Nom : Laurelyn
Âge : Quelques cent années.
Sexe : Féminin
Race : Dryade
Orientation sexuelle: Ouverte, dans tous les sens du terme.
Description physique :
S'il y a bien une chose qui est commune à toutes les nymphes, c'est la beauté. Laurelyn n'y a jamais fait attention mais son physique laisse rarement de marbre.
Derrière une chevelure dont les couleurs singulières varient selon les saisons, et qui tombe jusqu'au bas de son dos, se cache un visage aussi doux que fragile. Des sourcils effacés soulignent de grands yeux ronds, dont les iris verts virent au marron quand ils sont exposés à l'ombre. Un nez peu marqué trône en son centre. Des lèvres pulpeuses magnifiées d'une couleur rosée sont mises en valeur par un grain de beauté, seule marque sur une peau délicate et légèrement tannée par le soleil. Mais ce qui souvent interpelle les étrangers, c'est sans aucun doute ses oreilles si particulières. Plus fines que la normale, elles s'étirent en pointe à la manière des elfes. Elle possède d'ailleurs deux anneaux de bois sur celle de droite.
La notion de pudeur est inexistante chez elle, car elle n'a jamais reçu d'éducation à proprement parler. Elle vit exactement comme les animaux qui l'entourent. C'est pour cela qu'elle se présente parfois entièrement nue, ou vêtue d'une simple feuille pour masquer ses parties intimes. Elle aime aussi décorer ses cheveux avec des feuilles et des fleurs qui, bien qu'elles ne touchent plus le sol, ne fanent jamais. Avec seulement un mètre soixante-dix pour une soixantaine de kilogrammes, on ne peut pas vraiment dire qu'elle est impressionnante. Elle n'est pas svelte et n'a pas de poitrine opulente, ses formes sont justes généreuses, assez fines pour lui permettre de se mouvoir avec légèreté et d’être suffisamment souple dans ses mouvements mais conservant la silhouette d'une femme bien en chair.
Cependant, il ne faut pas s'y tromper : derrière cette apparence si faible se trouvent de grands pouvoirs, plus puissants que la plupart des créatures peuplant les contrées de Terra.
Caractère :
Laurelyn n'a jamais voyagé hors de sa forêt natale, un sanctuaire fertile au cœur des Terres Sauvages où poussent des chênes depuis des centaines d'années. La technologie, la religion, la politique sont des notions très abstraites pour elle, et le fait de vivre à l’écart de toute civilisation et formes de vies intelligentes ne l'aide pas à s'habituer à la façon de penser des humains, qui lui paraissent inutilement complexes. C'est pour cette raison qu'elle parait souvent impulsive et brutal, voir même sauvage quand elle rencontre des voyageurs.
En temps que dryade, elle prend sa mission très au sérieux. La moindre fleur, le moindre insecte est sacré et mérite qu'on le protège. D'ailleurs, elle a pour habitude de leur parler et donne des noms aux animaux qui la côtoient. Elle serait prêt à se sacrifier si l'avenir de sa foret en dépendait. Et malheur à ceux qui feraient du mal à sa foret, car quand elle sent que cette dernière souffre, Laurelyn peut entrer dans une colère incontrôlable et n'hésite pas à tuer les responsables. Mais il est rare qu'elle s'énerve, car sa gentillesse est aussi grande que sa naïveté. Elle vit dans un monde d’innocence où tout le monde a de bonnes intentions et il est très difficile de la persuader que l'on peut être mauvais au fond de soi.
La nymphe est également curieuse. Ne connaissant pas la peur, il n'est pas rare qu'elle approche tout ce qu'elle ne connait pas, sans jamais se soucier du danger. Ce gout prononcé pour l'exploration et la découverte l'a rendu très gourmande, sur tous les plans. Bien des fois il lui arrive de piller les provisions des gens de passage en quête de quelques sucreries et autres mets qui ne poussent pas sur les arbres, ou de faire quelques propositions indécentes. Car oui, quand on vit au fond des bois toute l'année, il faut bien trouver de quoi se divertir...
Histoire :
L'origine des dryades reste pour le moins mystérieuse. Certains prétendent qu'elle naissent de graines et de bourgeons, d'autres pensent qu'elles sont la progéniture des dieux. Laurelyn ne sait pas comment elle est née et ça lui est égale. En réalité, elle ignore Tout ce dont elle se souvient, c'est qu'elle s'est réveillée un matin, dans la mousse humide d'un chêne centenaire, au milieu de ce qui semblait être une vaste foret, avec l'impression qu'elle avait passé des siècles à dormir profondément. Elle était déjà adulte et savait marcher comme si elle l'avait toujours fait, cependant sa mémoire était vierge de souvenirs. Le plus troublant, c'était qu'elle avait la sensation de connaitre chaque brindille de cette foret alors que c'était la première fois qu'elle la voyait.
Très vite, elle dut apprendre à se débrouiller et comprendre la vie sauvage. Au début, c'était difficile. Afin d’être acceptée par les animaux, elle a du masquer son odeur, qui se confondait alors avec celle des herbes et des fleurs. Ensuite, il lui a fallu trouver de quoi se nourrir parmi les plantes qui poussaient et partager les prises des prédateurs qui s'étaient accommodés de sa présence. Elle devait aussi trouver un abri où dormir, se protéger du froid et de la pluie. Elle finit par s'établir dans une petite clairière, sous la protection d'énormes racines et proches d'un étang à l'eau claire.
Un jour, elle s'est aperçue quand posant simplement la main sur un chêne dont la sève avait été mise à vif par un animal, elle était capable de faire repousser l'écorce, et ses pouvoirs ne se limitaient pas à ça. Elle mit longtemps à comprendre l'étendu de son don, mais elle finit par le maitriser. Non seulement elle pouvait guérir les blessures, mais elle savait aussi faire pousser des plantes sur une terre où il n'y avait rien, elle savait les contrôler et surtout, elle pouvait communiquer avec eux. Ce qui au début passait pour un vrai miracle devint vite habituelle et elle en usa au quotidien. Au même moment, elle commençait à développer un amour peu banale pour la foret, qu'elle se jura de protéger du mieux qu'elle pouvait.
Longtemps, elle vécut à l’écart des hommes. Si ce n'était son physique parfaitement humain, il était impossible de la différencier des autres créatures et elle-même se sentait chez-elle. La rencontre avec un voyageur égaré fit basculer sa vie. Pour la première fois, elle prenait conscience qu’au-delà des bois, il existait des terres immenses, peuplées de personnes qui lui ressemblaient. Dès lors, bien qu'elle ne pouvait se résoudre à abandonner l'endroit où elle avait toujours vécu, elle se fit plus téméraire et alla au devant de ceux qui traversaient la foret, en s'attirant parfois de sérieux ennuis. Elle ne renonçait pas, et au fil du temps, elle acquit le langage et put enfin être compris par autre chose que les arbres. Ce n'était pas pour autant qu'elle changea son mode de vie.
Aujourd'hui encore elle veille du fond de ses bois et personne n'échappe à son regard.
Situation de départ : Aventurière de nature, elle s'est amusée avec toutes sortes de chose en un siècle de vie.
Autres : En tant que dryade, Laurelyn :
- Peut se transformer partiellement ou entièrement en la plante qu'elle désire
- Peut faire pousser et contrôler n'importe quel végétal
- Peut soigner les êtres vivants
- Est immunisée à toutes maladies et poisons d'origine naturelle
- Est résistante à la magie
