Alors comme ça son interlocutrice était une déesse... Rien que ça... Alors qu'elle allait mettre un doute sur sa véritable identité, Lust lui fit une démonstration de ses pouvoirs. Et quelle démonstration ! Ceux qui venaient de la prendre pour un simple objet de plaisir, ne se souciant ni de ses cris, protestations, ou autres, apparurent devant elle. Rapidement, alors que ceux-ci s'énervaient de cette transportation soudaine et de cette situation inexpliquée, Pandora se cacha derrière son siège.
Protection bien inutile car l'instant d'après, les trois hommes se firent enchainée, par des chaines venant de nulle part, créés sûrement par la volonté de celle qui disait qu'elle était une déesse, et ils se firent littéralement violer par des tentacules qui apparurent en même temps que d'autre qui enserrait leur corps de plus en plus. Le spectacle n'était pas vraiment beau à voir. Les corps se faisaient broyer par les tentacules, et les cris des trois hommes, horribles à entendre, se turent rapidement. De son ton toujours calme, Lust poursuivit dans la même lancée, en parlant du juste sort de ces trois hommes.
Me taisant toujours, ayant maintenant peur de cette femme, capable de choses inimaginables, elle vit un reflet d'elle même apparaître à la place de Lust. Sauf que son image ne lui ressemblait pas. Enfin, si mais pas son caractère. La neko qu'elle voyait, était souriante, presque chaleureuse. Belle copie de la Pandora d'il y a quelques années.
Ce que fit Pandora ne concordait plus avec ses premières attentions. Elle s'agenouilla devant la déesse, et mit son front à terre. Quelques secondes, toujours dans cette position, les oreilles basses, elle parla enfin, exprimant ses envies.
-Dame.... Déesse Lust. Ce que je voudrais ... en échange de mon corps et de ma volonté... il y a deux choses en fait, ou trois... Tout d'abord, je voudrais que vous m'enleviez la marque que sire Don, maître des marchands d'esclave, m'a infligé au fer chauffé à blanc, le jour où il m'a acheté. Ensuite, si vous pouviez me do.... me prêter un violon, que je joue un peu, pour vos oreilles, je l'accepterai aussi. Enfin, un but dans mon existence serait aussi très appréciée. Vous servir en serait un, oui, mais je reste cependant attachée, bon gré ou mal gré à mes anciens maîtres ou maîtresses. Si vous changiez tout cela, je vous jure, au nom de ma musique, et de ma vie, que je ferai tout pour vous faire plaisir. Je serai un soleil pour vos soirées froides, s'il le faut... Mais je serai avec vous.
Une fois cette longue tirade effectuée, elle se tut, restant dans cette position, aux pieds de la déesse.