Plan de Terra > Prison Eternum

Prisonnier [ PV ]

(1/9) > >>

Ludmilla:
Il y avait des moments où on se demandait pourquoi on était là, ainsi, à marcher dans les dédales d'une prison sombre. Il y avait des moments où on tremblait quand on entendait des bruits dont on avait peur.

La jeune Ludmilla - vêtue comme une chanteuse des années CHarlestone, comme à son habitude - errait dans cette prison pour chercher à aider des gens qui avaient besoin d'aide, et surtout de nourriture. Elle avait une grande cape noire qui cachait son visage, et un petit panier dans sa main gauche, et marchait, marchait, jetant des regards un peu partout.

Un homme lui fit un signe, un garde, il lui indiqua une geôle, au loin, isolée des autres. Elle eut un sursaut et se dirigea à contrecoeur vers cette geôle, serrant dans sa main le panier. Elle se mit devant les grilles, abaissa son capuchon pour dévoiler son visage clair et s'accroupit, se tenant aux barreaux, et cherchant un signe de vie à travers cette grille.

ON la lui ouvrit en riant. Elle entra en grommelant.

DONG!

On avait refermée la porte. Elle tressauta. lle était dans une geôle, avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas ... elle eut un tremblement plus fort encore.

Lenalee Nightroad:
Cette musique s'approche plus de la scéne que j'ai écrite:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/ost%2Breborn/video/x7djpd_ost-reborn-rokudo-mukuro-2_music

Dans la sombre prison glaciale de Tekhos, des cris de douleurs et de dépression y régnèrent. Mais, jour comme la nuit, un des détenus sortait de son cachot humide. Marchant droit vers la porte en acier dite "la sortie", ses yeux se remplirent de peur et d'angoisse. Mais, lors d'une nuit fortement sombre, cette "tradition" se rompit, recommencant le lendemain. Ouvrant la grande porte d'acier surnommé "L'au-delà" par les détenus, quatres hommes en uniformes rentrérent et, au milieu d'eux, avait un homme habillé différement. Celui-ci avait gardé ses vétements, mais, était solidement attaché. Un collier de métal au cou comme si c'était une laisse, des bracelets en metal trempé aux poignets et aux talons, une sorte de ceinture à la taille qui, elle, est en chrome, c'était la venue d'un "nouveau" pensionnaire. Cette homme avait le regard vide et effrayant en même temps. Regardant la piéce de ces yeux rouges-sang, le jeune homme avait ses vétements libres qui flottérent en l'air ainsi que ses cheveux bordeaux. Son cache-oeil avait un crâne de mort chromé qui apparaissait, brillant de la lumière des petites fenêtres dont les hommes ne pouvaient ateindre. Son écharpe, troué par des balles, semblait raide comme un baton se courbant de temps en temps. Le bas de son manteau volait et le métal, avec une croix au milieu, brillait comme le crâne de mort à la lumière des fenêtres ainsi que la fermeture éclaire et la laguette autour. Ses  drôles de bottes, eux, retentirent dans la prison. Les chaînes qui, jusqu'ici, bandouillaient commencérent à se mettre droit, signe que les hommes tirérent sur la jeune pour que le jeune homme pressait le pas. Ses dents de vampires qui, jusqu'ici, étaient blanche brillérent d'un rouge flachant comme le sang et, pour finir, il restait calme, comme si ce n'était qu'une supercherie. Entendant une porte en acier s'ouvrir, il leva la tête un peu vers le haut et vit une cellule vide. Ayant les personnes qui, jusqu'ici, l'avaient escorté le pousser, il était obligé de s'assoir dans un coin. Un des hommes prit deux bracelets fixés au sol et, d'un regard peu chaleureux, les mit aux poignets du jeune homme qui ne fit rien. Etant caché dans l'ombre, seul ses yeux resortaient, des yeux rouge comme le sang qui se condense pour former un joyeux. La porte en acier se referma, laissant le jeune homme seul dans cet obscure céllule. Il n'avait que les voix d'autres personnes qui essayérent de le rassurer, mais, se découragérent eux-même à cause du manque d'attention de ce dernier. Levant ses mains, celui-ci regarda les chaînes qu'il avait aux poignets quand, subitement, la porte s'ouvrit dans un grincement d'outre-tombe. C'était un des gardes qui venaient apporté un repas pour le jeune homme qui, après l'avoir mit à ses pieds, donna un coups de pied dans le plateau qui vola dans la figure du garde. Fou furieux, celui-ci prit une des seuls armes qu'ils pouvaient avoir, un révolver et, posant celui-ci contre l'épaule du détenu, appuia sur la gachette, délivrant une balle qui transperça le jeune homme qui, après qu'il soit parti, se régènera instantaner. Baissant la tête vers le sol et fermant les yeux, trois jours et deux nuits s'écoulérent lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et se refermer. Levant les yeux de son obscurité, ne montrant que ses yeux remplis de sang, celui-ci remarqua une jeune fille n'étant là surement à cause d'un des sales coups des gardiens. Bougeant un de ses bras, faisant retentire le bruit des chaînes, celui-ci parla quand les gardes reférmerent "la sortie", laissant la jeune fille à son triste sort :

- Pauvre Terranne, enfermée ici juste pour être utilisé comme un banal objet. Les Terrans qui sont les hommes de cette prison ne te délivront qu'à l'unique condition, que tu sois leur objet du désir. Ils sont tellement prévisible qu'ils me rendent malade....

Se relevant, brisant ses chaînes, les yeux du jeune homme devinrent plus ensanglantés qu'avant. S'avançant petit à petit de la lumière, les bruits de bottes retentirent dans la prison. Etant complétement sorti de son sombre coin, celui-ci n'avait que l'apparence d'un jeune garçon de 15 ans. Le métal de ses épaules, de sa fermeture éclairs, des languettes argentées juste à côté et, pour finir, le crâne de mort chromé de son cache-oeil brillérent. Celui-ci n'avait qu'un oeil et pourtant, on pouvait voir deux yeux rouges, ceci reste un mystére. Le bas de ses vêtements volérent tandis que son écharpe troué de balles flottait. D'un air détendu, celui-ci regarda la jeune fille qui allait surement servir de menu aux gardiens.

- Pauvre terranne, car, ici, tu ne seras pas qu'un simple objet. Les cupides Terrans de cette prison te violeront telle une bête sauvage se défoulant dans une cage jusqu'à ce qu'ils se lasseront de toi et qu'ils auront trouvés une autre proie. Mais, lorsque ce moment sera venu, leur méthode ne consiste pas à délivrer la jeune terranne violée, mais, à la supprimer. Même en les suppliant, les terrannes qu'est ta génération d'avant finiront six pieds sous terre, là d'où elles sont venues au départ.

Tendant le bras vers celle-ci, le jeune garçon n'eut aucune émotion, comme si la vie de cette fille ne l'intéressait pas. Possitionnant la paume de sa main vers le plafond, celui-ci l'ouvra et, regardant la jeune fille, atendit la réponse après avoir terminer ce qu'il disait:

- T'autant plus que, pour une jeune terranne, tu n'es guére repoussante. Si tu veux survivre de ces terrans pervertits, prends ma main et rejoinds-moi. Car, malgré les apparences, je ne sais avoir aucun manque, vu la situation de mon expérience qui n'est que le simple nombre "0". Acceptes-tu, jeune terranne, de passer un pacte de sang et corps avec moi juste pour survivre du destin-pêcheur que ton menteur de dieu t'a donné sachant qu'après le pacte, tu m'appartiendras à soixantes pourcent et, à chaque danger, tu seras saine et sauve à condition de consacrer du temps en ma compagnie? ou bien, est ce trop pour une simple terranne de suivre un méthuselas, enfin, chez vous, vous appellez ma raçe "Vampire"

Ludmilla:
 http://fr.youtube.com/watch?v=wskVvqibY7s--> Ma petite musique


La jeune Ludmilla déglutit difficilement. Elle était réellement étonnée, pétrifiée. Elle n'aurait pas du venir ici, elle n'aurait pas dû placer son âme charitable en cette prison. Elle n'aurait pas du faire confiance, et suivre aveuglément son instinct charitable. Elle passa sa main sur son front, le peu de peur qu'elle contenait en elle battant son coeur. Elle se releva, passa sa main sur sa robe. Elle ne voulait certes pas être violentée par les gardes, l'expérience avec Don l'ayant frappée violemment. Elle inspira un grand coup.

Elle était comme plongée dans un univers terrifiant, sa peau se couvrant de frissons de peur et d'incompréhension, même si une portion infime d'elle lui ordonnait de suivre ce vampire. Elle eut un soubresaut en approchant sa main de celle du vampire, silencieusement. Elle ne sait pas tellement quoi faire, quoi dire ... sinon lui obéir.

Lenalee Nightroad:
Voyant la jeune humaine approchée sa main de la sienne, celui-ci eut un sourire moqueur avant de prendre sa main. La serrant, il la tira à lui avant de la rattraper, la faisant basculer en arriére et approchant ses crocs du jeune cou de la jeune fille. La tenant pour pas qu'elle tombe, le jeune garçon lui planta délicatement ses canines pour lui éviter d'avoir affreusement mal au cou et, absorbant un peu de sang, la fit passé un pacte avec lui. Corps et ame lui appartenait, au clair, la jeune fille entiére lui appartenait. Mais, il n'était pas si "monstre" que ça et ne la fit passé un pacte de 60%, la laissant faire ce qu'elle veut (les 40%). Retirant ses canines, celui-ci redressa la jeune fille avant de se relécher les lévres et ses dents comme si c'était un chien. Il a beau être un méthuselas qui boit le sang des vampires, il est comme même un méthuselas, un suceur de sang. La regardant, celui-ci se tourna vers la grille et, prenant une simple pierre, une lumière apparut. La lumière avait, pour ceux ayant mérité un peu des pouvoirs de vampires, mais, aussi ceux du pacte, une luminosité proche de l'arc-en-ciel. Lorsque la vue refit surface, un maillet fit son apparition, remplacant la petite pierre. Fermant les yeux, le jeune methuselas se dit à lui-même :

-Grandis.........Grandis.......Petit Maillet......Délivres ton seul maître.....de ce cachot!

Ouvrant brusquement les yeux, le maillet s'allongea et grossisa, devenant "normalement" une arme à fort poids. Regardant les grilles, le jeune garçon leva son maillet avant de l'abaisser sur celles-ci. De la fumée apparut, mais, ce n'était pas tout. En plus de cette fumée blanche tel un drap de soie, un bruit sourd fit son entrée. Une silhouette, dégageant une aura noirs, sortit de ce cachot quand, soudainement, la porte claqua. C'était les gardes qui, bien sur, avaient entendus le bruit et avaient prévenus l'extérieur. Prenant révolvers et autres armes, ceux-ci tirérent sur le jeune garçon qui, lui, les évita. Des fois, il se prit quelques balles pour protéger la jeune fille qui était derriére lui, mais, comme il a souvent "tué" des vampires, sa régènération augmenta. Aussitôt touché, la balle resortit et la plaie se ferma à une vitesse hallucinante. Pointant sa paume de la main vers eux et tendant son bras, celui-ci les regarda d'un regard fort ensanglanté en disant :

- Pauvre Terrans absorbés par les pêchés...Ce monde n'a nullement besoin de vous et encore moin.......

Le jeune garçon disparut pour réapparaitre derriére les quatres hommes dont un avait perdu la tête. Les trois autres tombérent comme des mouches. Se retournant, celui-ci tenait, par le cou, la tête du décapité avant de le recracher sur le cadavre. Se reléchant les lévres et les canines, celui-ci regarda le groupe avant de continuer :

- ....de vulgaires méthuselas se croyant, dû à leur pouvoir, des êtres eternels.

Regardant la jeune fille, son regard n'avait toujours pas changé. Il était froid et sans émotion, un vrai regard d'assassin que les plus témèraires pouvaient avoir. Tendant la main vers celle-ci, il lui dit :

- Prends ma main, jeune terrane, car, parmis ces terrans se cachent des méthuselas n'ayant aucun rapport avec moi. En plus, je te conseille de pas me quitter, fille du pacte. Toi et moi sommes liés par le sang, mais, tu ne seras pas une esclave pour autant. J'avoue que cette idée me plairait bien, mais, un méthuselas ne possède aucunement de besoins primaires. Toute fois, curieusement, j'ai été séparé de ma soeur. Même si elle sait se défendre, j'ai bien peur qu'elle ne fasse pas le poids. Je vais te demandé une chose que je ne demanderais guére à une terrane, puisque la loi du pacte m'y oblige. Aide-moi et, en échange, je ferais ce que tu veux.

-hj- désolé du retard. En fait, quand je dis "tout", c'est tout sauf se faire tuer ou mourir ^^ et bien sur, dans la possibilité. Donc, à toi de faire ta décision ^^ (tu peux vraiment tout demandé sauf la mort ^^)

Ludmilla:
Un bruit. Un battement de coeur. Un cri. Le sol.

Jamais au grand jamais la petite Ludmilla n'avait eu si peur, au point de serrer si fort entre ses mains son porte bonheur, au point de le briser et de se retrouver les mains en sang ( le porte bonheur est un pendule en verre ). Jamais elle n'avait vu autant d'agitation, de violence ... Elle posa sa main sur son coeur, reculant sous le choc. Non pas l'histoire du maillet, non, ça ça pouvait passer, mais le voir tuer ces gardes, voir leur sang repandu sur le sol et les murs, et sentir la peur, cette peur nauséeuse qui la prenait à la gorge, le voir violent lui faisait quelque peu regretter le pacte. IL allait peut-être lui faire subir la même chose ... une boule se forma dans sa gorge. Elle n'avait plus de douleur au niveau de son cou. Mais son coeur donnait l'impression qu'il allait bondir de sa poitrine et partir dans le ciel. Quand les cadavres des gardes s'écroulérent, et qu'elle distingua le regard du cadavre sur elle, avec ses yeux vides, elle laissa sortie un cri, qui lui donna l'impression de lui brûler la gorge.

Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, il n'en sortait qu'un râle irrégulier et étrange. Elle l'entendit lui parler, à elle ou à lui même, elle n'était pas en état de le savoir. Elle eut un soubresaut et quand il s'approcha d'elle, elle se sentit défaillir. Elle l'ecouta à peine et s'ecroula sur le sol.

Petite nature ...

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique