Plan de Terra > Prison Eternum

Arrêter pour rien ? [PV Viktor Dragov ]

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Jill Valentine:
J'étais tenu par ma semi-courte chevelure lorsque je fus arrêté. Pourquoi ? Simplement parce que c'est garde de prison et ses policiers étaient aveugle ! Je ne savais pas ou j'étais, ni dans quel univers. La seule chose que je savais, c'était que j'avais été arrêter pour avoir tiré une balle dans la tête d'un zombie. Comme je le disais, ce policier étant aveugle croyait que j'avais tué un humain comme cela pendant qu'il essayait de me manger le bras ! Quelle journée fatidique en fin de compte. Mais le B.S.A.A le saurait bien aussitôt et viendrais me délivrer sachant que je n'aurais rien fais.

« Mais... Aïe merde ! Vous n'êtes pas gêné ! »

Pourquoi ces cris de mécontentement ? Simplement parce qu'on venait de me propulser dans une cellule crasseuse et pourrie ! Au moins, il avait lâché mes cheveux, malgré que c'était très brusque. Je frottais ma tête inspectant l'endroit dégoutant. Il y avait une toilette dans un coin, un matelas par terre, un bol d'eau pour chiens ?! Je n'étais pas une chienne après tout ! Non mais vous parlez de respect envers autrui. Il y avait de la moisissure sur les coins de murs, donc je me retirai des endroits dégoutant pour ne pas salir ma tenue de la B.S.A.A, il était très dur de laver une tenue moulante comme celle-ci sans la friper ! Bon d'accord, il était bien rare que je parlais d'esthétique, mais la dernière fois que j'avais sali mon uniforme, je dus la racheter au prix double de la première. Il était normal qu'à présent j'y faisais beaucoup plus attention. J'inspectais tous les coins pour chercher un endroit ou m'échapper. Je n'allais pas rester là sans bouger ! Je remarquais un conduit d'aération en haut, sur le plafond. Mais je me fis déconcentrer par quelqu'un qui se raclait la gorge. Un blond qui se tenait là devant ma cellule, un regard sévère qui me dévisageait. Je ne me retenais pas pour lui manquer de respect vu qu'ont me manquait de respect !

« Pourquoi tu m'dévisages comme sa le blond ? Qu'est-ce que tu me veux ? »

Viktor Dragov:
Jusqu’à présent, rien ne troublait le silence dans le petit bureau de Viktor Dragov. Un gardien avec son propre bureau? Et oui! On n’en attendait pas moins de la part d’un être aussi dévoué envers son métier, après tout. Il avait obtenu promotion par-dessus promotion depuis des années, ainsi son supérieur lui avait-il donné bon nombre davantage au fil du temps pour le récompenser de son bon travail au sein de la prison Eternum.  Assis à son bureau de métal, le gardien de prison avait les yeux posés sur de nombreux documents, notamment les dossiers de tous les prisonniers récemment arrivés à Eternum. Nombre d’entre eux étaient des criminels hautement dangereux qu’on avait traqués pendant longtemps avant de finalement leur mettre le grappin dessus. D’autres, en revanche, n’avait visiblement pas l’air d’être fait pour cet endroit. Des erreurs judiciaires, sans doute. C’était tellement fréquent et ce depuis des lustres. On ne prenait souvent même pas la peine de faire passer les accusés devant la cours. On les jetait tout simplement dans une petite cellule bien crasseuse, au cas où.

Cela faisait plus d’une heure qu’il étudiait les dossiers, et il ne pouvait pas cacher le fait que ses yeux commençaient lentement à fatiguer. Puis, tout à coup, brisant le silence de sa pièce privé, un autre gardien fit irruption devant lui, une autre pile de feuille à la main. Bon sang, pourquoi ne mettait-il pas ça sur une tablette électronique. Tekhos était un endroit particulièrement technologique, alors pour la prison ne possédait-elle pas toutes les innovations? Aucune idée… Il allait devoir porter plainte pour ça, un jour.

Le nouveau venu fit trois grands pas afin de rejoindre le bureau de son supérieur avant de lui tendre ses nouveaux documents. Trois feuilles, en fait. Les trois derniers prisonniers, frais du jour. Viktor tendit la main avant d’attraper les papiers et posa ses yeux bleus sur la première page.

Jill Valentine
24 ans
Humaine
Accusée de meurtre sur un citoyen
Temps d’incarcération : Indéterminé.

Une femme? C’était devenu de plus en plus rare, en fait. Le reste des créatures féminines qui se trouvaient toujours à Eternum étaient pour la majorité d’entre elles de pauvres souillons que lui-même ne baiserait pas, même si elles étaient les dernières femmes sur Terra. Même si elles avaient un sac sur la tête. Soudain, alors qu’il s’apprêtait à poser ses papiers sur le coin de son bureau, l’autre gardien s’exclama :

- Monsieur Dragov! Cette fille! Elle a… Elle a une poitrine gigantesque!

Viktor s’étouffa avec sa salive devant les yeux ronds de son petit acolyte. N’avait-il jamais vu de seins de sa vie, celui-là? Il criait cela comme s’il n’avait jamais rien vu d’une femme. Quoi qu’avec la tête qu’il avait, c’était possible… N’empêche, si cette mademoiselle Valentine valait le coup d’œil, il valait mieux aller se présenter à elle pour lui souhaiter un bon séjour à Eternum. C’était la moindres des choses, après tout, non?

Le gardien de prison se leva donc, accompagné, collé à ses basques, par son collègue, de six ans son cadet. Il ignora royalement tout ces commentaires impertinents sur le reste des prisonniers, marchant à belle allure dans le couloir qui menait à l’aile des nouveaux arrivants. Il porta une main distraite à sa matraque électrique. Au moins, l’équipement des gardiens étaient plus modernes que les facilités de la prison…  Il pianota sur le manche en caoutchouc de ses longs doigts fins, se demandant s’il ne devait pas électrocuter ce garçon trop bavard. Mais à peine effleurait-il cette agréable idée qu’il arriva finalement devant la cellule de la nouvelle arrivante. Celle-ci avait les yeux levés sur la grille d’aération du plafond. Immédiatement, Viktor sourit. Ce n’était pas la première fois que des gens tentaient de s’échapper. Il connaissait par cœur toutes leurs minables tentatives, tout les recoins de la prisons, toutes ses sorties. Jill apprendrait tôt ou tard qu’on ne fuyait pas Eternum si facilement. On ne le fuyait pas facilement, lui non plus.

-   Hum…

Il toussota afin d’attirer son attention, ce qui fonctionna. Agressive, elle lui demanda immédiatement ce qu’il voulait. Phrase à laquelle Viktor ne pu s’empêcher de sourire à nouveau. Une tigresse, celle-là, il le sentait. C’était bien plus plaisant que d’avoir à faire avec toutes ces autres princesses pleurnicharde qui passaient leur temps à brailler et à se rouler en boule dans le coin de leur cellule. Viktor Dragov regarda le dossier de Jill qu’il avait trainé avec lui avant de dire :

-   Bienvenue à Eternum, mademoiselle Valentine. (Il leva les yeux sur elle, un sourire narquois peint sur son visage.) Vous ne comptez tout de même pas nous fausser compagnie si tôt, n’est-ce pas?

Il fit signe du menton la grille au plafond. Il l’aurait à l’œil, elle pouvait en être totalement certaine sur ce point. Puis, alors qu’il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, son acolyte, toujours près de lui, l’interrompit :

-   Monsieur Dragov, vous devriez voir ses…

-   Tais-toi, morveux… grogna Viktor sans lui lancer un regard.

-   Mais...Viktor….

De la main, il lui fit signe de déguerpir, et l’autre jeune homme s’exécuta, penaud. En tête à tête avec la prisonnière, Viktor joua de nouveau avec le manche de son arme électrique, pencha légèrement la tête  sur le côté et sourit de nouveau avec charme. Un charme empoisonné, bien entendu.

-   Nous allons pouvoir faire connaissance, puisse que vous restez avec nous un moment.

L’E.S.P.er  fit un pas vers la cellule et porta ses deux mains sur deux barreaux avant de susurrer du bout des lèvres :

-   Mon petit doigt me dit qu’on ne vous à pas donné votre uniforme de prisonnière, je me trompe?

Évidement que non… Viktor jaugea d’un regard concupiscent la tenue de Jill, qui moulait agréablement ses formes, sans parler de sa poitrine qui était en effet, comme promis par son partenaire, bien voluptueuse. Vraiment, cela faisait une petite éternité qu’il n’avait pas reçue de prisonnière si bien roulée. Viktor sortit alors son trousseau de clé avant d’ouvrir la cellule de Jill, puis y entra avant de refermer la grille, la verrouillant à nouveau. Il se planta devant elle, à quelques mètres de distances, avant de devenir tout à coup bien plus sérieux qu’auparavant. Son visage se fit sévère et sa voix autoritaire alors qu’il déclarait :

-   Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, mademoiselle Valentine. Abattre un homme de sang froid est passible de la peine de mort, le saviez-vous?

Jill Valentine:
Mon ton autoritaire aurait échoué à sa mission ! Car lorsque je lui demandais cette simple question en utilisant cette " arme'" , un sourire se dessinait aux traits autoritaires de son joli minois. Oui je l'avouais ! Il était craquant comme gardien de prison, avec ses cheveux blonds ramenés par l'arrière ( J'avais une certaine attirance pour les hommes aux cheveux blonds) mais je ne me laisserais jamais avoir si facilement. Moi, Jill Valentine, j'en faisais le serment ! Dès maintenant ! Sous le regard de cet homme et de son petit acolyte qui n'arrêtait pas de regarder ma poitrine. Encore avec un ton ironique, que je ne peux jamais m'empêcher de faire, je lui fis un sourire arrogant. Je semblais joué avec lui comme un chat joue avec une pelote de laine.

« Quoi ? Tu en veux ? Vien cherché ! »

Sans me préoccuper du gardien, je prenais mes seins entre mes mains les faisant bouger. L'acolyte rougissait sous ce geste, je finis par les lâcher lorsque je jetais un petit regard vers le gardien qui me regardait de son regard bleu ... Son regard si glacé et sévère ! Je baissais ma tête vers le sol ne voulant pas recroiser ce regard une autre fois.

- Monsieur Dragov, vous devriez voir ses…

Glissa le petit timidement et hésitant. Le dénommé Dragov lui ordonnait de partir maintenant ! Quel spectacle hallucinant à attendre ! Car évidemment, mon regard scrutait le sol sale de ma petite cellule adorée ! Le cadet semblait outré dans le ton de sa voix, mais quelques secondes plus tard, j'entendais ses bruits de pas qui sortaient du couloir des cellules sections E. Dragov m'adressait maintenant la parole une touche d'autorité dans la voix.

-   Bienvenue à Eternum, mademoiselle Valentine. Vous ne comptez tout de même pas nous fausser compagnie si tôt, n’est-ce pas?

Flûte ! Il avait dû me remarquer en train de regarder avec envie les conduits d'aérations ! Bordel, je devais devenir plus subtile dans les autres occasions ou je devrais être seule. S'il me laissait seule un moment, d'ailleurs il ne semblait pas vouloir me laisser partir, même qu'il ouvrit même la cellule ! Je me propulsais soudainement vers la sortie mais si ce n'était pas son gros corps qui me bloqua le chemin ! Il fermait la cellule derrière lui. Ma tête cogna sur son torse et je tombais fesse contre terre effectuant un ' Arg ' faible de douleur. Il ne semblait pas tellement content de ma tentative d'invasion pas très digne d'une agente de la B.S.A.A . D'ailleurs, il scrutait ma tenue en me faisant remarquer que l'on ne m'avait pas assigné. Il allait faire quoi ? Me déshabiller de lui-même et m'enfiler sagement un uniforme de prisonnière de la prison de Tekhos ? Il devait rêver s'il pensait à cela car je ne souhaitais pas rester dans cet endroit si lugubre et renfermé pendant longtemps !

- Vous vous êtes mise dans un sacré pétrin, mademoiselle Valentine. Abattre un homme de sang-froid est passible de la peine de mort, le saviez-vous?

Voilà ! Un autre qui m'accusait de ce que je n'avais PAS fait ! J'avais bien remarqué que cet être était assoiffé de chair puis de sang et inerte avant de lui tirer dessus ! Je le regardais encore plus enragé mais ne me levais point, je n'avais pas envie de le regarder de si haut même si déjà là, je le regardais de cet angle ! Il était nettement plus grand que moi. Je sortais encore mon vieil ami, le ton arrogant et provocateur. J'étais très doué à ce jeu en plus !

« Mais puisque j'essaie de vous dire à vous et au policier depuis tout à l'heure que c'était un mort-vivant bien mort qui essayait de me manger le bras ! Êtes-vous tous sourd ou quoi ?! »

Viktor Dragov:
Quelques secondes plus tôt, Viktor avait jugé Jill comment étant une jeune femme sérieuse et sans doute pudique, malgré sa tenue vestimentaire qui semblait en dire autrement sur sa façon d’être… Malgré tout, il n’avait pas pu s’empêcher d’arquer un sourcil intéressé lorsque la jeune femme s’était pris les seins à deux mains, se moquant visiblement de son jeune coéquipier qui était tourné au rouge tomate avant de se faire froidement congédier par Viktor. Finalement, il s’était révisé sur la prisonnière. Il aurait beaucoup plus de plaisir à jouer avec que ce à quoi il avait tout d’abord pensé.

Il n’avait pas bronché d’un poil quand celle-ci s’était élancée vers la sortie de sa jolie cellule afin de tenter une percée vers la divine liberté. Elle s’était heurté violement contre lui et Viktor avait été forcé de faire un petit pas en arrière sous le choc que sa collision contre son torse créa. Malgré tout, il resta la, les bras croisés dans le dos, à fixer une Jill Valentine assis sur les fesses, sur le sol, devant lui, presque soumise. Ce détail viendrait. À Eternum, Viktor Dragov était maître des lieux, maître de son domaine, et, par-dessus tout, il était le maître incontesté de tout ces petits rats en cage… Il la toisa de haut, ne baissa que son regard pour la regarder, gardant ainsi cette posture supérieure devant elle. Ses iris se posèrent un instant sur ses deux seins volumineux avant de remonter froidement jusqu’à ses yeux verts forêts. Une magnifique couleur qu’il n’avait pas l’occasion de voir très souvent ici, surtout avec cet éclairage merdique.

Le gardien s’humidifia les lèvres du bout de la langue en écoutant le petit bavardage de l’agent des STARS, organisation qu’il ne connaissait d’ailleurs pas du tout dans son plan à lui. Peu lui important ce détail, d’ailleurs. Une fois piégé dans cet univers unique qu’était la prison Eternum, notre identité, en tant que prisonnier, volait en éclat. Ils n’étaient plus personnes. Qu’importe qu’ils aient été riches, célèbres, on s’en moquait. Ils étaient des malfaiteurs et ne pouvaient survivre qu’en se pliant à la volonté du plus fort. Dans ce cas-ci, Viktor était le maître du jeu.

À regret, l’homme aux cheveux blonds se demanda d’ailleurs s’il forcerait vraiment Jill à mettre l’uniforme des résidents de cellule. Après tout, cet accoutrement curieux lui allait particulièrement bien. Mais simplement pour avoir le loisir de lui retirer lui-même cette combinaison, il lui ferait ensuite revêtir n’importe quoi. Il se voyait déjà glisser ses mains contre sa peau satiner et bifurquer vers ses deux obus nettement plus agréables que tous les autres de la prison. Oui, il n’avait aucun mal à l’avouer. Jill Valentine était dès aujourd’hui la plus désirable créature d’Eternum. Il voulait lui agripper les cheveux pour lui ramener la tête vers l’arrière, lui dévorer la gorge de baiser, puis la prendre comme bon lui semblait et peu importe son consentement. Cela viendrait, il le savait, mais il devait se montrer quelque peu patient et surtout quelque peu professionnel.

Viktor Dragov émit un petit rire de gorge, léger, presque musical, quand elle se défendit à propos du meurtre. Oui, oui, c’était bien plausible tout ça, des morts qui se promenaient dans les rues, ça alors. Il ne rata d’ailleurs pas l’occasion de lui faire comprendre à quel point il trouvait son histoire absurde.

-   Je vois, nous avons en effet beaucoup de macchabés qui apprécient nos boutiques. Cela vous aurait-il tuée de les laisser faire leurs emplettes en paix?

Il se moquait d’elle, visiblement, mais ne s’attarda pas sur le sujet. Il voulait mettre fin sa petite crise d’arrogance. Elle devait comprendre immédiatement à qui elle avait à faire.

L’E.S.P.er leva une main gantée dans la direction de la jeune femme et crispa ses doigts soudainement. En effet, Viktor avait été particulièrement gâté dès la naissance, la vie et le hasard lui ayant offert la chance d’être un être différent des autre, doté d’un unique pouvoir dont il pouvait jouir à sa guise, soit la télékinésie. Son pouvoir était limité mais lui permettait tout de même de l’aider dans des situations comme celle-là. Dès qu’il eut serrés ses doigts, Jill pouvait sentir sa gorge se comprimer quelque peu, comme si une main se serait refermer dessus afin de la faire taire et étouffer quelque peu. Une fois le silence son allié, Viktor s’autorisa enfin à répliquer de nouveau à la prisonnière.

-   Chère Jill, vous comprendrez que l’innocence et le bienfondé de votre action n’a aucune importance à Eternum. Ici, il n’y a que vous, les autres détenus, et les gardiens. Vous serez contrainte à purger votre peine jusqu’à ce que j’en décide autrement. Il ne vous faudra pas un diplôme pour également saisir que plus vous serez obéissante, plus vite vous pourrez partir.

Il relâcha son pouvoir afin de lui permettre de reprendre son air. Ensuite, son  bras repartit derrière son dos pour rejoindre l’autre.  Un nouveau sourire naquit sur ses lèvres afin d’accentuer son air moqueur.

-   À présent, mademoiselle Valentine, je vous demanderais de me suivre jusqu’à l’Aile des douches. Nos nouveaux pensionnaires se doivent de passer par là avant de revêtir leurs nouveaux habits. Puis, je en doute pas que vous rêver de vous décrasser un peu, n’est-ce pas?

Jill Valentine:
Bon, voilà que l'on me croyait plus à présent ! Les gens de nos jours, ne crois plus au virus-G qui avait été imposé sur mon ancienne ville natale, Racoon city au Mid-west des États-Unis. Donc, ce gardien de prison au regard méprisant ne savait encore moins que j'avais été là-bas ! Que j'ai dû me combattre là-bas, que j'ai dû abandonner mon chez-moi... Il n'en faisait rien, mais le plus pire dans tout cela, c'est que le virus s'était répandu un peu partout sur les continents petit à petit. Bien sûr, moi et mon équipe, on faisait tout ce qui était possible pour que les villes soient habitables et non-dangereuses. Seulement, si je n'avais pas tué autant de zombies, j'aurais eu une preuve et il m'aurait PEUT-ÊTRE au grand peut-être laissé sortir. Son regard gourmand lui ne disait pas cela... Il pensait surement maintenant comme les cerveaux des morts-vivants que je massacrais à journée longue. '' Manger, manger, manger "' à dévorer mon décolleté de la sorte. Par la suite j'eus donc la brillante idée de caché celui-ci pour qu'il monte son regard d'un magnifique bleu glacial vers mes yeux vert forêt. On ne combine pas l'eau à la forêt cependant. D'habitude, un lac est toujours loin d'une forêt au risque de créer une inondation. Le voilà qui ouvrait la bouche enfin !


- Je vois, nous avons en effet beaucoup de macchabés qui apprécient nos boutiques. Cela vous aura-il tuée de les laisser faire leurs emplettes en paix?

Il se moquait vraiment de moi que j'en fis une moue mélangée de surprise et de colère, ÇA, ça semblait l'amuser ! Je devrais encore et encore me débattre à ce sujet. Cela me choquait à un tel point que je n'osais même presque plus en parler. Mais je me résignais et finis par ouvrir mes lèvres pulpeuses pour lui dire que je ne mentais pas !

« Je ne suis pas une menteuse ! Si vous étiez à ma place, vous le verrez ... Arrêtez de vous moquez de moi bon sang ! »

Oui, je l'avouais sur cette dernière et courte phrase que ça me faisait de l'effet, cela me mettait dans une de ses hontes. Mais il ne semblait une fois de plus ne plus rigoler. Il était vraiment bipolaire sa alors ! Un moment il souriait d'un regard diverti et la seconde d'après il reprenait son sérieux. Il levait une de ses mains gantées ( gantées ? Je ne sais pour quelle raison) vers moi et crispèrent ses doigts. Il avait l'air d'un parfait débile en faisant ce geste. Je ne peux m'empêcher un ricanement à son égard, mais mon ricanement cesse sous peu, je sens ma gorge me contracter, je ne peux plus respirer. Je tente de ramper vers lui et je réussis à lui agripper la cheville pour la serrer de mes ongles cherchant toujours et en vain de l'air. Lorsqu'il ouvrait la bouche, je le regardais un peu piteusement, c'était rare chez moi, mais j'avais besoin de respirer de l'oxygène ! Même si celle de cette prison devait être vraiment horrible, j'en voulais ! Dieu que j'en voulais. Il finit par dire ce qu'il avait à dire.

- Chère Jill, vous comprendrez que l’innocence et le bienfondé de votre action n’ont aucune importance à Eternum. Ici, il n’y a que vous, les autres détenus, et les gardiens. Vous serez contrainte à purger votre peine jusqu’à ce que j’en décide autrement. Il ne vous faudra pas un diplôme pour également saisir que plus vous serez obéissante, plus vite vous pourrez partir.

Bon, il voulait que je fasse l'obéissante ! Moi, Jill Valentine, 24 ans, agente de la B.S.A.A ! Bon, j'arrêtais mon étonnement, je n'étais souvent qu'obéissante qu'avec mon commandant et lui ne comptais pas me faire des choses horribles comme lui. Il était très rare que je sois obéissante avec les autres gens même si parfois je me laissais rabattre. J'avais de l'orgueil dans ma conscience et elle ne faisait que crier cette orgueil ! Elle voulait rester dans ma conscience pendant longtemps avant de ce laissé rabattre. À cet instant, je commençais à faiblir, je demandais vainement de l'air à mon interlocuteur. Cependant, mes paroles ressemblaient plus à de petits couinements qu'à autre chose.

« De... de... l'a... »

Enfin il finit par arrêter cela, j'étais essoufflé ! Non pas par effort physique bien sur. Il était vraiment maniaque et je comptais le lui dire. Il le méritait, surtout après m'avoir fait subir une telle chose. À mon tour, m'humectant mes lèvres devenues sèches, commençais mon insulte toujours à reprendre mon souffle à ses pieds étant donné que j'avais rampé jusqu'à lui.

« Mais vous êtes un sadique ou quoi ?! J'aurais pus mourir à manqué d'air comme cela ! MANIAQUE ! CONNARD »

Il ne semblait pas m'écouter toujours avec cette posture, ça, il devait savoir faire mettre des plaques de métal dans le dos ! Quelle posture ! J'étais tellement étonné. Il coupait mes pensées sarcastiques en une question.

- À présent, mademoiselle Valentine, je vous demanderais de me suivre jusqu’à l’aile des douches. Nos nouveaux pensionnaires se doivent de passer par là avant de revêtir leurs nouveaux habits. Puis, je ne doute pas que vous rêver de vous décrasser un peu, n’est-ce pas?

« Vous n'allez tout de même pas me suivre jusque dans la douche monsieur Dragon ! ( Je me moquais de lui encore un peu de quoi essayer trouvé une corde sensible dans son organisme) Ce serait du harcèlement ! Et en plus, ce n'est pas moi qui est sale... c'est votre attitude ! »


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