Le diplôme de la perversion PV Symphonia

Un endroit où le sexe, la drogue et l'alcool se mélangent sans modération. un endroit où s'entremêlent salive, sang, sperme, cyprine, larmes et sueur. Je veux bien sûr parler du lycée. Il a fallu attendre Freud pour qu'enfin les humains se décident à croire qu'il y avait du vice et des désirs interdits chez nos chères petites têtes blondes. Moi, je le savais depuis des siècles. J'aime m'introduire clandestinement -ou presque- dans ces établissements de savoir. Je m'y fais régulièrement inscrire pour déceler l'un ou l'autre bon talent.

Aujourd'hui je me retrouve dans une classe de... bah ! J'ai oublié. Peut importe. Je suis pratiquement le dieu du savoir alors merde. On va dire de jeunes. Entre 4ème et terminale. Je m'en fous j'ai des goûts variés. J'ai loupé la rentrée de quelques jours je crois. Pas grave, je sais comment ça marche, j'ai l'habitude.

Je rentre donc dans une salle de classe qui est sensée être celle dans laquelle je dois avoir cour, enfin si j'en crois la feuille que m'a donné la nana du secrétariat. Une espèce de grosse blonde qui doit vivre avec ses chats. Un vrai cliché. C'est pourtant ni plus ni moins que la phase 1 : avoir les staff de l'école dans sa poche. J'ai donc fais preuve d'une politesse outrageante et ai même fait un peu d'humour avec elle. Ha ha ha. Que c'est drôle hein connasse ?

Je pousse donc la porte de la salle de classe. C'est un cour de... euh... vu la tête de la prof, ce doit être des maths. Je m'adresse donc à la prof et à tout le monde en me grattant un peu l'arrière de la tête, sourcils levés et sourire gêné :

Euh bonjour, je suis Seth, Seth Vespero, le nouveau. En principe on vous a prévenu de mon arrivée. Désolé du retard, j'ai eu du mal à trouver la salle.

La prof s'interromp pour me toiser de haut en bas. Elle me passe au scanner avant de me répondre. Pendant ce temps la classe chuchote...

Ah oui, effectivement. Eh ben... installe toi par là et... est-ce que quelqu'un ici pourrait aider votre nouveau camarde ? Lui donner les cours précédents ?

Je balaye pendant ce temps la classe pour la passer à MON propre scanner perso. Je pourrais m'asseoir à coté d'une pouf, d'une poupée bien gaulée que je sauterai ce soir MAIS je ne veux pas racler les bas fonds de la société. Je veux me taper de l'innocence en barre. Et je fais mouche : au fonds, une jeune fille très mignonne qui a l'air toute fragile. Elle fait un peu intello et a l'air coincée. Je prends.
Sans qu'on ne me demande mon avis, je me déplace jusqu'à elle, elle était seule et je m'assois à coté.

Salut. Moi c'est Seth et toi, je suis sûr que t'as jamais sucé de queue de ta vie. Enchanté.

La prof avait reprit son cours et personne ne nous avait entendu. Je ne préoccupais pas trop du reste de la classe pour le moment, je ferai une soirée ou quelque chose pour les avoir dans la poche eux aussi.

Je t'avertis tout de suite : j'ai l'intention de faire de toi une chienne de compèt'. Va falloir que tu bosses dur et en échange je donnerai un sens à ta vie.

Il s'agissait bien d'un cours de math. Cassandre c'était placé au fond, cela ne l'empêchant pas d'être plusieurs fois appelé au tableau et résoudre facilement les formules écrite. Son tuteur avait dépassé ce stade d'étude, permettant à la bourgeoise d'avoir une longueur d'avance sur tout les autres, augmentant la jalousie des autres à son égard.

Elle allait être rappelé quand le nouveau se mit à apparaitre, La jeune femme ne porta pas une seule regard et fut vite excédé par tout les murmures des autres filles qui le trouvait canon. Il faut dire que la demoiselle ne s'intéressait pas aux prolétaires, elle n'avait pas encore de prétendant, mais il était hors de question de se donner à une personne du bas-peuple.

C'est alors que Seth eut la "merveilleuse" idée de s'installer à côté de Cassandre, qui ne prêta pas une seule seconde à ce jeune idiot. Elle ne répondit même pas à la présentation de Lucifer, c'est alors qu'enfin elle réagit. Effectivement traiter une petite bourgeoise qu'elle va devenir une catin est une insulte qu'elle n'est pas du genre à laisser passer. La main de la jeune femme se mit à se lever et le professeur demanda, non en montrant un air blasé, ce qu'elle désirait.

- Pourrais-je changer de place, mon voisin use un langage tellement fleurit que sa senteur m'insupporte.

Le professeur se mit à changer la place, mettant Cassandre dans les premiers rang, ainsi pouvait-il garder un oeil sur elle et la réprimander facilement. LA jeune femme se mit à se lever, prenant son sac et dit avant de quitter sa place.

- Sachez que les rats odorant ont rarement la cote auprès des canidés, sauf en guise d'apéritifs.

La traduction étant "cherche pas des crosses je suis plus forte que toi, alors écrase."

Ce fut une jolie blonde aux yeux bleus qui prit la place de la bourgeoise, se tournant immédiatement vers le trouble fête en murmurant.

- T'as pas de chance, cette fille est une vraie peste, fait pas attention à elle, quelqu'un finira bien par l'humilier en public. Ce jours là la classe et moi-même on espère être là. C'est une petite bourgeoise qui se croit invulnérable. Au fait moi c'est Alexendra, si tu as des question n'hésite pas.

Cassandre se mit à se faire interpeler par le professeur pour résoudre encore une formule. Elle se lève en soupirant, comme si cela était rébarbatif de répondre à des formules qu'elle ne mettait jamais plus de cinq minutes à développer et résoudre.

Dans le fond Seth était sujet à une admiration de beaucoup de filles, ces dernières n'hésitant pas à parler dans le dos de la bourgeoise qui se lève d'un coups et foudroie les mistinguettes du regard.

- Si mesdames se croient dans un salon de thé sachez que je connais des adresses intéressantes, avec un peu de chance trouverez-vous un homme qui apprécie les moulins à paroles débitant des inepties avec la langue fourchue comme le serpent.

Ce fut une explosions de protestations qui se mirent à voler, plusieurs filles voulurent tabasser la bourgeoise, mais le professeur réussit à maîtriser la foule. Un sourire narquois se dessina sur le visage de Symphonia. La tension était palpable, mais la bourgeoise semblait n'en avoir rien à faire.

D'habitude, je fais tout pour ne pas utiliser mes pouvoirs. Je suis riche et je n'ai peur de rien, je me fous de tout, ce qui en général suffit à me sortir de toutes les situations. La petite se rebiffe ? Qu'est ce que tu as ma biche ? Tu m'émancipes ? Attends la récré et je te jure que tout ça ne sera rien de plus qu'une mauvaise idée.
Quand à Alexandra, j'en profite pour faire un peu de causette. Elle sera ma première alliée.

Ah ouais ? Tu sais quoi ? Je vais te confier un truc, moi aussi je suis un bourge, genre un putain de bourge qui a tellement de blé qu'il ne sait plus quoi en foutre. Mais jamais de la vie je ne serai comme cette petite garce. Elle pourra s'assoir où elle veut, elle ne sera jamais que sur son cul de petite vierge effarouchée. D'ailleurs j'ai une proposition à 500 balles...

Ah ouais ? T'as vraiment 500 balles sur toi ?! C'est quoi comme genre de plan ? Tu veux l'humilier ?

Imagine si on est plusieurs à la choper, on la colle de les toilettes et on lui arrache ses fringues. On en profite pour lui faire comprendre qu'à partir de maintenant elle ne servira qu'à nous distraire... par tous les moyens possibles.

Putain ouais ca serait trop bon ! Mais ca va être chaud nan ? Si après on a des problèmes avec la police etc.

La police n'est pas un problème pour moi et de toute façon... on témoignerait tous contre elle donc bon...

C'était la vérité : j'ai l'immunité judiciaire grâce à plein de sales petits secrets très gênants que j'ai pu acheter sur les postes influents de la ville. Et puis si jamais ca tournait mal de toute façon... cette apparence n'en est qu'une parmi tant d'autres !

Ca marche ! Elle n'arrivera plus jamais à s'asseoir droit et va comprendre ce que c'est qu'avoir vraiment un balais dans le cul !

Alexandra distribue quelques sms codés aux autres ; les murmures et clins d'oeil de plusieurs élèves manifestants leur approbation ne se firent pas attendre. C'était décidé : à la récrée qui arrive d'ici quelques minutes, la petite va prendre cher. Elle n'a pas voulu de la manière douce ? On va lui faire comprendre que résister est inutile et ensuite la faire chanter.

Cassandre se lit à serrer des dents en entendant le bruit caractéristique d'une bande d'addicte au téléphone, les touches n'étant visiblement pas assez silencieuse pour les oreilles de la petite bourgeoise. Elle risquait bien d'être la dernière au courant, n'ayant pas de portable. En effet à quoi cela serait utile si ce n'est encombrer les poches et faire un barouf du diable à chaque message reçu.

Quelques minutes plus tard la sonnerie fit son apparition, donnant ainsi le signal à la bourgeoise que le cour était fini. Elle fut la première à partir, ayant presque remballée ses affaires en avance. De toute manière ce n'est pas en math qu'elle allait avoir du mal. Ce qu'elle ne savait pas c'est que toute la classe s'était dispatché la surveillance de Cassandre, pour ne pas éveiller les soupçons de la petite peste.

Elle se mit à passer devant les toilettes des garçons et un groupe se mit à lui barrer le passage, elle jeta un rapide coup d'oeil derrière elle et vit qu'une autre groupe la coinçait . Elle n'avait pas trente-six choix et choisit de forcer le passage en usant de son vocabulaire habituel, c'est-à-dire hautain.

- Laissez moi passer, j'ai autre chose à faire que participer à vos activités de prolétaires, nous ne sommes pas dans la même cours.

L'un des garçon voulut la saisir au poignet et d'un geste défensif fit claquer sa main contre la joue de l'opportun. Elle sortie un mouchoir de sa poche pour s'essuyer la main, comme si le contact avec le garçon était similaire que toucher une limace.

- Ne me toucher pas avec vos mains répugnantes. Maintenant laisser moi passer.

Plus elle avait peur, plus elle était agressive, hors là elle était un peu en panique, même si cela ne se voyait pas. C'est le principe des tsundere, se faire passer pour une méchante le plus possible pour cacher sa faiblesse d'esprit.

Or cela ne faisait que commencer.