La vue du sang excitait toujours autant Mélinda. C’était quelque chose de terrible, un don autant qu’une malédiction. Face à la mort, face au plaisir de torturer une proie, et de lui ôter la vie, les instincts primaires des vampires ressortaient : la prédation. Un vampire n’était pas une proie, c’était un chasseur, un tueur implacable, qui adorait les humains, parce que les humains étaient naturellement des proies. Il n’y avait rien de plus excitant que de les chasser, de les traquer, et de les supprimer. La vampire adorait ça, et ne se privait pas pour le faire savoir. En ce sens, elle était reconnaissante à Yukio, car la perversion et le sadisme de la petite poupée avaient réveillé ses appétits... Ainsi que ce désir typiquement féminin de désirer enfanter. Le sexe, pour un vampire, ne servait pas à la reproduction, ce n’était rien de plus que du plaisir. On copulait autrement, par le biais de la morsure, en transformant quelques rares élus en êtres supérieurs. Et son instinct soufflait à Mélinda que Yukio pouvait être une candidate intéressante.
Mélinda lui avait fait l’amour de la plus sauvage des manières, manquant de peu de la faire saigner, de baigner dans son sang, que leurs plaies se mélangent ensemble, dans la plus délectable et la plus agréable des fusions. Mais Yukio n’était encore qu’une humaine, une humaine forte. L’idée d’en faire une esclave s’était définitivement écartée de l’esprit de Mélinda. Sonnée, Yukio peinait à émerger, et Mélinda se dressa devant elle. Elle était en sueur, avec de belles plaques rouges qui ornaient son magnifique corps, et des gouttes de sueur... Sans parler de son sexe masculin, une verge fièrement tendue. On voyait, le long de sa surface, une veine qui pulsait, alors qu’elle avait ordonné, de ce ton impérieux qu’elle employait envers ses esclaves, à Yukio de la sucer. Elle fut d’autant plus autoritaire qu’elle glissa d’elle-même son membre dans la belle bouche de Yukio.
Ceci sembla sortir Yukio de sa léthargie. Une lueur s’alluma dans ses yeux, et elle entreprit de la sucer, au milieu de flaques de sang, des tâches continuant ici et là à décorer le corps parfait et sublime de la vampire. Soupirant de plaisir, cette dernière alla poser ses mains sur les cheveux de Yukio, les pressant tendrement en remuant son corps d’avant en arrière. Elle accompagnait les mouvements de Yukio, ses griffes glissant sur ses cheveux.
« Hum... Aaaaah, ma belle ! »
Les doigts de Mélinda se crispaient parfois, de plaisir et de douleur, quand Yukio lui mordillait son membre. Sa verge était bien grosse, très douloureuse, faisant trembler la brave vampire, qui soupirait joyeusement, se laissant pleinement aller, accélérant progressivement le rythme. Sa main se cramponnait à ses cheveux.
« Haaa... Haaa, petite gourmande, hum ! Là, vas-y, fie-toi à ma voix, et suce, suce, suuuuuceee ! »
Elle avait hurlé le dernier mot, et entama une gorge profonde, plaquant la bouche de Yukio à l’aide de sa main, ses lèvres venant titiller ses testicules. Mélinda poussa un soupir, répondant à un long frisson qui traversait son corps. Voilà qui était délicieux ! Mais Yukio n’était qu’une humaine, aussi libéra-t-elle ses cheveux, et continua-t-elle à la prendre, ayant rapidement un nouvel orgasme. Elle éjacula directement dans la bouche de Yukio, balançant des giclées chaudes qui explosèrent dans sa bouche, avant qu’elle ne se retire.
Rapidement, Mélinda fléchit les genoux, et embrassa Yukio dans une embardée qui coucha la belle Onoki sur le sol. Leurs corps chauds vinrent se frotter l’un contre l’autre, et la langue de Mélinda fila dans la bouche de Yukio, encore remplie du sperme que Mélinda avait généreusement offert. Ce fut donc un long baiser fiévreux et sale auquel les deux femmes se livrèrent, avant que Mélinda, après plusieurs dizaines de secondes, ne relève son visage, se tortillant encore un peu sur le corps de Yukio, frottant son sexe contre son estomac.
« Alors, ma belle, n’est-ce pas agréable d’être ma petite salope ? »
L’injure était volontaire, elle voulait voir comment, sous l’effet de l’excitation, Yukio se comporterait envers elle, sa supérieure.