Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Zone Sous-Marine

Présence inconnue [PV : Harley]

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Captain America:
Dans son quartier général, le Capitaine vérifiait quelques dossiers. Le taux de criminalité avait augmenté dans la région de manière inexplicable. Cette région étant habituellement calme, Steve n'avait pas eu trop de problème depuis qu'il s'était installé ici. Bien qu'agissant dans le monde entier, l'homme avait décidé de s'installer ici quelque temps, opérant dans la discrétion la plus complète. Assit sur sa chaise le super-héros, griffonna quelques noms sur une feuille. Ces noms étaient revenus plusieurs fois, suite à des cassages, tapages nocturnes, vols à l'étalage, tentatives de meurtre, braquages de banque. Il fallait qu'il fasse une petite recherche sur ces individus pour savoir d'où ils venaient, afin de les traquer et de les arrêter avec force.

Certes l'homme aimait pratiquer la force lors de certaines "arrestations", mais il savait aussi être pacifique; malheureusement cela ne durait pas longtemps, l'ennemie ne se laissant pas amadouer aussi facilement, l'action physique revenait à chaque fois. Steve aimait agir seul, mais il savait aussi s'entourer d'hommes et de femmes compétents. D'ailleurs l'homme reçut un appel :

"Allo.
- Steve, c'est Fury. T'es où là ?
- A la base, pourquoi ?
- ... Ouais. C'est qu'on nous a alerter d'une suractivité du côté de la Zone Sous-Marine. Des gardes nous ont averti d'une présence. Nous voulions en savoir davantage, mais la connexion a coupé. Est-ce que tu pourrais aller voir ce qu'il se passe ?
- Pourquoi, je n'ai rien remarqué sur les écrans de contrôle ? Si il y avait eu un problème la base dans laquelle je suis, me l'aurait directement signifié.
- Ecoute, je n'en sais pas plus que toi. C'est de toute manière assez curieux.
- Mmmmh ... Je vais aller voir et je t'appels, dès que j'en sais davantage.
- On fait comme ça."

Le Capitaine se leva de sa chaise et se dirigea vers les escaliers qui l'emmenait vers une salle, une sorte de salle d'arme. L'homme agrippa son costume et l'enfila. Il prit ensuite son bouclier et se dirigea vers l'héliport. L'homme prit l'un des nombreux hélicoptères mis à sa disposition et se dirigea vers la Zone Sous-Marine.

Quelques minutes plus tard, il se trouva au-dessus de l'endroit où avait été perçu le dernier signalement des gardes. Cette zone n’abritait pourtant rien de très précieux, si ce n'est un laboratoire. L'homme activa le pilote automatique et décida de sauter dans l'eau, à la manière d'un nageur olympique. Une fois sous l'eau, il continua de nager vers le fond pour atteindre la zone qui était, quant à elle, sous oxygène. Le Capitaine pouvait rester de longues minutes sans respirer sous l'eau, donc il n'avait pas à s'inquiéter du temps qu'il restait sans oxygène.

A peine 3 minutes plus tard, il entra dans la zone. Tout mouillé, il se dirigea vers l'endroit où le signalement avait été perçu pour la dernière fois. C'était un long couloir, sombre, mais où on pouvait voir deux silhouette à terre. L'homme s'approcha de l'une d'elle; c'était un garde, tout comme l'autre. C'était à présent une certitude, quelqu'un avait forcé l'entrée, afin de s'introduire dans la Zone Sous-Marine. Il remarqua que ces deux gardes n'avaient pas de blessures visibles à l'oeil nu, mais elles étaient bels et bien morte. Étrange. L'homme décida de continuer dans ce couloir, en espérant y trouver quelques indices.

Harley Quinn:
« Woaaaaaaaaaaaaaah !! »

Ca, c’était un cri qui venait du cœur, dîtes donc. En même temps, elle ne pouvait s’exprimer autrement qu’en exagérant monstrueusement les choses. Harley était surprise. Dans ses mains, un prospectus, ou plutôt une publicité. Ses yeux brillaient de mille feux, riant comme la dingue qu’elle est, sautant plusieurs fois sur place. L’excitation était à son maximum chez la follasse, comme bien souvent d’ailleurs. Mais là, LÀ ! Attendez, dans ses mains, c’était le flash infos qui allait illuminer la journée, la soirée, la semaine d’Harley quoi ! L’ouverture d’une zone sous-marine dans Seikusu ! Mouhahaha ! Une partie de la ville sous la mer ! Mais c’est dément !

« Que des cinglés ces citrons ! Ha ha ! »

Aheum. Elle s’est regardée peut-être avant, non ? Bah non. Pour Harley, elle est tout à fait normale. Tout comme le Joker. Attendez, c’est être normal, ça ? Enfin, sain d’esprit je veux dire ? Mouais, n’allons pas plus loin dans ce genre de débat, aux risques de se prendre un coup de maillet par la blondinette. Trépignant d’impatience, la jeune femme, en tenue de civil, s’émerveillait sur ce petit bout de papier qui lui promettait monts et merveilles. Un musée et surtout, SURTOUT, un fuckin’ parc d’attractions ! Déjà que ce genre de distractions sur terre lui fait tourner la tête, mais là, sous l’eau, elle ne pouvait qu’en rêver davantage. Son esprit vagabondait déjà sur les rails d’un grand-huit qui remontait à la surface de l’eau, pour mieux replonger ensuite, ou bien des tubes transparents de toboggan voyageant dans l’eau salé, avec pour voisins de cette chute moult poissons et requins aussi…Non, Harley ne peut être que satisfaite par ce genre de programme !

Il n’y avait qu’un souci : la folle à grelots n’aime pas trop partager et si elle voulait profiter un maximum de ce parc d’attractions, elle devait s’y retrouver seule ! Ce qui veut dire, rester la nuit. Mais les agents de sécurité foutent tout le monde dehors la nuit pour protéger les lieux. Ah…

« MAIS OUI ! C’EST CA ! », hurla-t’elle, tapant du poing dans sa paume.

Harley, la discrétion, tu connais ? …M’enfin. Elle venait de trouver l’idée du siècle : pour rentrer le soir, il suffisait de se faire passer pour un garde et voilà, le tour est joué ! L’Arlequin, voleuse agile, était aussi une reine dans l’art de se transformer et de devenir quelqu’un d’autre. Filant dans les rues de cette ville de faces jaunes, la jeune femme n’eut aucun mal à trouver ce qu’il lui fallait pour se déguiser en garde, en homme qui plus est. Costume, casquette, fausse moustache, tout était parfait. Et même si elle n’était guère très grande, elle se confondait volontiers avec les traits d’un véritable asiatique, à part ses yeux bleus. Elle avait même réussi à se procurer une fausse carte pour se faire passer pour un agent de sécurité du dôme sous-marin. Hin hin hin…Harley s’en frottait les mains d’impatience.

Maintenant, direction le port et prenons la dernière navette subaquatique pour cette bulle d’oxygène. Tout le long du trajet, elle avait des étoiles dans les yeux. Cela risquait d’être une véritable bella note. Arrivée sur les lieux, elle laissa les voyageurs s’en aller vers le musée ou le parc d’attractions qui lui faisait les yeux doux, ce salaud. Grognant légèrement, elle se dirigea vers le poste de sécurité le plus proche, se présentant aux agents comme leur nouveau collègue. Ils ne posèrent pas plus de questions, lui indiquant les quelques marches à suivre pour la protection de l’endroit. Ils lui proposèrent de s’asseoir autour d’un verre de saké et d’un café, et de ne vérifier la sécurité que par écran pour l’instant. Bon, rentrant dans son personnage à fond, l’Arlequin accepta, s’inventant une vie et faisant mine de s’intéresser à la vie de ces hommes-citrons. Mais c’est qu’elle commençait à perdre patience, à trépigner un peu, faisant résonner sans le vouloir les grelots de son bonnet d’arlequin, caché sous sa grosse casquette. Les gardes la regardèrent et elle fit mine de n’avoir rien entendu. Mince, encore un peu, et la couverture était fichue en l’air !

Enfin, la nuit tomba assez rapidement, et le peuple qui s’était amusé dans le parc d’Harley (oui oui, parce que pour elle, les attractions lui appartiennent !) se dirigeait vers les sous-marins de retour, la laissant en compagnie de deux gardes de nuit. Maintenant, passons à l’action. D’abord, s’occuper des caméras de sécurité, comme on lui avait appris tout juste quelques heures avant. Tu tapotes quelques boutons et hop, caméras maîtrisées ! Aussi simple que de dire Hallelujah ! Une même image qui tourne, sans cesse, pour rompre la vigilance des autres gardes, ou de quelqu’un du genre Batou qui ferait bien chier la demoiselle. Mais trop excitée par la situation et couinant comme une petite gamine, Harley attira l’attention des deux autres gardes qui étaient avec elle, et sans s’en rendre compte, dans un mouvement de tête, elle fit tomber sa casquette, dévoilant son bonnet de bouffon rouge et noir, aux grelots assez sonores…

«  Rooooh…C’est tout nul. », dit-elle en regardant sa casquette au sol, tapant du pied, la mine boudeuse.

Fallait faire un peu plus gaffe ma petite blondinette ! Quoique, pour faire des conneries, Harley is number one ! Bien évidemment, les gardes ayant vu la supercherie, se jetèrent sur la pauvre petite demoiselle sans arme. Mais avec agilité, elle les esquiva, arriva derrière eux, et d’un doigt tapotant leur épaule, ils tournèrent leur tête vers la demoiselle. Harley en profita pour chopper leur visage et de les claquer l’un contre l’autre, comme deux pauvres noix de coco qu’elle essayait d’ouvrir. Mais, ce Crack, sonnant doublement, n’était pas prévu. Elle venait d’utiliser un peu trop de sa force avec ces pauvres hommes et ils en avaient payé le prix…

« Oh…A mouru ? …Pas grave ! Niahahahaha ! », tout en se penchant sur les deux cadavres encore chauds. « Maintenant, FIESTAAAAAAA !! », hurla-t’elle, empreinte de cette folie qui lui appartient.

C’est tout pimpante, sautillant comme une gamine, alternant les roues et autres petits sauts, qu’elle se dirigea vers le lieu de tous ses désirs, de ses fantasmes. Elle était toujours en tenue de garde, et se sentait un peu trop lourde dans ce genre de vêtements. Alors sur le chemin, elle se déshabilla, retirant veste, chaussures, pantalon, qu’elle laissa au sol. Elle avait, bien sûr, son attirail d’agent de sécurité, son beau costume moulant noir et rouge, qu’elle détestait quitter. Cela lui rappelait Biquet. Roooh, qu’est-ce qu’il aurait aimé cet endroit, vraiment ! Trouvant sur sa route des waters, la follasse en profita pour se talquer le visage de blanc, rougir ses lèvres et poser son petit masque noir. Voilà ! Harley Quinn est dorénavant de sortie, et personne ne pourra l’empêcher de faire ce qu’elle veut !

« Personne ! »

Elle court, elle vole dans les couloirs, véritables tubes aux vitres transparentes, comme dans un aquarium. Ses yeux passent tout en revue, ne manquant rien au spectacle. Elle court, elle vole, elle saute au-dessus des barrières de sécurité pour rentrer dans le parc. Elle court, elle vole, elle s’arrête subitement. Elle sautille tout en remuant des fesses et ses grelots sur la tête. Elle couine, elle gémit d’impatience. Elle retient un rire et là, là…Elle ouvre grand ses bras et sa joie explose, résonnant dans tout le parc.

«  À moi ! À moi ! A MOI ! A MOAAAAAAAAAAAAA ! »

Et oui, elle va bien s’amuser la petite !

Captain America:
L’homme marchait doucement dans le parc d’attraction. Il n’y avait aucune trace d’effraction. Les portes étaient intactes ; après tout, le criminel avait dû récupérer le pass qui permettait d’ouvrir toutes les portes du parc d’attraction et par la même occasion participer à toutes les attractions que proposait le parc. Steve ; habillé de son célèbre costume de super héros, son masque sur la tête, ses gants et ses bottes rouges, son bouclier marqué comme son torse de l’étoile des Etats-Unis ; continua de rechercher l’intrus, il passa près des toilettes présentes au sud du parc, les plus près du poste de commandement, où avait été retrouvé les deux gardes. La lumière était présente, il se colla contre le mur et ouvrit délicatement la porte, il y passa sa tête et ne remarqua aucune présence. Il entra dans la pièce et vit sur un évier, un uniforme de garde, l’uniforme était marqué par le logo du parc d’attraction. Il en déduit rapidement que le criminel avait voulu dupé les gardes présents, mais que ça avait mal tourné ; d’où les deux gardes morts retrouvés par le Captain tout à l’heure.

Une question subsistait néanmoins, quelle idée avait-il derrière la tête ? Pourquoi s’attaquer à un endroit pareil ? Steve était munit d’une grande logique et d’une facilité à comprendre facilement les choses, mais pour le coup, il ne savait pas vraiment de quoi il en retournait. Bref, l’homme sortit de la pièce et continua ses recherches, ses recherches qui poursuivi difficilement ses recherches, puisqu’elles étaient lentes, car l’homme ne voulait pas être repéré par l’individu. Il décida alors de retourna près du centre de contrôle du parc d’attraction, les caméras vidéos pourraient l’aider à retrouver facilement la trace du criminel. Il rebroussa chemin et entra à l’intérieur de la cabine, il regarda les écrans, appuya sur quelques boutons, mais rien à faire, les caméras avaient été déréglées et impossible de les remettre en marche, l’individu avait bien préparé son coup.

« Putain, fait chier ! » Grogna-t-il.

L’homme ressorti de la pièce et entendit un cri à en réveiller les morts. Ce cri provenait du fin fond du parc et celui-ci provenait d’une femme. Le Cap’ avait donc affaire à une jeune femme, ça aura au moins pour but de changer de sa routine quotidienne. Sachant approximativement l’emplacement de la criminelle, il put se dépêcher vers les lieux. Quelques instants plus tard, il se trouva derrière une pancarte affichant « Le Grand 8 ! Nouvelle attraction ! Du fun puissance 8 !! », un slogan bien accrocheur en sommes … L’homme observa les alentours, le fameux Grand 8 était en marche, mais il ne voyait pas d’individu à l’intérieur.  Elle avait dû l’utiliser, c’était assez curieux d’ailleurs, depuis quand les criminels pénétrait dans ce genre de lieux et surtout pourquoi ils s’amusaient en profitant des attractions ? Nul doute que le Cap’ avait affaire à une toute autre sorte de criminel, en comparant avec ceux de d’habitude.

Son bouclier serré contre lui, il continua d’avancer le plus lentement possible, décryptant les lieux et voir une possible trace de la jeune femme. Il vit alors une ombre surgir au loin avant de disparaître. Il la suivit discrètement. Arrivé sur les lieux, il vit à présent la jeune femme, elle avait un costume très original. Une sorte de juste au corps rouge et noir, habillé de gros grelots, son chapeau était orné lui aussi de ces mêmes grelots et de la même couleur que le costume. La jeune femme avait des formes généreuses et  elle était à la fois très athlétique. L’homme surgit de derrière un mur, son colt braqué sur la jeune femme.

« Toi ! Pas un geste ! Lui ordonna-t-il.  Tu te retournes gentiment, en levant tes mains afin que je puisse les voir distinctement. »

Il n’aimait pas faire le policier, mais n’ayant pas de couverture et surtout exerçant seul l’arrestation, il se devait de parler sur ce ton et d’ordonner les mêmes recommandations des officiers de la loi.

Harley Quinn:
Imaginez-vous un peu. Un parc d’attractions pour vous, tout seul, sans personne pour vous dire de ne pas faire ci ou de ne pas faire ça, sans personne pour vous interdire une attraction. Vous aimeriez, n’est-ce pas ? Vous kifferez même. Là, en cet instant, Harley était…

« Je suis le roi du moooooooooonde ! »

Ou la reine, maiiiiis…C’est ce que j’allais dire. Qui ne le serait pas de toute façon ! C’est un rêve que tout gamin a eu dans son enfance. Profiter, pour vous tout seul, d’une ducasse, d’une foire, d’un parc à jeux, tout ça quoi ! Il y avait de quoi en perdre la raison, chose que la blondinette n’avait plus depuis un bon moment. Les yeux brillants de mille étoiles, un sourire de dingue sur ses lèvres rougies de maquillage, elle sautillait partout, enchaînant des roues dans ses déplacements. C’était déjà magique à regarder, mais ça serait encore mieux si on pouvait faire fonctionner tout cela, non ? Oh que oui, oui, oui !

Postée devant le grand huit, elle s’extasiait en observant les courbes et autres loopings du manège. Se dirigeant vers le poste de commandes, elle trifouilla plein de boutons, impatiente de pouvoir s’amuser comme la folle qu’elle est. Un bouton bleu, un gros vert et un autre gros rouge. Touche à tout, tire la chevillette et la bobinette cherra. Ah ? Trompée de conte ! Et enfin, le manège s’enclencha. Les premiers wagons partaient déjà, filant lentement sur les rails pour tracer rapidement sur les courbes. Courant à toute vitesse, Harley réussit à en attraper un, grimpant dedans. Elle ne s’attacha même pas. Ben non, la blondinette n’a peur de rien, et sûrement pas de tomber d’un manège aussi dangereux comme le grand huit…Une folle inconsciente que je vous dis !

Allez hop ! Un tour de manège autour de nous qui tournons autour de nous, un tour de toupie…Tourne, tourne, tourne, tourne. Ce beau manège, ce grand manège lui met la tête à l’envers. ♫ …Et le cœur aussi. Elle n’est pas très jolie jolie quand elle descend de l’attraction. Déjà pâle à cause de son maquillage, ses joues se gonflaient et se dégonflaient dans un hoquet nauséeux. Elle titubait, zigzaguant, heurtant parfois un mur, légèrement sonnée. Presque pitoyable pour l’Arlequin de renommée ! Allez Miss Quinn, on se reprend ! Redresse-toi, inspires profondément, expires, inspires, tapotes un peu ton torse et…

« BUUUURP ! »

Oupsie. Et un rototo, et un ! Le manque de glamour chez la folasse à grelots ne la tue pas, voyons ! Même que ça la fait rire sur l’instant…Désespérant. Bref ! Au moins, ainsi, elle se sentait mieux et put repartir toute fraîche et pimpante, filant vers d’autres attractions. Laissant le grand huit toujours en état de marche, l’Arlequin sautillait à tout va, direction les autos tamponneuses. Elle voyageait entre les allées, appuyant sur tous les boutons, toutes les commandes qu’elle pouvait trouver. Les manèges s’illuminaient sur le passage de la folle en combinaison rouge et noire, un peu comme Michael Jackson dans Billie Jean. Bah quoi ? Rooo, on peut plus rêver ou quoi ? Non mais !

Mais bien avant qu’elle atteigne le lieu de ses rêves, l’attraction de ses pensées, elle fut stoppée par quelques paroles. Un ordre, simple, mais qu’elle connaissait que trop bien. Un poulagat ici ? Alors, avoir déréglé les caméras de surveillance n’avait pas suffi ? Peut-être qu’Harley avait déclenché une alarme silencieuse sans le remarquer ?

« Crotte. »

La mine boudeuse, elle shoota dans un caillou invisible, déçue de se faire déjà choppée alors qu’elle n’avait fait que le grand huit. Grr. Mais elle ne compte pas se laisser faire. On ne bousille pas la journée, ou plutôt, la soirée démente dans ce parc d’attractions subaquatique d’une folle en manque de son Biquet en plus ! Levant les mimines en l’air comme lui avait dit le monsieur, elle se retourna également pour voir le polici…

«  Keuwa ? », dit-elle surprise, penchant la tête sur le côté, secouant légèrement ses grelots.

Attendez un peu. C’est ça qui vient l’arrêter ? Un homme en collants rouge et bleu ? S’il ne pointait pas d’arme vers la jeune femme, on aurait pu croire à un remix de Superman. Mais ce n’est pas un poulagat, et Harley soupira bruyamment de soulagement. Peut-être qu’il voudrait bien jouer avec elle, qui sait ! Et puis, ce n’est pas pour dire, mais il est vachement bien bâti le bonhomme, et la folasse n’en est pas moins une femme en manque. On a des yeux, c’est pour regarder non ?

Inconsciente, elle laisse tomber ses mains, les tapotant entre elles comme pour applaudir, sautillant légèrement. L’arme en face d’elle ne lui faisait nullement peur. D’habitude, lâche comme elle est, elle aurait fui la demoiselle, en prenant ses jambes à son cou ! Mais ce soir, rien, j’ai bien dit RIEN, ne l’arrêtera. Un pas, deux pas, trois pas vers cet homme, et l’Arlequin se mit à courir vers le grand homme en combinaison. Quelques galipettes et une roue lui permirent d’arriver juste devant cet homme, et d’un simple coup de pied lors de sa roue, elle fit valdinguer le revolver au loin. Mais quand celui-ci retomba au sol, plus loin, le coup de feu partit. La balle tirée se retrouva plantée dans une des baraques de l’allée. Mais Harley, sur le coup de la surprise, et de la peur aussi, sauta sur le jeune homme, ses bras d’athlète autour de son cou, relevant les jambes. Tout en espérant qu’il la rattrape au passage et la prenne à bras comme une princesse aux bras de son prince. Si si.

« Bowdel. Jésus peur ! »

Toujours bien installée contre lui, elle le fixa un instant, papillonnant des cils, un sourire niais sur ses lèvres noircies. Excitée comme jamais, elle sautillait sur elle-même, remuant doucement son corps. Finalement, elle s’adressa au jeune homme d’un ton vraiment enfantin.

« T’es venu jouer aussi ? Coupain ! Dis dis diiiiiiis ! Jouer avec moi, tu veux ? Dis ouiiiiiiiii chitoplaîîîîîîît ! Ch’toplaît ! Ch’toplaît ! », finit-elle en chouinant, la mine attristée, le coin des yeux larmoyants légèrement.

Captain America:
Steve ne pensait vraiment pas venir ici, il avait bien d’autre chose à faire … Franchement qu’est-ce qu’il y avait de si compliqué à arrêté cette personne ? Quoi ? Elle avait des supers pouvoirs ? Mis à part crier fort, lancer des blagues vaseuses et quelques jeux de mots ridicules ; il n’y avait rien de dangereux chez elle. De toute façon, la garnison de soldat allait bientôt arriver, le Capitaine n’avait qu’à la neutraliser en attendant qu’ils viennent. Ce qui, soit dit en passant, serait la chose la moins difficile qu’il aurait à faire. Et puis merde, il en avait marre de jouer le flic, il n’était pas payer pour ça, lui ce qu’il recherchait c’était de l’adrénaline, quelque chose qui lui donne envie de se lever le matin, combattre l’oppression, anéantir une armée d’ennemies, sauver le monde que sais-je … Non, vraiment, non, il avait autre chose à faire que d’être dans cette posture ridicule, avec son vulgaire révolver tendu en face de lui et visant la jeune demoiselle. Franchement Fury, tu ne pouvais pas le faire toi-même !

Interrompant volontairement son combat avec son subconscient, l’homme plissa les yeux, en voyant la demoiselle habillée en arlequin étrangement sexy s’approcher vers lui, elle avait un sacré déhancher il fallait l’avouer. L’homme vint même à sourire du coin des lèvres, face à ce spectacle on ne peut plus agréable. Mais là, n’était pas la question ! Il fallait la neutraliser. Elle continua d’avancer en courant cette fois, faisant quelques cabrioles parfaitement exécutées ; cette femme devait être gymnaste, ce n’était pas possible autrement. Elle avait fait ça parfaitement, avait une parfaite souplesse et une élégance prodigieuse. Puis elle se trouva face à l’homme, elle avait été si rapide que le Capitaine n’avait pas trop compris comment elle avait pu arriver à se positionner aussi facilement face à lui, sans qu’il ne puisse faire grand-chose. Il comprit alors comment elle avait pu tromper bon nombre de gardes dans cet endroit, elle pouvait s’infiltrer partout à l’aide de cette souplesse et surtout elle ne faisait aucun bruit … Fascinant. Il ne comprit pas grand-chose alors, tout comme le geste du pied de la jeune femme, faisant valdinguer son révolver sur le côté ; lorsqu’il atterrit sur le sol le colt du Captain lâcha une balle, le tir résonna brusquement dans tout le parc ; c’est alors que la jeune femme sauta à son cou et instinctivement l’homme la prit dans ses bras, afin de la retenir. Elle sentait bon … L’ho, l’homme ne comprit donc pas trop ce qui lui arrivait … Humm. Il la regardait, elle avait un petit côté jeune ado, elle avait du charme, ces yeux étaient très beau, son visage un peu trop maquillé, mais il se doutait bien que c’était le personnage qu’elle représentait qui voulait ça. C’est alors qu’elle lui demanda de manière assez enfantine, s’il était venu pour jouer :

« Heu … Non … ‘fin c’est que toi … » Bégaya l’homme.

Steve commença à perdre étonnamment ces moyens. Pourtant il en a connu des guerres, des bains de sang, nombreux sont les instants où il a frôlé la mort. Mais là, il suffit qu’une demoiselle tombe dans ses bras et qui ait une dose un petit peu plus élevée de charme pour que l’homme perde ces moyens. Ce n’était pas digne d’un héros de la nation … Il tenta de reprendre ses esprits, alors qu’il avait toujours la demoiselle dans ces bras :

« Tu as foutu un sacré bordel tu sais, ces pauvres gardes là-bas sont quand même … mort ! Et puis, ce parc est fermé, tu n’as pas le droit d’être ici. Incroyable comment le Capitaine savait reprendre ses esprits, n’est-ce pas ? Et puis je suis venu pour te … te … »

La jeune fille jouait de ses charmes, elle était bien trop mignonne pour lui faire du mal. C’était comme si l’homme était hypnotisé par cette femme. Alors oui elle était dangereuse, puisqu’elle avait tué deux gardes pour simplement jouer dans un parc d’attractions, mais Steve ne se posait même plus la question, étrangement … Il la posa à terre, regarda sa montre et autour de lui :

« Bon, heu … tu veux faire quoi ? » lâcha-t-il, en regardant furtivement les parcs d'attraction.

Il se gratta l’arrière de la tête, conscient que ce qu’il faisait n’était pas autorisé et était bien évidemment loin d’être apprécier par sa hiérarchie.

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