C’était la fin du printemps, il faisait chaud, mes parents venait de me dire qu’ils partaient dans un autre pays mais moi, je ne voulais les suivre… je voulais rester avec ma chérie, Iinuki. Mes parents étaient au courant de ma relation avec elle et l’approuvait car j’étais très heureuse. Ils comprenaient aussi mes motivations pour rester. Ils décidèrent alors que je resterais ici. Ils me loueraient un petit appartement et me laisseraient de l’argent sur mon compte pour payer ma nourriture le weekend. Ils m’avaient accompagné à la banque pour m’ouvrir un compte, puisque je n’étais pas encore majeure. Une fois cela fait, j’avais emménagée dans le petit appartement. J’avais internet, la télévision et plein d’autres choses qui me permettraient de vivre décemment pendant que mes parents seraient absents.
Il était évident que j’avais appelée Iinuki pour vienne vivre chez moi. Elle avait acceptée avec empressement et avait emménagée chez moi, même si elle gardait son appartement. Ça faisait maintenant deux semaines, l’été était là, chaud et sec. Heureusement que la climatisation fonctionnait très bien dans l’appartement, sinon, nous serions mortes de chaud.
J’avais rendez-vous chez le banquier pour un entretien, je me demandais bien ce qu’il pouvait avoir comme problème pour qu’il veuille me voir en personne plutôt que de le dire au téléphone. J’embrassais ma chérie puis je sortis, pour aller à la banque non loin de mon appartement. Une fois là-bas, je demandais à voir mon conseiller, monsieur Matsumaya. On me fit patienter dans la banque, tandis que des clients entraient puis sortaient. Cela faisait maintenant une bonne heure que j’attendais, il y avait une dizaine de clients et clientes qui attendaient aux guichets et deux guichetiers.
J’étais à moitié affalée sur un canapé à attendre quand quatre types cagoulés entrèrent dans la banque en tirant des coups de feu en l’air ou plus exactement sur les caméras de surveillance. Cela me réveilla complètement et me fit pousser un petit cri de jouissance. Je rougis, mais personne ne s’en rendit compte. Heureusement que je portais une jupe très large et longue, malgré la chaleur.
_ « Ne bougez pas. Ceci est un Hold-Up, si vous faites ce qu’on vous dit, il n’y aura aucun mal de fait à votre encontre. »
C’était le plus grand des quatre qui venait de parler. Il menaça l’une des guichetières.
_ « Faites venir le directeur et évitez d’appuyer sur le bouton d’alarme ! »