Mary-Lou et Mario n’avaient rien à envier aux protagoniste du film qui passait dans leur dos, et où une femme subissait le même traitement que celui que lui infligeait Mario présentement. Comme un outrage même, une plaisanterie plutôt glauque, les gémissements de Lou à chaque coups de reins du combattant, qui faisait s’enfoncer à chaque fois au plus profond de son fondement son membre viril, trouvaient écho dans ceux que poussaient l’actrice porno. Plus encore, ceux de Lou étaient bien plus convaincants. Sa voix était plus fluette, plus douce. Lou étaient une jeune femme relativement innocente, elle ne cherchait pas à déguiser ses cris. Ils étaient comme des diamants bruts et n’avaient rien d’édulcoré ou d’exagéré comme ceux de la femme derrière eux.
Pour ne pas souffrir quand Mario lui tirait les cheveux, Lou suivait les mouvements qu’il imposait à son corps sans se plaindre. De toutes façons, qui aurait eu envie de se plaindre quand on atteignait aussi rapidement et aussi brutalement des niveaux pareils de plaisir ? Pas Lou en tous cas, qui adorait le sexe et la sensation de chaleur que l’activité lui faisait éprouver, du creux des reins jusqu’aux pieds en passant par sa poitrine, ses doigts et sa tête. Témoin de l’excitation et de la béatitude sexuelle dans laquelle la plongeait Mario, de la mouille s’écoulait en abondance de son intimité, coulant sur la peau fine de ses cuisses et traçant des sillons humides jusqu’au creux de son genou, où des gouttes se détachaient alors pour tomber sur le sol. Les doigts du jeune homme n’avaient encore qu’effleuré son intimité qu’il pouvait déjà en apprécier l’humidité. Pire encore lorsqu’il se mit à titiller son clitoris. La bouche de Lou s’entrouvrit alors que sa tête se rejeta en arrière et qu’elle se cambrait, entièrement soumise aux gestes du combattant et ne pensant plus qu’à son plaisir. Si quelqu’un entrait à ce moment là, nul doute que sa réputation en prendrait un coup sérieux. En même temps, ce n’est pas comme si elle avait voulu avoir une réputation ou quoique ce soit de ce genre. De toutes façons, même si c’avait été le cas, Lou n’aurait jamais pu s’interrompre. Elle voulait que Mario la fasse jouir, quoiqu’il arrive.
-Aah… Oui… C’est bon… Encore… J’en veux plus…
Difficile à satisfaire en plus la coquine, puisqu’elle voulu appuyer sur les doigts de Mario afin de le contraindre à les faire entrer en elle, mais il ne lui en laissa pas l’occasion. Se retirant d’elle, la faisant craindre un instant qu’il ne la laisse insatisfaite dans un état d’excitation aussi avancé, elle se plia à sa volonté une fois encore, attendant la suite, son intimité frémissant rien que d’y fantasmer. La clé de bras était superflue, le contact du carrelage froid contre la peau bouillante de la jeune femme était bien plus intéressant que la lutte ou la passivité.
Lou récupéra ses bras et posa ses mains au sol, alors que Mario s’emparait cette fois de son vagin, sans la moindre douceur. Son hymen craqua, elle poussa un cri de douleur. Mais elle ne se débattit pas, elle était habituée. Elle savait qu’il fallait toujours en passer par là avant de connaître l’orgasme. Haletante, les coups de butoirs du combattant lui firent légèrement tourner la tête, la faisant un peu glisser malgré elle contre le carrelage. Elle raffermit alors sa position et campa ses mains sur le sol, stabilisant sa pose et pouvant cette fois se laisser enivrer par le plaisir. Chaque entrée en elle la faisait gémir, un peu plus fort et un peu plus aigu à chaque fois.
-Oui ! C’est bon ! Plus fort ! Plus fort !