Quoique cet homme puisse dire, elle était persuadée de basculer dans la folie. Quel humain normalement constitué, et elle encore moins, pourrait croire que quelqu’un pourrait faire vibrer la musique, la faire vivre de cette manière. Malgré le fait qu’elle se croyait erré vers la folie, elle ne se sentait pas si mal que ça. Au fond, ce n’était pas si mal d’être cinglée. D’une certaine manière, quand on est fou, on est libre.
Marine garda donc le pins en main alors que la chanson s’achevait. Elle souriait de nouveau à son compagnon du moment et regarda à nouveau atour d’elle. La scène avait changé. Les acteurs précédents étaient tous partis. Il n’y avait plus qu’eux dans le fast food. Des images diverses et variés passaient par la fenêtre. Le tout était différent, reposant, agréable, doux.
« Oui… oui, je comprends ou du moins j’essaye… je ne sais pas ce qui se passe, si c’est moins qui devient cinglée ou s’il y a autre chose mais… je voudrais bien que ça ne s’arrête pas… »
Le pins toujours à la main, elle posa sa tête sur son bras, couché sur la table. Ainsi, à moitié allongée sur la table, chose qu’elle n’aurait jamais faite en temps ordinaire, elle se laissait aller, bercer par la musique. Le sourire aux lèvres, elle regardait les images défilées alors que la musique l’inondait. Oui, elle devait être folle mais qu’elle bien agréable folie. Elle espérait presque l’être, juste pour pouvoir échapper au monde extérieur. Finalement, la musique pouvait aussi être un refuge et elle s’y sentait bien et même très bien.