Discussion et infection [Pv Eleindra]

La nuit venait de tomber, enfin Yautja  avait la possibilité de sortir sans crainte. Elle avait déjà dû mal à contenir le parasite en elle, il n'était nullement nécessaire qu'elle lui tende une perche en étant exposé à des femelles pour qu'il prenne entièrement le contrôle de son être.  Elle s'étira, sa longue queue transperça l'écorce  de l'arbre situé à ses côtés. Un grognement provenant de son ventre brisa le silence de la nuit, l'Esper avait faim, très faim. Elle porta sa main au niveau de son estomac et prit la décision de se mettre en marche à la recherche de quoi se nourrir afin de pouvoir résister au parasite qui n'avait qu'une ambition. Prendre le contrôle de son esprit et assouvir ses pulsions perverses.

Yautja de long instant, ne trouvant rien. Les créatures s'enfuyaient à son passage et ce n'était pas encore la saison des fruits. Autant dire que cette soirée risquait d'être une soirée de jeun pour l'Esper. Elle finit par s'assoir à même le sol, repliant sa queue autours d'elle même. Ses sens étaient en alerte, mais seul le silence lui répondit. Néanmoins, elle décida de reprendre sa route espérant pouvoir trouver à manger et ne pas croiser âme qui vive dans le sens d'une âme humanoïde.

Pourtant, le fait de rencontrer une personne ne lui déplaisait pas vraiment, enfin elle pourrait discuter de son problème. Mais cela n'était qu'une illusion, une simple utopie. Qui pourrait d'intéresser à une créature telle qu'elle ? Personne. Un bruit de pas parvient à ses oreilles. La créature releva doucement la tête, espérant que les phéromones qu'elle pouvait discerner s'éloigneraient et ne viendraient pas vers elle. Au pire, elle essayerait de contenir au mieux le parasite.

[Désolé c'est assez court comme début, j'essayerait de faire mieux au prochain post ]

Depuis quelques semaines, Eleindra s’était installée dans un petit immeuble où elle avait trouvé un appartement. La logeuse, qui appartenait à un groupe de mafieux, ne posait pas de questions et lui transmettait ses messages. Ce soir là, alors qu’elle rentrait elle reçu une enveloppe. Un nom, une photo, un lieu, une date et une somme d’argent. Un contrat anonyme qui préserve l’auteur du mot. Soit, elle irait au rendez vous.
Elle remonta vite fait à son domicile pour s’y changer. Elle brûla l’enveloppe ainsi que tout ce qui était dedans. Sa tenue de cuir enfilée elle se dirigea vers sa destination. Elle entra dans le parc et se dirigea vers l’endroit indiqué. Sur place elle vit un homme qui avait l’air d’attendre quelque chose. Après inspection des alentours pour être certaine que personne ne pouvait assister à la scène elle se dirigea vers l’homme.

- Excusez moi, êtes vous M. Ichimoto ?

Elle l’avait bien reconnu mais une assurance de plus ne coûte rien. Une erreur est si vite arrivée.

- Oui, je vous attendais Mlle Eleindra, je suis prêt.

Il souriait mais ses yeux étaient tristes. Eleindra comprit que son client et sa victime était une seule et même personne, un suicide maquillé en meurtre. Il devait avoir une bonne raison pour faire ça. Elle soupira et pointa son arme, un contrat est un contrat.

- Reposez en paix M.Ichimoto…

L’homme tomba dans un bruit sourd. C’était fini, elle allait tranquillement rentrer et se détendre. Un peu plus loin en marchant son regard fut attiré par une forme humanoïde. Elle activa son pouvoir afin de mieux discerner la cible. La vision fut surprenante. Un formien…
Son instinct de tueuse prit le dessus sur celui de survie. Elle aurait du fuir probablement, mais elle préféra dégainer son arme et s’approcha doucement en pointant le semi-automatique sur la créature. Acte complètement inutile.

- Dites-moi ce que vous faites là ?

Le formien avait du la sentir de loin, pourtant il n’avait pas attaqué et était posté devant elle.
Eleindra attendit une réaction de la part de l’Alien. Avec ce genre de créature elle n’hésiterait pas à ce servir de toute ses facultés si il l’attaquait. Mais elle n’en était pas encore là. La perspective du bon bain qu’elle prévoyait sembla s’évanouir.


- HJ - Je fais pas beaucoup plus long, le plus important est que l’histoire tienne debout ^^ - HJ -

Yautja avait entendu les coups de feu précédemment mais ne s'en étaient pas occupée, elle était restée là, assise dans l'herbe fraiche à attendre et à se contenir comme elle le pouvait. Les phéromones qu'elle avait sentie la fit se relever machinalement et elle resta ainsi à découvert sans craintes. Une créature bipède apparue, arme au poing. Était elle suicidaire ? Sans doute, mais pour le moment il n' y avait rien à  craindre de la part de Yautja, pour le moment.

« ... »

L'Esper ne répondit pas à la question posée, détaillant la créature se tenant devant elle,  Une femme élancée aux cheveux d'un blanc immaculé lui descendant bien bas dans son dos et étant composé par une tresse. Elle posa son regard dans celui marron d'Eleindra avant de pousser un soupir de lassitude.

« Va t'en... »

Yautja serra les poings tentant de ne pas laisser le parasite prendre le contrôle et sauter sur la femelle présente à quelques pas d'elle. Mais tous ses sens étaient assaillis par l'odeur caractéristique du sexe féminin. Pourtant, elle aurait aimé qu'elle ne parte pas, qu'elle reste pour l'aider dans son fardeau. L'Esper s'accroupit sur le sol et leva son regard jaunâtre vers l'humaine, un regard luisant dans l'obscurité.

« Je ne veux pas te faire de mal...Va t'en... »

Une vie bien triste attendait la créature. Elle n'était plus une Esper mais un formien, du moins en partie. Le contact avec des personnes étaient doc à rejeter. Une de ses mains se posa sur sa cuisse relevée par sa position accroupie tandis que l'autre lui permettait de garder l'équilibre en étant posé à même le sol, la paume face à la terre. Sa longue queue oscillait en silence, créant de petit mouvement d'air frais.

Le formien avait un comportement bien étrange. Non seulement il n’attaquait pas mais en plus il lui demandait de partir. La première chose qui vint à l’esprit de la tueuse fut que son vis-à-vis lui tendait un piège. Ce serait logique, ils sont nombreux à tenter d’appâter leurs proies ainsi. Mais l’intérêt du piège à cet endroit était nul, il n’y avait qu’eux et donc pas de témoin potentiel. Pourquoi un formien se fatiguerait à en faire un dans ce cas ?

Eleindra continuait d’observer son arme toujours braquée sur l’individu. Après quelques minutes elle décida de ranger son semi-automatique. D’une parce que complètement inutile devant une telle créature et de deux parce qu’elle l’encombrait plus qu’autre chose. Elle s’approcha tout en restant à bonne distance pour parer la moindre attaque et croisa les bras. La jeune femme réitéra sa demande de fuite envers Eleindra en ajoutant qu’elle ne voulait pas lui faire de mal. Elle haussa un sourcil d’incompréhension. Même si la créature ressemblait à un formien elle n’en avait pas l’attitude et semblait en peine. Par contre elle avait occulté sa question. La tueuse décida de changer son approche. Elle s’agenouilla pour être à la même hauteur que l’inconnue et ainsi ne pas montrer d’hostilité allant jusqu’à sourire doucement.

- Quelque chose ne va pas ? Je peux vous aider peut être ?

Eleindra était un peu intrigué par sa comparse et souhaitait avoir une réponse. La créature n’avait pas l’air de lui vouloir du mal. Elle n’avait pas baissé sa garde, car si la chose se révélait être un véritable formien elle se devait de la tuer. C’était ainsi, les formiens sont par nature des ennemis des humains et sont chassés, l’inverse est aussi vrai. Mais étrangement pour  une fois elle voulait croire qu’elle n’aurait pas de chasse à faire.

- N’ayez pas peur, je ne vous ferais pas de mal.

Eleindra était sincère, elle n’avait aucune raison de s’attaquer à elle.

[HRP: désolé de l'attente  HRP ]

Je ne comprenais pas l'humaine qui se trouvait devant moi. Pourquoi diable ne partait-elle pas ? N'avait elle pas remarqué que je n'étais rien d'autres qu'un monstre ? En repensant à cela, mes griffes éraflèrent le sol terreux. L'humaine fit un geste qui me surpris, outre celui de rabaissait son arme dont le canon était pointé en ma direction, elle s'agenouilla pour être à ma hauteur, me questionnant sur mon état. Je clignais des yeux la regardant, perplexe. Jamais je n'aurais crû que quelqu'un  daignerait me parler après ma transformation. L'étonnement pouvait se lire sur mon visage tandis que je répondais d'une voix mêlant ennuie et chagrin.

« Non, vous ne pouvez pas m'aider, personne ne peut m'aider »

Il était vrai que personne n'avait réussi à combattre une infection donnée par un formien. Malgré le fait que j'arrivais à garder un peu de mon humanité grâce à mes pouvoirs d'Esper, je sentais la créature, le monstre présent en moi qui prenait peu à peu plus de place dans mon esprit. Il m'arrivait même de temps à autre à entendre une voix. Une voix grave, puissante et impérieuse. Je portais mon regard jaunâtre sur l'humaine. Au moins, elle voulait parler, cela pourrait peut être m'aider à m'enlever un poids sur la conscience ? Néanmoins je ne savais pas par où débuter et je posais une question complétement banale.

«  Pourquoi faite vous cela ? »

Un moustique vint se poser le haut de ma poitrine qui était à découvert, cherchant un endroit entre deux nerfs pour piquer et ne pas causer de douleurs. Utilisant un antiseptique avec sa salive pour transpercer ma peau de sa trompe et se nourrir de mon sang. La pauvre femelle. Elle venait de signer son arrêt de mort. A peine avait elle commençait à aspirer les premières gouttes de sang, que l'acidité présent dans ces dernières firent fondre le pauvre moustique. Je passais ma main contre la légère bosse rouge, relevant mon visage, souriant d'un regard carnassier.

« Et je ne vois pas pourquoi j'aurais peur de vous... »

Cette phrase était sortie sans que je ne réfléchisse, comme si s'était le formien qui parlait à ma place. Il était vrai que ces créatures n'avaient peur de rien et les peurs que je connaissais dans le passé avait disparues,  laissant la place à une autre : celle de faire du mal à son prochain. Je me relevais observant l'humaine. Les phéromones qu'elle émanait étaient attirants. L'odeur de la féminité me parvenait, l'odeur d'une potentielle mère-porteuse. Une odeur que j'essayais tant bien que mal de chasser de mon esprit. Il ne fallait pas que je me laisse submerger par mes nouveaux instincts, pas maintenant, jamais.

Evidement si Eleindra avait été n’importe qui d’autre, elle se serait enfuit ou elle aurait tenté de la tuer. D’ailleurs Eleindra était d’origine Tekhane, rien que pour ça elle aurait du tirer sans chercher à comprendre. Mais voilà la tueuse était un brin spécial, peut-être à cause de son lavage de cerveau…toujours était il qu’elle n’avait aucunement l’intention de faire du mal à une créature qui ne se montrait pas hostile. Elle l’écouta lui dire qu’elle ne pouvait pas l’aider.

La jeune femme regardait attentivement la formienne. Celle-ci avait un moustique qui lui tournait autour. Le bruit caractéristique de la petite bête n’avait pas échappé aux sens développés d’Eleindra. Elle repéra la bestiole en s’attendant à ce que la formienne agisse pour se débarrasser de l’intru, un simple geste de la main aurait suffit. A la place elle la vit se laisser faire. Et le moustique tomba. Il y avait donc une étrangeté chez cette créature aux yeux jaunes qui la fixait d’un air mauvais. Ce n’est pas ce genre de chose qui peut encore choquer la tueuse. Des étrangetés étaient monnaie courante pour elle.

- Je ne peux peut-être pas résoudre vos problèmes, mais parfois en parler fait du bien. Vous semblez en souffrance et j’avais un peu de temps devant moi…

La formienne lui balança une phrase comme quoi elle se demandait pourquoi elle devrait avoir peur d’elle. Elle se releva, toujours sans bouger et observant Eleindra. Celle-ci l’imita et commença à avancer vers l’étrange créature.

- Je pensais que le fait d’avoir eut une arme braquée sur vous aurait pu vous faire peur, visiblement je me suis trompée.

Eleindra arriva à la hauteur de son interlocuteur mais au lieu de s’arrêter devant elle, passa simplement à coté d’elle et continua son chemin.

- Vous n’avez pas l’air de vouloir me parler, je m’en voudrais d’imposer ma présence. C’est dommage je suis, au fond, quelqu’un de gentil et qui aime discuter.

La tueuse faisait mine de partir, si la formienne avait envie de lui parler elle trouverait sûrement le moyen de la retenir.

L'humaine commençait à partir, c'était peut être mieux ainsi. Pourtant, une force me poussa à me relever et lui rattraper le poignet, griffant légèrement sa peau de mes griffes recourbées. Je laissais mon regard se planter dans le sien pendant quelques secondes.

« Etes-vous aussi une habitant de la magnifique ville de Nexus ? Je le suis pour ma pars, enfin plutôt je l'étais...Avant cet...Incident »

Le fait de rencontrer une habitante de Terra pourrait m'apaiser, ne serait-ce que l'espace d'un cours instant. Sans m'en rendre compte, je serrais un peu plus fort le poignet de cette femelle, comme si quelque chose, ou quelqu'un au fond de moi refuserait qu'elle parte. 

* Prend la, qu'est ce que tu attend stupide Esper ? Elle est à ta portée, notre maître a besoin de mère-porteuse comme elle, prend la immédiatement ... *

Je posais une main contre ma tempe droite, encore cette voix., elle était toujours là, oppressante au fin fond de mon esprit. Serait-ce celle du parasite que cette chose m'a mis il y a quelques jours ? Il avait de grandes chances que ce soit le cas.

* La ferme.... *

Ma poigne perdit en force et je libérais l'humaine de mon entrave. Elle voulait parler ? Soit, nous parlerons, du moins, nous essayerons. Ou plutôt, j'essayerai de résister le plus possible à ces pulsions m'envahissant sans cesse.

« Que connaissez vous de la douleur ? Je suis condamnée à errer sous peine de me faire détruire, je n'ai jamais demandé à avoir ce corps et surtout à devenir un formien Je ne sais combien de temps mes capacités me permettrons de résister. Je suis soumise à un compte-à-rebours qui est impossible à stopper. Savez-vous simplement ce que l'on ressent quand on sent son corps se faire transformer contre son gré ? Ce que l'on ressent quand notre esprit peu à peu sombre dans le tourment et l'inconscience afin de laisser place à une créature avide ?

Le parasite repris mes dernières phrases, comme si cela l'amusait de m'entendre  parler indirectement de lui, cet être était un être sadique et prenait un malin plaisir à parler avec une forme de supériorité.

*Tu ne pourras me résister éternellement...Esper...Ton corps est mien ainsi que ton esprit.... *


Je chassais d'un revers de la main ces pensées avant de regarder mon interlocutrice :

« Et toi ? Quelles sont tes souffrances ? »

Le vouvoiement avait laissé sa place au tutoiement. C'était peut être mieux ainsi, cela permettrait peut être de mieux s'ouvrir l'un à l'autre, de laisser tomber quelques " barrières".

[HRP : Désolé de l'attente, j'espère que cela te conviendra ^^"HRP]

La simili formienne rattrapa Eleindra par le poignet, elle griffa légèrement la peau d’Eleindra qui n’en fit aucun cas. Ce n’était pas une petite griffure qui allait lui faire bien mal. Elle qui ne voulait pas parler avec la tueuse s’était tout à coup mise à lui poser plusieurs questions et présenta sa douloureuse situation.

- Je viens effectivement de Terra, j’ai vécue un temps à Nexus mais je suis finalement venue m’installer sur Terre.

Elle vit un banc non loin d’elles et s’y dirigea, invitant la formienne à faire de même.

- Donc tu es contaminée par un formien et tu arrive à résister…intéressant. Je ne vais pas te dire que je sais ce que tu ressens, c’est impossible. Par contre j’en ai une vague idée, tu n’es pas la seule à avoir perdue une partie de toi-même. Je suis venue au monde à Tekhos et je suis  une ESper. Sais tu ce qui se passe lorsque le pouvoir d’un ESper s’active là bas ? On devient un cobaye de laboratoire. Pour la plupart c’est une vie de souffrance en tant qu’expérience ou la mort. Moi j’ai eu plus de chance et je suis devenue une arme de guerre loupée. Je suis certes libre actuellement mais j’ai aussi en moi une bombe qui permet de me détruire en appuyant sur  un simple bouton. Ma vie tient sur le bon vouloir de ma scientifique. Quant à mon identité, elle n’est plus la même depuis ça. La preuve je suis une Tekhane et je te parle…

Pendant son petit monologue Eleindra n’avait pas quitté les yeux de sa compagne. Toujours souriante afin de ne pas effrayer la formienne. Eleindra ne montrait aucun signe d’inquiétude face à Yautja, la peur était une chose qui avait été quelque peu effacé de son esprit et rendait la tueuse parfois imprudente.

- Oh mais que je suis bête, je m’appelle Eleindra, et toi ?

Quitte à parler avec quelqu’un, autant savoir à qui on s’adresse. Et puis c’est pas parce qu’on est face à une Thekane déséquilibrée et une formienne singulière qu’on ne peut pas rester poli.

- HJ - Pas de souci on fait pas un sprint du postage ^^ - HJ -

Je lâchais son poignet ne la retenant pas quand elle se dirigea vers le banc, s'y asseyant m'invitant à faire de même. Je la rejoignis sans hésiter, restant néanmoins à une distance respectable pour discuter. Elle me narra ce qui lui était arrivé.
Étonnant. Cette fille semblait avoir autant souffert que moi et qui plus est, elle était à tout instant en danger de mort. Comme si une épée de Damoclès était suspendue au dessus de sa tête. Cette épée n'était rien d'autre que cette fameuse bombe qu'un scientifique pouvait faire exploser à tout moment.

« J'ai entendu parlé des Teckhanne, ou disons que j'ai plus de connaissance sur elles depuis cet accident...Mais je ne savais pas qu'on pouvait être ainsi un sujet de laboratoire alors que l'on vit parmi elles. Surtout qu'il me semble qu'elles ne détestent que les hommes... »

S'était bizarre de penser que toutes les connaissances que je pouvais connaître sur cette civilisation était dû au parasite qui somnolait en moi. Durant toute la conversation, je n'avais pas lâché le regard de l'Esper et finit même par se présenter sous le nom d'Eleindra.

« Eleindra ? Je m'apelle Yautja, du moins je crois... »

Je n'étais plus vraiment sûr de mon vrai nom comme si ce dernier n'avait plus d'importance pour la suite.  Poussé par une sorte d'instinct, je déposais doucement l'une de mes mains contre la joue d'Eleindra, la caressant lentement, rapprochant nos deux visages avant de lier nos lèvres. Ma queue était allée derrière son dos et la pointe longeait doucement la colonne vertébrale. Je n'avais pas réagit à mon geste ni à ses conséquences. Je retirais doucement mon visage du sien, l'observant un instant, la pointe frôlant toujours contre son dos mais sans aucun signe de menace.

[Hj - Vraiment désolé pour le petit post T^T, je tenterai de faire mieux la prochaine fois ]