Acculée comme une bête sans défense, incapable de riposter correctement et carrément pris de court sur son propre terrain, il ne savait plus quoi faire. Son esprit avait beau réfléchir, aucune des idées ne pouvait être mise en oeuvre: en d'autres termes, il se sentait fichu, fini, il avait perdu.
Mais dans un esprit comme le sien, même avec aucune chance de gagner l'option défaite n'existe pas. Et pourtant, que faire ? Sans plus aucune pirouette pour gagner du temps, il étais obligé de subir l'assaut frontal de Geralt, incapable de se défendre et bêtement parer du mieux qu'il pouvait les coups, surtout ceux d'épée au prix d'un coup de genou ou de tete, sinon carrément encaisser ses coup de poings.
Dans un élan de rage intense, dans ce tourbillon de haine réciproque, il fit un effort considérable pour lancer sa pelle verticalement vers Geralt, aussitôt parée sous son air fort dépité.
" Non !! "
Geralt repoussa aussitôt l'arme. Avec ses blessure au bras, il fut emporté par le poids, tombant au sol un peu a gauche de Geralt et se heurtant violemment la tête contre les dalles, pour la plupart fracturée a cause de la violence de leur combat. Il sentit un puissant souffle d'air au dessus de sa tête, il ferma les yeux et puis plus rien. Il n'avait rien senti sur le coup, avant qu'une forte douleur a l'épaule lui arrache un grognement et des larmes de douleur. Probablement que maintenant, c'était juste fini pour lui. Mais...
Quand il ouvrit les yeux, il vit le plafond inhospitalier de la prison. Et derrière lui, le bruit d'un homme qui tombe... En se redressant, il vit que c'était Geralt, tombé a genoux, désarmé et visiblement mal en point. Il ne semblait plus vouloir combattre. Sandji se releva, en silence, et se tourna vers le sorceleur, les yeux encore plein de haine. Pour cet homme qui avait juste tenté de se moquer de lui et de sa mère, il n'y avait que la mort pour le pardonner... Pourtant, en envoyant sa pelle dans l'épaule de Geralt, il n'y avait pas l'intention de le tuer: il avait frappé avec le plat. Non, il voulait juste s'assurer qu'il étais hors-course. Pourquoi le laisser ? Parce qu'il avait été un adversaire, au fond. Pas un ennemi.
Probablement que Geralt n'avait pas eu la même opinion. C'est ce a quoi il pensa quand il tomba sur ses fesses, incapable de se tenir a quoi que ce soit et a peine de bouger les bras. Sa pelle aussi tomba par terre, juste à côté de lui, et il regardait fixement le Geralt probablement K-O, se demandant si il était encore conscient justement.