Une douce fumée blanche flottait dans l'obscurité du bureau. Un cubain aux lèvres et un verre de whiskey en main, une goutte de sueur roulant sur son front et ce stresse il ne le connaissait que trop bien, ayant ce type de monté d'adrénalines à chaque une de ses enquêtes. C'est vrai que c'était quelqu’un de nerveux et les dix tasses de café qu'il ingurgitait par jour n’allaient surement pas l'aider à se calmer. Mais la vraie horreur se profilait à l’horizon, il se devait de téléphoner à un psy...
Il ne supportait pas ce genre de personnes, les trouvant intrusif et curieux, de plus il disait toujours "Les psy, c'est pour les malades" cependant cette fois ci, il avait l’obligation d’en contacter un. Car oui Sherlock en tant que bon détective était aussi obsessif, il ne dormait presque jamais et les rares fois où il trouvait le sommeil, c’était dans son cabinet. C’était quelqu’un de nerveux, utilisant fréquemment la violence pour attraper les criminels, ses méthodes, même si efficaces, déplaisaient à ses supérieurs qui lui avait bien fait comprendre que s’il n’allait pas faire ces quelques séances au prêt d’un psychiatre, qu’il risquerait de perdre son emplois.
Prenant son téléphone en main, les lèvres tremblantes après avoir composé le numéro, il fût surpris d’entendre une voix féminine décroché. L’horreur, un psy c’était difficile à avaler, mais alors une femme psy, non! Au début, il n’osait pas prononcer de mots, mais il dû se résigner à entamer la conversation. Méfiant du fait que ce soit une femme, il ne tarda pas à proposer un rendez-vous avec elle dans un endroit commun pour qu’il puisse réfléchir si oui ou non il voulait bien d’elle comme Psychiatre. Car oui en effet, on lui avait bien conseillé de suivre quelques séances, mais on ne lui a pas attribué un psy bien défini.
Ne s’étant pas réellement présenté, ni laissant le temps de répondre, il déclara : « Bonjour, j’ai besoin de voir un psy pour mon boulot, est ce qu’il est possible qu’on puisse se voir en dehors de votre cabinet, j’avoue ne pas vous faire totalement confiance, je n’ai jamais eu confiance dans les psychiatres », il avait fait dans le direct.
A nouveau, ne l’ayant pas laissé répondre, il ajouta le nom d’un restaurant, une date et une heure. Bizarrement, il avait choisi un restaurant plutôt chic et presque imposé un rendez-vous le soir. C’était son petit côté gentleman qui inconsciemment avait fait ces choix. Il raccrocha le téléphone, ensuite regrettant d’avoir été aussi brusque, Il allât se coucher et espérait la voir deux jours plus tard au soir.