Un bruit se fit entendre, une personne qui veut visiblement me contacter par un forum, je mets le casque et branche le brouilleur vocale.
- Ici Marinogi, que me voulez-vous ?
- Bonjours, j'aimerais si possible parler en privée, sur un chat sécurisé.
Il dû attendre cinq seconde pour que j'isole la communication de tout système pouvant l'enregistrer à part le mien.
- Je vous écoute.
- Je ne vous donnerais pas mon nom, par sécurité.
Je me mis à à émettre un petit bruit signalant à cet homme que je comprenait sa situation, même moi je me devais de protéger mon identité, d'un simple contact avec un réseau je pouvais effacer tout ce qui me concernait, influencer des personnes pour détruire toute preuve de mon existence.
- J'ai de gros soupçons sur les activité d'un dénommé Hiro Atayoshi, mais je ne possède rien de bien probant pour pouvoir le trainer devant la justice, j'aimerais que vous alliez trouver des preuves pour me les apporter.
- Combien de temps vous me laissez, combien vous me paierez et surtout ai-je carte-blanche pour user de tout les moyens pour avoir ses informations ?
Un long temps de silence surgit, visiblement il avait de grosse crainte quand à ma manière de faire le boulot demandé, puis enfin il répondit.
- J'aimerais que cela soit fait dans moins de deux jours, plus il pourrait vous repérer, quand à la somme je vous paierais 600 000 ¥ la preuve ...
- Donc cela me fait 7 410 $ la preuve, c'est intéressant. Quand est-il de ma dernière demande ?
- Tant que cela n'endommage pas gravement les locaux et que vous ne tuez pas la cible tout me convient.
- Et si je venait à le rendre incapable de se déplacer avec ses jambes.
- Je déduirais votre paie.
- C'est d'accord, je serais présent dans deux jours au parking de Tohoshi, dernier étage, avec une tenue bleu nuit et une écharpe rouge.
Je coupe la communication et commence à chercher sur le net des information, puis je trouve son bureau, je traque les moindres informations, mais visiblement cet Hiro est un homme qui sait cacher les preuves compromettante, cela dit je doute vraiment qu'il retienne tout dans la tête, il doit donc avoir un endroit où stocker ce genre de document.
En épluchant les factures de l'entreprise où il travail, j'ai constaté qu'il y a eu l'achat d'un coffre fort, la commande étant en partie électrique, en m'infiltrant dans leurs bases de données, j’obtiens rapidement le plan du bâtiment, avec les indications des caméras et micro, ainsi que des systèmes de détections, ce qui est un peu trop pour un endroit normal, il était clair que c'était ici que les documents devaient être stockés.
Je passe le reste de la journée à analyser les faits et gestes d'Hiro, prenant toute les précautions pour ne pas me faire repérer, c'est à dire agir normalement, comme si j'étais en repos.
Vint enfin la soirée et je me mis à prendre une douche froide, pour avoir la forme pendant toute la nuit. Je me dirige dans mon plus simple appareil vers la penderie, il me fallait une tenue pour ce soir qui ne fasse pas trop fille de joie et ne grille pas mon identité en ayant l'air espion. Je fis un rapide tour de tout mes vêtement en choisi un style que j'avais délaissé il y a très longtemps, je saisit le chapeau noir, qui fait un peu beret à vrai dire, pour la robe je prend un débardeur avec dessus imprimé une grosse toile d'araignée, porter un soutient-gorge dessous serait bien , mais malheureusement ceux qui feraient l'affaire sont partie au lavage, donc tant pis pour cette fois. Le sous-vêtement me posa un gros problème, porter une culotte aurait fait bizarre avec cette tenue, bon va pour un string noire, j'enfile par la suite une courte jupe noire et des chaussures à talon plat. Pour me cheveux, autant les laisser détacher, même si je ne vais pas apprécier ça.
Une fois prête, je prend un sac avec dedans tout l'arsenal qu'une fille doit avoir, une fausse carte d’identité, un chéquier sur un compte existant au nom de la carte d'identité, même le permis de conduire est un faux, mais le fait qu'ils soient tout trois reliés au nom, c'est-à-dire Clara Rovanove, permettait de contrecarrer toute les tentatives pour me confondre. J'ai aussi quelques petit trucs pour me défendre.
Je quitte ma demeure sous la couvert de la nuit sans étoile, le lampadaire ayant eu "bizarrement" un défaut qui l'empêche de bien fonctionner. Je marche pendant dix minutes pour me trouver devant les locaux, ni une ni deux, je pose ma mains sur le système, qui comprend un lecteur de carte magnétique et un code digitale, tout deux sont corrompus par ma capacité qui lui fait croire que tout est bon.
Une fois entré, je me dirige vers le bureau de Hiro, j'allais commencer quand une voiture vint se garer devant le bâtiment, je me cache, mais visiblement c'est une personne qui est venu squatter la place, aussi je me met à fouiller à son bureau, regardant dans les tiroirs et les meubles, même derrière les tableaux, mais rien, il avait donc bien caché tout dans son coffre fort, au moins je me serais assurée qu'il en les a pas caché autre part dans cette pièce.
Je pose ma paume sur le système, analysant les donnes pour trouver le code, une fois trouvé je l’entre déverrouillant une partie du mécanisme, il ne me reste plus qu'à faire la partie manuelle, pour cela il faut que j'écoute mieux, je dépose donc mon oreille contre le mécanisme quand j'entendis un "Cric", et merde.
Je te donnes trois secondes pour te dévoiler et me dire ce que tu fais ici… Une… Deux…
Je lève les mains et me retourne.
- Hè doucement mec, pas besoin d'être aussi expéditif, je me nomme Clara Rovanove, un mec m'a dit que t'étais un bon avocat, don je suis venus pour voler quelques truc pour les revendre dans le quartier de la Toussaint. Voilà je t'ai tout dis, tu pourrais baisser ton arme, c'est sensible ses joujou là, un coups peu vite partir et j'ai pas envie d'être dans la rubrique des chiens écraser moi.
Mon corps frissonnait de peur, ce n'était pas de la comédie, pas tout à fait en faite, là il pouvait me descendre à tout moment, mais les circonstances étaient contre lui, un coups de feu aurait rameuté du monde quand à plaider la légitime défense, il faut dire que je n’avais pas d'arme à feu sur moi donc au mieux il me laissait partir, au pire il me menace ou me séquestre.
Il fallait attendre de voir comment il réagirait.