L’intérêt de la jeune femme avait enfin était capté. Nul doute désormais qu’elle serait attentive à la moindre parole du Dieu, qui avait tant a lui raconter. Mais par ou commencer finalement ? Souriant a la jolie mortelle, il fit un geste, qui arrêta instantanément le globe, les images se figeant sur le visage d’une petite fille au regard tendre, celui de Marine, a l’age ou elle ignorait encore ce que l’avenir lui réservait. Et son avenir, était semé de nombreuses surprise. Même si il était contraire aux lois Olympienne a un Dieu de révéler l’avenir a un mortel, Arès ne comptait pas laisser passer la chance, d’obtenir enfin le lien qu’il avait toujours voulut tisser avec cette femme pour qui il avait de grand projet. Ses yeux se plantèrent dans ceux de la rouquine, tentant de savoir ce qu’elle ressentait en ce moment même, a quoi pouvait elle penser, alors qu’en peu de temps, elle avait découvert l’existence de l’olympe, celle des dieux, et plus que tout, que l’un d’entre eux la suivait pas à pas dans l’avancement de sa vie.
Même si il ne pouvait pas, le Dieu tenta un instant de ce mettre a sa place… Toutes ces découvertes en si peu de temps, n’était ce pas de trop pour une mortelle ? Mais Marine n’était pas comme les autres. Plus puissante, plus forte. Elle avait vécue de sombre moment dans son existence, et il n’avait nul droit d’intervenir. Même si quelques passages l’avaient fait sourire, d’autre l’avait profondément agacé, le Dieu de la Guerre n’en restait pas moins un Dieu aimant… Certes, il ne le montrait presque jamais… Voir Jamais tout court, mais tout cela n’empêchait pas sa vraie nature. Marine était plus ou moins son œuvre d’art, l’achèvement d’une recherche de plusieurs générations de guerrier et guerrières… Oui, il venait enfin de la trouver, si proche, et pourtant si éloigner de ce qu’il s’imaginer. Belle, lueur d’intelligence, forte et entraîné, la jeune femme répondait a merveille aux attentes de son Dieu.
Alors il se leva, lui indiquant d’un signe de main de faire de même, lui montrant la direction d’une des portes de la salle. Il la précéda, ouvrant la porte en chaîne qui était gravés de fines paillettes d’Or, aux armes du Dieu lui même. Ils entrèrent donc dans la salle d’armes, véritable musée, et coffre aux trésors les plus précieux du Dieu. Aucune autre mortelle n’eue la chance d’entrer dans cette pièce, Marine fut la première et serait sans doute la dernière à obtenir un tel privilège. Il y avait des centaines d’armes, certaines étaient même légendaires. Ils traversèrent ce trésor, et finirent par arriver devant un immense tableau, qui prenait l’ensemble du mur dans sa totalité. On pouvait y voir des guerriers, des amazones, tous vêtues d’armures scintillantes et représentant un Totem particulier… A leurs cotés, se trouvait l’une des douze Dieux de l’Olympe. Zeus, Hadès, Athéna, Apollon, Et Arès lui même… Il se tourna alors lentement vers Marine, lui montrant le tableau dans son ensemble.
« Admire, Marine, admire comment les dieux s’opposent… Nous ne pouvons le faire en direct, nous avons donc créé nos propres armées… Hadès et ses spectres… Athéna et ses chevaliers, Zeus et ses Anges… Et mes Berserkers… »
A ce titre, il les montra sur le tableau. Les guerriers aux armures rouge sang… Ils étaient nombreux, mais très vite, quelques uns d’entre eux sortaient immédiatement du lot, a œil nu. Parmi eux, une chevalière, a la chevelure rousse flamboyante.
« Chaque Dieu, a son propre avis sur la destiné du monde… Athéna en est la protectrice. Amoureuse des mortels, même les plus vils. Hadès lui, ne serait pas contre une extension de son royaume des Enfers, et la terre semble… Fertile pour ca. Zeus lui, intervient uniquement quant ca lui chante, ou qu’une des deux partie devient trop puissante. »
Il pivota, pour faire désormais face a la jeune femme, s’approchant doucement d’elle, a mesure qu’il lui parle.
« Pour ma part, je n’ai aucun camps de départ. J’agis en fonction de mon bon vouloir… Mais très généralement, la Terre reste ma priorité. Sans les mortels, nous ne sommes rien, nous les dieux, mais bien trop d’entre nous l’ont oubliés… »
Il finit ses pas et vient alors se coller a l’humaine, se penchant doucement pour venir lui murmurer a l’oreille…
« Reconnais tu cette femme sur le tableau, Marine ?... Il s’agit bien de toi, portant mon étendart, portant… Une armure sacrée… Mais… Es tu prête a suivre cette destinée, qui sera douloureuse, et longue ?... »
Il finit par se reculer, regardant avec attention Marine, attendant patiemment sa réponse.