Voilà une journée qui fut paisible ; peu de visite, mais beaucoup de travail, puisque je dois travailler sur la traduction de latin en français de trois recueils qu'on attribue à l'un des apôtres. Travail harassant si l'on s'en tient à cette description, travail passionnant si l'on songe à la richesse qu'on peut y découvrir. Mais, là, l'ordinateur n'est pas de grand secours, et il faut se replonger dans les dictionnaires plus anciens, qu'heureusement j'avais fait livrer avec ma malle dès mon emménagement.
Mais, à vingt heures, la page d'écriture et l'écran d'ordinateur ont eu raison de mon courage ; avant que mes yeux ne sachent plus à quel saint se vouer, autant arrêter et prendre un peu l'air. Fenêtre de la sacristie ouverte, j'en profite pour dîner paisiblement ; j'aime retrouver le calme, en savourant quelques produits de ma lointaine France. Qui sait ce que j'y ferais, si j'y étais à cette heure ? Mais sans doute ne serais-je pas si paisible qu'ici.
Et encore faut-il le dire vite ! J'entends des bruits au dehors, vers l'arrière du bâtiment. Déjà, toit à l'heure, il m'avait semblé entendre le portail grincer, alors que j'étais persuadé l'avoir fermé. Mais, tout occupé aux vêpres, j'avais laissé filer. Or, là, il n'y a plus aucun doute, il y a quelqu'un derrière la sacristie, je dirais même sur ce petit carré de verdure que j'aime conserver pour m'y étendre à l'abri des regards.
Et il n'y a pas que moi qui aime ça ! Je me rappelle de ces deux tourtereaux qui croyaient être seuls, ignorant que je les avais entendus (eh oui, monsieur était bruyant quand madame le suçait), ignorant plus encore que je m'étais glissé dans les buissons et que, grâce à mon petit camescope numérique, j'avais pu filmer monsieur prenant madame par derrière, appuyée au mur de la sacristie. Un joli petit film que je m'étais passé en boucle... sans doute même le déclencheur de mes envies lubriques qui avaient anihilé mon vœu de chasteté.
Et, ce soir, plus de doute, ça recommence, plus d'un an après ! Sans un bruit, je me glisse vers la fenêtre, l'oreille aux aguets. Plus de doute, des gémissements. Etrange, les voix, on dirait deux femmes. Non, ce n'est pas vrai ? Il faut que j'aille voir ! Mon fidèle petit camescope, doucement la porte arrière de l'église, tel un chat je me faufile derrière les buissons. Les voix, plus de doute, au moins deux femmes. J'écarte le feuillage, j'avais raison ! Enfin, presque...
car la première chose qui me trouble n'est pas tant deux belles paires de seins, qu'une chatte appétissante et bien ouverte, mais pénétrée par une queue... de chat ! Même si j'avais déclenché le camescope, je reste sans vraiment cadrer. Qu'est-ce que c'est que ça ? Elles sont nues toutes les deux, donc aucun souci sur leur féminité, les seins sont superbes et les sexes bien ouverts, mais ces queues de chat sont incongrues. Je me rappelle de ces rumeurs que j'avais entendues sur quelque chose comme des nekos, mais, si c'est ça...
Si c'est ça ? Eh bien, ça a l'air de caresser et se faire caresser comme des humaines, ça a des seins avec des rondeurs appétissantes, ça a une chatte (je souris de l'expression) qui mouille à ce que ça en luise sous l'éclairage léger de la lune, ça aime se faire pénétrer par toute chose ressemblant à un sexe d'homme, et le mien y serait donc tout à fait à son aise ! En plus, deux pour le prix d'une, un petit film aisément diffusable pour les convaincre, le camescope tourne tandis que je caresse mon sexe à travers ma soutane.
L'une s'est allongée sur l'herbe, cuisses écartées, tandis que l'autre lui broute le minou. Ca m'excite au plus haut point. J'ai défait deux boutons de ma soutane, et je caresse doucement mon sexe tendu. Me reviennent les images de films X, où celle qui se fait lécher par sa copine en profite pour offrir une fellation au seul homme présent. Les murs d'enceinte sont hauts et la nuit est calme, je veux en profiter ! Sortant de ma cachette, camescope toujours actif dans une main, sexe dressé et entouré de l'autre main, je me lève :
« Alors, les filles, on m'offre un joli film X ; je suis sûr que vous allez faire le buzz sur Internet ! »