Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Er Óðinn ferr við úlf vega... - { Validé avec amûûûûûr }

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Alfadr

Dieu

« Mh... »

Un grand hall aux colonnades lourdes et vertigineuses, si hautes qu'on ne voit pas le plafond. Chacun de ces piliers a été ouvragé avec la plus grande finesse, malgré un style très géométrique, l'impression d'infini est palpable dans les creusements du bois et du métal qui soutiennent le toit de cette auguste demeure, voyant passer depuis des éons immémoriaux les âmes les plus illustres de toute la Scandinavie.
Une fine poussière brume l'atmosphère, grise la vue. Oh, si seulement on pouvait y voir... Aucune flamme ne brûle en ces lieux. Autrefois, pour illuminer les réceptions, il fallait des centaines de cierges perchés sur de lourds candélabres, et malgré l'austérité irrécusable du paysage d'intérieur, la vie y était bien présente, et toute la cour savait insuffler à la demeure du Roi la vivacité qu'il convenait entre ces murs.

L'oeil s'ouvre difficilement. Il se plisse aussitôt, signe d'une fatigue exacerbée. Fatigue de la vie, de la mort, des mondes et de leurs habitants. Son front est couvert des stigmates du temps, et lui donnent l'air profondément sage, comme si chaque ride était un morceau d'histoire, un pan de l'existence du cosmos, et l'ouvrage de ses pensées, recueil des moments les plus glorieux de l'univers, gratifient son apparence d'une aura de vieillard vertueux, plein d'intelligence et de science du mot « être ».

L'ancêtre du monde est pris d'un accès de toux, qu'il réprime de son poing serré, craquant d'un semblant d'arthrose, et pourtant encore puissant. Il regarde ensuite cette main, creusée de sillons profonds, une poigne ferme qui incarne, depuis la création du monde, la brutalité pure, qui tint entre ses mains tant d'âmes de héros, mais surtout, sa fidèle lance, qu'il cherche maintenant de son regard trouble, dans l'obscurité nébuleuse. Sur le poussiéreux dallage ancien, il n'y a que des traces d'un glorieux passé qui s'est désormais évanoui, mais pas son arme, ni son casque, et aucun genou de l'un de ses tributaires adjoints, qui l'entouraient auparavant, attendant fidèlement ses ordres.
Un mouvement survient dans la pénombre. Ses lèvres s'étirent en un léger sourire.

« Viens, viens-là, mon beau...
Canin camarade, qui, fidèlement,
Resta à mes côtés lorsque venait la sorgue,
Lorsque le rude hiver devint défiant et morgue,
Et que les compagnons désertaient mes rangs. »

La bête approche en traînant la patte, comme le ferait son maître si il était lui-même debout. Il a la chance d'avoir un trône comme soutien à sa thébaïde royale, tandis que l'animal use encore de ses mollets pour avancer. Pauvre canidé, qui appuie sa tête contre le flanc de la chaise, comme il le faisait souvent par le passé, offrant l'opportunité à l'ermite de tendre sa main pour envelopper son épaisse gueule de sa paume, grattant affectueusement le duvet sous sa mâchoire. Un ravissement que de sentir l'amour que lui portes encore son divin propriétaire, malgré les années qui passent.

« Où est ton frère... Tu le sais ? »

Le lupin pousse une sorte d'aboiement hargneux, et, de derrière une colonnade, surgit au galop son semblable. Il tourne gaiement autour du maître des lieux, puis grimpe ses pattes avant sur ses genoux, avant de se prosterner à ses pieds. Le vieux se penche et lui accorde, de l'autre main, des caresses appuyées sur le cou, étant de nouveau animé d'un sourire.

« Oui, je suis réveillé, je suis là. Tout va bien. Allez me chercher ma lance... Et mon bouclier. »

Les boules de poils n'hésitent pas un instant et se ruent en dehors de la grande salle, allant quérir ce que demandait leur maître. Ce dernier poussait un soupir. De nouveau en pleine solitude. C'était pourtant dans son caractère de n'avoir personne à ses côtés. Les longues, très longues marches dans des terres arides et neigeuses étaient pour lui source de bonheur et pourvoyeuse de sa dose de contemplation du monde, et il se sentait partout comme chez lui – c'était le propre des vagabonds.
Tentative de se lever... échec. Les muscles sont engourdis, comme si il avait passé un hivernal séjour au-dehors. La porte entrouverte du domaine laisse d'ailleurs échapper, en sus d'un léger rai de lumière froide et blanche, un fin courant d'air qui rafraîchit cruellement l'immense hall. Son sang nordique bout encore pourtant de sa rage guerrière, et la simple pensée de se retrouver, de nouveau, sur le champ de bataille réchauffe son cœur à l'agonie.

Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours été plein d'une belliqueuse majesté. Depuis l'aube du monde, il s'est battu pour faire triompher ses idéaux, l'héroïsme, la bravoure, la sagesse et l'intelligence au combat. Il n'est pas « bon » pour autant, même si il peut considérer toujours avoir agit pour la justice. Mais pour vaincre, il a fallu user de tout ce qui était en son pouvoir. La fin justifie les moyens. La victoire ne s'encombre pas des principes. L'apophtegme célèbre dit souvent que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, et lui sait que cette histoire s'écrit en trempant sa plume dans le sang des perdants, et en gravant les légendes sur leur crâne dépecé et décharné, transmises aux générations futures pour leur insuffler le souffle martial, celui qui les poussera à prendre des terres et à défendre les leurs, glaive contre glaive.

Mais aujourd'hui, il est accablé par lui-même. Cette lassitude est aussi morale que physique, et elle se fait cruellement palpable : L'ankylose de ses muscles, l'asphyxie de son esprit, la stagnation de sa vie. Sa paupière se soulève alors que l'un de ses loups revient, lance dans sa gueule.

« Merci, mon brave ami. »

Le métal traînant contre la pierre, cognant régulièrement contre les dalles, se fait aussitôt entendre. Le second animal traîne le lourd bouclier de bois et de fer jusqu'à lui.

« Merci, mon fidèle compagnon. »

Il se saisit simultanément des deux objets. Retrouver le toucher si familier de son arme favorite, celle qu'il brandit fièrement pour asseoir son autorité, nourrissait son cœur d'un sang neuf. Le passé est derrière lui, et le pousse vers l'avant.
Il ne bouge plus. Il est au bord des larmes tant l'émotion est forte. Il sent sa fin proche, mais ce n'est pas ça qui l'attriste : C'est l'impression, comme pour la plupart des grands au crépuscule de leur vie, de n'en avoir fait que trop peu, alors qu'il n'ont accompli que trop.
Pendant plusieurs minutes, il ne bougera plus. Les loups s'étaient couchés, sans bouger, fixant le belliqueux poète qui justement compose quelques vers dans sa tête. Sans le moindre but. Sa mort approchant motive simplement son envie créatrice, alors même qu'il s'apprête à faire œuvre de destruction.



« … Maître ? »

Il ouvre son œil. Devant lui, toute sa cour est réunie. Une pleine lumière éclaire tout le grand hall. Ses enfants et ses autres proches sont au premier plan, et, derrière, s'étendent ses amis, ses compagnons d'armes, sa garde d'élite... Ses servants depuis des décennies, des siècles.

Une main se pose sur son épaule. La seule qui est debout, près du trône, se penche à son oreille.

« Alfadr, il est l'heure. Nous vous attendons. »

Odin se penche, emmène son corps vers l'avant pour le dresser sur ses deux jambes. Celles-ci le portent sans le moindre problème. Ses poings serrés tiennent son attirail, sûrs et puissants. Son armure d'or rutile de splendeur. Son œil voit loin, jusqu'à la fin de temps.

Il adresse un bref sourire à Frigg.

« Mon aimée... »

Il descend de son trône, et la foule se fend alors qu'il marche d'un pas décidé vers la sortie du hall. Sleipnir, harnaché, l'attend avec impatience. Odin ne ressent aucune peur, et ne s'apprête pas à faire preuve de pitié : Il est plein de vitalité, et sa lassitude de vieillard s'est envolée, l'âme de celui qui fait trembler les armées coule de nouveau en lui. Il chevauchera en tête de ses bataillons, vers la plaine infinie, où se déroulera le destin final des puissances.




Þá kømr Hlínar harmr annarr fram,                                               
                er Óðinn ferr við úlf vega,                               
                                enn bani Belia biartr, at Surti ;               
                                                þá mun Friggiar falla angan.



Odin, Roi des Dieux


Physique : Odin est, tout d'abord, un polymorphe complet. Il peut donc changer d'apparence à volonté, quitte à se transformer en animal.
Lorsqu'il n'est pas transformé, il paraît plutôt âgé. Il est vieux, très vieux, et porte une longue barbe, ainsi que des cheveux gris et blancs, les deux étant le plus souvent tressés pour le maintien. Ce qui marque le plus évidemment son apparence, c'est bien entendu son œil manquant. Non, il ne l'a pas perdu au combat (ce cliché), il l'a troqué contre le droit de boire dans la source du savoir et de l'intelligence, et s'octroyer ces qualités. Bien que ce ne soit pas systématique, il aime ceindre son armure complète, et ne se sépare que très peu de sa lance, Gungnir, arme qui ne rate jamais sa cible, fabriquée pour lui par les nains.
On le connaît le plus souvent travesti en vagabond. Il a alors l'apparence d'un simple vieil homme dans des habits de voyage, s'aidant d'un bâton de marche pour avancer, qui parcourt les routes et les plaines, sans véritable but, sinon celui de se mêler aux hommes.

Mental : Odin possède de nombreux attributs, reflétant chacune ses qualités. Dieu de la poésie, il s'exprime beaucoup en vers, et tisse lui-même des odes et des contes. Dieu de la victoire, trait emprunté à Tyr, il possède une fierté qui lui est propre, et refuse de perdre quelque combat que ce soit. Dieu de la sagesse, il réfléchit toujours avant d'agir, et prend toujours, en tant que roi et en tant que père des hommes, les décisions les plus justes possible. Il est généreux, donne beaucoup de sa personne, et n'a pas peur de se salir les mains à la tâche, ayant déjà œuvré, sous des traits humains, en tant que simple agriculteur. Ce courage et cette volonté d'âme contrebalance néanmoins avec une certaine sévérité, et il dispense durement ses sentences. Malgré un amour et un respect profonds pour sa femme, c'est un coureur invétéré et on lui prête nombre d'aventures divines et autant d'enfants illégitimes.


Situation de départ : C'est Odin bordel.

Autre : *met ce perso dans sa vitrine*
« Modifié: vendredi 01 février 2013, 20:46:12 par Adelheid Friedrich »

Number XII

Créature

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 1 vendredi 01 février 2013, 13:08:04

Rebienvenue ^^

Alfadr

Dieu

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 2 vendredi 01 février 2013, 13:09:52

"Re"bienvenue ?...

Merci à toi.

Number XII

Créature

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 3 vendredi 01 février 2013, 13:19:25

Il me semblait que c'était un DC.

Cassidy Green

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Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 4 vendredi 01 février 2013, 13:28:27

Bienvenue ^^
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Alfadr

Dieu

Re : Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 5 vendredi 01 février 2013, 13:47:35


Silence

Légion

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  • Messages: 2703


  • FicheChalant

    Description
    Silence, mercenaire, capitaine de la guilde des Griffes d'Ammoth.

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 6 vendredi 01 février 2013, 16:50:09

Nienbevue !



Alfadr

Dieu

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 7 vendredi 01 février 2013, 17:06:56

Merci Silence.

Erotica

Dieu

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 8 vendredi 01 février 2013, 17:48:58

Bienvenu, Roi des dieux... hors Olympe ^w^

Mais je doute que vous résistiez longtemps dans le monde de mère Lust ::)

Alfadr

Dieu

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 9 vendredi 01 février 2013, 18:04:27

Le monde de mère Lust ? Je ne vois ici qu'un monde gouverné par des dieux majeurs, pardonnez-moi de douter de vos assertions.

Merci, cela dit.

Adelheid Friedrich

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Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... [Frig]

Réponse 10 vendredi 01 février 2013, 20:45:51

Vnznbvblblgnvmn. ♥

Il est làààààààà ! *courbe l'échine* Mon époux. *larme à l'œil* Eiginmaður minn ! ♥ *se relève*

Je valiiiiiiiiiiiide !

Que tout le monde s'incline face au Roi d'Asgard ! ♥
{ T h è m e } - { F i c h e }

Mens vinteren er stille hvit og mens våren er golden sollys
Den gamle vandreren går mens høsten er blodig rød, evig og evig




Darthestar

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  • FicheChalant

    Description
    Darthestar est un être d'un bon mètre 95, et il s'agit surement de l'exemple typique de l'homme torturé par sa nature.
    
    Devenu vampire par le biais d'une bien compliquée histoire, il essayes tant bien que mal de dominer son instincts, mais son combat avec lui même le rend parfois instable et maladroit.
    
    Homme contemplatif, il est avant tout un voyageur et n'use de sa puissance que dans les cas les plus extrêmes, y préférant une certaine forme de sagesse.

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... - { Validé avec amûûûûûr }

Réponse 11 vendredi 01 février 2013, 20:52:26

M'aurait étonné qu'Adelheid ne lui saute pas dessus
bienvenue


Lucrecia

Créature

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... - { Validé avec amûûûûûr }

Réponse 12 vendredi 01 février 2013, 21:06:17

Et bien sûr, ça n'a strictement aucun rapport avec le dernier article de frig dans les compléments... ;D

Alfadr

Dieu

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... - { Validé avec amûûûûûr }

Réponse 13 vendredi 01 février 2013, 21:23:19

Cette fiche étant prévue depuis un mois et prête depuis une semaine, je te laisse deviner, Lucrecia.

Elskeden minn. Ne te prosterne pas. Pas toi. Laisse ce privilège aux autres... rampants.

Merci Darthestar.

Lucrecia

Créature

Re : Er Óðinn ferr við úlf vega... - { Validé avec amûûûûûr }

Réponse 14 vendredi 01 février 2013, 21:25:01

Personne ne peut croire au hasard quand on parle d'Odin.


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