Identité : Draven Dairn
Âge : 32 ans d’apparence, son âge véritable est incommensurable
Sexe : masculin
Race : Avatar
Sexualité : Hétérosexuel
Physique :
Je me présente toujours sous la même apparence. Pas particulièrement grand, sans doute autour du mètre quatre-soixante-dix, assez large d’épaules, mais sans tomber dans l’armoire à glace. J’aime avoir les cheveux longs, flamboyants, que j’attache le plus souvent en un catogan assez lâche sur la nuque, et puis, reconnaissons que ça, plus la moustache et le petit bouc, ça donne une allure folle, non ?
Autant vous dire que j’aime un peu me faire remarquer. Mais je vous ai décrit juste l’apparence que je préfère. Mais qui suis-je vraiment ? Eh bien… nul ne le sait, pas même moi. La vérité c’est que je suis un être incorporel, similaire à une brume émeraude. C’est d’ailleurs cette même brume qui se reflète dans mes yeux.
Ma tenue est le plus souvent au diapason de ma vocation, le brigandage, le meurtre, le crime en tout genre, à savoir un mélange de cuir et de tissu pour ne pas gêner les mouvements, assortis d’une cape, sur Terra. Sur une terre plus moderne, qu’il m’arrive parfois de visiter, je ne désavoue pas des tenues plus élégantes, plus riches, plus respectables, comme s j’étais issu de la haute société.
Caractère :
Arrogant ? Non. Pas le moins du monde. Et en même temps pourquoi le serai-je ? J’ai juste une excellente conscience de ma valeur : qui ne connait pas de réputation Draven Dairn de la bande des White Mantis ! J’ai volé les plus grands… pour moi-même ou pour les plus grands. Pas de notion de bienfaisance ou quoique ce soit d’autre. Non, comme l’organisation que j’ai fondée, Draven Dairn est sans scrupule, avide, répondant à qui paye le plus sans la moindre notion de loyauté au-delà du contrat présent. Menteur, tricheur, voleur, kidnappeur, tueur, et bien d’autres choses en « eur » encore… pire que cela, ça m’est égal. Passé les miens, les quelques membres de la bande, je n’éprouve que rarement de compassion.
Soyons clairs, je suis corruptible. Et en soi, m’acheter est facile. Toutefois, mon égo est sans doute ma faiblesse la plus facile à exploiter. Et si je ne ferai rien qui puisse attenter à ma vision de la dignité – qui peut facilement varier – je suis extrêmement sensible à la flatterie et à ce qui pourrait renforcer l’image que j’ai de moi-même. C’est d’ailleurs la cause de mes échecs les plus cuisants.
Amateur d’esbroufe en tout genre comme de paris risqués, la simple notion même de challenge à ma hauteur peut me faire frétiller d’impatience. C’est moins parce que j’ai besoin de faire ses preuves que de briller.
Histoire :
Est-ce que vous avez déjà eu cette sensation, celle de vous sentir exister ?
Au début il n’y avait rien, j’étais sans être. Je peuplais une brume sans fin, dans un monde où tout n’était que vapeur. Et la lumière se fit. Je me sentis – ou nous sentis, difficile de savoir si j’étais déjà un être à part entière ou si j’étais une partie d’un tout mais par commodité, je vais partir du principe qu’il y avait déjà un « je ». Je me sentis aspirer vers un ailleurs qui n’était ni de ce plan ni du néant originel. Et dans le nouvel endroit où nous étions, je me sentis être vraiment au travers d’une émotion simple et primordiale : la peur. Parce que je ne savais rien, et parce que j’étais là, sans avoir, j’avais peur. Je me sentais faible, isolé…. Et du coup, oui, j’avais peur.
Je fis la seule chose que je pouvais. Je me réfugiais dans un autre être. Je m’enfonçais dans la cavité de celui qui se trouvait le plus près de moi. Et ma conscience s’ouvrit à autre chose. A une réalité différente, à un autre niveau. Et je vis, j sentis, j’entendais, je touchais et je goutais le monde qui m’entourais. Une véritable ivresse. Une avalanche de sensations.
Et la réalité du moment : j’étais encerclé d’êtres étranges, semblables à celui dont j’avais pris le corps, de ce que je m’en savais. Je fus entravé, et manipulé. Et une nouvelle ère commença pour moi.
Pendant longtemps, cela me parut comme des éons, j’appris, et je servis. Je servis beaucoup parce que, compris-je durant cette période, j’avais été invoqué pour servir d’arme. Une longue guerre avait éclaté et je devais servir à la remporter. Ah ça, ils en eurent, je n’étais pas le puissant être invoqué qu’ils espéraient…. Ils avaient l’impression d’avoir invoqué un Goliath, ils découvrirent qu’ils avaient enchainé un des moutons de David. Rassurez-vous, les êtres pensants de ce monde avaient quand même une certaine habileté à agir ainsi ; transformer les autres en armes. Je devins un espion pour eux, et je passais des années à développer mes réseaux. Les petits êtres que l’on me découvrit capable de manipuler – et les moins petits - étaient quelque chose de pratique, pour délivrer des messages secrets ou obtenir des informations. Et l’information, c’était, appris-je, le nerf de la guerre.
Vint alors, avec l’utilisation de ce don, les autres capacités, et l’envie de voir le monde. Et la frustration de ne pas pouvoir le faire. J’étais toujours entravé.
L’opportunité finit néanmoins par se présenter et je profitais de la confiance d’un jeune idiot, mon nouveau responsable, pour le faire la malle avec ses tripes en guise de collier. Je vous avoue que découvrant l’immensité du monde, une nouvelle pointe de peur vint. Mais elle fut bien vite éclipsée par la joie de me libérer de la sorte. De voir que je pouvais découvrir le monde. Et ce monde, me rendis-je compte, était merveilleusement excitant. Par la diversité des êtres, par le fait que je pouvais faire ce que je voulais. Et je fis ce que je voulais. Je n’avais connu qu’une chose, le massacre, les horreurs, la guerre, la mort, la loi du plus fort. Je reconnus que je reproduis un peu ce schémas un temps, jouant les guerriers, les seigneurs de guerre…
Et las de lutter en permanence, je réfléchis à ce que je devais faire. Et là… rien…. Je reconnaissais que je n’envisageais pas e revenir à mon monde originel, et je ne savais pas forcément beaucoup plus quant à mon avenir. Aussi me laissais-je embarquer. Je rejoignais un petit groupe de voyageur, des mercenaires en tout genre. Qui allaient de pays en pays pour du travail. C’était pas mal. J’y passais du temps, beaucoup de temps, et je finis même par avoir une forme d’affection pour eux. Jusqu’au premier contrat plus juteux que les autres. Qui me fit les abandonner à leur sort. A leur mort. Traitre ? Oui. Mais soyons clairs, l’attrait des belles choses, l’attrait des possessions matérielles, c’était presque une forme de drogue. Oui, je me découvrais avide. Et je finis même par laisser crever la gueule ouverte de nombreuses personnes, ou m’approprier ce qui ne m’appartenait pas.
De cette avidité naquit un autre groupe, que je fondais avec des êtres qui étaient un peu comme moi. White Mantis. Cinq personnes qui travaillaient généralement chacun pour soi, mais qui avaient besoin de se sentir chez soi quelque part.
Et nous en sommes là je fais un peu ce que je veux, je saute de corps en corps au gré de leur pourrissement respectif. Faisant un peu ce que je veux, quand je veux, profitant de la notoriété du groupe pour satisfaire mon avidité et mes passions. Sur Terre ou Terra, j’accepte es contrats, ou je fais sans. Mais soyez certains de deux choses :
- Je réussirai à atteindre mes objectifs, contractuels ou non.
- Si vous êtes trop chiches, je retournerai ma veste sans le moindre remord.
Autre :
C’est un être inférieur extra planaire qui peut posséder les individus. Toutefois, tout individu qu’il possède se métamorphosera en son apparence « type » en moins d’une heure. Chaque corps a une durée de vie d’environ une cinquantaine d’années, au-delà duquel il pourrit sur place à vitesse grand V.
Bien que possédant une grande résistance magique, ses propres capacités à utiliser la magie sont assez réduites. Il ne saurait pas même lancer le sort le plus basique, même s’il a une petite influence sur le métal.
Il a une affinité certaine avec les insectes, de qui il parvient à se faire obéir assez facilement.
Le temps lui a permis d’apprendre à se servir de diverses armes. De part sa nature, il a d’ailleurs des facilités physiques. Il est plus fort, plus rapide, etc.
Dû à son état naturel de brume, il est d’une grande vulnérabilité entre deux corps, n’ayant aucun moyen de se défendre. D’autant qu’il doit prendre possession de quelqu’un capable de respirer puisqu’il possède via inhalation. Sa brume pourrait être dispersée ou même emprisonnée.
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