Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Qui rentre chez soi bourrée, finit par se faire... [ Lysandre ]

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Funkette

Putain la misère... j'aime pas rentrer toute seule chez moi, surtout quand j'ai un coup dans le nez. Pas que j'aurais voulu ramener le premier homme venu pour me faire sauter hein, c'est pas ça... mais j'ai besoin de compagnie moi ! Y'a rien de plus triste que d'être bourrée toute seule. J'aurais peut être pas du me faire payer autant de verres par autant de mecs. J'en retiens la leçon tiens. P't'être même que y'a quelque chose de moral derrière tout ça. Ma copine Hinata, elle, elle couche quand on lui paie à boire : résultat, elle s'envoie en l'air, et moi je rentre toute seule à 2 heures du mat'.

Tiens... c'est marrant le bruit que font ces talons sur le trottoir ... *tac* *tac* *tac* *tac*. C'est juste parce que je suis pompette ou bien ces chaussures sont vraiment d'une matière pas habituelle ? Cette résonance en pleine nuit, on dirait presque une caisse claire... nan pas vraiment en fait, mais ça le fait quand même. Hey, ajouté au bruit du tissu de ma jupe rouge quand je frotte machinalement mes ongles dessus ça donne un rythme sympa... *tac* frout *tac* frout *tac* frout *tac* frout... Si ce petit débardeur blanc ( du meilleur goût ! ) avait des grelots, ça serait parfait, je serais un orchestre vivant, héhé. Mais bon on fait avec ce qu'on a ; et *tact *tac* frout *tac* *tac* frout, un p'tit rythme ternaire. Notez que ça me donne du coup une démarche saccadée, vu que je peux mettre un pied devant l'autre que deux temps sur trois. Du coup je jette quand même un regard aux alentours, pour être sûre que je suis seule. Parce que je dois vraiment avoir l'air d'une débile. Bon ça va y'a personne. J'ai bien envie de chanter par dessus putain. Je fais des petits tours sur moi même en fredonnant l'air d'une valse dont j'ai oublié le nom. D'ailleurs je m'en fous.

Si c'est pas le pied ? Progresser en valse au milieu d'une rue déserte ! Si, c'est le pied, carrément. D'ailleurs je fais plus vraiment attention au monde qui m’entoure ; je connais bien le chemin, et puis si quelqu'un me surprend, bah tant pis. Au pire je l'inviterais à danser tiens. La soirée était trop courte, et j'ai l'impression merdique qu'il s'est rien passé d’intéressant.
*°o. Regarde moi .o°*
*°o. viens jouer avec moi .o°*
*°o. ou envoie moi des mots doux sur le compte de Maelie .o°*

Lysandre Ovid

La danse, c’est une chose, mais le champ, s’en est une autre. Imaginez-vous un peu ça, un type, costume-cravate impeccable, les mains hors des poches comme il se doit, le dos droit, la tête aussi, les yeux sur l’horizon, en train de siffler un vieux refrain irlandais – Johnny I hardly knew you – tout en déambulant dans les rues de la capitale nippone. Le tableau vous sied, il me scie aussi ! Le portrait est atypique, et l’alcool n’est pas là pour l’excuser.

Il avançait donc d’un pas enthousiaste, ce jeune homme aux vêtements coûteux, dans une petite ruelle qui le mena bientôt jusqu’au trottoir où se trouvait la belle asiatique adepte de rythmiques vestimentaires. L’endroit était assez désert pour que le sifflement ait de l’écho, aussi dût-elle l’entendre arriver de loin. Il était étonnant, à vrai dire, qu’un riverain n’ait pas déjà ouvert sa fenêtre pour hurler au scandale. Le tapage nocturne, pourtant, remarqua Lysandre, était bien moins scandaleux que la tenue de l’inconnue qui… titubait un peu plus loin. Enfin, elle titubait de façon ordonnée. Il ne remarqua point le pas de danse, mais il avait bien conscience du motif, sans en connaître la source.

Ça ne l’empêcha nullement de continuer à siffler. Son envergure étant bien plus grande que celle de la jeune femme, il ne tarda pas à arriver non loin d’elle. Il se donna tout de même le crédit de ne pas être directement derrière-elle, profitant de la relative largeur du trottoir pour ne pas jouer les stalker, et tenter de la dépasser sans risque de la toucher… Ce qui ne l’empêchait pas de regarder cet étrange déhanché avec un rien d’intérêt.
« Modifié: jeudi 04 juillet 2013, 21:15:05 par Lysandre Ovid »

Funkette

"Lala lalala tilala toutadaaa...
Talalaaaa talalaaaa
Toudou dadaa daaaaaaaa !!"


Du fredonnage me voilà passée au chant, déclamant de plus en plus fort au milieu de la rue. C'est surement pour ça que je n'ai pas entendu plus tôt l'homme qui siffle à quelques mètre ; merde comment j'ai pu le laisser arriver aussi près sans m'en rendre compte ?! Heureusement que le ridicule tue pas. En plus il se paie ma tête, en sifflant un truc à lui de son côté, sans aucun égard pour ma valse tellement bien retranscrite.

Du coup je m'arrête et me tourne vers lui, presque outrée. Il a complètement pété mon ambiance pour installer la sienne, et ça j'aime pas des masses ! Avec son air écossais, ou irlandais, je sais plus, mais que je connais, ça c'est sûr. Y'a un grain de folie que j'aime dans cette chanson, c'est le genre de morceau qui vous donne envie de taper du pied en rythme en levant votre bière bien haut, quitte à en renverser sur le rouquin d'à côté... mais je m'égare.

Je n'ai pas vraiment envie de lui poser de question, et d'ailleurs je ne saurais la quelle choisir : "Vous êtes qui ? Vous allez où ? Vous me suivez là non ? Je peux te tutoyer ? Tu crois que ça se fait, de pourrir le groove des gens comme ça ? C'est quoi déjà, le titre de ta chanson ?". Donc je me contente de m'approcher en battant le rythme avec mes talons, et en chantant avec lui. Parce que moi je parle anglais, et je connais les paroles. Enfin presque.

"Where are the eyes that looked so mild,
Hurroo, hurroo !
Where are the eyes that looked so mild,
Hurroo, hurroo !
Where are the eyes that looked so mild,
When my poor heart doo dah badoo
Why dee da doo dee daa daadaaa
Johnny I hardly knew you !!

We had guns and drums and drums and guns,
Hurroo, hurroo
We had guns and drums and drums and guns,
Hurroo, hurroo
We had guns and drums and drums and guns
The enemy never slew you
JOHNY I HARDLY KNEW YOU !!(1)"


Bon je m'emporte un peu sur la fin ; je suis tellement proche de lui et je chante tellement fort qu'à sa place je me serais mis une tarte, pour m'apprendre à postillonner sur les gens ( même si j'ose espérer ne pas avoir catapulté de salive ).

--

(1) "Oh tiens, c'est ça le titre de la chanson", que je me dis en moi-même.
« Modifié: jeudi 04 juillet 2013, 22:27:05 par Funkette »
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Lysandre Ovid

Re : Qui rentre chez soi bourrée, finit par se faire... [ Lysandre ]

Réponse 3 vendredi 05 juillet 2013, 19:31:36

Peut-être était-ce le fait d’entendre une japonaise tenter de prononcer "hurroo" au sein d’une chanson qu’elle rendait étrangement punk ? Peut-être était-ce ces élucubrations poussées avec un accent nippon rendu fort évident par l’alcool ? Peut-être était-ce son extrémité soudaine, alliée à son manque total de sobriété – dans tous les sens du terme ? Peut-être était-ce l’une de ces choses, ou une tout autre, mais l’inconnu éclata de rire. Oh, il n’en perdit pas pour autant son port altier, ou son incommensurable talent pour avoir l’air de sortir d’un manoir anglais, non, il rit de façon ordonnée, presque mesurée. Ses yeux, pourtant, montraient bien ce qu’il cachait derrière ses manières : il était joueur, et un tantinet pervers, sans quoi il ne se serait pas attardé de la sorte sur le corps de la jeune femme plutôt que de la regarder uniquement dans les yeux.

Il s’arrêta de marcher, sans doute plus pour voir si elle en ferait autant que par réelle envie de rester là où il était. Il ne connaissait pas cet endroit après tout, et n’avait pas grand-chose à faire dans ce quartier, sinon le traverser pour aller d’un point A à un point B… Rester à savoir si elle lui donnerait l’occasion de faire un petit détour, en mettant un nouveau point sur sa route, un point aux ambitions irrévérencieuses, point en état d’ébriété, point lubrique imaginons… Oh, ça, il imaginait ! Ça se voyait à la façon qu’il avait de l’observer, comme une proie dont la chair lui faisait des promesses coûteuses en patience. Peut-être était-il sorti, lui aussi, ce soir-là ? Peut-être revenait-il, lui aussi, bredouille de sa chasse ? Peut-être était-il tombé, lui aussi, sur une personne lorsqu’il s’attendait à être seul ? Peut-être l’une de ces choses, ou une tout autre, mais il lança, d’un ton amusé sans être moqueur : "Quel talent ! Quel est le nom de l’artiste ?"

Funkette

Re : Qui rentre chez soi bourrée, finit par se faire... [ Lysandre ]

Réponse 4 vendredi 05 juillet 2013, 21:13:27

Alors que je lui beugle la fin du refrain à la figure, le voilà qui explose de rire. Ce n'est pas vraiment à ça que je m'attendais, mais c'est une réaction positive, pour sûr. Ça montre d'une part qu'il doit avoir bon caractère, et d'autre part qu'il a suffisamment de sens commun pour se rendre compte du ridicule de la situation. D'ailleurs, je ris avec lui, et lorsqu'il arrête de marcher j'en fais autant. Il a l'air cool, et moi, là tout de suite, j'ai juste envie de m'amuser.

"Quel talent ! Quel est le nom de l’artiste ?
- J'aurais pensé que tu pourrais m'éclairer là dessus !"


Après tout c'est lui qui a commencé avec cette chanson, moi j'ai fait que le suivre comme je pouvais. Il reste là à me sourire, droit comme un I... attend, il me matte ? Pas que je m'en formalise, j'ai l'habitude, seulement lui ne s'en cache pas, il me reluque comme si il voulait absolument que je le remarque. Heureusement que je ne suis pas à cheval sur les convenances, et que je n'exclue pas la possibilité de finir dans son lit ( mais ça, ça reste entre vous et moi hein ? ). Il est pas mal, juste... son air guindé m'exaspère un peu. Il me regarde stoïquement en souriant : j'ai envie de le secouer comme un prunier moi ! J'attrape donc sa cravate ( après deux verres moi j'ose tout, alors imaginez après... que j'en ai perdu le compte... ), et je commence à marcher à reculons, battant à nouveau la mesure avec mes talons, agrémentant le rythme de claquements de doigts de la main gauche. Quand je parlais d'inviter le premier venu à danser, j'étais sérieuse voyez vous.

"Where are the eyes that looked so mild,
Hurroo, hurroo !
Where are the eyes that looked so mild,
Hurroo, hurroo !..."
*°o. Regarde moi .o°*
*°o. viens jouer avec moi .o°*
*°o. ou envoie moi des mots doux sur le compte de Maelie .o°*

Lysandre Ovid

Re : Qui rentre chez soi bourrée, finit par se faire... [ Lysandre ]

Réponse 5 vendredi 05 juillet 2013, 21:36:27

Il fronça légèrement les sourcils. "Non, c’est de toi dont je…" Brutale traction du tissu péri-col, mutisme spontané, mouvement de côté et pas de deux. À quoi est-ce qu’elle s’attendait au juste ? Lysandre n’allait tout de même pas entamer une River Dance au milieu de la rue avec une personne face à lui ! Non, il posa une main sur sa hanche, attrapa son poignet pour qu’elle lâche sa cravate et pivota pour prendre les rênes de cet échange. Ses lèvres formèrent un nouvel "o" minuscule et se fut cette fois l’air, très connu, de la valse des fleurs qui s’en échappa en un petit sifflotement léger. L’écho revint, et il la mena doucement jusque sur la route où plus aucune voiture n’était passée depuis bien longtemps. Le quartier n’avait pas l’air plus actif que ça à cette heure… Ce qui était pour le moins surprenant, Tokyo était une ville particulièrement active.

Cette fois-ci, il la regardait dans les yeux, en souriant calmement. Il avait de toute évidence apprit à danser de la sorte, les danses de salon, même aussi simples que celles-ci, n’étaient pas à la portée de tous les hommes de son âge. Sa main, pourtant, glissa, descendant doucement, sur son postérieur, puis jusqu’à sa cuisse, avant de remonter, au-dessous de sa jupe pour gagner le rebondit d’une fesse. Il ne la pinça pas, ni ne la pressa, il se contenta de laisser la douceur de sa main reposer contre cette jolie courbe dissimulée sous son vêtement. Il se pencha légèrement en avant. "Alors, comment t’appelles-tu ?"

Funkette

Re : Qui rentre chez soi bourrée, finit par se faire... [ Lysandre ]

Réponse 6 vendredi 05 juillet 2013, 23:40:46

"Non, c’est de toi dont je…"

Le pauvre a l'air déstabilisé par mon attitude. De mon côté je dois avouer que je n'avais pas vraiment compris qu'il m'avait demandé mon nom ; je ne suis de toute façon pas en état pour participer à une joute verbale de haut vol.

"Hey ! ..."

Le type vient de me saisir le poignet et de me forcer à pivoter ; je suis un peux contrariée quoi, mais c'est de bonne guerre. Surtout que s'il entame une valse, je le suis avec plaisir. J'aime assez la manière dont il mène la danse. A vrai dire c'est la première fois que je croise par hasard un homme qui sait vraiment danser la valse. Notre ballet au milieu de la rue est complètement surréaliste, j'en prend mon pied, vous ne pouvez imaginer... Okay c'est affreusement cliché, mais ça me plait à moi. Je le regarde avec un sourire que j'espère assuré. Son propre calme m'intimide un peu.

Que ?! ... il passe sa main sur mon postérieur et... non, je ne suis pas prête pour ça ! Il caresse ma cuisse nue et c'est... agréable mais même moi je trouve ça... déplacé. Je suis pas une pute qu'on ramasse à la va vite, nan mais oh ?! Je bloque sa progression en agrippant fermement son avant bras avant que qu'il ne remonte jusqu'à ma fesse, son pouce étant tout de même assez haut pour toucher le tissu de mon boxer ( il m'arrive de faire des folies en dansant vous savez, alors je ne m'aventure pas à mettre des sous-vêtements minimalistes avec une jupe ). Son air assuré me ferait presque avoir l'impression que c'est moi qui suis coincée, mais décidément non, je me défend et c'est normal !

"Alors, comment t’appelles-tu ?
- Kuniie... et toi ? Tu danses comme un chef tu sais ? T'as d'autre talents ?"


Oui, je continue à l'allumer, n'étant pas du genre à résister à l'excitation de jouer avec le feu. Après tout, il se prend pour un séducteur irrésistible, il mérite bien que je le teste un peu. Et pour qu'on s'aime faut que se batte, non ?
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Lysandre Ovid

Petit haussement de sourcil à l'écoute de ce prénom, c'est tout de même peu commun. Bref mouvement de tête. "J'ai appris jeune, c'est pour ça." Rapide rotation du poignet, pour libérer sa main, qu'il repose, presque sagement, sur la hanche de la belle asiatique. Pourquoi aurait-il fallu qu'elle soit rendue facile par l'alcool lorsqu'il pouvait se permettre de la charmer. Ton amusé, à la question qui lui est posée : "D'autres talents, sans doute. La cuisine, le chant, et, peut-être bien, une activité dont tu es l'homophone, même si je doute que ça s'orthographie de la même manière." Il mena la jeune femme jusqu'à l'éclairage d'un lampadaire, après quelques mouvements de danse d'une grande fluidité, puis se permit de l'observer avec plus d'attention. Elle était plus petite que lui, mignonne, mais pas débauchée. Il y avait clairement une petite idée de punk derrière tout ça, cependant, elle se voulait un peu rebelle, mais aurait-elle vraiment jouer à ce jeu s'il ne lui plaisait pas ? Lysandre n'en savait rien, il ne s'encombrait pas de savoir ce que les autres voulaient, il agissait à sa manière, et voyait si ça fonctionnait. Ça n'était pas le plus grand des manipulateurs, il charmait plus qu'il ne séduisait. C'était sa personnalité qui faisait son succès, pas son talent pour se révéler sous un meilleur jour.

"Pour ma part, je m'appelle Lysandre." Il fit soudain un pas en arrière, rompant tout contact physique avec elle, resta immobile une seconde, puis se courba avec sobriété avant de chercher son regard. Il maintint la distance qu'il avait installé et usa de ses mains pour remettre en place la cravate qu'elle avait agressée un peu plus tôt. "Kuniie, as-tu, toi aussi, d'autres talents ? Ou mieux vaut-il que nous nous en tenions au chant pour ce soir ?" Ses lèvres formèrent un sourire taquin, tandis qu'il attendait sa réponse, sans se rapprocher d'elle.

Funkette

"D'autres talents, sans doute. La cuisine, le chant, et, peut-être bien, une activité dont tu es l'homophone, même si je doute que ça s'orthographie de la même manière."

Bon sang, celle là on me l'a faite tellement souvent que je lève les yeux au ciel. J'essaie de ne pas y faire attention, je profite de la danse. D'autant que maintenant que sa main est de nouveau sur ma hanche, je suis plutôt rassurée. Je ne suis pas en présence d'un violeur ou je ne sais quoi... Il me manie avec un certain tact, et ça vraiment... j'apprécie. Je me laisse guider sous un lampadaire ; maintenant sous, la lumière, je peux le voir plus nettement. Il est vraiment beau, en fait. Pas étonnant qu'il soit aussi sûr de son charme. Avec certaines filles, il ne doit pas avoir à prononcer un seul mot. Remarque c'est peut être mieux, il leur épargne ainsi son sens de l'humour. Ha, ha, ha. Je suis un peu dure avec lui, personne n'est parfait.

"Pour ma part, je m'appelle Lysandre."

Et le voilà qui se retire pour faire une courbette. Ça je trouve que c'est rigolo, et je ne retiens pas un petite éclat de rire tandis que je soutiens son regard. Je sens bien qu'il essaie de jouer avec moi, mais justement... j'aime jouer.

"Kuniie, as-tu, toi aussi, d'autres talents ? Ou mieux vaut-il que nous nous en tenions au chant pour ce soir ?"


Arh le salaud ! Il essaie de m'obliger à abattre mes cartes ! Si je veux continuer à m'amuser avec lui, je suis forcée de faire moi même un pas en avant. Après tout c'est normal, et il ne faut pas être mauvaise perdante, sinon personne ne voudrait plus me tenir lieu d’adversaire... je m'approche donc de lui en tournant sur moi même, les bras en l'air, faisant voleter ma jupe autour de moi ( décidément, je me sens gracieuse ce soir ), avant de me planter de nouveau à quelques centimètres de lui, les mains dans le dos.

"Je suis surtout douée pour la danse... t'as du voir que j'aimais ça... et j'ai bien quelques autres talents cachés, mais ils sont reservés à quelques inités."


Je lui souris de manière candide, comme si mes paroles n'avaient rien d’ambiguë, avant de lever les mains pour les poser sur ses épaules.

"Et qu'est-ce que tu fais ce soir, à part dans er avec des inconnues ?"
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Lysandre Ovid

L'éphèbe au dressing code fort sérieux posa tranquillement ses mains au dessus des hanches de la jeune femme après qu'elle ait posé les siennes sur ses épaules. Son regard appelait toujours le sien, ses yeux, bleus sombres, se fixant sur ses pupilles comme les griffes d'un léopard sur sa proie. Il inspira doucement le mélange de parfum, d'alcool et de cigarette qui s'échappait d'elle. C'était là un mélange des plus incommodes, et pourtant, ça lui allait bien. Elle portait ces senteurs comme un charme. Elles avaient, chez elle, comme un effet mélioratif, ventant les mérites de son train de vie assez marginal, fait de beuveries, de rencontres tardives et de jeux ambivalents. Lysandre laissa les mains de sa main droite glisser sous le débardeur blanc de son interlocutrice, allant jusque dans son dos. L'inconnu devait avoir une bonne circulation sanguine, parce que ses mains étaient loin d'être froides, malgré l'air frais dans lequel elles étaient restées durant sa marche nocturne. Ses yeux non plus, d'ailleurs, n'étaient pas particulièrement froid, ils véhiculaient parfaitement la chaleur qu'il tentait de communiquer à la petite asiatique qui se trouvait au bout de ses bras.

"Tout dépend de l'inconnue, si elle délaisse ses défenses, et sous-vêtements." Il l'attira à lui sans trop de tact, et se pencha vers elle, arrêtant son visage près du sien, ses lèvres touchant presque les siennes. Ce ne devait pas être la première fois qu'il effectuait un tel mouvement, sans quoi il aurait bien risqué de lui mettre un coup de tête, d'en prendre un, ou de se trouver un peu trop loin pour arriver à l'effet escompter. Non, bien au contraire, il avait agi de façon fluide, contrôlé, et sentait à présent le souffle chaud et alcoolisé de Kuniie en train de courir sur ses lèvres. Elle n'était pas loin, un soubresaut à peine et leurs bouches se joindraient, à moins qu'elle ne le repousse.
« Modifié: samedi 06 juillet 2013, 23:01:26 par Lysandre Ovid »

Funkette

*GASP*

Il vient de passer sa main sous mon débardeur... si je le laisse faire, s'en est fini de moi. Cela dit, la caresse est des plus agréables alors... je vais le laisser faire encore un peu avant de l'arrêter. Nan c'est ridicule. Je dois avoir l'air d'une conne, à ouvrir la bouche comme pour protester et à la refermer sans rien dire. Je ne sais pourquoi j'essaie encore de résister, après tout, alors qu'il serait tellement agréable de céder... ah si ça y est ! Je le connais depuis dix minutes au plus. C'est fou quand même, on ne couche pas avec un inconnu juste... comme ça !

"Tout dépend de l'inconnue, si elle délaisse ses défenses, et sous-vêtements."

Maintenant il attire mes hanches à lui, et je me retrouve le buste penché en arrière, son visage à quelques centimètres du mien. Délaisser mes sous-vêtements... il parle bien de me baiser, là. Mon corps dit oui à cette idée, et puis... et puis merde. Je sais déjà que de toute façon, tout ça va finir à l'horizontale... cette certitude est excitante, quelque part. Et elle me permet d'oser être un peu plus dévergondée, aussi. Je me cambre d'avantage, pour éloigner mon visage du sien ; une grande partie de mon poids repose sur ses mains, et je lui souris. Est-ce que mon trouble est perceptible ? J'essaie de garder le contrôle de de mes expression, de ma respiration mais... en face de ce regard qui semble vouloir s'insinuer en moi, c'est un cercle vicieux, je me sens déjà mise à nu et sens mon cœur s'accélérer.

"Dans les deux cas, elle ne les abandonnera pas d'elle même..."
*°o. Regarde moi .o°*
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