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La fraîcheur dans le regard. [PV]

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Vittorio Vulcano

Dieu

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    Demi-Dieu néréide en quête d'excellence.

La fraîcheur dans le regard. [PV]

samedi 13 avril 2024, 01:34:39

La fraîcheur dans le regard


Les Bourgeons de la Civilisation, aussi connus sous l’expression idiomatique iazzaronienne « bósgoli de la civiltà », est un programme de colonisation impérial censé faire du sous-continent awiyokien la nouvelle chasse-gardée de l’Empire. À cette fin, l’Empire de la Glorieuse Sémurie n’hésite pas à mettre systématiquement les territoires conquis par l’astuce rouée ou la violence du glaive en coupe réglée.

Dans ce contexte, étape phare de sa fabuleuse aventure, émerge Vittorio Vulcano. Notre beau Sire à la toison dorée en quête de l’éternelle opportunité, à l’affût du fameux « kairos » qu’il pourchasse à l’envi pour le meilleur et pour le pire, cette fois-ci, ne se situe pas vraiment au cœur de l’action (pour cette fois-ci exclusivement !). À son grand désarroi. La formule faisait florès : il se rêvait conquérant ; il se réveille aujourd’hui tête pensante de cette armature bureaucratique ennuyante, un système logistique administrant les ressources nécessaires à l’alimentation de la machine coloniale, bien à l’abri derrière les tables opératoires. Toutefois, il sut tirer un bon parti des circonstances. Les avantages de cette situation, pour notre Demi-Dieu intégré à la vie civile, furent les suivants : il avait acquis la maîtrise de son temps libre pour poursuivre ses arcanolâtries privées, gagné des sommes d’argent exorbitantes et obtenu une première expérience en tant que gouverneur de la Reggia de la Chesaltan, unité administrative d’une superficie égale à 5 455 leghe ou 16 216 miglia, ce qui représentait ~ 30 000 m² et abritait une population indigène égale à 8 000 000 d’habitants, dont l’essor démographique était facilité par le souci du Sire Vittorio de construire de nouvelles infrastructures sanitaires et de fixer un nouveau cadre fiscal plus favorable à la production agricole et surtout un nouveau système cadastral inspiré de ce qui se faisait de mieux dans notre lointain Vieux-Monde. Mais faisons fi de ces considérations purement administratives et urbanistes, allons droit au but.

La construction de Chalquénésia picturée ci-dessus, nouvelle capitale flambant neuve de la Reggia de la Chesaltan, mobilisait le recrutement d’une caste de dignitaires issus de l’ancien régime indigène awiyok, peu importe leur souche – humaine ou elfique, capables de faire office de fonctionnaires dévoués, compétents et soumis. À cet égard, la mise en œuvre de la stratégie d’embauche du Néréide nécessitait des voies détournées ; c’est ainsi qu’il entreprit l’extradition d’une prestigieuse princesse indigène, chassée de sa tribu d’origine car elle fuyait un mariage inique avec un cacique local sans doute lâche et gras, en planifiant et son évasion et son transfert de l’autre côté de la frontière, loin des sacrifices humains. La rencontre était fixée au sommet du Palais de Lazara, somptueux édifice synthétisant l’architecture awiyok et la quintessence de l’art barocco iazzaronien. Le cynique Vittorio se dressait au pinacle de cette pyramide toisant la femelle indigène ; lorsqu’il l’aperçut enfin, marchant d’un pas timide, presque craintif, escortée par cet automate, un sourire affubla la bouche lippue du blanc colonisateur qui prononça les mots suivants dans la langue de la belle inconnue. « Beauté, je te prie d’approcher. Voici ta nouvelle demeure. Je t’offre un nouveau roi et une nouvelle loi. » Et muni de cette assurance indéfectible, il descendit les marches de l’immense escalier, avant de saisir cette magnifique créature à la sublime carnation chocolatée par sa main.
« Modifié: dimanche 14 avril 2024, 22:11:47 par Vittorio Vulcano »

Merci Tenshi !

Tenshi Kazama

Humain(e)

Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]

Réponse 1 samedi 13 avril 2024, 09:18:34


SHAYA était une princesse indigène d’une tribu perdue. Au fin fond d’une forêt. Elle avait été choisi pour devenir la femme d’un autre chef pour assurer une alliance entre les deux peuples. Bien évidemment ce n’était pas du tout de son goût, car c’était une femme plutôt indépendante qui aime faire ses propres choix, l’idée de se marier avec un homme bien plus âgé, qu’elle ne lui plaît pas du tout. Elle préférait les hommes dans le fruit de la jeunesse et délectable physiquement. Mais bien entendu, leur peuple était sur des nouvelles terres, qu’un demi-dieu avait élu domicile pour construire une nouvelle Cité florissant, et tout ce qui se passe sur cette terre, rien ne lui échappe, notamment la fuite de la belle indigène.

Elle se fait alors traquer par deux camps, celui de la tribu adverse, et l’autre par les Gardes de la Cité. C’était maintenant à savoir lequel des deux allait mettre la main sur cette petite perle rare qui semble plaire à bien trop de monde vierge de tout marquage masculin. C’était la proie idéale pour des prédateurs mégalomanes. Sa fuite était de courte durée car elle se fait très vite rattraper par les Gardes il n’avait aucune possibilité de se réfugier chez son peuple ni ailleurs, et c’est comme cela qu’elle devient prisonnière avant d’être conduite à cette nouvelle Cité. Lorsqu’elle arrive, elle pouvait observer que la civilisation était d’ une richesse et d’une diversité. Comme elle n’en avait jamais vu. C’était quelque chose de nouveau pour elle, qui avait vécu dans un endroit rustique où la survie était primordiale

Elle  appréhende vraiment la suite des évènements, surtout qu’on lui annonce qu’elle se présenterait devant son nouveau roi et se demande encore sur quel genre de figure elle tomberait. Elle se retrouve sur une grande esplanade face a un escalier au bout duquel son nouveau propriétaire était en train de descendre lascivement. Au fur et à mesure qu’il se rapproche, elle ouvre grand les yeux, voyant un homme d’une statue et d’un charisme assez intimidant. Elle baisse alors les yeux avant de l’entendre lui parler. « Beauté » il n’avait donc pas de convenance. Peut-être rien d’étonnant de la part d’un demi-dieu ? Elle rougit violemment, lorsqu’il vient lui prendre la main, mais elle ne peut se permettre d’offenser le personnage devant elle, car elle ne sait pas de quoi il pouvait être capable. Avait-il des pouvoirs ? Qui était-il ?

SHAYA : « un nouveau roi ? Une nouvelle loi ? Laquelle ? Pourquoi Moi ? ……»

Elle se cambre légèrement et ne le défie pas du regard. Elle avait un bras sous sa poitrine dans cet habit de rituel de mariage qu’elle avait mis sur le dos, lorsqu’elle avait décidé de fuir. Elle avait un certain Voile légèrement transparent devant ses lèvres, qui empêche le demi-dieu de constater qu’elles étaient pulpeuses et tentatrices

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Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]

Réponse 2 lundi 15 avril 2024, 00:32:03

Bien que Vittorio s’amusa de la tendre et douce répartie de son insigne invitée, il fut mécontent de constater qu’elle semblait faite prisonnière. En aucune manière, je dis bien “en aucune manière”, il voulut qu’elle soit traitée comme une vulgaire bagnarde, contrainte à river les yeux sur le sol dans cette posture de servilité. Le Néréide n’eut guère le besoin de prononcer un mot ; le regard qu’il promena sur les membres de la garde rapprochée n’était pas amène du tout, et les trois pages quittèrent vite les lieux en bon ordre.

Seul demeurait l’automate mentionné ci-dessus, servant des volontés de son Seigneur titanide. “Tu dois être Shaya ; enchanté de te connaître, ne crains plus rien, jeune vierge”, souffla-t-il, emmitouflant la belle indigène de son parfum de cèdre, mâtiné d’iode marine, véritable association des saveurs atrocement violente, entêtant pour ses sens. Tout en prêtant l’oreille à sa voix, il la regardait alors, ou plutôt il la fixait de ses prunelles mordorées, rutilantes comme ces rivières aurifères qui pulsent à travers les artères de ce sous-continent. “J’espère que personne ne t’a blessée lors de ton évasion ; tu dois être impeccable, saine de corps et d'esprit, intact. Si l’on t’a meurtri lors de ton trajet, donne moi les noms des responsables. Je ne veux pas d'incompétents parmi mes soldats.” Il voulait prendre la juste mesure de sa beauté, sa parure emplumée, ses courbes exceptionnelles, sa timidité fardée d’ingénuité, striée de crainte face à l’inconnu avec un grand i. Tenue en objet de curiosité, il ne voulait surtout pas qu’elle se sente rabaissée car notre bellâtre, à mi-chemin entre l’Homme et la Divinité, ne souhaitait clairement pas flétrir, encore moins salir, celle qui lui confiait sa loyauté. Il s’empara soudain de son petit menton, y joignant son pouce et son index, afin qu’elle puisse lire, dans ses yeux, toute sa détermination. “Tu es celle dont moi, Vittorio Vulcano, Gouverneur de la Reggia de Chesaltan, a besoin. Les imbéciles de ta tribu n’ont jamais pu concevoir ton potentiel et préféré faire de toi la vulgaire esclave d'un mari vieux, gras et laid. Avec moi, la donne change. J’aspire à te doter d’un rang associé à de nouvelles responsabilités ; aussi, tu revendiqueras la chaire de Haute Prêtresse lorsque ta formation sera achevée.”  Ainsi parla le Titanide qui prophétisait un avenir glorieux pour cette charmante jouvencelle à la magnifique peau d’ébène. La prosodie du Demi-Divin était tranchante, vibrante comme un trait de foudre zébrant les canopées alentour lors des orages tropicaux, mais elle n'était nullement menaçante.

Puis voici qu’il lâche un soupir, de soulagement bien évidemment, tandis que sa main droite - sa main de sabre et de pistole - dévoilait ses doigts fins et graciles. Cette main noua une étreinte langoureuse avec celle de Shaya, celle-ci put alors ressentir toute la chaleur inouïe que produisait constamment le Néréide, son immense énergie vitale, inhumaine, qui menaçait d’exploser en toutes circonstances, d’irriguer la chair de la mortelle. Une sensation de profonde plénitude immergea les sens de la donzelle ; chaque marche qu’elle gravissait sur cet immense escalier en présence de son supérieur naturel lui procurait quelque extrait d'une prestigieuse vision prémonitoire ; un nouvel avenir s’offrait à ses yeux, un avenir doré faisant la part belle à la dévotion, au culte dont elle serait la garante, une liesse permanente dans une débauche de joie profonde. Une volupté de tous les instants. Le bellâtre se mordit les lèvres, tandis qu’il menait la belle dans son antre royal, menant à un couloir marbreux, d’un incarnat vif et frais, tapissé de beaux tableaux classicistes mettant les quatre saisons à l’honneur : l’Automne lascif, l’hiver chaleureux, le printemps sensuel et l’été volcanique… “À propos du roi et de la loi, c'était, en passant, juste une expression pour te signifier que tu prends un nouveau départ à bord de mon navire, tout simplement.” sussura-t-il en la gratifiant d'un simple clin d'oeil. Demi-Dieu ou non, il restait un jeune homme dans toute sa splendeur potache, précisons le.

Voici un projet très ambitieux, qui consistait à faire de cette belle anonyme originaire d’un obscur trou de verdure lointain une hiérarque de première importance dans le maillage bureaucratique de l’administration coloniale. C’était totalement surréaliste et impensable, voire foldingue, tanceraient les langues serpentines, mais cette perspective amusait énormément notre Néréide. La promotion de l’ascension sociale était essentielle pour tisser des liens de fidélité parmi les futures élites indigènes, au surplus.
« Modifié: lundi 15 avril 2024, 00:37:32 par Vittorio Vulcano »

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Tenshi Kazama

Humain(e)

La fraîcheur dans le regard. [PV]

Réponse 3 lundi 15 avril 2024, 01:36:52


Shaya ne s’attendait pas du tout. À cela. Elle pensait qu’elle aurait à faire encore une fois un être plutôt mégalomane pour avoir bâti son propre endroit et son propre peuple. Mais c’était bien le contraire, il avait l’air plutôt prévenant et attentionné lorsqu’elle le voit recadrer les gardes qui avaient pris le soin de l’attraper et de l’emmener dans cette CITÉ. Elle ne pensait pas bénéficier d’une telle estime alors qu’elle regarde toujours le sol de l’esplanade. Le demi dieu finit par lui relever la tête pour plonger son regard dans le sien. Bien évidemment, elle vient rougir. De plus belles plutôt intimider par le charisme de celui-ci, qui pourtant essaye de la rassurer sur tous les points. Shaya n’était pas du tout dans la délation bien au contraire elle ne voulait pas poser de problème à qui que ce soit et elle regarde l’homme qui se tient devant elle

SHAYA : « je…ne vous inquiétez pas…je…ma capturé s’est faite sans douleur ni accro… comme vous pouvez le voir. Je n’ai pas une égratignure……»

D’ailleurs Shaya n’avait aucune imperfection tout court, sa peau bronzée était radieuse, alléchante, les déesses elle même aurait pu la jalouser. Elle frissonne à chaque contact qu’il lui offre. Quand il entrelace ses doigts avec les siens elle détourne son regard et ne savait pas comment se comporter face à cette proximité. Une question lui brûle les lèvres, est ce qu’il était comme ça avec toutes les femmes de son royaume ? Si ce n’était pas le cas qu’avait elle fait pour mériter cela ? Apparemment, il devait être au courant de sa situation car il l’évoque sans aucune ambiguïté.

Elle décide donc de le suivre dans le palais qui était fait de luxe avec un très bon goût pour les décorations, et les tableaux qui ornent de les murs. Shaya était ébahie par toute sa beauté et cette richesse. Puis elle l’écoute attentivement apparemment il aurait besoin de ses services en tant que prêt il était disposé à lui offrir l’apprentissage nécessaire pour qu’elle puisse avoir ce titre honorifique à la cour d’un roi

SHAYA : « je…excusez moi de mon ignorance…que devrais je faire pour vous servir ? Pourquoi est ce que vous m’accordez cet honore alors que je suis qu’une petite indigène, qui n’a pas forcément votre culture, et je trouve ça déjà assez fou que l’on puisse parler le même langage……»

Elle garde sa main dans la sienne et trouve le contact assez grisant et très apprécié par la jeune fille qui déhanche son bassin à chaque pas, ce qui fait aussi rebondir plus ou moins sa poitrine. Sa tenue était magnifique il ne manque pas grand-chose pour pouvoir la dénuder avec facilité. Il pouvait d’ailleurs percevoir que dessous les différents Voiles quasiment transparents  il n’y avait pas de sous-vêtements pour cacher les parties intimes et son magnifique postérieure

Elle se laisse guider durant cette visite avant d’aller vers un meuble où il y avait de nombreux vases, qui lui rappelle beaucoup les différents poteries que sa attribuées avaient l’habitude de confectionner. Elle lui avait lâché la main pour se pencher légèrement pour percevoir les différents détails du travail qui avait été effectué sur ces reliques. Dans cette position, elle était dos à lui, il pouvait, sans aucune pudeur, admirer ses formes. Elle était loin d’imaginer qu’elle serait son rôle à côté de ce demi-dieu, qui semble vraiment vouloir de sa compagnie à la place des autres femmes de son peuple qu’ils auraient pu choisir.


« Modifié: lundi 15 avril 2024, 23:53:14 par Tenshi Kazama »
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Vittorio Vulcano

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Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]

Réponse 4 lundi 15 avril 2024, 23:21:46

Attentif, Vittorio observait chaque fait, chaque geste, chaque mouvement de la magnifique femelle indigène qu’il tenait délicatement par la main, comme un trophée emblématique de son safari colonial. Avec ses apparats de jeune mariée, ses joues virant au rouge carmin et sa démarche chaloupée, elle lui fit l’effet d’une pintade toute enamourée. Cette fraîcheur dans son regard sombre, cette capacité à s’émouvoir de quelques beaux tableaux et à se laisser surprendre par des marques d’attention élémentaires, cela procurait au Titanide une certaine satisfaction. Toutefois, si cela ne le surprenait nullement car il savait combien la condition féminine était pitoyable parmi les Awiyok, peuple auquel Shaya appartenait, il fut beaucoup plus étonné par la réplique - assez saugrenue - de cette dernière au sujet de ses qualités et du motif de sa présence ici. Tout cela ressemblait à de la modestie protocolaire, à cette curieuse image d’Epinal de l’ignorante fraîchement émoulue de sa tribu isolée, à laquelle il ne voulut accorder aucun crédit. Disons le franchement.

Tandis qu’elle lui offrait sa croupe généreuse, dans une posture plus que suggestive voire carrément sexuelle, le bellâtre, jugeant cette opportunité de sceller une nouvelle complicité charnelle trop belle pour être ignorée, osa l’enlacer de ses bras souples et toniques afin de lui offrir une étreinte chaleureuse. Sans la moindre honte, il caresse, avec d’immenses renforts de sensualité et de délicatesse, son joli ventre ferme, sans oser toucher sa poitrine merveilleuse. Elle était alors comme captive de sa force, de sa poigne désarmante. À son oreille, il prononça ces paroles agrémentées de quelques espérances mielleuses  : “Tu es si curieuse, ma petite colombe. Tu me plais. Nous parlons la même langue car j’ai voulu apprendre la tienne. Je t’ai accordé cet honneur car un songe m’avait prédit ta venue dans notre temple. Je suis un Demi-Dieu et mes visions se prophétisent toujours… Tu restes, effectivement, pour l’heure, une simple jeune femme, mais ton potentiel demeure en jachère. Pour me servir dignement, tu dois d’abord apprendre, apprendre à tenir ton rôle, honorer la mémoire des divinités de ton peuple, former d’autres prêtresses par la suite… En retour, tu seras protégée, aimée, respectée. Qu’as-tu appris dans ta tribu ? D’ailleurs, je voudrais que tu me brosses un portrait de cette dernière.”

Puis, il la libérait de son emprise avant de se rapprocher d’une petite table taillée dans le tronc d’un orme desséché sur lequel furent disposés deux pichets en adobe roussi contenant une belle rasade de café noir ou de thé mentholé. Elle était ravissante, polie et curieuse. Vittorio jeta sur les courbes voluptueuses de la princesse indigène une œillade presque contemplative, constatant l’absence apparente de sous-vêtements afin de dissimuler sa nudité. Là encore, cela ne le surprenait pas vraiment ; il avait, après tout, appris par le biais d’un rapport de la Compagnie Coloniale de Sémurie qu’il existait, plus au sud, un peuple de femmes allant et venant nues pour le reste de leurs vies bercées par la quiétude des jungles et des langues de sable. “Approche, ma princesse. Je te veux à mes côtés. Préfères-tu le café ou le thé ?” Alors qu’il s’apprêtait à remplir son calice frappé d’un émeraude scintillant, il envisagea de lui proposer un bon crû issu des vignes dorées du Domaine des Acres carmins, un vin sombre comme le crépuscule iazzaronien, épicé comme les bordées pimentées de la lointaine Zakkaresh, mais il s’y refusa. Cela serait malséant en présence d’une jeune femme de sa condition, surtout à l’aurore de leur première rencontre. “Je t’emmènerai ensuite dans tes nouveaux appartements. Tu logeras dans mon palais.” C’est-à-dire l’imposante pyramide dans laquelle ils se trouvaient tous les deux, imposante par son envergure, surprenante par la forme de son architecture hybride.

Merci Tenshi !

Tenshi Kazama

Humain(e)

Re : La fraîcheur dans le regard. [PV]

Réponse 5 lundi 15 avril 2024, 23:54:09



En regardant les poteries, elle était plongée dans une certaine nostalgie par rapport à sa tribu, qu’elle avait fui pieds, mais bizarrement,, elle ne regrette rien pour autant. Elle écarquille les yeux lorsqu’il vient se mettre contre elle et passe ses mains sur son ventre plat qui dégage une chaleur profonde. Elle se Cambre légèrement puis elle commence à frissonner lorsqu’il vient lui parler à l’oreille. Sa voix était délicate et rauque, mielleuse. Ça électrise son échine étant sensible aux sonorités des voix qui en disaient long sur leur propriétaire. Elle reste contre lui après tout il ne lui faisait rien de mal. Il n’essaye pas de venir découvrir le reste de son corps, ce qui permet de la mettre un peu plus en confiance à ses côtés.

SHAYA : « eh bien que dire de ma tribu … elle est plutôt fraternelle aux règles générales. Les familles sont plutôt soudées les unes avec les autres, les hommes sont attentionnés et s’occupent bien de leur femmes… mais il semblerait que je fasse exception car avec mon statut en tant que fille du chef, mon devoir était normalement de me marier avec une tribu concurrente pour espérer instaurer la paix entre les deux territoires, mais je ne veux pas de ça car je sais très bien que le futur mari, à qui j’étais promis, ne serait pas aussi chaleureux qu’un homme de ma tribu… sinon dès notre plus jeune âge, on apprend le tissage la chasse. Comment apprivoiser certains animaux sauvages toute une école de vie dans un environnement style ça forge plutôt bien le caractère… si vous le désirez, je pourrais vous confectionner quelques objets dont j’ai eu l’habitude de faire avec le tissage……»

Il se détache de son corps et elle vient rire délicatement. Pour la première fois c’était tellement innocent et à la fois suave. Elle continue de le suivre en restant près de lui. Comme il lui a demandé de manière très cordiale, elle aimait beaucoup sa présence, même si cela faisait que quelques minutes qu’ils se connaissent désormais. Elle regarde les deux pichets devant elle. S’avance pour se pencher de nouveau pour cette fois ci sentir les odeurs d’infusion et de torréfaction. Certaines subtilités pouvaient lui rappeler quelques endroits dans la jungle qu’elle avait bien connu lorsqu’elle était petite, et elle se laisse tenter par le thé

SHAYA : « J’aimerais bien pouvoir goûter au thé… j’ai l’impression qu’il est familier à l’odeur mais pourtant je sais très bien que je ne l’ai jamais goûté et vous qu’est-ce que vous désirez que je vous serve ?……»

Car après tout elle était là, en effet pour être à son service, même si elle va avoir le droit à une formation pour un titre dont elle ne sait rien . Elle était en train de caresser les contours des deux objets pour savoir lequel est-ce qu’elle devrait prendre en premier pour pouvoir remplir l’une des coupes.

SHAYA : « J’aimerais tout savoir de votre culture. Comment est-ce que je dois pratiquer ? Qu’est-ce que je ne dois pas faire ? Je veux pouvoir être intégré dans cette nouvelle vie que vous avez la gentillesse de m’offrir je ne voudrais pas gâcher un tel honneur……»

En disant cela, elle détourne légèrement le regard. Ne savons pas très bien où se mettre quand elle commence à faire des éloges. Pour les autres, elle avait toujours l’impression qu’elle pourrait paraître offensante suivant l’intonation de sa voix. Elle veut encore explorer le reste du palais et elle prend le plateau avec les deux carafes pour l’apporter. Comme il se doit avant de lui demander si il y avait un endroit où il pourrait s’installer tranquillement pour déguster les deux boissons.

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