Les journées se mirent à défiler, se ressemblant tellement que cela finit par lasser grandement la maîtresse des lieux. Au bout de presque un an à prendre un repos bien mérité, elle n'avait qu'une hâte, repartir en chasse.
Avec le temps la marionnette avait réussi un formidable tour de force, lever les soupçons qui pesaient sur elle, agissant comme une humaine normale, se rendant à toute les réceptions en tant que représentante de la famille, devant dépenser des sommes astronomiques pour avoir des esclaves de qualités et suffisamment éduqués pour permettre au manoir de resplendir une nouvelle fois.
Le jardin arbore à présent une diversité de plantes pour le moins coloré, même si une partie est gardé pour faire ses potions, mais là aussi Muramasa a attendu une année pour ne pas se faire prendre sur le fait, pour le pantin, cela paru être une éternité, même si dans un sens elle est éternelle.
Normalement elle aurait dû attendre six mois de plus, mais l’apparition de nouvelle tête dans la capital eut tôt fait de ramener son instinct de chasse sur le devant de la scène. La marionnette devait se préparer pour faire sa sortie, elle appela une terranide-dragonne.
- Oui maîtresse ?
- Vient par là j'ai besoin de ton sang.
La terranide s'approcha de Muramasa qui n'attendit pas qu'elle soit assez proche pour la sauter au cou et mordre ce dernier sauvagement, pompant avec force le liquide vermeille, faisant gémir l'esclave à chaque succions, la marionnette n'avait pas choisit cette terranide au hasard, le sang de dragon est très riche et aussi très lourd à digérer, ce qui permettait de caler sa faim sans avoir à tuer l'esclave, cette dernière devint un peu pâle et voulut reculer, Muramasa se mit à jouer, caressant la terranide avec son pied, cette dernière finit par frémir et plia les genoux pour tomber au sol, gémissant et mouillant abondamment.
La marionnette laissa l'esclave partir et soigner sa plaie, le manque de violence ayant grandement diminué son agressivité et son sadisme inné. Il était grandement temps de se reprendre en main pour éviter que sa renommé dans le monde des ombres ne devienne trop blafarde et qu'elle s'attire des ennuis avec les démons et autres créature infernale.
Le midi, elle dévora son repas, histoire que sa balade ne se fasse pas le ventre vide, mais avant de sortir il fallait se mettre sur son 31 comme disent les humains de la Terre, aujourd'hui le rouge et les sous-vêtements affriolants allaient être à la mode, pour cacher le côté coquine de la marionnette une robe rouge et parsemé de motif en fil d'or était enfilé par dessus, les chaussures étant à talon plat et à bout arrondis, autant jouer la carte "gamine" à fond.
Au niveau des hanche une ceinture fut attachée, laissant une bourse contenant une dizaine de pierre extrêmement rare, pouvant être vendant facilement 50 000 pièce d'or l'unité, autant dire que Muramasa ne comptait pas sortir en ayant un peu d'argent dans sa bourse, au cas où elle devrait acheter des terranides intéressants.
Elle se mit à ruban rouge dans les cheveux, glissant une magnifique rose rouge au passage, pour donner une touche florale à son apparence.
Ce n'est qu'une fois bien prête qu'elle partie faire les rues de Nexus, sa première chasse allait être particulière, elle fit d'abords un tour à la place publique, regardant les terranides en vente, aucun n'étant assez potable à ses yeux, un esclavagiste voulut l'amadouer en lui offrant des bonbon, la demoiselle mordant sauvagement sa main, ben oui il n'avait pas à les tendre dans le creux de sa main, l'idiot, un soldat vint à venir et l'esclave reçu une amande à payer immédiatement, si l'esclavage était autorisé vouloir esclavager la fille d'un noble assez puissant était une autre paire de manche.
Puis elle s'enfonça dans les bas-fond, courant dans les rues, prenant un visage effrayé, pour beaucoup elle était une petite noble perdu dans un bien mauvais endroit, pour d'autre un frisson leurs parcoururent l’échine, les plus vieux se rappelant avoir déjà vue cette enfant à l’œuvre et préférant partir de leurs squatte très rapidement.
C'est alors qu'elle se mit à tourner à l'angle et reçu un choc assez violent pour son petite corps d'enfant, retournant un peu an arrière et tombant sur les fesses en émettant un petit cris de surprise et un gémissement de douleur.
Un proie intéressante venait de surgir, restait à savoir comment Muramasa allait l'aborder et l'avoir.