Retour aux sources abyssales [Lily]

Une bien sale journée pour la démone. D'abord, elle a été attrapée par une corporation souhaitant se débarrasser d'elle, car elle leur fait de l'ombre, mais en plus, elle allait avoir du mal à regagner la surface de l'océan. En petite tenue violette brodée de latex par-ci par là, bien loin de sa tenue habituelle.

Revenons un peu en arrière…

Quelle idée, elle a eu de revenir sur Terra, malgré les dangers qui rodent et qui sont prêts à venir la faucher ? Elle avait une affaire à régler. Un vieux artefact millénaire à protéger. Seulement, elle s'est fait attraper en chemin alors qu'elle se rendait dans un de ses anciens temples. Une milice l'attendait là. Comme si certains lieux avaient été découvert.


Désormais, il allait falloir redoubler de vigilance pour se déplacer dans Terra. En effet, les affiches de recherches indiquant son nom, les affiches sont nombreuses. Il est assez aisé de la reconnaître en tant que personne recherchée par la milice.
C'est devenu une cible idéale pour les chasseurs de primes étant donné qu'elle continue de commettre des infractions continuent et de plus en plus fréquentes ont trop attirés l'attention. L'organisation qui l'a attrapée à des méthodes peu conventionnelles.

Afin de bannir le malin, ils ont décidé de l'attacher bien solidement et de la jeter au fond de la mer à bord d'une petite embarcation avant de prendre littéralement le large, la laissant seule couler à flot.

Un poids accroché à sa cheville la tirant vers le fond, elle est désormais en « chute libre » au fond de l'océan. La lumière se faisant de plus en plus rare à mesure qu'elle entame son ascension inversée, les petites bulles d'airs se font de plus en plus rare et depuis bien longtemps, elles n'atteignent plus la surface de l'eau.

Les gens à bord du bateau sont persuadés d'avoir gagné, mais en tant que démon, le cœur démoniaque est la clé. Une suffocation lente et douloureuse et infinie s'annonce, la douleur ressentie quand les poumons brûlent est telle. Être immortelle n'a pas que des avantages et la chute allait être longue et pénible. Il allait falloir remonter tout ça. Soit à la nage, soit par un autre moyen.

La lumière se fait de plus en plus rare, elle sent qu'elle « touche » le fond. Le sable vient coller un peu à sa tenue de latex et à diverses parties de son corps. Elle avait beau quand même voir le fond, l'endroit sableux, noir, obscur. Cet environnement hyper hostile à gauche et à droite loin de la vue, rend le ton d'autant plus inquiétant.


 Elle gigote un peu, luttant pour tenter de se défaire des liens, hélas l’obsidienne est connue pour ses propriété anti magie, elle cesse donc de bouger, l’air commençant à la manquer de plus en plus.
 
« il faut savoir parfois toucher le fond, pour passer au-delà des mailles du filet. » 

Lyli, de retour dans les océans de Terra qui ont bordés son enfance, récolte des algues en chantonnant. Elles lui serviront à faire des potions, la sirène ayant une bonne amie apothicaire dans le village côtier du coin. En contrepartie, la vendeuse de potion lui offre toujours une partie de la cargaison, que Lyli stocke ensuite dans sa grotte marine, dans lequel il y a une grande cavité en forme de dôme, et au sec. Potion de soin, filtre aphrodisiaque, et bien d'autres encore sont enfermées dans un coffre, avec... tout un tas d'autres matériels ! Souvent des choses volées aux imprudent, ou sur des bateaux de cargaisons qui coulent.

Mars parfois, c'est un autre type de marchandise qui coule au fond de l'eau, comme cette fois-ci. Sous l'eau, les sons se propagent par ondes et, comme Lyli est une créature marine elle y est bien évidemment très sensibles. Quelque chose de lourds coule dans les fonds marins, et gigote. Ah, une autre victime de pirate... se dit-elle. Par curiosité, elle se rends sur place, pour constater de ses propres yeux. Quel fut la surprise de rencontrer cette charmante... humaine ? Pas sure, le boulet est en obsidienne au vu de la couleur, pourquoi s'embêter avec ça, alors qu'il aurait choisit d'un boulet en plomb pour un humain ? Une magicienne peut-être ? Quoi qu'il en soit, le temps de penser à tout ça, une grosse gerbes de bulles explosent soudainement hors de ses narines. Elle ne va surement pas tarder à se noyer, si Lyli ne fait rien.

- Pauvres petite chose...

Comme elle était dans son dos, la pauvre victime ne l'as pas encore vu, mais la sirène se présente bien vite à elle en se plaçant devant son visage. Elle prends d'abord son temps en la regardant de bas en haut... des longues cuissardes à talons et en latex... des longs gants, un corset lui aussi en latex... la première exclamation de Lyli fut

- Tiens, c'est rare qu'on essaye de noyer des prostituées, t'as mal fait ton job à la taverne ?

Si ses ravisseurs l'avaient habillées de la sorte pour la noyer, c'était surement pour l'humilier une ultime fois, et on dirait que ça fait bien effet sur Lyli qui croit voir là une prostituée devant ses yeux. Avec un mélange de compassion et d'idées très sadique derrière la tête, la sirène va poser les deux mains sur ses joues, et embrasse la démone à travers le scotch qu la baillonne. Avec ses joues rouges et un peu gonflées, on aurait pu croire qu'elle est timide, mais ça doit surement être les effets du manque d'oxygène très pressant. Il suffit juste de baisser les yeux vers sa poitrine de toute façon, cette pauvre petite chose a terriblement envie de respirer.. son ventre se creuse par à coup, quand le diaphragme de la pauvre victime essaye de pousser sur ses poumons pour l'implorer d'inspirer. D'ailleurs, ça fait joliment gigoter sa poitrine !

Lui souriant, et en réajustant ses lunettes rondes tout en la regardant dans les yeux, Lyli lui parle d'une voix douce, séductrice, mais aussi... légèrement moqueuse.

- Je me demande combien de temps tu peux retenir ta respiration ? Ce serait surement très amusant de te laisser suffoquer mais... tu as très envie de respirer n'est-ce pas ?

Lyli se rapproche encore de la démone, ben qu'elle la prenne encore pour une simple humaine magicienne, ne sachant pas qu'elle est donc immortelle. Elle embrasse encore sur son baillon, en riant d'un air espiègle, et caresse sa belle poitrine ronde prisonnière du latex.

J'ai un marché à te proposer... je te sauve... mais en échange, tu m'appartient pendant les prochaines 48H... corps et âme... Si tu es d'accord avec ça secoue la tête de bas en haut... sinon, je me ferais juste un plaisir de te regarder boire la tasse...

Encore une fois comme pour la narguer, Lyli laisse échapper une grosse goulée de bulles bien appuyée d'entre ses lèves " bloarbl ! " comme pour lui montrer ce que c'est que de boire la tasse... la narguant clairement, se moquant d'elle.

Oh, mais que voit-elle arriver au loin ? Une femme rousse aux yeux bleus s’avance avec agilité et précision. Sans nul doute, cette femme ne semble pas craindre l’eau contrairement à cette dernière. Une sirène ? Ici ? Elle s’est perdue en chemin pour venir aussi proche du rivage ? 

Ni plus ni moins la voila qui se met à lui parler. Sous l’eau, elle peut entendre sa voix claire, envoûtante, majestueuse. Elle semble décidé à se moquer de la démone. Vu qu’elle parle de job et de taverne, alors qu’il s’agit ni plus ni moins qu’un simple règlement de compte. Ce même règlement de compte qui a fini sous l’océan. 

Comble de l’ironie, elle vient se faire embrassée à deux reprises et peloter les seins par cette sirène.  La journée aura vraiment pris une tournure inattendue. Une échange de liberté contre 48h d’obéissance et de mises à l’épreuve aquatique. Elle est au courante que le son qui émane de sa bouche ne peut pas sortir à cause du ruban adhésif ? 

-Hmm nnmh ! 

Elle laisse échapper une grosse bulle d’air, elle remonte loin vers le haut. Je la suis du regard, hochant la tête acceptant sa proposition, car si ça peut lui permettre d’éviter de remonter à la surface alors le gain de temps sera conséquent. Elle a tout intérêt à coopérer avec cette sirène, même sadique. Le hochement de tête indique donc une réponse positive.   

L’air se faisant de plus en plus rare, elle fait mine de se noyer et de boire la tasse, rendant le tout d’autant plus douloureux avec le ruban adhésif sur la bouche. Si elle n’avait pas ces pierreries en obsidiennes ça serait plus simple. 

Elle ne fait presque plus de bulles d’air, tirant désespéramment sur ses liens. Les ravisseurs ont été  assez stupides pour lancer les clés dans l’eau. Se doutant qu’ils n’en auraient plus besoin désormais. Une lueur de métal attire le regard de la sirène sans doute un trousseau de clé enfoui à moitié dans le sable.

Un ultime regard désespéré est lancé dans la direction de la sirène, la suppliant de lui retirer ce ruban adhésif du regard. 

Pauvre choupette, la voila qui semble bien se noyer, inspirant de l'eau et toussant dans son bailon. Lyli peut sentir le coeur de la pauvre victime battre de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle manque d'air. Ses pauvres poumons doivent surement être en feu, la pauvre... brulant d'un désir intense de respirer, mais également brulant à cause de l'asphyxie qui gagne du terrain. Quand elle semble sur le point de totalement céder, Lyli lui rattrape le visage qui semble être à deux doigts de tomber dans les pommes, et lui enlève le scotch qu'elle a sur la bouche.

Aussitôt l'entrave retirée, la belle sirène lui offre un doux baiser salvateur, expirant son souffle dans la bouche de l'autre pauvre victime, offrant de l'air frais à ses poumons, la faisant respirer. Des clés ? Pas besoin ! la force de Lyli, lorsqu'elle est sous l'eau, et bien plus terrible qu'elle veut le faire croire. Ce n'est pas de la magie, mais une capacité innée, alors elle saisit la chaine en obsidienne et... tire jusqu'à l'éclater, avec un large sourire. Par contre, les menottes en obsidienne... elle les lui laisse pour le moment, tant qu'elle n'en sait pas plus à propose d'elle.

Après cela, Lyli la prends dans ses bas et la guide vers son repaire, une grotte avec une cavitée seiche, dans laquelle elles peuvent se poser.

- Voila, ici tu es en sécurité... du moins, tes ravisseurs ne pourront pas te noyer ! Par contre, tu gardes les menottes... je ne sais pas qui tu es... et tu n'as pas l'odeur d'une humaine.... il y a une mystérieuse aura magique autours de toi.

Lyli s'approche de la femme aux main encore ligotées dans le dos, avec les liens en obsidienne. Elle caresse ses longues cuissardes en latex, intriguée par cette matière intrigante qu'elle connait si peu.

T'es mignonne toi, je t'aimes bien... par contre tu foutais quoi au fond de l'eau comme ça, et dans cette... drôle de tenue hyper sexy ?

Elle a un joli corps, et un joli visage, tout mignon avec ses lunettes rondes. Mais la sirène se méfie toujours de cette douceur apparente

Après avoir accepter le pacte avec la sirène, elle se décide enfin à lui retirer le morceau de scotch sur la bouche qui l'empêchait d'expulser l'air impur qui commençait à chauffer dans le creux de sa gorge. Pas de bulle d'air ne sort.

 La créature l'embrasse à plein poumon venant recharger les batteries d'air, faisant gagner de précieuses secondes quant au fait de la faire regagner la rive, que néni, puisqu'il s'agit en réalité d'une sorte de cavité sous marine, à l'abri des regards indiscret. Et quelle force! Arriver à briser les chaînes aussi facilement, cette femme cache donc encore quelques secrets.

Elle vient la jeter sur une sorte de crique, avec assez peu de lumière, cependant l'habilité démoniaque permet justement de voir correctement dans les environnement sombre comme celui-ci. Elle vient enfin remarquer quelque chose d'étrange, son aura obscure plane au tour d-elle.  Comment pouvait-il être autrement ?   

-Il est très étonnant que vous n'ayez pas encore remarquée ma nature. Ils ne sont pourtant pas dissimulés aux créatures telles que vous les sirènes. 

Le latex semble intriguer cette personne, comme si elle en savait assez peu sur cette matière, ce qui ne manque pas de faire froncer les sourcils la démone. Prise au piège pour le moment, les menottes en obsidienne empêchant toute retraite.

Même Provisoire. Elle ne peut s 'empêcher un petit sourire, il est vrai que les personne les plus douces et belles en apparences peuvent se révéler être de véritables volcans. Être un démon féminin a quelques avantages certains.   

-Vous me surprenez vraiment. J'ai été victime de bourreaux plus cruels que moi semblerait-il. Des religieux n'ont pas trop aimés mon dernier tour de passe passe, quand j'ai cramée leur bonze à coup de combustion spontanée, les moines sont difficiles à posséder vous savez ? 

Si elle y regarde attentivement, elle pourra y voir en effet des iris en forme de chats rouge vif, signe d'une créature démoniaque. Et pas n'importe laquelle. Un démon majeur, ça ne cours pas les coins de rues. 

Elle la regarde avec un petit sourire provoquant, car on ne sait pas en réalité à quel type de démon elle appartient. En plus son potentiel est scellé. D'où sa méfiance sans  aucun doute.  Elle se contente de la suivre du regard en gardant les  mains dans le dos.

-J'ai signée pour 48h.  En temps normal, c'est moi qui fait les pactes et non l'inverse. Je reconnais que tu m'as fais gagnée un temps précieux. Je t'en suis reconnaissante!   

Un indice de plus pour la sirène.

J'avais bien fait de la laisser ligotée, celle là. Une démone, et à l'entendre pas des moindres on dirait, elle fait des sous-entendu sur sa cruauté, et sur quelques uns de ses méfaits. Je continue de l'écouter, tout en me dirigeant vers mon grands coffre, celui ou je range un tas d'affaire que je vole aux bateaux marchand, ou que j'échange contre des algues marines rares aux divers effets. Comme si je me foutais un peu de ce qu'elle était en train de dire, je sors un gros rouleau de scotch du coffre fort, puis en découpe un large morceau avec mes dents, avant de le lui coller sur la bouche. Tout en la regardant droit dans les yeux, je déroule le rouleau et le lui entoure bien autours du visage, enfin, seulement la partie ou est sa bouche. Je fais plusieurs tours, 5 peut-etre même 6 ? derrière sa tête et devant sa bouche. Autant dire que ses lèvres sont bien scellées maintenant, et qu'elle ne pourra rien faire d'autre que de gémir comme une pucelle. Une pucelle... surement le comble pour une démone...

Je lui enlève alors délicatement ses jolies lunette rondes, puis, je lui colle une belle gifle. Avec mon autre main, je lui rattrape la tête, et lui serre les joues en la regardant droit dans les yeux, avec un rictus amusé et sadique, ricanant.

- Ah, une vilaine démone, une très vilaine démone... tu dois être punie...

Je lui caresse le visage en la regardant dans les yeux, elle doit surement être un peu énervée au fond... Et encore, elle va surement l'être plus, quand j'ai l'idée de couper un nouveau morceau de scotch en lui disant de " prendre une grande respiration ". Puis, je le lui colle sur le nez, tout le long, en appuyant bien sur les narines. Avec la bouche et le nez scotchée, la pauvre démone ne peut plus respirer.

-Je sais, tu peux pas mourir... mais quand tu étais sous l'eau j'ai bien vu que tu avais besoin de respirer quand même, et que tu peux ressentir l'asphyxie... J'ai bien envie de m'amuser à te faire suffoquer... et si tu veux respirer, tu devras me supplier comme une petite démone de bas étage !

Après avoir nettoyer l'eau sur ses lunettes rondes, je le lui remet le long de son nez, et je m'allonge sur elle.

- Je vais te martyriser, t'étouffer et tu seras ma poupée sexuelle... durant 48 longues heures, comme convenu ! C'est le contrat, alors je peux te faire ce que je veux je ne risque rien... les démons doivent tenir leurs contrat hein ?

Je m'allonge sur son corps, en caressant ses longues cuissardes en latex, puis son corset... avant de lui saisir un sein et de le malaxer. Je le pétrit à travers le latex brillant, humide, et moulant sa grosse poitrine, pendant que ma cuisse se cale entre ses deux cuissardes, caressant son sexe. Et je vais continuer ainsi jusqu'à la faire suffoquer autant que possible. Parfois, j'embrasse sa bouche au travers du scotch, laissant de jolie marque de lèvres sur le scotch qui scelle sa respiration.

Sur quelle genre de créatures marines suis-je tombée  moi ? C'est pas mon jour de chance finalement, toujours attachée dans cette grotte miteuse et humide, je constate néanmoins qu'il y a quelques affaires ici et là. Notamment un drôle de coffre. Je me dis que j'aurais préférée rester sous l'eau à me débrouillée par mes propres moyens, après avoir plonger les habitants en enfer, elle allait me faire connaître l'enfer bleu aquatique.   

Je la vois fouiller dans son coffre pour pousser quelques objets et attraper un truc, comment les a t-elle ramener à la surface sans que ça ne soit souillé par la profondeur de l'océan ? Tout finis par redevenir poussière au contact de l'eau, source de vie, mais aussi source de mort. Je continue mon discours en lui vociférant dessus pour la peine.   

-Vous savez,  être un démon a plein d'avantage, le premier c'est que je ne peux pas mourir, même si vous me jetiez sous l'eau au fond de la mer! Cela ne marcherait pas. Et puis, vous êtes  une sirène, moi aussi j'ai d'autres atouts. Mais, je n'ai pas envie de vous le di

Je fronce mes sourcils en me taisant en la voyant approcher avec un rouleau de scotch et en attrapant le bout du rouleau habilement de sa main. Elle vient le plaquer sur ma bouche et commencer à faire des tours.   

-Hééé ooh ça va pas la têthmm hmmmm hmmphn ! 

La voila qui s'amuse à faire cinq ou six tour de scotch sur mes lèvres en passant derrière ma tête, des tours complets, sinon c'est pas drôle. Quoi ? Elle n'a pas aimée mon long discours ? C'est dommage, elle va devoir me supporter pendant 48h, du moins si elle tient sa promesse. Rien n'est moins sûre.   

Elle retire mes lunettes délicatement pour les poser par terre, je la vois lever la main vers le ciel et l'abattre avec force sur mon visage. Ce qui me fait pousser un grognement étouffée prétextant que je devais être punie pour mes "crimes".   

-hmm hmmmhm!   

Toujours dans sa lancée, elle me place un second morceau de scotch sur le nez après m'avoir remis mes lunettes.  Je fronce les sourcils en écoutant ses menaces, elle a l'aire sérieuse et le pire c'est que je suis coincée avec elle dans son antre à elle, son terrain de jeu, ses règles. Pour une fois que ce n'est pas moi qui suis en position de force. 

Elle se permet même de m'embrasser à travers le scotch et de porter une main à mes cuisses après s'être allongée sur moi, j'essaye de me débattre farouchement, mais avec cette paire de menotte en obsidienne noire je ne peux pas faire grand chose, mes pouvoirs sont neutralisés, la peur et la colère prennent place dans mon regard, mes yeux deviennent plus petit, ma peau plus blanche qu'à l'accoutumée. Elle peut constater que j'ai une peau lisse et douce et que je suis sacrément belle.   

L'air commence à manquer, je me met à tousser, mais ça ne sort pas. Ma respiration commence à saccader au niveau du ventre et je me met à convulser et à me contracter à fond sur moi même mes yeux regardant le fond, pas le fond de la mer, mais le plafond de la grotte. Avec en prime une belle toux qui commence à arriver. 

-Hmm hmmm hmm!   

Je serais prête à la supplier de me retirer ce morceau et de lui donner tout ce qu'elle désire si elle arrête ce supplice. Après tout, en tant que démon, je peux exaucer certains voeux, encore faut-il qu'elle s'en rende compte et qu'elle puisse me libérer de mon bâillon. Je ne peux que la supplier du regard avec une peau légèrement rougie.