La colonelle était une femme assez perverse, mais, en toute honnêteté, ça ne dérangeait pas vraiment Nariko. Sentir les mains de cette dernière parcourir ses fesses était un régal. En d’autres circonstances, elle aurait pu se sentir énervée, mais elle savait que Calista était une femme talentueuse et courageuse. Elle avait vu cette dernière se battre avec un certain talent, et pour Nariko, ça valait tous les bouquets de fleurs du monde. Elle était une guerrière dans l’âme, une tueuse, une meurtrière. Elle le savait, et l’admettait sans ombrages. Elle descendait d’un clan de guerriers, et, si elle n’avait toujours tué que des soldats, il n’en restait pas moins que son corps, son beau corps aux formes si parfaites, avait arraché bien des vies. Mais, parfois, ses mêmes mains pouvaient aussi s’orienter vers la tendresse, la douceur, et honorer la vie... Car, après tout, le sexe n’était rien d’autre que ça : la célébration de la vie, dans tout ce qu’elle avait d’intense, de basique, et de simple. Elle sentait les mains de Calista se glisser sur ses fesses, les pressant, tandis que les deux femmes reprenaient leur baiser.
C’était assez enfantin à dire, mais Nariko aimait bien les baisers. Peut-être bien que, sous cette carcasse cruelle et violente, il y avait un petit cœur qui battait ? Quoiqu’il en soit, les lèvres de Calista avaient un petit goût entraînant, une sorte d’appel, qui faisait que, quand elle rompait son baiser, elle n’avait envie que d’une chose : le reprendre. Elle reprenait alors son souffle, avant de sentir, sur ses lèvres, le souffle de Calista. Ce faisant, elle l’embrassait alors, filant à l’assaut de ses lèvres, en sentant des frissons et des tremblements de plaisir dans tout son corps. Sa langue filait dans cette bouche chaude et humide, et elle titillait ensuite ses lèvres douces. Elle gobait une lèvre entre les siennes, la mordillant en tirant dessus. Nariko savait y faire, et elle sentit les mains de Calista remonter sur son dos, défaisant sa longue et fine tunique blanche. Elle poussa quelques discrets soupirs, étouffés par la bouche de la Nexusienne. Les deux femmes se comprenaient très bien. Chacune avait pour charge de déshabiller l’autre, et, si les lèvres de Nariko harcelaient la bouche de Calista, presque avec l’énergie d’une désespérée, ses mains, elles, commençaient à s’amuser sur les lourds seins de Calista, tendus et pointus, exprimant tout le plaisir que la soldate était en train de recevoir.
Nariko n’aurait jamais cru qu’il pouvait exister de si belles perles au sein de cet État qui, de prime abord, lui était apparu comme un regroupement de corrompus et de couards, de bourgeois s’intéressant plus à leurs privilèges et à leurs manoirs qu’à la survie du royaume. Elle avait le sentiment que Calista était différente... À moins que ce ne soit sa plastique, ses collants irrésistibles, et sa bouche magnifique, qui l’induisaient en erreur ? Dans tous les cas, Calista découvrit également les seins de sa partenaire. Nariko délaissa alors les seins de Calista, posant pour l’heure ses mains sur les couvertures, et laissa ainsi le soin à la militaire de jouer avec sa propre poitrine.
Leur baiser se rompit, et Nariko se mit à faiblement soupirer. Ses seins s’étaient également durcis, alors qu’elle sentait dans tout le corps une sorte de tension en train de croître, de s’accumuler, comme si sa chaleur corporelle était en inflation. Cette femme était vraiment superbe ! Elle rappelait cruellement à Nariko qu’elle ne prenait pas assez soin de certains besoins naturels de son corps, et le fait que Nariko était déjà en train de mouiller en était l’indice le plus criant.
« Ta poitrine est si douce, moelleuse et pure comme si personne à par toi ne l'avait toucher, est ce qu'elle est aussi sensible ? » s’enquit Calista d’une voix douce et sensuelle.
Ce compliment, qui sentait très bon l’eau-de-rose, eut toutefois le mérite de faire sourire Nariko. Calista cherchait-elle à la séduire, ou était-elle sérieuse dans ce qu’elle disait ?
« Hmmm... Comme... Comme tout le reste de mon corps, ma belle... » répliqua Nariko.
Elle avança l’une de ses mains, et la posa sur l’épaule de la femme, tandis que l’autre vint tendrement caresser la joue droite de Calista, glissant quelques mèches de cheveux derrière son oreille. Les deux femmes se câlinaient avec douceur et tendresse, une expérience assez différente du sexe avec un homme... Du moins, pour ceux avec qui Nariko avait fait l’amour. Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’aimait pas ça. En réalité, elle trouvait ça assez excitant, assez... Glamour. Les deux femmes se découvraient mutuellement, en prenant leur temps, explorant à fond le concept de beauté féminine.
La guerrière rougissait et gémissait, se tortillant faiblement sur le corps solide de Calista, quand cette dernière la pinçait. Elle soupirait, et retourna l’embrasser, encore une fois, tout en caressant les hanches de la Nexusienne, les griffant à moitié, en gémissant de plaisir, continuant de plus belle à mouiller.
« Mais je te retourne le compliment, Calista... »
Elle se rapprocha alors de son oreille, afin de se faire un peu plus taquine :
« Je vais adorer te faire l’amour, ma belle petite poupée... »
Elle lui mordilla le lobe de l’oreille, avant de l’embrasser dans le creux du cou, tout en continuant à descendre ses mains, venant les glisser sous sa culotte, ses pouces venant caresser son bassin, près de son sexe, mais sans le caresser. Elle voulait la frustrer un peu, ça ne rendrait la chose qu’encore meilleure.