Rinka était décidément une personne qui respectait fort peu les convenances sociales. Tout en frottant son beau petit cul, Alice se disait que, effectivement, Mélinda risquait d’avoir un peu de mal avec elle... Mais ça ne la regardait pas vraiment, après tout. Initialement, elle avait voulu cette neko, car elle était très belle, mais la remettre à Mélinda paraissait être un meilleur choix tactique. Elle faisait confiance à la vampire pour savoir s’occuper de Rinka. Pour l’heure, la Princesse prenait son pied, et c’était tout ce dont elle avait besoin. Il fallait bien admettre qu’elle avait bien changé, de ce point de vue, en quelques années. Elle était passée du stade où le sexe n’évoquait rien d’autre pour elle que de légères contractions nécessaires à enfanter la vie au stade où on réalise que le sexe est quelque chose de délicieux, s’il est consenti, et fait avec de bonnes personnes. Sa virginité avait été perdue de manière forcée par une femme, et elle avait plutôt bien apprécié ça... Elle n’était pour autant pas devenue une perverse, dans la mesure où le Château n’était pas devenu un baisodrome malsain, et où sa réputation de femme généreuse et altruiste était toujours bonne. En revanche, elle faisait l’amour de manière assez fréquente, surtout avec des femmes. Elle n’avait rien contre le contact masculin, mais elle connaissait surtout des femmes, et, puisque l’influence tekhane se répandait partout, et leur permettait, à certaines, d’être membrée, elle aurait eu tort de se priver.
Elle glissa sans difficulté un doigt dans le fessier de Rinka, dans son fondement, sentant cette dernière remuer délicatement son superbe cul pour accompagner son doigt, pour qu’il s’enfonce plus profondément. Oui, elle devait bien l’admettre, la Princesse adorait ce qui avait trait à la sodomie. Comment l’expliquer ? Elle ne le pouvait pas, car ce n’était pas quelque chose logique, mais un plaisir instinctif, répondant à des désirs ancestraux. Elle aimait voir de belles fesses, les caresser, les embrasser, et les doigter. L’inverse, naturellement, était vrai. Quand elle avait un rapport impliquant un phallus, Alice se faisait presque toujours sodomiser. La douleur était jouissive, lui rappelant qu’elle avait de belles tendances masochistes, et qu’elle adorait se faire prendre comme une chienne. Il fallait sans doute y voir l’expression d’un désir inconscient de ne pas être traitée comme une femme parfaite, une créature magique se trouvant sur un piédestal, une Princesse éclatante de beauté et de pureté, mais comme une femme, une simple femme, avec ses défauts, ses qualités, et ses plaisirs.
Rinka s’acharnait encore sur les seins de la Princesse, les recouvrant de salive, la faisant gémir, tandis que l’une de ses queues, pour la soulager, s’était faufilée sous sa culotte pour la pénétrer. C’était une sensation divine, jouissive au possible, plaçant Alice dans une situation d’extase. Elle s’étalait sur le lit, serrant avec une main les longs et beaux cheveux de Rinka, enfonçant de plus en plus son majeur. Oui, c’était bon, c’était bon ! Elle serait bien restée ainsi des heures, à sentir la petite neko sucer son sein et la pénétrer, à l’entendre l’insulter, quand, soudain, Rinka se redressa subitement.
« Hein ? C'est quoi ce bruit ? Quelqu'un arrive ? » s’exclama-t-elle, interrompant la douce rêverie de la Princesse de Sylvandell.
Ce bruit ? Quel bruit ? Alice n’avait rien entendu ! Elle se redressa légèrement, les joues rouges. Les nekos avaient de grandes oreilles, et entendaient mieux que les humains. Et puis, quand on gémissait, il était difficile d’entendre quoi que ce soit... Mais elle entendait distinctement des bruits de pas se rapprocher. Un garde ? Mélinda ? Une servante ? Elle l’ignorait. Ce ne serait pas la première fois qu’une servante la verrait dans une position gênante, certes, mais, pour autant, ce n’était pas une position que la Princesse préférait le plus.
Alice n’arrivait pas à se relever, Rinka étant assise sur elle, et elle posa ses mains sur les hanches de la neko, tandis que les bruits de pas se rapprochaient. Alice entreprit alors de se redresser, et amena la bouche de Rinka contre ses seins, tout en la tenant contre elle. La porte s’ouvrit alors, et, sans surprise, Mélinda entra, en leur souriant.
« Ne vous dérangez pas pour moi, mes chéries... » lâcha-t-elle, en refermant la porte.
Alice rougit légèrement, et embrassa Rinka sur les cheveux, tout en continuant à frotter l’une de ses fesses, la pressant tendrement.
« Je dois admettre que tu es assez douée, ma petite pute... » glissa alors Alice, avec un léger sourire.
Rinka n’était pas la seule à savoir insulter les autres.