Quelle douce mélodie parvenait à l’oreille de Ryuga, les souffles, les gémissements, les hoquets de plaisir de son amante, ne l’incitait qu’à plus d’attentions sur son corps divin. Et quel plaisir prenait-il lui aussi à s’occuper de cette poitrine aux proportions affriolantes, ses doigts venaient se refermer sur ces globes de chaire, alors que sa langue et ses lèvres glissaient avec volupté sur cette peau ferme et douce. Il sentait les jambes de Miya se refermer sur sa taille, il la sentait s’abandonner à lui, corps et âme.
- J'adore votre boulot, inspecteur... Mais je ne dirai rien, même sous la torture.
Ryuga sourit aux mots de la demi-déesse, il releva un peu sa tête pour croiser son regard, puis alla chercher ses lèvres pour partager un nouveau baiser, plus fougueux encore que les précédents, et il murmura contre ses lèvres.
- Nous allons voir ça…
Son regard noir plongé dans l’azur du sien, ses mains relâchèrent leur étreinte sur sa poitrine, et se mirent à descendre lentement le long de son corps, prenant le temps de faire sentir leur chaleur sur sa peau. Et alors que les extrémités de ses doigts allaient atteindre son entrejambe, il fit bifurquer ses mains sur ses cuisses… Non il n’allait pas se jeter directement sur elle, il allait prendre son temps… Prendre le temps d’éveiller chaque parcelle de la peau de Miya.
Il ne la quittait toujours pas du regard, se délectant de ses réactions, alors qu’il commençait à s’écarter légèrement d’elle. Ses mains quittèrent un bref instant son corps, pour venir encercler sa cuisse droite d’une chaude étreinte. Et il fit descendre le long de sa jambe l’anneau de chaleur que formaient ses mains autour de sa peau, alors qu’il se penchait pour déposer des baisers sur l’autre cuisse. La pression de ses mains était à l’image d’un massage, mais en beaucoup plus… sensuel. Son étreinte finit par arriver jusqu'à la cheville de Miya, et ses mains se séparèrent juste le temps de venir se poster sur chaque côté de son pied, pour que ses pouces puissent prodiguer un massage doux à sa voute plantaire. Ryuga réserva le même traitement à son pied gauche, puis de la même manière qu’il avait descendu ses mains sur jambe droite, il les remonta sur sa gauche.
Le souffle chaud de l’inspecteur caressait maintenant le sexe de la demi-déesse, qu’il venait tout juste de libérer de son tissu. Il vint passer deux doigts de chaque côté de sa vulve, pour lui faire sentir une douce pression, qu’il augmenta progressivement. Puis ses lèvres vinrent s’apposer tendrement sur le haut de son sexe, qu’il avait volontairement délaissé tout ce temps, pour que ce premier contact ne soit que plus intense. Il déposa de nouveaux baisers, toujours plus appuyés, jusqu’à ce que sa langue vienne se joindre à la danse, et commence à parcourir le sexe de Miya. Il variait le rythme et l’intensité de ses caresses, les accélérant pendant de longues secondes, puis cassant le rythme d’un coup, répétant cette manœuvre et allant crescendo. La langue de Ryuga venait chercher chaque point sensible, suivit de très près par ses lèvres, si bien qu’à un moment il pensa avoir fait jouir la demi-déesse tellement son gémissement avait été prononcé et que ses muscles s’étaient contractés. Il acheva ce rodéo, qu’elle n’était sans doute pas près d’oublier, avec quelques caresses de sa langue au niveau de son clitoris.
Ryuga se redressa sur ses genoux, en contemplant le corps suppliant de son amante, puis retira son pantalon, ainsi que son boxer pour dévoiler un membre dur et dressé, qu’il vint poser contre le sexe humide de Miya. Sa bouche vint rejoindre la sienne dans un baiser fiévreux, alors que sa colonne de chaire commença à rentrer lentement en elle, jusqu'à ce que l’inspecteur vienne prendre appui sur les cuisses de son amante, pour la faire entrer dans sa totalité, et entreprendre des vas et viens puissants. Il gémit contre les lèvres de la chanteuse, sentant sa verge frotter avec une forte pression sur ses parois internes.
Leurs corps étaient en sueurs, leurs souffles courts, leurs regards mis clos par le plaisir… Une fois de plus Ryuga comptait faire vivre la meilleure nuit possible à la femme qu’il aimait.