Elle avait du cran, malgré sa démonstration de force, elle s'était vite fait à lui, il sentit ses jambes l'enserrer, le garder contre elle, comme si c'était elle qui décidait, comme si elle n'était pas totalement à sa merci. Elle continuait de le traiter d'animal, mais avec cette nuance de possession, elle rabaissait et rehaussait en même temps ce statut.
_ Je préfère être votre chaton maîtresse si ça ne vous dérange pas. Ou Mahès.
Il avait un nom tout de même, même s'il aimait beaucoup les petits surnoms amoureux, son nom était quand même joli à ses oreilles. Et vu qu'elle le traitait d'animal, il avait une idée pour le lui faire payer.
Doucement, il la souleva, modifiant sa prise sur elle pour la porter dans ses bras. Elle n'était pas lourde, mais ça ne voulait pas dire que ce serait facile, monter plusieurs étages serait une épreuve, surtout avec un morceau de chair aussi succulent dans ses bras. Il aurait pu la plaquer là, contre le sol, mais il se retint. Il mit le trousseau de clé à son petit doigt, ne s'interrogeant pas plus sur sa forme étrange. Doucement, il la plaqua contre lui, ses griffes sur ses fesses pour la soutenir le plus facilement possible, tant pis si elle sentait ses petites pointes.
Mahès commença l'ascension, pas après pas, essayant de ne pas tenir compte de son délicieux fardeau, du fait qu'elle bougeait en retour à chacun de ses mouvements, que malgré ses efforts elle glissait lentement, doucement, jusqu'à son bas-ventre, jusqu'à sentir sa virilité érigée qui cherchait à sortir de l'écrin de ses vêtements.
Il atteint le premier palier, retenant son halètement. Il pouvait tenir encore cinq étages comme celui-là, il le sentait, mais il allait devoir faire quelques pauses, il en profita pour soulever encore la jeune femme, l'installant mieux sur son corps pour ne pas le gêner, mais la gardant quand même contre lui. Puis il la plaqua brutalement contre un mur, mordant son cou. Pas comme à l'entrée ou il y était allé lentement pour la soumettre, là il mordit sans douceur, mais sans la volonté de la marquer, juste qu'elle sente ses crocs.
Il repris l'ascension sans rien dire, sans plus expliquer son geste, peu importait qu'elle lui interdise, il était son animal, et des fois un animal agissait comme tel, sauvagement. Il prit confiance dans sa forces et ses mains commencèrent à se balader sur le corps de la femme, sa maîtresse, la soutenant, mais commençant à jouer avec elle.
Au deuxième étage, il la plaqua une nouvelle fois pour mordre, plus doucement, plus tendrement, faisant durer le plaisir avant de la réaligner sur son corps pour la porter plus facilement. Ses muscles commençaient à grimacer, mais il pouvait le faire, il pouvait continuer. Il se focalisa sur la récompense qu'il exigerait.
Elle glissa tout le long de la montée sur son corps, à chaque pas, jusqu'à se trouver contre sa virilité. Les deux sexes se caressaient au travers des vêtement, rendant difficiles de se concentrer sur autre chose. Il ne s’embarrassa pas de douceur au troisième étage, il la souleva soudainement pour mordre un sein, cette fois voulant laisser une trace, une marque, peut être lui faire mal aussi, pas longtemps, mais qu'elle sente ce qu'elle lui faisait subir. Puis au quatrième étage, il mordit l'autre, plus doucement, avec moins d'exigence, sans la marquer.
Mahès la regarda au cinquième étage, Elle sentait ce qu'il voulait faire, mais elle pouvait donner tous les ordres qu'elle voulaient, ses crocs revinrent à sa poitrine, suçant, tirant, poussant le tissu, forçant le sein à jaillir libéré des vêtements. Il la porta ainsi sans rien dire, ses mains sur ses fesses, passant sous ses vêtements pour caresser ses fesses, bougeant brusquement à chaque fois qu'elle essayait de remettre ses vêtements en place. Elle était totalement en son pouvoir et il en abusait un peu, mais il sentait que ça faisait partie des droits implicites qu'elle lui avait donnés.
Au sixième étage, il enfonça la clé, la plaquant contre la porte, attaquant le sein libre de nouvelles morsures et suçons alors que la clé tournait et ouvrait la porte. Il eut tout juste la présence d'esprit de reprendre la clé et de claquer la porte derrière eux.
Le petit appartement était propre, bien rangé et nettoyé malgré l'extérieur, mais semblait vide. Rien qui n'était vraiment à elle. Tout semblait froid, mécanique. Mahès s'avança, portant toujours la jeune femme, sa queue bougeant à droite et à gauche de façon parfaitement calculée pour mettre un bazar ''accidentel'' sur son passage. Heureusement que l'appartement était haut, il pouvait déplacer sans se cogner. Il n'essaya pas de lui en mettre plein la vue, ses bras commençaient à hurler de souffrance, il voulait juste aller sur le lit où il la déposa peut-être un peu violemment.
Mais avant qu'elle ne fasse le moindre mouvement, il lui prit les jambes, les soulevant. Pendant tout le trajet, il s'était ingénié à défaire tout ce qui retenait ses vêtements, en haut comme en bas. Dans un long frottement d'étoffes, ses cuissardes partirent. Il claqua brutalement ses fesses, puis lui fit reposer les jambes, les massant, lentement, doucement, s'occupant d'elle avec ardeur. Elle devait avoir senti et maintenant vu son érection, mais il ne dit pas un mot, lui faisant profiter de son massage avant de se dresser au-dessus d'elle
_ Maîtresse, vous voulez autre chose ? Un massage du haut ? Une autre morsure ? Une fessée ? Peut-être à boire avant que je ne vous prenne violemment ?
Non il n'accepterais pas qu'elle coupe à la dernière partie, la montée avait été épuisante et elle allait devoir payer d'une manière ou d'une autre.