Une suite divine [Marine] [3e partie]

Cela faisait déjà deux bon mois que je veillais sur la jeune femme, m'assurant qu'elle passe de bonnes et belles nuits, j'avais même demander à un de mes fils, Morphée de se plonger dans son sommeil pour la faire rêver et lui enlever ses cauchemars je voulais vraiment qu'elle e des nuits paisibles car si elle était en forme le lendemain ça ne pouvait être que bénéfique pour elle et sa classe, de plus ça m'avais fais sourire de voir qu'elle avait apprécié mon cadeau.

Je commençais à ma demander si je pouvais l'inviter das mon temple sur l'Olympe dans la partie où j'étais, la partie dite Elision ou paradis des dieux, mon frère m'encourageait à la téléporter ici ce que je finis par faire au bout de plusieurs jours de réflexions. Une journée normal pour Marine, c'était un week-end qui commençait enfin, c'était le vendredi soir quand elle dormait, je la téléporta dans ne des chambres du temple, l'installant confortablement me mettant à côté la tenant et m'endormant contre elle en souriant.

Le lendemain matin je me réveilla avant elle pour lui préparer un petit déjeuné allant prendre du thé comme celui qu'elle m'avait préparé, des croissants, enfin bon pleins de trucs que les humains prennent au petit déjeuné et pour moi un simple café. Je posa le plateau sur la table à côté du lit et m'assis sur une chaise prenant un bouquin. C'était un livre de mythologie Égyptienne. 

En tout cas la jeune femme ne serait pas déçu car il y avait une bibliothèque complète avec tous les ouvrages terriens, et terraiens, maintenant il fallait juste qu'elle se réveille, je pensais ben qu'elle allait être surprise.

Marine était très étonnée. Depuis près de deux mois, depuis sa rencontre avec Hypnos, elle passait des nuits reposantes et sans aucuns cauchemars. Mieux, elle arrivait même à rêver ce qui ne lui était encore jamais arrivée. Avec l'argent du dieu, elle avait réussi à se trouver un nouvel appartement à Seikusu. Théoriquement, il lui aurait fallu des papiers pour obtenir la location mais la somme qu'elle proposa au propriétaire lui fit oublier ses scrupules. La jeune femme n'était pas fan de ce genre de technique mais au moins avait-elle un appartement en bon état dans un quartier correct de la ville.

A chaque fois qu'elle se réveillait le matin, la jeune femme avait une pensée pour le dieu du sommeil. Elle se demandait si c'était lui qui rendait ses nuits si paisibles. Si c'était le cas, elle lui en était redevable.

Elle avait passé son vendredi à la bibliothèque vu qu'elle n'avait pas de cours ce jour-là et elle alla se coucher avec plaisir cette nuit-là comme souvent depuis quelques semaines. jusque là, elle redoutait toujours le coucher car elle se demandait combien de temps elle arriverait à dormir avant de se réveiller en hurlant mais là, ce n'était plus le cas. Elle se coucha donc et s'endormit en quelques minutes.

Bizarrement, elle eut l'impression de voguer sur une mer de nuages aussi doux que des plumes et qu'elle arrivait tout en haut d'une immense montagne. Bien sûr ce n'était qu'un rêve mais il semblait si réaliste. Le jour venu, elle s'étira comme un chat sous la couette et se rendit compte, rien qu'au toucher, qu'il ne s'agissait pas du tout de ses draps. elle se redressa d'un coup, les yeux grands ouverts. Ce n'était pas sa chambre, celle-ci était décorée dans un style antique. Le lit était un lit à baldaquin en marbre et or. La pièce elle-même était en marbre avec des meubles en bois précieux. Sur tout un côté, la pièce était ouverte sur l'extérieur avec de lourdes colonnades séparées par des voiles de tissu blanc. Soudain, son regard se posa sur le jeune homme assis sur une chaise qui était tranquillement en train de lire. Elle le reconnut immédiatement. il s'agissait de son amant divin. Elle resta interdite.

"Vous ! Mais... "

Elle regarda à nouveau autour d'elle.

"Où suis-je ?"

"Vous ! Mais... "

Je releva mon nez qui était littéralement plongé dans mon bouquin pour ensuite poser celui-ci sur mes jambes. Elle était enfin réveillé.

-Ahh enfin réveil....

"Où suis-je ?"

Je lui fis un sourire avant d'aller prendre le plateau sur la table et le poser sur les genoux de Marine, avant d'aller me rassoir sur la chaise avec ma tasse de café.

- Alors bien dormis ? Enfin je comprend que tu sois étonné, tu es sur le mont Olympe mais plus précisément à Élision et dans ma demeure. J'espère que ça te plait.

Je posa ensuit la tasse puis passa ma main sur sa nuque pour lui faire un baiser sur le front puis je repris ma tasse pour commencer à en boire le contenu.

-Aller fais ton petit déjeuné puis je te frais visiter le temple puis les environs.

Marine observa le dieu lui apporter un plateau digne d’un petit déjeuner de Gargantua. Il avait le sourire aux lèvres et se comportait comme s’il n’y avait rien d’étrange à la situation. Une fois le plateau posé, Hypnos déposa un baiser sur son front avant de prendre sa tasse de café, vu l’odeur, et d’en boire une gorgée. Si lui semblait tout à fait décontracté ce n’était pas du tout le cas de la rouquine qui ne trouvait rien de normal à cette situation.

« Merci mais… je n’ai pas faim »

La jeune femme remonta le drap sur sa poitrine. Elle ne portait qu’une simple nuisette de coton. Même si ils avaient déjà couché ensemble, elle se sentait bizarrement gênée par la situation et désorientée.

« Pourquoi m’avoir fait venir ici ? Je ne comprends pas. Si vous vouliez me voir, vous pouviez très bien venir chez moi, vous n’aviez pas besoin de me faire venir sur l’Olympe pour ça. Alors pourquoi ? »

Marine voulait comprendre les motivations du dieu du sommeil. Que pouvait-il lui vouloir exactement ?

« Merci mais… je n’ai pas faim »

Mmh... Elle ne voulait donc pas de ce que je lui avais préparé, pourtant je pensais lui faire plaisir en lui faisant le même thé qu'elle m'avait fait deux mois plus tôt chez elle. Elle remonta aussi ses draps pour se cachet, cela me surpris aussi mas après une petite réflexion c'était normal, je ne lui avais pas dis pourquoi je l'avais téléporté en ces lieux qu'elle ne connaissait qu'à travers les bouquins, magazines et autres...

« Pourquoi m’avoir fait venir ici ? Je ne comprends pas. Si vous vouliez me voir, vous pouviez très bien venir chez moi, vous n’aviez pas besoin de me faire venir sur l’Olympe pour ça. Alors pourquoi ? »

Je la regarda fixement yeux dans les yeux, lui faisant un léger sourire.

- Bon déjà nous allons être clairs - je pris un air sévère- tu ne me vouvoie pas ! tu me tutoie ! -Puis je lui réaffirma un beau sourire- Si je t'a invité en ces lieux ce n'est pas que pour prendre le thé... Je voulais surtout te montrer où 'habitais, ce qu'il y avait, et te faire faire une visite, je te dois bien cela.

Je me levas et alla fouiller dans l'armoire si je n'avais rien pou elle car j'avais oublier de téléporter ses vêtements. Je lui lança sauvagement une tunique pour femme qui atterrie sur sa tête, je rigola doucement. Puis je pris le plateau le temps qu'elle se change pour aller le mettre dans la cuisine.

-Bon je vais faire la vaisselle, tu me rejoindras dans la cuisine quand tu auras fini de te préparer.


Puis j'y alla d'un bon pat à la cuisine et commença la vaisselle.

Marine attrapa la tunique qui avait atterrit sur sa tête. Elle était consternée et alla jusqu’à se pincer pour être sûr qu’elle ne rêvait pas alors que le dieu quittait tranquillement la pièce. Faire la vaisselle ? Elle n’aurait jamais imaginé qu’un dieu puisse faire la vaisselle ou prépare un petit déjeuner. Elle était déboussolée.

Presque comme un robot, elle se leva et enleva la nuisette qu’elle portait avant d’enfiler la tunique prêtée par Hypnos. De couleur blanche, elle était du même style que les peplos antiques. Une broche or retenait les pans sur les épaules alors que les pans de la robe allait jusqu’à ses chevilles. Elle nota, cependant, que les côtés de la robe étaient largement ouverts. La fente remontait quasiment jusqu’à ses hanches. Une fois vêtue, elle sortit, pieds nus, de la chambre et suivit le couloir menant aux cuisines ou du moins c’est ce qu’elle imaginait. La chance fut avec elle car c’est bien là qu’elle atterrit. Le dieu était bel et bien en train de faire la vaisselle. Une nouvelle fois, la jeune femme rousse resta interdite.

« Euh… vous… vous n’avez personne pour faire ça à votre place ? Ou… ou vous ne vous servez pas de vos pouvoirs ? »

Pour un peu, elle aurait rit mais ce n’était pas vraiment ni le lieu, ni le moment, ni la bonne personne pour ça. Elle ne le tutoyait pas malgré sa demande. Marine vouvoyait généralement les gens qui plus est ceux qu’elle considérait supérieur à elle. Et dans le genre supérieur, on pouvait difficilement faire plus haut qu’un dieu. Elle restait près de l’entrée, n’osant pas vraiment approcher. Malgré les dires du dieu, elle restait méfiante face à ses intentions.

« Euh… vous… vous n’avez personne pour faire ça à votre place ? Ou… ou vous ne vous servez pas de vos pouvoirs ? »

Une sourire assez large se dessina sur mon visage puis un grand rire éclata, bon heureusement pas assez fort pour que tout Olympie l'entende mais quand même assez pour que toute la partie dite "cuisine" tremble.

-Tu croyais vraiment que je ferais une tâche pour bonne ? C'était juste pour voir ta réaction.

j'essayais d'étouffer mon rire mais en vain, et d'un claquement de doigts des dizaines de bonnes apparurent et commencèrent à faire le ménage, la vaisselle etcétéra pour rendre tout le temple propre des sols aux plafonds. Je savais bien que si je continuais ça jaserait dans tout l'Olympe. Donc je pris par le bras la rouquine et l'emmena dans mon endroit préféré, la bibliothèque, On passa dans deux couloirs avant d'y arriver croisant des servantes qui nous saluèrent, quand nous arrivâmes vers de immenses portes en pin massif et finement sculpté, le potes s'ouvrirent devant nous pour laisser apparaitre une gigantesque pièce avec des millions, que dis-je des milliards de livres classés depuis l nuit des temps jusqu'à nos jours avec une très belle flûte sur la table en plein milieu.
 
-Bon tu peux regarder si tu veux, tu pourras aussi m'emprunter quelques livres.

Puis j'allais vers ma flûte pour en jouer, dommage il n'y avait pas Pandore et Thanatos mais bon. Je commençais à jouer une mélodie.

Marine fut un peu moins décontenancée quand une foule de servantes arrivèrent suite au claquement de doigt d’Hypnos. L’idée que la jeune femme avait d’un dieu était alors plus cohérente avec ce qu’elle voyait maintenant.

Sans vraiment lui laisser le temps de se reprendre, il la prit par le bras et l’entraina au travers des couloirs du temple où des servantes et prêtresses s’inclinaient devant à leur passage. Enfin surtout au passage du dieu qu’elle servait.

La jolie rousse n’osa pas lui demander où il la conduisait. Elle se contentait de le suivre en marchant rapidement. Il faut dire que le pas du dieu était rapide. Bien sûr, Marine était entraînée à toutes les situations, ou presque, et cala son rythme sur le sien alors que sa respiration s’accentuait légèrement.

Ils arrivèrent alors devant deux portes immenses en bois sculptées, de vraies œuvres d’art. Elles s’ouvrirent dès l’instant où le dieu se présenta devant elles, laissant voir leur secret. La jeune femme ne put réprimer un léger cri de surprise et de joie. Une bibliothèque, une immense et merveilleuse bibliothèque. Il y avait tant et tant de livres qu’elle ne voyait même pas jusqu’où les rayonnages montaient et s’étendaient. Un immense sourire se fit sur son visage, un bonheur infini la parcourait la faisant frissonner. Elle entra à la suite du deiu, les yeux grands ouverts d’émerveillement.

Elle entendit à peine le dieu mais le son de sa flûte fut clairement audible. Un son qui tranquillisa la demoiselle. Celle-ci se rendit alors auprès des étagères couvertes d’ouvrages et se mit à regarder les titres qui s’y trouvaient.

Hypnos regardait, là assit sur un canapé romain jouant de la flûte traversière continuant sa mélodie, une mélodie qui pénétrait l'âme, douce et pleine de tendresse quand il fit une fosse note. Surement dû à une certaine inattention, mais d'habitude le dieu n'en faisait jamais ! Le dieu le va les yeux dans la direction de la jeune femme aux cheveux ardents, posa sa flûte à côté de lui pour ensuite se lever et se préparer une tasse de thé admirant la jeune femme.

* Comment les humains peuvent-ils êtres aussi beaux ?* se dit-il tout en sirotant son thé brûlant.

Il baissa ses yeux ensoleillés vers le sol d'un air pensif. Il savait que l'arrivé de la jeune femme en Olympie ferait des remous au-près des dieux alors que celui-ci se releva, doucement. Une brise se mit à siffloter entre les portes entres ouvertes d'où des servantes regardaient la scène. Le dieu marcha pas-à-pas vers Marine qui lisait son livre. Il posa sa main sur le dessus du livre pour le baisser et mettre son visage à la portée de celui de la rouquine. Hypnos prit une des mains de la jeune femme et la fit se lever pour commencer à l'accompagner vers le jardin du temple. Hypnos ouvrit la porte de la majestueuse bibliothèque et surpris les servantes entrain d'espionner leur maitre, celle-ci détalèrent sur le champs alors que le dieu du sommeil fit passer son invitée devant lui pour l'emmener au jardin.

Toujours traversant des couloirs de marbres où l'on pouvait voir son reflet les servantes continuaient infatigablement à astiquer, polir, et nettoyer le moindre centimètre carré. Le dieu continuait son chemin alors qu'il ne disait pas un mot à sa convive quand une lumière resplendissante les éclaira,on pouvait entendre une douce mélodie d'harpe.

La rouquine oublia presque la présence du dieu alors qu’elle contemplait les rayonnages de la grande bibliothèque. Nul doute qu’elle serait certainement la femme la plus heureuse du monde si elle pouvait passer sa vie en ce lieu enchanteur. Et oui, pour certaines personnes, dont la rouquine, c’était un vrai bonheur de se retrouver parmi des centaines d’ouvrages. Elle s’empara d’un livre de Platon, son philosophe adoré, et se mit à le compulser.

Même si son cerveau se concentrait sur les pages légèrement jaunies, il ne pouvait totalement occulter la présence d’Hypnos. Celui-ci, allongé sur un canapé romain, jouait simplement de la flûte. Il ne semblait pas plus faire cas d’elle, qu’elle de lui. Mais finalement, il finit par abandonner son instrument pour venir la chercher.

« Mais… »

Surprise, et un peu contrariée de devoir abandonner sa lecture, la jeune femme bredouilla une bien piètre protestation mais suivit le dieu. Après tout, elle ne pouvait pas vraiment s’opposer à lui. Elle le suivit donc et retraversa nombre de couloirs avant de d’arriver dans un immense et magnifique jardin. Mais ce qui l’attira tout particulièrement était le doux son d’une harpe. Un son magnifique et envoutant comme un chant des sirènes qui semblait l’appeler.