Se retrouver dans une ville fantôme rappelant les westerns terriens avait quelque chose de déroutant. Mais, Mach n’en montrait rien, et s’était contenté de traverser la ville à la recherche d’un signe de vie. Mais, avant qu’il n’ait finit d’avoir fait le tour de celle-ci, des bruits de sabots se firent entendre. Le mercenaire sourit en identifiant un cheval, ce qui collait bien avec leur environnement. L’homme décida donc d’attendre cette personne, qui était peut être un habitant des lieux, et pourrait donc le renseigner. Se trouvant près de la maison du shérif, l’homme se rendit donc sous le porche, où une chaise vide attendait d’être utilisée.
Il eut d’ailleurs, juste le temps de s’y assoir pour voir arriver le dit cheval, avec une jeune femme dessus. Et l’allure de celle-ci, le fit sourire, puisqu’une nouvelle cela le ramenait au temps des cow boys. Mais, il fallait avouer qu’elle était bien roulée, mais aussi visiblement bien armée. Elle serait d’ailleurs la première à prendre la parole pour lui demander les questions habituelles. Etrangement, la première pensée qui vint à Mach, fut que la demoiselle était une personne vivant ici, et se renseigner sur l’étranger arrivant.
- Alors là, je suppose que s’est la même chose que vous…
Dit-il avec un ton légèrement amusé, en supposant que tout comme lui, la jeune femme venait peut être tout simplement d’arriver dans cette ville, et non y revenir. Mais, cela ne répondait nullement à la question de la cavalière.
- Un voyageur qui est arrivé dans cette ville fantôme, il y a quelques minutes !
Poursuivit-il sans vraiment répondre sur la partie concernant son identité. Mais, au stade actuel de la rencontre était ce bien utile de toute façon ? Mais, si la jeune femme avait suffisamment voyagé, de part la tenue de Mach, elle devrait aisément trouver la profession de ce dernier, puisque tout comme pour elle, son armement était bien visible, bien qu’il ne soit pas sorti et prêt à l’emploi comme le fusil qu’elle avait dans les mains.
- Mais, vous avez peut être une raison plus valable que la mienne pour vous trouver ici vous ?
Il laissa sous entendre que pour son compte s’était le hasard qui l’avait mené ici, plus qu’une volonté réelle, et donc une tâche à accomplir qui l’avait mené dans ce bled.