Identité : Jack Marston
Âge : 29 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Sexualité : Bisexuel, il préfère fortement les femmes
La fiche reprend le modèle documentaire de celle de Spike, qui aura le loisir de valider ou demander des corrections en amont.// Scène coupée n°4 //
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Monsieur Marston... Est-ce que je peux vous appeler Jack ?—
Tu peux m'appeler comme tu veux, Cindy.Le mâle humain brun de presque trente ans décoche un clin d’œil hors-champ, et le silence est troublé par un gloussement étouffé. Sa large silhouette musculeuse occulte pratiquement la chaise sur laquelle il reste assis droit, prêt à en bondir, et il tapote ses genoux en rythme du bout des doigts comme s'il s'impatientait déjà de reprendre le travail. C'est un homme dynamique, au physique athlétique. Son justaucorps de travail est bien rempli par un torse bien développé et ses jambes ne semblent pas en reste, comme ses bras nus aux biceps saillants et à la pilosité légère et virile. Il a une coupe en brosse, côtés rasés, à la militaire, et porte une barbe de trois jours. Trépignant, il est néanmoins très attentif, et souriant, des dents blanches se découvrant sous un regard chaleureux et malicieux se plissant joyeusement à la réaction de la journaliste qui reprend contenance en inspirant profondément et en s'éventant avec ses notes.
Jack est un homme incontestablement séduisant. Sa trentaine toute proche lui donne une maturité rassurante sans avoir encore tout à fait entamé sa jeunesse. Il dégage un mélange brut de douceur et de force, et est certainement un aussi bon camarade qu'un chef de bord rigoureux, capable de rire de bon cœur mais de se montrer professionnel et intransigeant quand c'est nécessaire.
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Vous êtes le premier officier du Masterclass.—
Oui.—
En quoi est-ce que ça consiste ?—
Sur un vaisseau militaire, c'est techniquement le relais entre le capitaine et les officiers. Il relaie les ordres et gère les affaires quotidiennes. C'est un peu comme un Premier ministre, quoi. Vous en avez, chez vous ?—
Huh ?—
Des ministres ?Un silence. Cindy hoche la tête.
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Sur un petit vaisseau civil comme le Masterclass, tout le monde est un peu à la fois officier et manœuvre, alors les rapports sont plus directs. On va dire que je m'assure que tout tourne rond à bord. Je suis un peu un conseiller et un surveillant, et je passe pas mal de temps à aider les filles dans les limites de mes compétences.—
Il y a beaucoup de filles à bord.Jack ne répond pas, mais son sourire s'élargit et ses yeux brillent. Il pouffe et Cindy se racle la gorge en rougissant.
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Tout à l'heure, vous avez éludé les questions sur votre passé.Le sourire disparait sur le visage du second, qui se referme un peu.
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Ouais.—
Est-ce que vous pouvez nous en dire au moins un peu ?Jack réfléchit un moment avant de sortir un paquet de cigarettes. Il prend son temps pour en allumer une mais il la fume à peine.
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Comme vous le savez, Spike et moi avons été militaires sur notre planète natale. Nous avons servi ensemble, c'est pour ça qu'on se fait confiance et qu'on s'est lancé ensemble dans cette galère. On l'aurait pas fait seuls.—
Il n'y avait pas d'autres camarades prêts à vous rejoindre ?—
Non.Jack tire sur sa cigarette avant de s'étendre à peine.
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Il n'y avait plus grand monde, à la fin. Vous savez, je ne regrette pas le passé, mais quand on est soldat, on est d'abord un numéro remplaçable. Notre vie est dangereuse, mais l'armée peut être pire, et puis on est responsable de ce qu'on fait, on choisit les risques et on met les moyens. Spike et moi, on fait une bonne équipe. C'est un bon chef, il a ça dans le sang. Et c'est une fine gâchette.—
Vous n'avez pas envie de commander ?—
S'il arrive quelque chose à Spike, il le faudra bien. Mais j'ai toujours été plus à ma place en suivant le plan.Détourner le sujet l'a un peu rouvert, mais il n'en dira pas beaucoup plus.
// Scène coupée n°14 //
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Vous avez l'air de bien vous entendre avec Jack ?Le regard d'Allegra, l'infirmière du bord, dévie légèrement avec une moue amusée.
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C'est quelqu'un de bien. Il est facile à vivre. Il nous fait rire. Il est serviable. Et en même temps, c'est un bon chef quand il le faut.—
J'aurais cru que la vie à bord d'un vaisseau spatial serait plus rude pour une femme ?Allegra réfléchit un peu.
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On se fait son chez-soi. Et puis, nous sommes solidaires. Nous parlions de Jack et c'est un bon exemple : il se plie en quatre pour nous tous. Il est du genre à se priver pour les autres. Il prendrait une balle pour nous, et c'est déjà arrivé d'ailleurs. C'est un homme gentil et... passionné.—
Est-ce que vous pourriez donner plus de précisions ?Elle peine à pincer un sourire et ses joues se fardent.
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Pour nous satisfaire, il déploie une énergie qui étonne même une femme de science comme moi.// Scène coupée n°21 //
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Pfff... Et voilà, le compte est bon ! Tout y est. Les vingt cinq caisses de brandy latheran sont là. Tu crois que tu en tireras un bon prix ?—
Oh oui, ne t'inquiètes pas pour ça ! Les Pliniys l'adorent et ils n'en ont pas vu depuis qu'Astyx et Modhara sont en guerre.Pendant que Zoe, installée sur un chariot, coche des cases sur une tablette, Jack s'étire en reprenant son souffle et, suant, se débarrasse de son justaucorps. Il dévoile un torse large et aux lignes saillantes luisant et perlé de gouttes salées, avec une poitrine puissante couverte d'une toison légère. La trésorière et navigatrice lorgne dessus bien malgré elle et s'agite de plus en plus en le regardant s'étirer et ajuster la position des lourdes caisses en tendant ses muscles sur lesquels les veines ressortent légèrement. Pendant une seconde, elle semble prête à bondir, mais un coup d’œil à la caméra l'arrête et elle se tend en soufflant un léger grognement de frustration.
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Tu as l'air épuisé. Tu en as encore fait beaucoup aujourd'hui, pas vrai ?Jack s'esclaffe.
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Oh non, ça va ! T'inquiètes pas. J'ai juste donné un peu d'huile de coude à Jessica tout à l'heure et j'ai aidé Lana à réaménager ses quartiers. Allegra pense aussi que j'en fais trop mais elle m'a bien... examiné... l'autre jour... et tout va bien.—
Je vois. Mais... Le reportage, ça doit être prenant. Et puis, il vaut mieux être sur ton trente et un pour les caméras.Jack lance un regard à la caméra à son tour et se gratte la tête avec embarras.
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Tu as peut-être raison. Mais Spike va bientôt avoir besoin de moi. On doit discuter de...—
Tu as bien le temps pour une douche !—
Euh... Oui ?Cette fois, Zoe bondit du chariot et s'empare de son justaucorps délaissé d'une main avant de le prendre par la main avec l'autre. Elle l'entraîne avec lui d'un pas déterminé.
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Allez ! Ça sera pas du luxe !—
Tu sais que... Je sais où est la douche.—
Oui... Je sais...—
Ah ? Ah ! Ah... Ouais...Le cameraman essaye de suivre mais les perd peu à peu. On les entend à peine.
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On a combien de temps ?—
Euh... Trente minutes ? Quarante peut-être ?Zoe glousse joyeusement.
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Faisons vite, alors, j'ai envie d'en avoir bien plus d'un...La caméra finit sa course devant une porte close. On entend à peine le bruit de l'eau et deux voix à l'intérieur.
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Salut ma grande ! Oooh ! J'lui ai manqué je vois !—
Viens là !—
Attends ! Je vais avoir mal si on se montre trop pressé, là. Laisse-moi faire...—
... Oh pu... A tes ordres, Madame ! Ooow !// Scène coupée n°22 //
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Vous avez vu Jack ?—
Je crois qu'il... se rafraîchit avant de devoir rejoindre le capitaine.—
Mince ! Fallait que je lui parle pour le remercier de... Vous voulez quoi ?—
Jack aide beaucoup à bord. Qu'est-ce que vous savez sur lui ?Jessica s'accoude à une conduite du réacteur du vaisseau et lance un regard espiègle à la caméra.
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On a dû vous répéter la même chose toute la journée, non ?—
Mais il y a beaucoup de choses qu'on ne sait pas.—
Ça, ça le regarde.—
Il a l'air très proche de tout le monde et très apprécié.—
Euh... Ouais, on l'apprécie énormément, ouais.Elle toussote et regarde ailleurs.
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Et on est une équipe ! Pas la peine d'essayer de me faire cracher des secrets !—
Il nous a parlé de l'armée.Un sourcil de l'ingénieur se soulève, suspicieux, étonné.
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Ah ouais ? Sérieux ?! Vous mentez ! Je... Il vous a parlé des raisons qui les ont fait partir ?—
Nous savons qu'il a perdu des personnes chères.—
Ouais, c'est rien de le dire ! Quand ils m'ont recruté, le gars était une épave. Avec ce qu'il a vécu quand il était gosse, les maltraitances, la négligence, la misère, les humiliations... Je sais pas comment il s'est accroché et il est devenu si joyeux, mais j'imagine qu'il fallait l'être pour y survivre. L'armée aurait pas pu être pire, mais il s'y est trouvé une famille, et il a réussi à construire quelque chose de beau, il s'est tellement investi émotionnellement et quand tout est parti en sucette ça l'a... Enfin ! Vous savez déjà pour elle. Ils n'en parlent presque jamais, avec Spike, mais il m'en a parlé une fois, après une bonne journée de boulot, quelques verres et... Ouais...—
Euh... Oui, bien sûr. Quel est son nom, déjà ?Jessica plisse un regard méfiant vers Cindy avant de réaliser son erreur. Elle grogne et retourne au travail.
// Scène coupée n°41 //
Spike Masters fixe la caméra sans ciller en pondérant sa réponse à la question posée.
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Vous avez bien creusé votre affaire. Je devrais vous débarquer sur-le-champ pour avoir violé les secrets de mon équipage et interféré avec son travail plus que nécessaire, mais si vous y tenez, voilà ce que j'ai à dire sur Jack Marston : je n'aurai pas lancé cette aventure sans lui. C'est un homme fiable, dévoué et volontaire. Il ne connait pas l'impossible et il est prêt à se jeter dans le vide si je le lui demande. Notre confiance mutuelle va jusque là.
Nous avons fait nos classes ensemble. C'était un grand dadais absolument énorme au milieu d'une bande de gamins. Il a pris cher. L'instructeur le ciblait, lui, tout particulièrement, mais il s'en foutait. Sa résolution est sans bornes. Il accepte tout pour arriver à son objectif et il a sûrement connu pire que ce que vous pouvez lui infliger, physiquement ou moralement, alors bon courage pour le casser ! C'est un roc. On le chargeait des armes lourdes, des explosifs, il était sacrément bon pour démolir des trucs ; peut-être parce qu'il est doué de ses mains. Et quand il faut charger, il est toujours au premier rang. Il y va au corps-à-corps, direct et personnel, parce que personne ne lui résiste et parce qu'il préfère être blessé que de laisser ses camarades l'être. Je suis la tête, mais, lui, c'est l'âme du groupe. Il a déjà risqué sa vie pour chacun à bord et chacun est prêt à en faire autant, moi le premier. Il nous a sorti de situations impossibles, au front comme en mission, et tant pis si l'ennemi est plus nombreux ou si la bestiole fait quatre mètres et a trop de bras pour tous les retenir.
Vous voulez la vérité ? Il en a chié toute sa vie. Ça ne l'a pas empêché d'arriver jusqu'ici et de devenir l'homme qu'il est. C'est presque un frère pour moi et on partage tout. Alors ayez un peu de respect ! Il ne mérite pas qu'on étale ses secrets sur la place publique ! Non pas que ça le détruirait.Le capitaine marque une pause avant de se relever et de sortir du champ.
// Fin des scènes coupées //
Autre :— Jack est une force de la nature, il dispose d'une grande force et d'une vitalité exceptionnelle.
— Il a un don pour la construction mais excelle surtout dans la démolition. C'est un spécialiste des explosifs et des engins.
— Loyal et rigoureux, il reste très militaire dans sa façon d'être, mais s'est bien relâché dans le civil.
— Dans le passé, il était monogame et bien trop sérieux dans ses sentiments. Il a entretenu une relation au sein de son unité, mais sa compagne est morte dans une embuscade désastreuse provoquée par la négligence du commandement. Depuis, il est beaucoup plus libéré, mais c'est aussi une manière de se protéger. Il peut avoir l'air de négliger ses nombreuses relations, récurrentes ou éphémères, mais il s'attache très vite et sincèrement.
— A bord du Masterclass, il laisse une ambiance détendue et légère s'installer avec l'accord de Spike. Il se charge de rappeler régulièrement à tous leurs devoirs avec des exercices et des questionnaires mais n'oublie jamais d'arroser leurs réussites et de valoriser tout le monde. Il sait que chacun connaît sa place et ses obligations et sera à son maximum le moment venu.
— Sa détermination implacable lui permet de supporter de graves blessures. Porté par sa volonté et par l'adrénaline, il peut ignorer quantité de souffrances et se pousser jusqu'à l'extrême limite pour atteindre son objectif ou mettre ses amis en sécurité.