Une histoire de chat-soeur

Mercredi soir

Le lit commençait à craquer furieusement, les baldaquins faillirent être arrachés et ne durent leurs survit que par la décision commune des deux amants de tester la solidité de la table de travail en marbre. L'endroit était aussi dur que le bureau en bois qui la soutenait, mais il l'avantage de garantir une fraîcheur comme une brise fraîche sur la canicule de leur passion effrénée.

Jeudi matin

Marquise Yrylonisse de Maranchon Altegoise s'avançaient tranquillement en ville. Tranquillement, parce qu'une formation relâchée de trois gardes en triangle la précédait, tandis que la chef de sa garde Cléa se tenait derrière scrutant tout autour des yeux qui auraient pu être mal intentionnés. Malgré sa colère et le sermon qu'elle avait donné à sa maîtresse, elle n'accomplissait son travail qu'avec plus d'ardeur encore, ne poussant même pas un soupir lorsque les servantes massés derrière elle émettaient des hypothèses toutes les plus folles les unes que les autres sur leur destinations. Cléa en connaissait la raison, mais elle n'avait pas le choix.

Mercredi midi

_ Maîtresse, je me dois de protester vivement, vous …

_ Tu es bien mal placée pour me sermonner, vu que c'est toi qui m'a donné l'idée.

_ Je suis une simple garde, pas une Marquise, et pas aussi importante que vous. Votre physique est …

_ J'en ai assez ! J'ai été la plus belle, la plus forte, la plus parfaite des épouse pour mon mari, alors que lui m'oblige à accepter sous mon toit le fils de sa putain des campagnes.

_ Mais maîtress

La gifle résonna violemment sur la joue de Cléa

Jeudi matin

L'arrivée d'une Marquise au temple d'Aphrodite était une source de rumeur folles. Son mari était revenu après une année de campagne puis était repartis quelques jours après. Venais-t-elle demander à être bénie d'un enfant ? Ou est-ce que sa dévotion avait d'autres but plus sombres.

Elle entra seule avec la chef de ses gardes, vêtu d'habits de dévots, mais d'une richesse exquise. Ses pieds étaient chaussés de nacre, sa robe, légère et d'un rose trop fort pour être innocent et trop fade pour être passionnel était brodée de pierreries iridescente et cachait son corps tout en le moulant extrêmement bien. Un voile d'un blanc virginal couvrait ses cheveux et son cou.

Lorsqu'elles furent enfin isolée dans une alcôve avec la prêtresse habituelle de Cléa, Yrylonisse tomba le voile. Son cou était d'un bleu presque noir, marbré, dans lequel se moulaient des marques caractéristique de crocs. Elle ne s'arrêta pas là, faisant aussi tomber en quelques mouvements et dénouant le ruban qui retenais sa poitrine généreuse.

Ses deux seins avaient une teinte rouge, et les mêmes marques de crocs les ornaient, mais le gauche avait une couleur plus prononcé, proche d'une blessure, mais pas enflammée ou ouverte.

_ Effacez ces deux traces, dis la Marquise en montrant son sein gauche et son cou, mais ne touchez surtout pas à celle la, elle montra son sein droit.

Mercredi soir

_ Tu vois, je t'avais dis que j'étais capable une quatrième fois.

_ Et je t'ai dis que c'était faux parce que j'espérais de tout mon cœur que c'était vrais. Mais tu aurais pu éviter de briser cette table, c'était un cadeau d'une de mes amies.

_ Alyssilonna, elle a très bon goût. Très très bon

_ Nooooon, elle aussi ? Mais tu m'as dit que tu n'étais là que depuis une cinq jours !

_ Il faut bien que je gagne de quoi manger. Et la noblesse est toujours généreuse, votre capitaine était une simple incartade, gratuite d'ailleurs.

_ J'espère bien, je ne la paye pas assez pour profiter de tes services.

_ Vous avez aimé ? J'ai évité de serrer trop fort, malgré ce que vous m'avez demandé, je voulais que vous respiriez. Et toute une soirée, j'avais peur de ne pas tenir et de mordre vraiment.

_ Tu as été parfait, heureusement que Cléa sait nettoyer les marques, mais je ne pouvais pas résister quand j'ai vu celle que tu lui a faite … AÏEHaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !

Le cri de douleur se mua en un roucoulement de plaisir. Puis alors que les crocs se desserraient,  Yrylonisse pris la mâchoire pour l'arrêter

_ Soit tu recommence sur l'autre et plus fort, soit j'ordonne à Cléa de t'exécuter sur le champs.

Mardi matin

_ Je suis vraiment désolé, tu n'as pas mal ?

Cléa sourit, se regardant dans le miroir, regardant la tache bleu faite par les crocs du ligre sur sa clavicule.

_ Non, j'adorerais la porter plus longtemps, mais si je commence à afficher cela devant mes hommes, je risque ma place. Mais le temple d'Aphrodite sait … Effacer les traces des ébats. Mais j'adorerais porter plus de marques de toi.

_ CLEAAAAA !

_ Ma maîtresse s'impatiente, pars par le petit chemin, le même que tu as utilisé pour rentrer. On se retrouve ce soir ?

_ Je n'ai personne qui a daigné acheter mon corps alors il est tout pour toi.

_ Charmeur.[/b]