Cela faisait déjà quelques jours, que Mach marchait dans la cambrousse sur Terra. Il avait passé plusieurs nuits à la belle étoile au tour d’un feu qu’il avait allumé pour éviter d’attirer les monstres trop prêt de lui pendant qu’il sommeillait. Oh, bien sur, cela n’était jamais des sommeils profonds, mais suffisamment pour se requinquer ou se réveiller en cas d’alerte. En effet, il avait placé quelques pièges pour s’en servir d’avertisseurs de dangers au cas où, qu’il démontait quand la nuit était passée, et qu’ils n’avaient donc pas servi. Mais, qui sait ce que le futur lui réservait ?
Vous allez me dire : Que fait un mercenaire dans les landes dévastées, s’il n’a pas de contrat à remplir ? Du tourisme ? Et bien non, Mach se déplaçait simplement pour aller dans une autre ville que Nexus, or sur Terra, il n’y avait pas les même systèmes de transports inter urbain, et il fallait donc se servir de ses jambes. Voilà donc la raison de ses péripéties.
S’est alors qu’il traversait une forêt qu’il finit par tomber sur une clairière assez grande, où une maison était battit. Ce qui le surprit bien évidemment, et le fit s’arrêter en lisière des bois pour observer la maison, qui était plus un manoir d’ailleurs au vu de ses proportions. Il passa donc un peu de temps à observer l’édifice, qui d’extérieur semblait abandonné. En effet, le jardin ne semblait pas entretenu, de la mousse envahissait les murs. Les fenêtres étaient sales, quand certaines n’étaient pas cassées tout simplement. En gros, rien qui laissait penser qu’elle était habitée.
- Je crois que j’ai trouvé mon toit pour la nuit !
Dit-il calmement, venant briser le silence des lieux, ou du moins hormis les bruits d’oiseaux, d’insectes et autres animaux présents dans la forêt. Il s’approcha alors lentement de celle-ci, et de sa porte d’entrée, sans se montrer trop inquiet. Ainsi, il conserva son arme en position basse, signe qu’il ne pensait pas en avoir besoin. Arrivant alors devant une porte à double battant, semblant tout de même en bon état, le jeune homme ne prit pas la peine de frapper avant de l’ouvrir, comme il ne s’annonça pas en entrant dans le hall.
- On dirait bien qu’il n’y a eu personne ici depuis des années !
Commenta t il alors que son regard balayait l’endroit, ne trouvant que poussières et obscurité chaque fois, même si cela était bien rangée. Mais, rien n’avait été déplacé, puisque la poussière était présente de partout. Il fit donc quelques pas dans la pièce, en pivotant pour se diriger vers une porte sur la droite et commencer sa visite des lieux, pour le sécuriser avant qu’il ne cherche réellement un endroit où se reposer. En effet, le peu de lumière qui traversait les arbres faiblissait, indiquant la fin de la journée d’ici peu de temps.
