Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Larmes de crocodile [Nô]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Jane Watson

Humain(e)

Larmes de crocodile [Nô]

mardi 30 avril 2013, 13:45:16

Comment était-on supposé se sentir quand on apprenait la mort de ses parents ? Une question qu’un enfant ne devrait théoriquement jamais avoir à se poser, mais que Jane, pour le coup, avait bel et bien été obligée de se poser. Elle et Nell venaient de rentrer des États-Unis après un voyage qui avait duré environ un mois. Elles avaient appris, par téléphone, le décès de leurs parents. Un accident de la route. Le scénario classique. Son père était mort sur le coup, et sa mère à l’hôpital. Jane aurait probablement du se sentir effondrée à l’annonce de la nouvelle, ou aux obsèques, mais, pour être entièrement honnête, la seule chose à laquelle elle avait pensé quand l’avocat de ses parents, bouleversé et effondré, lui avait annoncé cette « tragédie », c’était qu’il faudrait qu’elle s’assure de vérifier l’état du poulet, afin qu’il ne crame pas dans le four.

Comment était-on supposé se sentir quand ceux qui compatissaient pour vous se résumaient à une armée d’avocats, de notaires, et d’hommes d’affaires ? Les obsèques avaient été curieuses. Les Watson n’avaient aucun véritable ami, à moins de considérer son avocat comme un ami de longue date. Il n’y avait eu, dans l’entourage proche des Watson, que Jane et Nell. Les Watson avaient toujours été une famille bizarre, spéciale, relativement fermée. Quand on descendait de sorciers et de sorcières, il ne fallait probablement pas s’en étonner. La tradition s’imprimait dans votre sang et dans votre chair, plus fermement qu’aucune empreinte au fer rouge ne pourrait le faire. Jane n’avait ressenti aucune tristesse, aucune pointe de souffrance lorsque le prêtre avait fait son sermon, et qu’elle avait jeté la première pelletée de terre. Elle avait, bien sûr, adopté une tête de circonstance, mais, dans l’heure qui avait suivi, alors qu’elle était retournée, avec sa sœur, dans la maison familiale, silencieuse et vide, elles avaient fait l’amour comme des bêtes en rut.

Comment était-on supposé se sentir quand vos parents mourraient en vous léguant toute une fortune ? Car, en définitive, s’il y avait bien une chose à retenir de ce décès, c’était l’héritage très lucratif que les Watson avaient relégué à leurs filles. Le notaire les avait reçu pour leur parler du testament. Les Watson avaient une fortune patrimoniale assez conséquente, et, si une partie de cette fortune servirait à liquider le passif, à contenter les créanciers, tout le reste revenait aux filles. La liquidation de l’imposant manoir, que Nell avait engagé, leur rapporterait des millions de dollars. C’était un manoir immense, très bien placé, et qui avait déjà trouvé quantité d’acquéreurs, allant de personnes privées à des personnes publiques, voulant transformer ce manoir en un établissement public. Le notaire leur avait dit que leurs parents devaient beaucoup les aimer, pour les léguer autant d’argent. Comment étions-nous donc censés nous comporter quand la seule trace d’affection de parents à votre égard se résumaient à des billets ? Jane n’avait pas pleuré. Elle n’avait pas versé une seule larme, car elle n’avait aucun souvenir joyeux à se rappeler de son enfance avec ses parents, rien qui puisse provoquer en elle ce sentiment puéril de nostalgie qui engendrait les larmes. Si Nell mourrait, elle pleurerait. Indéniablement. Et c’était sans doute dans ce sens qu’on pouvait comprendre les pointes de tristesse et de morosité que Jane avait ressenti. Elle avait compris qu’elle n’était pas une sorcière, qu’elle n’en avait même pas l’étoffe, et que les deux Californiennes n’étaient que deux faibles femmes se jouant des hommes, traitant les gueux et les mécréants avec mépris. Elles jouaient continuellement avec le feu, mais, quand ce dernier les brûlerait, aucun pompier ne serait là pour les éteindre.

En ce sens, on pouvait dire que cet enterrement l’avait enchanté, et l’avait fait grandir. En ce sens, elle pouvait donc remercier ses parents, qui, en mourant, avaient fourni bien plus d’éducation de leur fait personnel que durant leur vivant. Les sœurs Watson étaient seules, leur seule forme de lien étant l’agent immobilier qui s’occupait de la vente de l’immeuble de leurs anciens parents, et le notaire, qui supervisait l’ensemble, et s’assurait que le compte ne banque des sœurs soit renfloué. Le notaire avait été surpris de voir que seule Nell avait un compte, mais Jane y avait accès quand elle voulait. Les filles n’étaient pas des jumelles, mais le lien fort qui les unissait en avait l’apparence.

*A défaut d’avoir un ange gardien pour veiller sur nos fesses, je dois perfectionner mes talents magiques...*

L’enterrement lui avait procuré une dispense d’un mois au lycée, prolongeable, ce qui avait été fait. Jane savait jouer la comédie, et l’avait magnifiquement joué devant les responsables du lycée Mishima. Elle avait profité de son congé pour continuer à visiter les boutiques d’arts occultes. Pour dissocier les charlatans de ceux qui s’y connaissaient, Jane avait recopié, sur une feuille, une partie d’une formule magique de son livre, une formule simple, qu’elle savait lire, et demandait aux vendeurs de la déchiffrer. Ceux qui en étaient incapables étaient des bouseux. Pour l’heure, elle faisait chou blanc, mais elle ne désespérait pas.

C’est ainsi qu’elle s’était rendue dans une autre boutique, à la lisière du quartier de la Toussaint. Pour éviter que la police ne l’embête, elle portait son uniforme scolaire, et expliquait qu’elle avait un prof’ absent, et faisait des boutiques. Ça marchait toujours très bien, et l’uniforme scolaire lui permettait aussi de bénéficier de réductions, ou d’amener les gens à la prendre pour une idiote... Ce qui avait son utilité. Elle entra donc dans la boutique, qui n’avait rien à voir avec le capharnaüm encombrant et étouffant des autres boutiques qu’elle avait vu. Tout était plutôt bien rangé ici, proprement nettoyé. Il y avait quantité de livres factices, comme des exemplaires du Necronomicon, ou encore du Malleus Maleficarum.

*De l’arnaque... Mais est-ce de l’esbroufe pour dissimuler une véritable activité occulte ?*

Elle aurait bien aimé sentir la magie environnante, car elle avait lu, dans son livre, que les sorcières étaient capables de percevoir les « résonances magiques », mais, dans un endroit saturé comme Seikusu, il fallait avoir un grand talent pour isoler les résonances. Elle se rendait vers la caisse, tenant dans sa poche son morceau de papier, avec les runes. Il y avait une petite queue, provoquée par une vieille grand-mère.

« Madame, lui assurait le vendeur, je vous assure que ce philtre était...
 -  Vous êtes un vil escroc ! rétorqua la femme en brandissant un doigt accusateur vers lui. Vous m’aviez assuré que ce philtre réveillerait l’excitation de mon mari, et il est resté aussi réactif qu’un haricot, le regard vite et inexpressif, tandis que je me dandinais devant lui ! »

A cette idée, Jane se mit à pouffer.

« Cette grande vache qui se dandine... lâcha-t-elle. Hey, Mamie, clama-t-elle, arrête de faire chier le monde ! Tous les philtres du monde ne changeront rien au fait que tu as un cul plus gros que la Tour Eiffel, alors, arrête d’emmerder le monde, et tire-toi dans un auspice ! »

Du Jane tout craché. Mais elle enchaînait les charlatans depuis ce matin. Cette nana en prenait pour son grande, mais il fallait bien que la Californienne se défoule.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 1 jeudi 02 mai 2013, 13:24:23

Yakuza. Pour certains ce n’est qu’un des énième mots appartenant à un dictionnaire peu employé verbalement parlant, pour d’autre c’est un fléau craint comme la pire des peste et qu’il ne faut surtout pas approcher de peur d’avoir une durée de vie considérablement réduite. Et enfin, il y a ceux qui le considèrent comme une profession à part entière, voire même un culte géré par ce qui pourrait être appelé comme une famille annexe à la famille de sang, souvent plus importante que cette dernière. Aujourd’hui, une de ces yakuza se trouvait à l’extérieur de son bastion, le siège social de la multinationale Papillon, pour aller récupérer ce qui lui venait de droit. Non pas un impôt sous forme de billets aussi léger de masse que lourds de prix, mais une sorte d’assurance vie en bien et matériel servant à diverses choses, souvent pas très légales ou normales. Les marchants ayant accepté ce marché un peu forcé avaient droits à beaucoup d’avantage un tant soit peu qu’ils respectent ce contrat signé dans leurs sang. Etant donné qu’elle ne rencontre jamais personne en tant que chef, tous ces pauvres et inoffensifs marchands voient arriver un simple médiateur de l’Empoisonneuse en sa modeste personne.

Le tour des boutiques se fait lentement, mais sûrement. Les gains matériels ramassés sont plutôt bons à première vue, ainsi que les informations reçues concernant certains produits, ou encore produits antiques ou tout déballage instructif concernant ces derniers. Aujourd’hui, peu ou pas de globules allaient s’écouler de blessures "accidentelles". Pourtant, tout faisait en sorte de blesser le moral d’acier de celle que beaucoup de négociants redoutaient. Les compliments destinés à passer de la pommade n’étaient pas compatibles avec son cercle de vie vide de toute famille. Pourquoi ? Quand votre mari que même l’enfer n’arrêterais pas pour aller le voir est mort il y a plus de quatre-cent ans, que vous êtes stérile depuis toujours alors que vous avez toujours rêvé d’avoir eut des enfants malgré des actes sexuels plus que très fréquents, et qu’en plus votre âge ne pouvant se terminer à cause de votre condition de vampire vous empêche d’avoir des relations avec des mortels sans les voir s’éteindre systématiquement avant vous :


- Nani sahikizu… (Quelle plaie…)

La solitude finit toujours par peser sur la conscience de quelqu’un ne pouvant mourir par le temps, encore plus quand cette personne ne désirait que le repos éternel alors que sa vie s’est déjà éteinte par le passé. La solitude tue l’esprit des faibles avec le temps quasi infini qui leur ai donné. La solitude est le pire ami du temps. Le temps s’écoulait aujourd’hui alors que la vampire arrivait dans une des dernières boutiques qui lui advenait de visiter. Il s’agit d’une boutique versée dans les arts occultes plus ou moins sérieux suivant la personne qui entre dans la boutique. En effet car, hormis les bons et mauvais payeurs, il se trouve que personne n’a la même connaissance sur le sujet. Comment la jouer réellement sérieux avec des gens aussi égoïste que puéril ne désirant que sombrer dans la facilité des moyens, alors que l’ont peut parler de ce qui peut se révéler être une vraie passion avec des connaisseurs capable d’échanger ? Impossible ou presque bien entendu.

A peine entrée qu’elle eut droit à une scène causée par une vieille mégère qui, non-contente de se plaindre, provoquait une file d’attente légère. Il y avait une autre personne entre elle et la casse-burne, et une asperge qui l’avait suivie juste derrière elle, la dissimulant presque parfaitement. Elle n’arrêtait pas de crier au scandale et d’autres choses dans ce genre là sans se préoccuper des gens qui attendaient derrière ou du temps perdu pour la miss derrière le comptoir. Alors que les minutes passaient, Nô commençait à réellement s’impatienter, détestant faire la queue comme tout le monde, n’étant au passage pas habituée à faire cela. C’est alors qu’une vois arrogante, moqueuse, mais également empreinte d’une certaine vérité s’éleva dans la pièce. Tout le monde se retourna, y compris le Papillon pourpre, pour voir la lycéenne arrivée dans le tas. La vieille femme était partie pour faire la morale à celle qui n’était pas japonaise, mais la vampire arrêta la main qui allait gifler cette dernière :


- Cette jeune femme ne fait que dire la vérité. Alors au lieu de…

Et elle se prit une gifle avec l’autre main. Là, il y eut comme un trou noir causé par le silence malsain qui lui-même était causé par la gifle. Vous savez, le genre de silence pesant et lourd de conséquence qui annonce une apocalypse verbale et/ou physique. Le genre qui venait de faire partir l’homme relativement grand se trouvant juste derrière en pensant très fort quelque chose comme « Euh je reviendrais plus tard je crois… ». Suite à ce silence, le visage froid et indifférent de Nô se transforma littéralement en visage fermé, inspirant crainte et colère faussement dissimulée. Tenant toujours la main de la vieille bique, elle pivota ses doigts pour appuyer avec son pouce une des zones sensible de la main, provoquant une micro-paralysie nerveuse sur sa cible et l’immobilisant :

- Maintenant vous allez m’écouter. Vous allez me faire le plaisir de dégager d’ici et de plus me montrer votre face de rat décrépite dans cette boutique

A ces mots aussi cassant que froids comme la glace digne des plus grands pôles arctique, elle relâcha son emprise non sans laisser une marque rouge bien visible sur la main ayant subit le traitement, croisant ses bras sous sa volumineuse poitrine à peine cachée par la seule partie du yukata qu’elle avait enfilé à un bras. La vieille femme se releva comme pour sermonner celle qu’elle devait prendre pour une jeune femme stupide et manquant de respect pour son aînée, sans connaître l’âge réel de celle qu’elle avait giflée. Mais la vampire continuait de l’écraser avec son regard comme si elle l’enfonçait littéralement dans le sol. Alors qu’elle avait tout juste réussis à balbutier un mot faiblement, Nô repris en montrant sèchement la sortie d’un geste de tête :

- Débarrassez-moi le plancher

Ce qu’elle fit à pas lent, au soulagement intérieur de sa personne. Il ne restait donc plus qu’un homme devant elle et la lycéenne derrière elle. Vivement qu’elle récupère ce qu’elle avait à prendre et fissa

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 2 vendredi 03 mai 2013, 00:42:12

Une certaine morale hypocrite considérait que, du fait de l’âge avancé des vieux débris, il était interdit de les remettre en doute. Les gueux appelaient ça le « respect dû aux aînés ». Mais Jane ne voyait pas en quoi le fait d’être un vieil ancêtre irascible nécessitait du respect. C’était un truchement de langue. Plus que respect, c’était tout simplement de « pitié » dont il était question. La pitié à l’égard des vieux, des faibles, comme celle qu’on éprouvait pour les accidentés de la vie, les paralysés, les éclopés, les diminués, en somme. Malheureusement pour eux, Jane avait très peu d’empathie, et détestait qu’on lui fasse perdre inutilement son temps. Elle s’énervait donc à juste titre contre la vieille femme, qui en fut naturellement vexée, et se rapprocha rapidement d’elle, levant la main, en la foudroyant du regard. Jane s’attendait presque à se faire gifler, et à devoir se battre, quand une main ferme s’interposa. Elle vit que cette main appartenait à une Japonaise très belle, avec une poitrine énorme, et, surtout, une espèce de... Comment dire ? De fort charisme ? De prestance ? Enfin, c’était l’idée. La femme en jetait, par sa simple posture, et par la manière dont elle regardait la vieille femme, qui ne se laissa toutefois pas faire. Elle gifla alors l’Orientale.

« Lâchez-moi ! s’exclama-t-elle, furieuse. Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Je me suis fait arnaquer, c’est mon droit de protester ! Je vous poursuivrais tous en justice, tous ! »

Elle caquetait encore, tandis que Jane pouvait lire, dans le regard de la femme, une lueur assassine et dangereuse. Un frisson de peur la parcourut, sans qu’elle ne puisse en déterminer l’origine. Ce dont elle était sûre, c’était que cette femme n’était pas comme les autres. Il y avait vraiment quelque chose de spécial en elle, de froid, de... Comment l’expliquer ? Elle ne trouvait pas le mot juste, mais sentait qu’il y avait, chez cette femme, quelque chose de spécial, de dangereux, de puissant... Et de délicieusement envoûtant. La femme remua légèrement ses doigts, et la vieille femme se tut sur le coup, avant de se mordre les lèvres. La Japonaise parla alors sur un ton froid, dur, particulièrement sec et dangereux. Quand elle relâcha la main de la femme, Jane vit une grosse marque rouge, et écarquilla des yeux.

*Ça, c’est pas normal ! C’est quoi, son secret ?!*

Les deux femmes se dévisagèrent du regard, et la vieille femme finit par partir, rapidement, tout en se tenant la main, bougonnant dans sa barbe. Sous l’esclandre, plusieurs personnes étaient déjà parties, ne laissant plus, à l’exception du caissier, que Jane, la femme, et un autre type. Ce dernier choisit toutefois de revenir plus tard, et décampa sans demander son reste. Le caissier, quant à lui, était en sueur, visiblement nerveux, et Jane comprit que ça venait de cette femme, de cette aura qu’elle dégageait, et que Jane percevait. En théorie, l’apprentie-sorcière aurait également du partir, mais quelque chose la retenait : sa curiosité dévorante. Elle resta dans le dos de la femme, et se mit rapidement à lui parler :

« Waaw, c’est quoi, ce truc que vous avez fait avec votre main ? Vous pouvez me l’apprendre ? J’aimerais bien l’utiliser contre tous les vieux qui campent aux caisses des supermarchés ! »

Il y avait, dans le monde, de grandes souffrances silencieuses. L’une d’elle était indéniablement tous ces vieux qui venaient exprès faire les courses aux heures de pointe, mettaient un temps infini à chercher, avec leurs doigts recouverts d’arthrite, les petites pièces de monnaie dans leurs portefeuilles, et discutaient naturellement avec la caissière. Jane s’était placée à côté de la femme, louchant sur sa grosse poitrine, qui avait l’air très moelleuse. D’ailleurs, sa poitrine lui arrivait environ à hauteur de la tête.

*Je suis sûre qu’elle ferait un parfait coussin...*
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 3 samedi 04 mai 2013, 22:21:22

Respect. Mais pourquoi en avoir pour des gens peu soucieux de partager le leur avec vous ? Pour la simple et bonne raison que ces gens là sont beaucoup trop stupide et égoïste pou mériter quelque chose qu’ils considèrent comme due. Pour quelqu’un comme Nô, le respect se gagne avec la hausse du charisme appartenant à chacun et rien d’autre. On respecte un conquérant dont les victoires écrasante et parfaites laissent une marque de peur chez leurs ennemis en sentant qu’ils vont se faire envahir. On respecte les stratèges au ton cassant capables de sortir n’importe quelle armée en déroute en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et avec un sous-nombre évident. On respecte la kunoichi servant d’ombre à un seigneur et qui voue sa vie à protéger ce dernier sans qu’il n’ait jamais une égratignure. On ne respecte pas une vieille mégère aussi aigrie que faible et incapable de se prendre en main dans sa basse suffisance. Ce respect, c’est ce que ressentait le caissier derrière son comptoir, mélangé à la peur et une loyauté assez significative. C’est cette partie de caractère que Nô a voué à tout ses supérieurs dans la première partie de sa vie et que tout les gens qu’elle côtoie maintenant lui offre.

Il ne restait, après un rapide compte, qu’une seule personne venant récupérer quelque chose dans la boutique ou réclamer un service à part la vampire. C’était cette lycéenne qui avait été sauvé de la gifle un peu plus tôt et qui maintenant voulais connaître le "Comment" et le "Pourquoi" de ce qui avait immobilisé la vieille femme… Pour une affaire de supermarché. En premier lieu, le Papillon pourpre ignora cette question qu’elle trouva franchement stupide et dénuée de réel intérêt. Car franchement, apprendre quelque chose lui-même appris par le milieu militaire à une civil qui semble à peu de choses près aussi banale que les questions économique subies chaque matin à son entreprise, où est l’intérêt ? Mais dans une seconde part, elle préféra l’avertir de façon sérieuse et réfléchie, sans trop la regarder car de toute façon, elle n’avait pas grand-chose à savoir d’elle :


- Ce n’est pas une chose que je peux t’apprendre. Et puis je doute que ta raison soit aussi honorable que ça vu les raisons

Et elle se tourna complètement. En face, le caissier tout en sueur que même une éponge ne saurait éponger ou qu’un sceau d’eau glacé ne saura rafraîchir tellement il transpirait. Il devait probablement croire que celle qui prenait pour une médiatrice d’habitude calme mais concise était réellement en colère, écrasant toute la pièce par sa prestance naturelle. Ce qui laissa d’ailleurs penser à cette dernière que quelque chose n’était pas prêt. Elle s’approcha du comptoir de façon gracieuse et féminine, comme à son habitude, laissant seulement le bruit de ses getas contre le sol en bois verni résonner dans la pièce. Elle se pencha légèrement vers le comptoir, posant une de ses mains précédemment sous sa poitrine sur ce dernier, fixant l’homme derrière droit dans les yeux :

- Je viens chercher la même chose que le mois dernier. Avec également ce pourquoi je vous ai appelé dernièrement.

L’homme balbutia des explications pas très logiques comme quoi ce n’était pas tout à fait prêt avec les délais accordé, qu’il ne restait que quelques minutes à finir sa "commande" et une demande d’excuse interrompue par un regard noir venant de l’Empoisonneuse. Cette dernière haïssait profondément les excuses provenant des gens n’appartenant pas à son cercle d’amis plus petit que n’importe qui pourrait l’imaginer, considérant ça comme une preuve de défaite et donc une marque évidente de faiblesse. Et elle ne supporte pas les gens faibles et incapable de se débrouiller eux-mêmes alors qu’ils en ont le potentiel. Potentiel que la vampire n’as d’ailleurs pas pour régler son soucis, étant pourvue de peu de pouvoir magique et donc incapable de réaliser ça par elle-même. Bref, elle finit par s’écarter et laisse la place à la lycéenne, accordant un crédit de quelques minutes supplémentaire à la boutique. Elle se posa contre le mur, dos contre le mur en croisant ses bras sous sa poitrine une nouvelle fois. Elle se sentait observée mais qu’importe.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 4 dimanche 05 mai 2013, 00:34:45

La Japonaise aux gros seins refusa, ce qui, naturellement, contraria Jane. Elle fronça légèrement les sourcils, une moue boudeuse venant se pointer sur son visage. Elle n’aimait pas qu’on lui refuse des choses. Cette femme lui avait dit qu’elle ne pouvait pas lui apprendre cette méthode, mais Jane était plutôt convaincue qu’elle ne voulait pas. Ah, ce que ces Japonais pouvaient être agaçants ! Ils étaient généralement réfractaires aux étrangers, et, même si Seikusu était une ville cosmopolite, une exception au sein de l’archipel, on retrouvait toujours l’hostilité japonaise classique, cette espèce de barrière entre les étrangers, et les locaux, les habitants pure souche. Elle vit la femme s’approcher devant le caissier, ces derniers s’engageant dans une conversation énigmatique. Visiblement, la femme voulait quelque chose, et le caissier, extrêmement nerveux, lui avoua qu’il n’avait pas encore ce qu’elle cherchait. La femme s’écarta alors, et Jane la regarda, louchant encore sur ses seins.

*Conserve tes secrets si tu veux, ma chérie, je suis une sorcière, moi, de toute façon !* songeait Jane.

Le caissier semblait nerveux, et passa sa main sur son front, s’essuyant, avant de poser son regard sur Jane. « La même chose que le mois dernier »... Jane se demandait à quoi la femme faisait allusion. Avec son allure, elle avait l’air de tout, sauf d’une femme normale... Et Jane n’était pas sans ignorer que Seikusu était sous la coupe réglée des Yakuzas. La ville avait profondément souffert des effets de la Seconde Guerre Mondiale, et les Yakuzas avaient historiquement reçu un pouvoir important sur la ville, afin d’empêcher une infiltration communiste chinoise. Un phénomène qu’on avait observé dans tout l’archipel, et qui avait conduit les Américains à aller jusqu’à libérer des Yakuzas de prison, afin de les aider à contrer d’éventuelles expansions communistes en Chine. Il en avait résulté une mainmise assez prononcée de la mafia dans ce pays, et cette emprise était particulièrement notable à Seikusu.

*Non, tu te fais des idées... Les Yakuzas sont des hommes, pas des nanas.*

Pourtant, elle savait qu’il y avait eu des exceptions...

« Vous... Vous désirez ? »

La question du caissier la fit sortir de ses réflexions, et elle leva la tête vers lui.

« Oh... Oui ! J’ai recopié ce mot dans un livre que j’ai trouvé chez moi, et je voulais savoir ce qu’il voulait dire.
 -  Je... Euh... Je ne sais pas si... »

Mais Jane avait déjà sorti de son sac à dos le papier, et le déroula. Elle le mit devant l’homme, affichant les runes. Le caissier regarda les runes en fronçant les sourcils, et de nouvelles gouttes de sueur perlèrent de son front. Son regard oscilla entre Jane et la Japonaise.

« Je... Je ne sais pas... Je... Il faudrait que j’ne parle à mon patron, mais... Je ne sais pas lire les runes, Ma... Mademoiselle... »

Jane soupira. Tout ça pour rien ! Elle décida de persister :

« On m’a dit que ce magasin était versé dans les arts occultes ! Je veux savoir ce que signifie ces runes ! »

Le caissier ferma les yeux, n’ayant visiblement qu’une envie : rentrer chez lui. Mais Jane, elle, n’avait pas envie de rentrer chez elle, sans avoir obtenu ses informations. Elle regarda à nouveau la femme aux gros seins, brièvement, et eut subitement une brève pensée pour Nell... Elle devait trouver quelqu’un pour la former !

« Écoutez, je ne partirai pas d’ici avant de tomber sur quelqu’un qui ne soit pas un escroc ! Si vous ne savez pas déchiffrer cette rune, c’est que vous êtes un arnaqueur ! »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 5 lundi 13 mai 2013, 12:04:33

Observation. Quelque chose de nécessaire dans ce monde si l’on veut décrocher un poste un tant sois peu important ou se protéger de certains dangers liés au monde réel. C’est aussi un don particulièrement utile quand on dirige une bonne partie économique liée au pays ou que l’on cherche à dominer les gens en leurs cherchant des défauts pour ensuite les utiliser contre eux. Une technique plutôt efficace quand on est une yakuza influente et particulièrement dangereuse et persuasive. L’observation, c’est ce qu’avait reçu Nô de la part de la lycéenne qui matait ouvertement sa poitrine alors qu’elle n’en avait rien à faire. C’est également ce que faisait la vampire auprès de cette dernière, se méfiant d’elle tout de même un minimum. Contrairement à la plupart des gens qui viennent dans ce genre de boutique, elle semblait plus censée et moins avide d’égoïsme gratuit. Ce qui est d’ailleurs tout à fait louable pour quelqu’un de son âge apparent. Il ne reste plus qu’à voir si elle avait raison ou non, voir si ses observations sont justes ou erronées.

Le caissier plus nerveux que jamais décida enfin de s’occuper de la jeune femme tandis que l’Empoisonneuse resta en retrait pour savoir ce qui en découle, histoire de possiblement apprendre quelque chose d’intéressant. En gros, elle avait récupéré des runes sur un livre chez elle, le hasard fait bien les choses comme on dit, et voulait savoir ce que ça signifiait. Pas de chance, elle ne pourrait pas le savoir avant pour le simple fait que niveau runes elle n’y connait rien. Mais au moins, elle pourrait par la suite faire un peu pression sur la boutique pour savoir de quoi il s’agît. Suivant ce qu’il allait en découdre, cela pourrait être quelque chose de relativement intéressant comme information. Hélas, à cause du stress que causait sa simple présence, Nô dut subir une nouvelle scène désagréable pour ses oreilles, la lycéenne engueulant le caissier qui ne devait plus du tout envie de travailler pour la journée. La vampire décida de se décoller du mur pour rejoindre le tandem, presque à toucher la jeune femme :


- Si vous êtes trop stressé pour faire votre travail correctement, demandez à Mr Ayasaka ou Mlle Sayuya de vous remplacer. Je n’aimerais pas qu’une autre scène de ce genre se passe une deuxième fois

Ce dernier hésita après s’être frotté le front deux fois, signe qu’il devait certainement avoir mal à la tête, puis finit par aller dans l’arrière boutique faire ce qu’il avait à faire. Nô n’avait absolument aucune idée de ce qu’il s’était passé dans la journée mais elle ne devait pas être de tout repos. D’ailleurs, si la qualité du travail de ces gens n’était pas indispensable pour ce qu’elle était venue faire ici, elle ne serait même pas intervenue pour aider celle qui se trouvait à coté d’elle. Elles étaient temporairement seules pour une pincée de minutes indéterminée, ce qui laissa donc l’occasion à la PDG de regarder ces runes dont elle ne comprenait absolument pas le sens. Mais à sa façon de voir, difficile de louper le fait que ça l’intéressait :

- Comment pouvez-vous être sûre que ces symboles sont véritables ? Vous savez, les livres de nos jours ne valent pas ceux d’il a bien des années

Aucune information précise sur son âge, mais couplée avec sa façon de regarder le parchemin, on peut facilement deviner qu’elle apprécie ce genre de chose peu communes, chose qu’elle n’a jamais cachée à personne d’ailleurs

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 6 jeudi 16 mai 2013, 19:07:09

Jane commençait à sentir la colère la gagner. Voilà qu’elle tombait sur un autre incompétent ! Elle commençait à en avoir sérieusement marre de passer son après-midi à aller de boutique en boutique, pour tomber sur des types tous plus incompétents les uns que les autres. Le vendeur était nerveux et agité, car il se trouvait face à une cliente exigeante, et ne comprenait absolument bien aux runes. Il n’était qu’un simple étudiant à la fac’, qui avait décroché ce boulot pour payer ses études, et pour satisfaire sa passion pour les jeux de rôles et les plaisirs ésotériques. Le caissier n’en menait pas large, et la mystérieuse femme aux gros seins finit par intervenir, parlant de son ton autoritaire, en conseillant au caissier d’aller chercher des gens qui s’y connaissaient. Jane se permit un rapide petit sourire, avant de se retourner vers la femme, qui lui avait posé une question.

« Ce n’est pas lié à l’ancienneté... Jadis, beaucoup de livres ‘‘magiques’’ étaient à chier. La seule différence avec maintenant, c’est que la société produit bien plus de livres, donc beaucoup plus de merdes. C’est ça, le progrès. »

Un exemple qui concernait n’importe quelle sorcière était celui du Malleus Maleficarum, un traité contre les sorcières, qui était un ramassis d’inepties, un tissu incroyable de conneries. Jane regarda la mystérieuse femme, qui lui avait honteusement refusé de lui filer ses astuces... Vieille carne décrépie ! Mais il fallait dire que la manière dont elle terrorisait le caissier... Humm, Jane en avait presque des frissons ! Elle adorait faire des trucs comme ça, elle aussi ! Se mettre face aux bouseux, et leur rappeler qu’ils n’étaient rien de plus que des péquenauds qui devaient courber l’échine devant elle ! Jane avait beau avoir perdu ses parents, rien ne pouvait altérer sa détermination naturelle d’être une femme puissante et respectée. Et elle avait toujours le sentiment que cette femme aux gros seins pouvait l’aider.

Entendant du bruit dans l’arrière-boutique, elle vit un homme en sortir. Probablement Ayasaka-san. C’était un Oriental pur souche, qui salua poliment la femme, puis se rapprocha de Jane.

« Alors, vous aviez une rune à déchiffrer ? »

Jane sentait de curieuses émanations qui sortaient de son être. C’était un individu... Étrange, différent des autres. De singuliers frissons remontaient le long du corps de l’apprentie-sorcière, alors qu’elle vit l’homme se pencher vers son morceau de papier. Il fronça lentement les sourcils, en lisant soigneusement la rune.

« Où avez-vous obtenu cette rune ? »

Jane fronça les sourcils, avant de répondre, d’un ton légèrement assuré :

« Dans... Dans un livre... répondit-elle.
 -  Un précieux livre, alors... »

L’homme hocha la tête.

« C’est une série de runes qui déclenchent un sort magique... Pas un sort particulièrement fort, mais un sort reste un sort, n’est-ce pas ? Je serais assez curieux de savoir où vous avez obtenu cet ouvrage... »

Jane secoua la tête.

« Je veux juste savoir ce qui y est écrit !
 -  Si vous ne saviez pas déjà ce qu’il y a dessus, vous ne chercheriez pas quelqu’un capable de le lire. »

Là, il marquait un point... L’homme regarda alors l’Orientale aux gros seins, avant de lui poser une simple question :

« C’est l’une de vos protégées ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 7 samedi 22 juin 2013, 14:59:43

Connaissance. On en possède ou non. Ceux qui font partie de la première catégorie sont en règle générale des intellectuels dont l’avenir est tracé, que ça soit du coté du bien d’autrui ou du désir personnel et égoïste focalisé sur le "Moi". Les autres sont en règle générales les larbins ou les souffre-douleurs des premiers, passant leurs temps à les maudire inutilement sans jamais tenter quoi que ce soit pour faire changer les choses. C’est également une chose que beaucoup convoites pour obtenir encore et toujours plus de pouvoir. A quels desseins ? La protection de ce qui leurs est cher, celui de retrouver des gens disparut et à qui ont tenait, le contrôle partiel ou total d’un groupe de personne, la possibilité de détruire plusieurs peuplades par un simple geste de pouce,… Les possibilités sont variées et souvent liées entre elles mais pas souvent pour le meilleur de l’empire.

En ce qui concerne la lycéenne, il semblerait qu’elle en possède suffisamment pour avoir compris ce que Nô voulait qu’elle comprenne. Il est vrai que ce qu’il y a de plus ancien n’est pas forcément réel et basé sur des faits s’étant réellement déroulé dans le monde réel. Il suffit de voir tout les traités racontant l’histoire de diverses aberrations mythologiques ou bibliques dont la seule preuve serait ceux qui "entendent la voix des dieux". Secte, cultes illégaux, fanatisme… Tout y passe. Et bon nombre de gens qui y ont cru sont morts pour rien, manipulés par ceux qu’ils pensaient être des saints orateurs porteurs de la divine parole que personne n’est censé révoquer. Un peu comme la loi que personne n’est censé ne pas connaître. En ce point, il se pourrait que la jeune femme serait plus proche du gourou que de ses brebis égarées. Elle pourrait être intéressée si elle n’avait pas un caractère de merde couplée à une impatience des plus désagréables.

Des bruits de pas se firent entendre de loin. L’Empoisonneuse recula légèrement juste histoire de ne pas s’intéresser à quelque chose qui pourrait potentiellement lui attirer des ennuis. Certes elle a le pouvoir de faire taire les potentiels empêcheurs de tourner en rond, mais qui sais ce que pourrait apporter de façon négative une curiosité mal placée si ces runes s’activeraient d’une quelconque manière ? Vaut mieux fermer les yeux et dresser les oreilles. C’est beaucoup plus discret et lucratif quand l’on possède des capacités de vampire comme Nô même si la proximité fait qu’il n’y a pas trop besoin de s’inquiéter de tout cela. Un dialogue s’enchaîna à peine Ayasaka arrivé. Il n’y avait pas vraiment grand-chose à retenir de réellement lucratif. En revanche, ce dernier posa une question :


- C’est l’une de vos protégées ?

- D’après vous ?

Cette réponse voulait tout dire. Non seulement c’était probablement la première rencontre réelle avec cette jeune femme, car il est toujours possibles qu’elles se soient entraperçue au lycée de Seikusu en vue de sa tenue ; Une possibilité à ne pas écarter vu qu’elle s’est déjà rendue plusieurs fois dans l’établissement y déposer un chèque pour promouvoir l’éducation des générations présentes. Après tout, il y a bien des cours d’histoire et palabrer de feu Nobunaga Oda en classe n’était pas dénué d’intérêt. Profitant de cet instant de silence, elle se démarqua légèrement en croisant les bras devant sa paire de sein à peine cachée par les bandelettes la soutenant :

- Par ailleurs, j’aimerais savoir combien de temps je dois encore attendre ce que je vous aie demandé en plus de la dette que vous avez contracté auprès des plus hauts. Votre recrue ne m’a pas donné de réponses satisfaisantes.

Après tout, elle était devant la lycéenne à la base donc demander de manière cachée que tout le monde se grouille, en l’occurrence Sakuya-chan puisque c’est la seule personne qui à l’air d’être suffisamment occupée pour ne pas venir s’occuper du comptoir, pour avoir son philtre à postériori capable d’endiguer son cruel manque de la sensation du toucher dut à son corps de vampire. Du moins plus les réactions à ce toucher plus que le toucher lui-même. Il y avait également la taxe régulière que Papillon récolte sur certaines entreprises avec lequel ils collaborent sans appartenir à la multinationale directement puisque c’est plus pour des activités beaucoup moins légales et humaines. Aux yeux de cette boutique, Nô n’était rien de plus qu’une émissaire au fort tempérament qu’il ne valait mieux pas contredire au risque d’y perdre et non pas celle qui est censée la diriger

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 8 lundi 24 juin 2013, 07:07:49

Ayasaka-san, qui n’était visiblement pas qu’un simple vendeur, s’était adressé à la femme à la grosse poitrine. Jane tourna la tête vers elle. Celle-là aussi, elle l’intriguait... Mais de manière différente que pour le vendeur. Il y avait... Il y avait quelque chosed’autre en elle, quelque chose que ses pouvoirs naissants de sorcière avaient du mal à percevoir, mais qu’elle devinait malgré tout. C’était comme une sorte d’intuition. Son instinct lui soufflait qu’il y avait quelque chose d’anormal avec cette femme, et qu’elle devrait s’en méfier. De plus, le fait qu’Ayasaka demande si Jane était une de ses « protégées » semblait confirmer que cette nana était autre chose qu’une femme avec de gros nichons.

« Par ailleurs, j’aimerais savoir combien de temps je dois encore attendre ce que je vous aie demandé en plus de la dette que vous avez contracté auprès des plus hauts. Votre recrue ne m’a pas donné de réponses satisfaisantes. »

Visiblement, la patience n’avait pas l’air d’être son fort... Pourtant, on disait que les Japonais étaient bien plus patients que les Occidentaux. Jane ne pouvait toutefois pas lui reprocher ça. Elle-même n’était guère patiente, et le reconnaissait sans ombrages. Cependant, cette femme, quelle qu’elle soit, n’avait pas devant elle une petite lycéenne timide et renfermée sur elle-même, mais Jane Watson, la digne héritière d’une famille ancestrale, ayant visiblement connu bon nombre de sorcières et de sorciers. Et elle avait passé toute son après-midi à se promener de boutiques en boutiques.

Ayasaka sembla ne pas se démonter devant la femme, et entreprit de lui répondre :

« Votre commande est prête, naturellement. J’y ai passé toute une nuit à m’assurer qu’elle soit prête... »

C’était quoi, ça ? Jane se demandait bien de quoi ils parlaient. Elle voulait un joint ? Une sorte de drogue spéciale ? Cependant, c’était au tour de Jane, là ! Pas à celui de la femme aux gros nibards ! Jane se mit à rougir, et se planta devant la femme, en croisant les bras.

« Hey, ma chérie, c’est pas parce que tu es roulée comme une Porsche que tu peux te permettre de sauter ma place ! Si tu crois que je vais me laisser faire parce que t’es plus vieille que moi, c’est que t’as pas bien compris le sens de la vie ! »

Oui, Jane détestait qu’on lui pique son tour. Dans la file d’un supermarché, c’était tout à fait le type de personne qui sifflait et engueulait le type qui essayait de passer devant tout le monde, et qui, par contre, n’hésitait pas à doubler la place des autres, en brandissant fièrement son doigt à celui qui lui en ferait la remarque. Jane était ainsi. Plus tard, quand elle héritera de la fortune de ses parents, elle enverra des larbins faire ses courses. Et elle les engueulerait quand ils reviendraient. Oui, ça, ça sera cool !

*Le signe de réussite sociale par excellence : avoir un larbin qui fait les courses à votre place...*

Le rêve ! Mais, pour l’heure, Jane devait s’imposer face aux autres. Et elle se moquait bien de l’identité de cette femme, en l’état.

« Alors, vous discuterez de votre drogue ou je-sais-pas-quelle-autre-merde plus tard. Pour l’heure, c’est MON tour ! Okay, cocotte ? »

Ayasaka semblait aussi surpris qu’amusé, et restait en retrait, sans rien dire. Jane, sans attendre la réponse de l’autre cliente, récupéra son parchemin contenant sa rune, puis le brandit devant l’homme :

« Je veux des livres sur la magie... Et vous avez bien du comprendre que je ne veux pas de ceux qu’on donne aux morbacs pour leurs fêtes d’anniversaires. Je veux un véritable livre de sorcellerie... Ainsi que des noms.
 -  Des noms ? s’étonna l’homme.
 -  Je cherche quelqu’un pour me former, s’expliqua Jane. Et je vous avouerai que je ne sais pas trop par où commencer... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 9 vendredi 19 juillet 2013, 11:55:15

Insolence. Quand ce n’est pas un gamin qui vous vous prouve qu’il en est remplit, c’est les grandes personnes qui sont persuadée que tout manque de respect est une marque approuvant ce terme. Quand il s’agit des premiers, ils ne se gênent pas pour enfreindre règles et code de conduite en société pour satisfaire leurs envies du moment et emmerder les braves gens par la même occasion. Faire un scandale pour obtenir ce qu’ils veulent alors qu’il le mérite autant qu’un prisonnier condamné à mort, insulter des gens qu’ils ne connaissent pas pour la simple raison qu’ils ne veulent pas jouer avec eux et bien d’autres choses encore. Pour les deuxièmes, c’est plus leurs tendances à désigner l’insolence à chaque coin de rue pour rien qui prouve qu’ils n’en sont pas dénués. Surtout les vieilles personnes aigries et peu recommandable de part leurs tendance à faire chier le monde comme des gamin, l’âge en plus.

Cette fois, ce fut la lycéenne qui montra sa forme d’insolence juste après qu’Ayasaka lui donne une réponse positive à sa question.  Surtout que ce n’était qu’une simple question et non pas ce que les gens crapahutant dans les supermarchés bondés du samedi matin un "vol de place". De plus, elles ne sont que deux. La jeune femme à la langue pendue devant le comptoir et Nô sur le coté. Quelle raison elle a de s’emporter comme ça dans le vide interspatial de son crâne de petite écervelée au caractère bien échaudé ? Aucune. Si ce n’est justement que c’est une petite écervelée. Elle s’était placée bien devant elle, en plus, faisant une réflexion relativement déplaisante sur son corps entretenu comme il se doit pendant des siècles et son âge pourtant pas aussi élevé que le laisse penser son corps. Cela faisait donc deux critiques en une phrase, bravo.

Pour l’instant, le Papillon pourpre laissa de coté toutes ces remarques, se disant qu’elle lui ferait regretter ses mots plus tars. Avant même qu’elle ne sorte de la boutique tiens, et sans qu’elle ne le sente passer. C’est en gardant son expression habituelle, donc un air froid ne laissant même pas transparaître un début d’émotion, qu’elle laissa les choses couler pour mieux inonder d’emmerdes cette petite insolente avec ses "Je veux ci… Je veux ça". D’ailleurs, sa demande l’intéressa. Elle cherchait quelqu’un pour la former magiquement parlant ? Voilà qui se révèle être intéressant. Une idée vint chambouler l’esprit de l’Empoisonneuse. Alors que les deux autres protagonistes étaient concentrés dans leurs dialogues, elle prit son téléphone portable et envoya un signal d’alerte simple pour que des hommes arrivent en couvertures. Elle rangea par la suite son instrument :


- Je connais quelqu’un qui en serait capable. Cependant, je crois être trop vieille pour me souvenir de qui il s’agit exactement

Elle n’attendait plus qu’une réponse. Si elle serait calme et dans la logique de ce que désire Jane, elle ferait semblant de l’y emmener pour ensuite l’assommer et l’embarquer pour lui apprendre les bonnes manières. Sinon, elle l’assommerait de suite. Dans les deux cas, elle userait de sa vitesse vampirique pour que personne ne remarque qu’elle aie lancé le coup

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 10 vendredi 19 juillet 2013, 20:01:20

« Un... Un magicien, hum ? » demanda Ayasaka.

Jane hocha la tête, impatiente. Est-ce qu’il n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit ? Ouais, un magicien ! Ayasaka fit mine de réfléchir, et Jane s’impatientait. Soit il accouchait, soit il se taisait, mais qu’il ne la fasse pas poireauter pour rien ! Jane avait horreur de ça. Bras croisés, elle attendait.

« Je suppose qu’il ne s’agit pas d’un simple prestidigitateur, hein ?
 -  Vous supposez bien. »

Apprendre la magie sans un tuteur, c’était impossible, tout simplement. Jane le savait, et, depuis des mois, tout ce qu’elle faisait, ça ne valait rien. Elle était incapable de bien réussir ses sorts, et ne pouvait faire que quelques potions aux effets imprécis. La magie était trop complexe, trop rigoureuse. Elle avait besoin de quelqu’un pour l’entraîner, pour lui expliquer, pour la former. Mais comment trouver un tuteur ? Ce n’est pas en allant dans l’annuaire qu’on le trouverait ! Ayasaka semblait réfléchir, quand Miss Gros-Nichons se rappela à eux.

« Je connais quelqu’un qui en serait capable glissa-t-elle, pour appâter Jane. Cependant, je crois être trop vieille pour me souvenir de qui il s’agit exactement. »

La seconde partie de sa tirade était une douche froide, une tirade directement lâchée pour Jane. Les femmes étaient extrêmement susceptibles et rancunières. Jane le savait, parce qu’elle en était une, et cette belle Orientale n’avait pas l’air d’être une exception. Cependant, si elle connaissait quelqu’un, c’était une information à prendre. Jane ne savait pas qui était cette nana, mais il suffisait de voir son assurance pour constater qu’elle n’était pas qu’une simple ménagère venant acheter deux grigris pour l’anniversaire de son dernier morbac.

« Ah oui ? roucoula Jane en se rapprochant d’elle. Qui ? »

Ayasaka se mordillait les lèvres. Lui savait qui était Nô, mais, pour lui, Jane était avant tout une gaijin. Impétueuse, qui plus est. Elle était comme toutes les Occidentales. Ses parents ne s’occupaient pas assez de leurs gosses, et c’était pour ça que l’Occident était en train de péricliter. Jane Watson en était un symbole criant, et il savait que Nô n’aimait pas ça.

« Écoutez, je m’excuse de m’être emportée comme vous, Madame, lâcha Jane, mais ça fait des heures que je tombe sur des charlatans et des escrocs qui, parce que je suis une lycéenne et une étrangère, pensent pouvoir m’arnaquer. Je n’aurais pas du m’énerver contre vous comme ça, alors... Je vous présente mes excuses... »

Bien sûr, elle s’en foutait totalement. Il fallait juste amadouer cette vieille mégère... Qui n’était d’ailleurs pas si vieille que ça. À dire vrai, elle était même plutôt belle, ce que Jane avait exprimé, à sa manière. Elle venait de Californie. Il était normal de comparer les femmes à des carrosseries. C’était comme les Big Mac, ça faisait partie de la culture américaine, avec les packs de Six le dimanche après-midi, et les Muscle Car.

« S’il-vous-plaît... J’ai vraiment besoin de quelqu’un pour me conseiller... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 11 mardi 08 octobre 2013, 14:03:09

Satisfaction. En quoi est-ce que les humains et non-humain décident de s'ils ont eut ce qu'ils voulaient ou non ? Techniquement, c'est quand un sourire se dessine tout seul sur un visage après la réalisation d'un plan ou d'une prouesse. Que l'on aperçoit un ou deux mot en gras du genre "You win", qu'un présentateur de rencontre sportive clame haut et fort, souvent trop fort même, dans son micro que l'on a remporté le titre de champion du monde ou que l'on voit sa victime à terre... Il existe des tas de façon différentes d'être satisfait de nous. Ce sentiment terrible qui nous fais relâcher notre garde pour ouvertement exprimer notre joie ou poursuivre comme  tout à commencé, histoire de bien prendre au piège ceux qui nous posent problèmes. Jusqu'à quel niveau cela peut aller dans le cœur et l'esprit ? Ça, c'est à chacun de trouver la réponse la plus adaptée à sa propre personne.

Nô était satisfaite, oui. Satisfaite d'avoir réussis à appâter cette sale petite américaine bourrée de fierté et de morale à deux balles, couplée avec de la vulgarité typiquement détestable et des comparaison foireuses et désagréable pour l'asiatique. Satisfaite de la voir ainsi limite suppliante au point de passer pour une prostituée quémandant une braguette ouverte pour avoir une poignée de dollars supplémentaire pour s’acheter un nouveau string, pour ensuite l'agiter sur son cul au bord des trottoirs du quartier de la Toussaint. Oui car pour la vampire, à ce moment précis, Jane ne valait pas mieux que ces dernières à passer ainsi de la gamine malpolie à la gamine capricieuse. Même si ce n'est pas rare en ce monde, l’empoisonneuse avait rarement l'occasion de pouvoir s'occuper de ces petites garces et ça lui plaisait bien comme concept.

C'est donc après un long discourt inutile sur son passage en ville pour chercher quelqu'un réellement capable de maîtriser la magie que Jane quémanda de façon mielleuse des information, tout en s'excusant platement. Derrière le comptoir, Ayasaka préféra tourner la tête pour ne pas voir ce qui risquait se passer, ou alors juste du coin de l’œil histoire de ne pas être pris en flagrant délit sur quelque chose qu'il n'aurait pas dut voir. La boutique ne contenant, de toute façon, que trois protagonistes et la vue d'extérieur empêchait de voir ce qu'il se passait à l'intérieur. De plus, l'acuité auditive de Nô pouvait lui permettre de repérer des sons bien avant que n'importe quel humain puisse le capter. C'est donc en prenant un sourire inqualifiable pour beaucoup, reflétant à la fois de la crédulité pour offrir à l'américaine ce qu'elle voulait et une petite pointe de satisfaction qu'elle s'approcha de cette fille un peu plus petite qu'elle. En la regardant dans les yeux, de manière souple, elle lui lâcha un cinglant... :


- Refusé.

… Avant de lui porter un coup à la nuque pour l’assommer, à vitesse vampirique bien entendu pour ne pas laisser de trace visuelle, et faire croire à un malaise. De là où elles se trouvaient, ce n'était pas difficile de déduire cela pour Ayasaka, surtout qu'il ne voyait pas tout en entier. De plus, vu le fait qu'il ignore que celle qu'il croit à une intermédiaire humaine en sa personne avait bien ses mains de visibles au moment du choc et n'avais pas bougée d'un dixième de millimètre. Prenant un faux air ennuyé, elle rattrapa de façon presque lente la jeune humaine pour ne pas qu'elle touche le sol. Puis son regard se tourna vers le gérant de la boutique :

- Je crois qu'elle s'est évanouie... Je vais l'emmener à l’hôpital d'urgence. Gardez ce que j'ai à récupérer pour le moment.

Bien sûr, elle ne comptait pas oublier ce pourquoi elle était venue à la base. Elle comptait bien récupérer son philtre et la cotisation que lui devait la boutique, histoire de ne pas être venue pour rien. Elle ne tarda pas à sortir après s'être assurée que le bougre n'allait pas l'oublier. Dans la foulée, elle pris son téléphone, toujours avec l'inanimée dans ses bras pour appeler ses hommes de main et ainsi embarquer cette dernière là où elle le désirait, autrement dit : Les sous-sol de Papillon. Le véhicule banalisé ne tarda pas à venir vu sa proximité et elle se hâta de rentrer à l'intérieur. Elle pris à nouveau son téléphone pour contacter directement Kiyuri, celle à qui elle offrait une confiance aveugle, ou presque :

- Kiyuri, j'ai besoin de deux Kagemusha qui doivent partir sur-le-champs pour l'Hôpital de Seikusu. Une qui jouera mon rôle et l'autre qui devra être celle dont je vais t'envoyer le profil

- Bien Hime-sama. Je m'en occupe tout de suite !



- Quelques minutes plus tard -



Le plan de dissimulation de la vérité avait parfaitement fonctionné. Les deux filles qui devaient être à l'hôpital de Seikusu remplissait leurs rôles aussi bref que nécessaire tandis que la vampire venait de récupérer ce qui avait été laissé pour compte auprès d'Ayasaka. Passant les divers étages pour passer de son bureau aux sous-sols, Nô finit par arriver devant la pièce, aussi gardé qu'insonorisée gardée bien entendue, où se trouvait la captive qui avait osé, non pas une mais plusieurs fois consécutives, se moquer de la femme de feu Nobunaga Oda. Passant la porte pour entrer dans une pièce à peine éclairée et contenant de quoi faire chanter même le plus résistant des captifs, elle regarda l'américaine attachée pour voir si elle était réveillée.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 12 mercredi 09 octobre 2013, 00:38:02

« ...Non, ne la touche pas... »

Soupirs. Lumière vive et intense. Des murmures remuaient autour d’elle, près de ses oreilles. Des sons indistincts, des murmures imperceptibles. Une vague sensation de froid entre les cuisses. Des mains qui la soulevaient. Un gémissement s’échappa de ses lèvres.

« ...Le Papillon ne veut pas qu’on la touche...
 -  ...La préparer...
 -  ...Petite pute de gaijin... »

Les voix semblaient venir d’un brouillard lointain, tourbillonnant autour de sa tête. Où était-elle ? Elle revoyait Miss Gros-Nichons, puis une vive douleur à la tempe... Ensuite, le flou total, le brouillard... Elle planait, sans savoir où elle était... Des mains exploraient son corps, la déshabillaient, provoquant des sensations de froid sur l’extrémité de ses seins. Elle avait la gorge sèche, et essaya de parler.

« Hnnn... »

Des mains s’activèrent alors près de ses lèvres, et elle sentit quelque chose de froid s’enrouler autour de sa bouche. Jane essaya de protester, sentant quelque chose presser contre ses lèvres, un truc froid et caoutchouteux. Elle essaya vainement de se débattre, mais c’était comme si toutes ses forces l’avaient abandonné. Jane sentit quelque chose contre ses lèvres, et essaya de la repousser avec cette langue, mais la chose était soutenue par des espèces de ventouses plaquées contre ses lèvres.

Que se passait-il ?

Elle sombra à nouveau.

Quand elle réveilla, l’obscurité dominait toujours, et elle comprit qu’elle avait une sorte de masque sur les yeux, ces objets que certains utilisaient pour dormir, afin de se protéger de toute forme de lumière. Elle frissonnait, et comprit rapidement plusieurs choses. Pour commencer, elle était attachée par les bras et par les jambes. Ses membres étaient écartés les uns des autres, et elle comprit qu’elle était attachée à la verticale, contre une croix en bois formant un « X », car sa tête ballottait dans le vide. Le froid sur son corps lui fit comprendre qu’elle était nue, à l’exception de ses jambes et de ses bras, recouverts par des bottes et par des gants, qui étaient plutôt longs. Des sangles et des chaînes retenaient ses bras et ses jambes, et elle avait également un collier autour du cou, qui servait probablement à retenir sa tête.

« Hnnnnnnnnn !! Hnnnnn !! »

Elle se mit à remuer, et entendit alors quelques discrets rires, qui la firent trembler. Elle tourna la tête, essayant d’identifier quelque chose. Un truc devant ses lèvres l’empêchait de parler, et sa respiration était ténue, difficile. Elle devait aspirer de l’air par le nez.

« C’est quand même dommage d’avoir mis autant de mal à la préparer, et de ne même pas avoir le droit de la caresser un peu...
 -  Tu voudrais aller contre les ordres du Papillon ? Elle nous a dit de la préparer, et de ne pas la toucher. Je n’ai pas envie d’aller contre ses souhaits, et toi non plus.
 -  Non, bien sûr que non, je dis juste que c’est dommage, c’est tout… »

Elle ? Le Papillon ? Mais de quoi parlaient-ils ? La mémoire de Jane revenait à elle, lui rappelant la boutique, le magicien, les runes, et Miss Gros-Nichons... Oui, cette salope l’avait assommé. Un coup rapide et surhumain dans la tempe, qui l’avait neutralisé pour le coup. Elle continua à se débattre, sentant la panique monter.

« HNNNNNNNNNNNN !! »

Les deux truands cessèrent de parler.

« Il me semble qu’elle est réveillée...
 -  Enlève-lui son bandeau. »

L’un des hommes s’avança vers elle. Jane gémissait silencieusement, et sentit une main sur sa tête, tirant sur le bandeau. Elle cligna des yeux, et regarda autour d’elle. C’était une pièce sombre, visiblement souterraine, aux murs nus. Elle regarda tout autour d’elle, sans tenir compte des sourires amusés des gardes, ainsi que de leurs yeux brillants, qui dévoraient son corps, s’attardant sur ses parties intimes.

On lui avait mis de longs gants noirs en latex, ainsi que de longues bottes à cuissardes, également en latex, qui remontaient le long de ses jambes. Elle avait un gag ball sur les lèvres, et se mit à gémir. L’homme l’observait en souriant.

« Le Papillon va t’apprendre le respect, petite gaijin ! Elle nous a spécialement ordonné de ne rien te toucher, afin de s’occuper exclusivement de toi ! Crois bien que c’est dommage, tu as vraiment un joli petit cul... »

Le Papillon ? Miss Gros-Nichons ? Ce devait être un cauchemar... Jane cligna des yeux, essayant de se persuader qu’elle ne rêvait pas. Miss Gros-Nichons était donc une espèce de Yakuza ? Elle ne voyait pas qui d’autre aurait osé la capturer en pleine journée. Ces deux types avaient de plus vraiment l’allure de Yakuzas. Elle se mit à trembler, toute craintive et peureuse, et entendit des bruits de pas venant du fond de la pièce. Elle vit alors Miss Gros-Nichons débarquer, sa silhouette se découpant progressivement dans les quelques rais de lumière qui éclairaient faiblement la pièce.

« Hnnnnn-hnnnn !! » gémit-elle.

Elle avait envie de traiter cette salope de salope, mais elle ne pouvait rien faire d’autre que remuer et se tortiller. Les sangles étaient solides, et son corps était exhibé à la vue de tous les vicieux de la planète. C’était une véritable humiliation pour elle !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Créature

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 13 mercredi 09 octobre 2013, 13:37:33

Terreur. Se sentir paralysé par la situation lorsqu'une phobie s'installe en nous est quelque chose d'extrêmement gênant, d'autant plus que cela nous impuissant face à quelque chose qui est pourtant plus facile à vaincre qu'on ne le pense. Outre les phobies, il y a également cette peur de l'inconnu face à une situation qui nous dépasse. La peur de mourir, de perdre quelqu'un de cher,...  A force de nourrir ce sentiment pas si mauvais que ça, il finit par grandir et s'étoffer pour nous dominer et finalement nous diriger comme une politique de terreur. Tenter de la vaincre est un bon moyen d'essayer le dépassement de soi, ou comment se renforcer en éliminant une faiblesse qui gêne, nous terrorise.

La peur avait un visage dans cette pièce. Le visage d'une japonaise à la peau pâle et à la coiffure qui rend le mot "sophistiqué" bien ridicule. Ce visage fixait froidement celle qui se trouvait attachée sur une croix en bois, crois faite en X pour apprendre aux fortes têtes qui à le droit d'insulter qui à Seikusu, dans l'indifférence la plus totale. Pour Nô, Jane n'était qu'une pisseuse incapable de de correctement se tenir en présence de quelqu'un d'important. Au moins, si elle n'avait pas reçu une leçon rien qu'en restant dans cette position grotesque et incapable de se défaire afin de cacher ses partie intimes à la vue de n'importe qui. Ayant vu ce qu'elle voulait voir, elle se tourna vers ses deux hommes de mains :


- Messieurs, vous avez bien joué votre rôle exactement comme ça aurait dut l'être. Heureusement pour vous car il aurait été très fâcheux de reproduire la "Tragédie de la neige rouge"

Ce jour là, en plein hivers froid et neigeux, ceux deux mêmes hommes avait commis une bourde monumentale qui aurait bien put coûter la vie à bon nombres de yakuza Papillon. Cette histoire, relatée dans les journaux pendant plus d'une semaine, avait créé un vrai scandale. Une famille complète composant les deux parents ainsi que les trois enfant majeurs avait dut être tuée pour ne pas briser la couverture d'une des équipes de Papillon, partie en expédition pour faire du nettoyage. Officiellement, la famille avait été portée disparue sans aucune preuve irréfutable de leurs mort. L'empoisonneuse n'avais pas oublié cette erreur qui restera une affaire jamais résolue dont la neige glacée était teintée de rouge autour de tout le bâtiment ciblé, indélébile.

Hiérarchiquement parlant, les hommes sont au plus bas dans la partie d'ombre de l'entreprise, les femmes dominant tout les secteurs d'une main de fer, elles-même dirigées par Nô et Kiyuri. Les meilleurs postes que pouvaient avoir les hommes n'allaient pas plus loin que celles de Chef de terrain, pour des petites missions, du nettoyage ou de la garde plus ou moins rapprochée. Ces deux hommes ici présent en été, et ils expies leurs fautes désormais, craignant qu'un jour leur patronne décide d'abandonner leurs cadavres vidés de leur sang, ayant déjà subit des représailles physiques gravées sur eux. Dire qu'ils étaient sur le point d'avoir une promotion vampirique...

Reposant son regard sur Jane, Nô se mit à la détailler réellement sous toute les coutures que pouvais lui offrir cette position précaire et humiliante. Elle n'hésitait pas à regarder aux endroit les plus inconvenant, se moquant de ce que pourrait penser Jane ou ses deux subordonnés. Parfois, elle touchait de façon plus ou moins brève la peau ou autre partie du corps pour vérifier sa santé, la texture et d'autres petite choses. Elle pris son temps pour humilier un peu plus cette impétueuse américaine, puis elle la regarda dans les yeux :


- A peine majeure et déjà pas mal d'expérience sexuelle en tout genre. Les jeunes femmes de nos jours n'ont vraiment plus de vertus.

Derrière, les deux hommes croisèrent leurs propres regards, se posant la même question. Comment elle a put savoir ce genre de détail alors qu'elle n'avait fouillé aucun document concernant cette lycéenne ni lui toucher les parties intimes ? Ils réagirent quand le Papillon pourpre leurs donna un nouvel ordre alors qu'elle s'éloignait de Jane :

- Enlevez-lui la boule. J'aimerais l'entendre parler

Jane Watson

Humain(e)

Re : Larmes de crocodile [Nô]

Réponse 14 jeudi 10 octobre 2013, 00:43:20

Quand on était attachée contre une croix de bois, dans une cave qui ressemblait à ce décor de films pornos underground, il allait de soi que votre fierté n’était pas quelque chose de particulièrement présente. Jane avait froid. Le vent caressait son corps, s’immisçait dans ses parties intimes, la faisant frissonner. Elle ne pleurait pas, car elle savait que ça ne servait à rien, mais elle ne faisait pas la fière. On l’avait kidnappée, capturée, déshabillée, et humiliée. Miss Gros-Nichons était derrière tout ça, et, vu les regards que les deux truands lui lançaient, elle devait être le « Papillon ». C’était un surnom typique crime organisé. La femme s’avança vers Jane, et cette dernière gémit faiblement, s’attendant à être violée ou torturée. La femme, Nô (Jane se rappelait de son nom) l’observait silencieusement, fixant sa poitrine, son sexe, ses bras, ses jambes, son visage... Sa main la caressait parfois, la faisant frissonner. Son cœur s’emballait lentement, et elle sentait la peur s’insinuer en elle. Ses yeux clignaient rapidement, et elle soupira encore, se mettant à avoir très chaud à hauteur de la tête, des grosses gouttes de sueur se mettant à rouler le long de ses joues.

« À peine majeure et déjà pas mal d'expérience sexuelle en tout genre. Les jeunes femmes de nos jours n'ont vraiment plus de vertus. »

Comment pouvait-elle savoir ça ? Jane cligna des yeux, ne pouvant pas lui balancer une réplique bien sentie.

*Moi, au moins, je ne capture pas des jeunes filles pour les mettre sur des croix, sale pute ! Va te faire enculer, salope !*

Naturellement, ce n’était pas le genre de choses à dire si elle voulait vivre. Elle sentait que cette femme, ce Papillon, n’hésiterait pas à la tuer, que ça ne lui ferait ni chaud, ni froid. Jane pouvait le lire dans ses yeux, et le sentir.Elle avait des mains propres et raffinées, mais elles étaient pleines de sang. Cette « tragédie de la neige rouge » était suffisamment évocateur. Elle s’était emportée sur la mauvaise personne... Dire que Jane pensait que sa semaine ne pouvait pas être pire il y a quelques heures... Elle était dans une cave sinistre, et elle allait probablement faire l’objet d’un snuff movie.

L’apprentie-sorcière regarda encore autour d’elle, essayant, vainement, de tirer sur ses sangles et sur ses chaînes. Elle était trop bien attachée, immobilisée, incapable de se libérer. Cette femme la tenait. Nô finit par ordonner qu’on lui retire la boule, et l’un des hommes obtempéra rapidement, se pressant vers elle. Jane se laissa faire en gémissant, et sentit la pression autour de sa bouche disparaître. L’homme reprit la gag ball, et Jane se mit à soupirer, tête penchée vers le bas, en reprenant son souffle. Sa respiration était lourde et accélérée, et elle conservait les yeux clos pendant encore plusieurs secondes, reprenant ses esprits. Il ne fallait surtout pas l’insulter.

Jane réfléchit donc brièvement, s’humectant les lèvres, et finit alors par parler, comme Nô le souhaitait :

« Qu’est-ce que vous me voulez ? »

Il était inutile de lui présenter ses excuses, d’appeler à l’aide, d’implorer sa pitié... Ce genre de choses ne figuraient que dans les slashers insipides, avec des héroïnes idiotes qui pleuraient comme des fontaines. Jane, elle, avait la tête froide. Qu’est-ce que Nô lui voulait ? Et, surtout, comment avait-elle su qu’elle n’était plus vierge ? Est-ce qu’elle s’était renseignée sur elle ? On disait que les Yakuzas pouvaient savoir n’importe quoi... Le cœur de Jane s’emballa alors sous l’effet d’une angoisse terrible... Et si Nô avait attaqué sa sœur ? Si elle s’en était prise à Nell ?! Cette situation serait intolérable !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :