais rien même pas âme qui vive à croire que ces gens étaient habitués aux meurtres dans leur quartier. L'horloge apparu sur la paume de ma main, souriante je savais se qu'allais devoir endurer cet homme, sentir la balle sortir petit à petit de son corps tandis que ce dernier cicatrisait à une vitesse phénoménal n'était pas très agréable et pourtant à la fin il me remerciera. La paume de ma main au dessus de sa blessure, je remontai le temps petit à petit voyant la balle ressortir comme elle était rentrée. C'était un spectacle surnaturel mais j'étais bien habituée, entourée d'une lumière blanche la blessure se rétractait à vitesse grand V  avant que la balle ne fasse clairement son apparition. Je m'arrêtai de le faire souffrir une fois que je pus la saisir entre mes doigts, trop fatiguée pour le soigner intégralement je m'écroulai à ses cotés.

Allongée dans la ruelle sombre et seule au monde je jetais un coup d’œil vers le ciel avant de fermer les yeux.. C'était bien là une soirée de merde.

Vous êtes sauvé monsieur ...





Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Un flic et une médecin [PV Gabriel Valmy]

Réponse 1 mercredi 18 septembre 2013, 18:28:11

Gabriel se sentit partir en arrière, une violente douleur lui transpercer la poitrine. Bon sang ce que ça faisait mal ! Il serra les dents et sentit encore plus de douleur  envahir son corps quand il sentit qu’il heurtait le bitume. Alors mourir faisait cet effet là…. Bah putain s’il avait su il aurait cherché une mort plus rapide. Sauter du haut d’un building par exemple… ça aurait été sans doute plus terrifiant mais moins douloureux au final ! Il tenta d’inspirer un peu d’air mais il n’y arrivait pas et il yt même droit au gargouillis d’un poumon percé… Merde alors. Il allait étouffer dans son propre sang.

L’homme qui lui avait tiré à trois reprises mais ne l’avait eu qu’une seule fois, en se rapprochanbt il avait mieux visé. Il avait mal de partout et commençait à ne plus sentir ses doigts ni ses orteils. Il entendit vaguement l’homme s’en aller à pieds puis en voiture, espérant que son agonie prenne vite fin. C‘était bête d’en arriver là pour une minute d’honnêteté et d’intégrité dn presque toute sa carrière… putain ça faisait mal au cul en y repensant. Il avait fait son boulot comme d’habitude en plus seulement il avait vu un regard, un regard qui avait réveillé en lui quelque chose qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Un regard qui lui avait rappelé le sine au même âge alors que le gosse était vendu sous ses yeux dans une transaction sexuelle. Il avait vou lu intervenir et il s’était fait plomber. Un soupçon d’intégrité et le voilà en train de crever sur le pavé… putain de merde…. La vie n’était pas juste, elle était en fait simplement plus juste que la mort… saloperie de maladie que l’on appelait la vie !

Et dire qu’il étouffait, agonisait lentement…. Quelle horreur…. Il ferma les yeux et gémit, pensant que s’il se mettait à penser qu’il partait, il partirait vraiment, et peut être plus rapidement. La douleur le gagnait et il sentait aussi que peu à peu les sensations désertaient ses membres. Putain de merde, même ça il ne savait pas le faire bien, crever proprement ? Non, apparemment même à ça il n’avait pas le droit… Il expira comme il put et enfin, il se sentit différent… pas comme si il se sentait partir mais autrement, une douce euphorie qui le gagnait lentement. Il en avait fini. Ouf ! C’en était fini. C’était con quand même il avait quelques regrets d’un seul coup sur la conscience.

Peut être par rapport à toutes ces conneries, à toutes ces personnes qu’il avait malmenées pour simplement évacuer son propre stress, sa propre frustration… la délinquance l’avait touché mais il n’était pas mauvais, pas foncièrement. Putain de merde… il sentit que ça y était il n’arrivait plus à respirer.

*Adieu. Papa. Pardon. J’aurai pu être un meilleur fils. J’ai expié ma faute.*

Il finissait par cesser d’exister, il n’aurait jamais du vivre, alors comme ça c’était réglé. Il regarda autour de lui sans bouger la tête et vit une jeune femme qui lui parla, il tenta de lever la main pour lui faire signe de partir. Autant le laisser crever et bon débarras pour la société ! Mais ça faisait chier quand même…. Ça faisait chier de devoir crever alors qu’il commençait à ressembler à un type bien. Une seule bonne action pour pardonner toutes ses mauvaises…. Ça ne suffirait pas. Et puis merde. Continuer sa petite vie lui aurait suffi, avec peut être un ou deux assainissement, genre garder un appart propre et  arrêter son racket. Ça ça aurait été une bonne action, non ?

La jeune femme lui parla, il ne comprit pas les paroles qu’elle lui prodiguait, il cherchait à entendre mais c’était trop diffus. Il tenta de parler, mais l’écume rouge commença à s’écouler à al commissure de ses lèvres, et tout bascula. Tout s’inversa. Peu à peu, il sentait ses poumons se vider du sang qu’ils contenaient et il sentit d’un seul coup, comme une nouvelle bouffée d’air, même si il elle était outrageusement douloureuse… il sentait ses doigts à nouveau bouger, et il entendant le souffle haletant de la jeune femme alors qu’il entrait quelque chose qui s’extirpait de ses chairs. Il en hurla même de douleur, surtout que cela se passait à une vitesse trop longue pour que la couleur soit fugace… il n’avait pu retenir cela face à la douleur…. Surtout en plein poumon juste à côté du cœur. Il inspira à fond, profitant de cet air nouveau qui lui remplissait les poumons et parvint même à entendre les propos de la jeune femme. Il était sauvé…. Il sourit et pleura en silence alors que sa main gauche allait saisir son arme, contact rassurant sur sa hanche, et le dégaina. Il saisit de son autre main le poignet de la jeune femme effondrée à ses côtés.

« Je suis vivant…. JE SUIS VIVANT ! »

Et il éclata de rire, ça faisait mal mais qu’importe ! Il était vivant et ne se souvenait pas que la vie ait été aussi grisante à vivre ! Il sourit et se tourna vers la jeune femme, il avait encore des larmes sur le visage alors qu’il déclarait, sur un ton qui exprimait très bien toute sa reconnaissance.

« Tu es mon ange tombée du ciel… mon ange qui m’est tombé du ciel pour me sauver... »

Ne se sentant pas encore de se lever, il se traina pour être au plus près d’elle et soulevant péniblement son bras armé, il lui montra l’arme chargée.

« En attendant de récupérer reste là, à mon tour de veiller sur toi ! »


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