-Jessica !
La toon était rentrée depuis peu chez son créateur. James. C'était rare qu'elle vienne dans sa maison de "convalescence" comme il disait, faisant croire à sa femme trop crédule, que c'était pour décompresser un peu, sous ordre de son médecin. Tu parles. Et sa femme qui était bien trop molle pour se douter de quoi que ce soit. Donc, rarement elle mettait les pieds dans ce lieu qui était en somme un endroit de débauche où il se plaisait à lui faire tout et n'importe quoi. Parfois, il poussait le vice tellement loin que la toon s'en retrouvait presque gênée malgré le fait que normalement elle n'en ressentait pas. Elle était même souvent dégoûtée, alors que normalement, elle ne pouvait pas. Cet homme arrogant alors qu'il n'avait pas lieu d'être. Avec un physique pareil, qui pourrait l'être !
-Oui monsieur ?
-MAÎTRE ! Tu dois m'appeler Maître !
D'une voix plus sensuelle, bien qu'elle la gardait en toute circonstance, elle reprit, s'approchant de son pas félin de James, glissant ses mains dans sa chemise. Elle savait que cela le calmait et que la plupart du temps, il devenait un peu plus doux dans ses rapports avec elle.
-Il ne faut pas vous mettre dans de tels états master...vous savez ce que le médecin à dit...
-Ce charlatan ? Si je l'écoutais je finirais ma vie dans une chambre d'hôpital à boire de l'eau et bouffer de la verdure pour bovin. Et je ne pourrais plus " Une main se glissa sous la jupe de la toon et remonta entre ses cuisses, tandis qu'il l'attirait sur lui " te caresser comme tu aime...
Le vieux pervers respirait fort. C'était désagréable pour elle. C'était si désagréable d'ailleurs qu'elle en avait parfois des nausées, mais se retenait, continuant dans son rôle. Elle gémit doucement.
-Oui master...vous êtes le seul à savoir ce qui me fait de l'effet...
Déjà, elle sentait la bosse sous ses fesses rebondies, sa main gantée toujours sous la chemise, caressant ce torse velu. Basculant la tête en arrière, elle frissonnait, tenant à merveille son rôle. Elle le sentit chercher à tâtons l'ouverture de sa culotte, mais il s'arrêta bien vite, l'air presque assombri.
-En fait, je t'ai appelé pour autre chose...
-Oui ?
-Tu as un client ce soir...
Client. Elle détestait qu'il l'utilise comme une prostituée. C'était dégradant pour elle. Mais Jessi' s'abstenait toujours du moindre commentaire, car après tout, elle n'était pas censée avoir de sens de l'honneur ou d'éthique. Elle fit donc mine de ne pas être vexée et se lova contre lui, embrassant son cou et soufflant.
-Et qui est-ce ?
-Je ne sais pas. Un riche je pense. S'il a eu les moyens de t'acheter pour cette nuit. Tu lui sors le grand jeu c'est compris !
-Oui...comme toujours Master...
Jessica était elle réellement mécontente de ne pas avoir à simuler ? Après tout, en toon, normalement elle devait ressentir presque à chaque coït, du plaisir. Mais avec lui...elle le haïssait tant tout au fond de son être, qu'elle en était arrivée à ça...comme une femme humaine. Se dégageant de lui, elle posa un baiser du bout des lèvres sur son crâne et se dirigea vers sa voiture, afin de rejoindre le bar prisé où elle avait son rendez-vous. Dans la voiture, elle en profita pour changer sa tenue, sa petite jupe et son chemisier se muant peu à peu en une robe échancrée dans le dos, avec des lacets (^ ^) tout du long de sa cuisse qui était savamment dévoilée par le tissu de couleur rouge, sa couleur de prédilection.
Un soupir lorsqu'elle se gara et elle se dirigea vers la porte du club. C'était affreusement vide. Étrange pour elle qui avait l'habitude des foules dans ce lieu. Même Pete n'était pas là. Son gorille, qui n'avait aucune connaissance sur son créateur. Et heureusement. Jessica enfila les escarpins à talon qu'elle tenait dans la main tout en arrivant dans les coulisses. James avaient du faire venir un barman et quelqu'un pour s'occuper de la lumière et des bandes sons. Dieu sait. Elle pensait avoir à faire à un de ces vieux richards qui sont au bout du rouleau, ne banderont bientôt plus sans leur petite pilule bleue...
La musique commence et elle s'avance, écartant le rideau de sa jambe, petit coup de hanche et la voilà lancée.
-You had plenty of money in 1922. You let other women make a fool of you...Why don't you do right,
like some other men do?
Et en s'avançant, elle ne discernait pas grand chose, étant sous le spot, qu'une silhouette paraissant bien épaisse. Un gros lard ? Continuant, elle descendit de scène. L'homme était seul, elle n'aurait donc pas à faire le tour des tables. Arivée dans son dos, elle colla ses opulents orbes de chair contre le haut de ses omoplates, ses mains glissant sous sa tenue de cuir, caressant ce torse qu'elle fut surprise de sentir si dur et épais. Intéressant...
-Get out of here, get me some money too.
Ses lèvres charnues étaient proches de son oreille et elle chuchotait presque, faisant le tour de sa personne pour se poser en face de lui, appuyée de manière provocante contre la scène tandis que la musique s'estompait et qu'elle terminait sur le refrain. Ensuite elle attendit un instant, ses atouts bien en avant. Le grand jeu...
-Alors c'est vous...le mystérieux client ?
Elle était agréablement surprise de voir qu'elle n'avait pas à faire à un vieux gros lard, mais bien à un type qu'elle même aurait pu aborder dans la rue...mais par contre, elle sentait quelque chose dans l'air qui n'était pas vraiment pour lui plaire. Mais quoi...elle n'aurait su dire.