Griselda sentait le beau démon venir caresser ses courbes et ne pouvait qu'apprécier. Elle frémissait, sentant son corps prêt à répondre à ses caresses, avide d'en recevoir. Il l'entraîna dans l'ombre de la pièce, là où les regards distinguaient avec peine leurs jeux. Entre ses rondeurs, le sexe du démon pulsait lentement. La chaleur du désir montait entre eux. Griselda répliquait à chaque caresses par une autre. Son corps ondulait entre ses mains en réponse à ses provocations. Son souffle devenait plus rauque. L'envie incendiait son corps et elle gémissait chaque fois qu'Helel poussait plus loin ses frôlements. Ce qui se passait autour d'eux semblait flou, perdant en intérêt. Pourtant, ce dernier fut ravivé. Elle voyait fort bien ce qui se passait sous ses yeux et ne pouvait nier que cela embrasait ses sens un peu plus.
Les hommes jouissaient tour à tour, rendant la démone de plus en plus avide et de plus en plus faible. Celui qui forçait ses reins, enfonça son membre toujours plus profondément, en tirant sa tête en arrière pour la coller contre son torse, la forçant à lâcher le chibre implacable qui remplissait sa bouche. Ce sexe, enduit de salive vint rapidement se coller contre son intimité, le deuxième soldat ne voulant pas abandonner son plaisir. Prise dans l'étau de ces deux masses de muscles, elle sentit le vit chercher son chemin en elle et, enfin, remplir son ventre. Les deux membres allaient et venaient en elle à un rythme effréné.
Les deux hommes restèrent un moment à pilonner ses antres sans donner de répit au corps féminin. Les soldats mis à l'écart virent reprendre ce qu'ils leur revenaient de droit. L'homme pénétrant son vagin força la captive à le suivre. S'allongeant sur un banc, il l'entraîna vers lui de façon à ce qu'elle vienne s'empaler sur son vit toujours dressé. Elle retomba mollement sur lui. De cette manière, il laissait tout loisir à un autre soldat de reprendre sa gorge pendant que celui qui prenait son cul la forçait à engloutir la verge qui se tendait devant son nez.
- La vue est plaisante, mais parfois, plus que de regarder, il est mieux de participer.
Griselda se retourna vers Helel, gardant bien une position favorable pour être vue de la démone. Elle se colla à lui. Elle se cambre, ondule doucement à la recherche de ses doigts et sent ses seins se tendre douloureusement: Elle le veut et lance ses mains à l'assaut de son corps, ses hanches à la rencontre de son bas-ventre, provocante et lascive, affamée. Une des ses mains vient saisir sa nuque avec douceur, ses doigts glissant dans la chevelure. Ses lippes viennent capturer les siennes avec tendresse, les yeux clos. Cette bouche moelleuse et tendre qui épouse la sienne si parfaitement, cette bouche qui est venue cueillir des frissons sur la peau si fragile du cou. Son autre main glissait sur le torse musculeux. Elle dévala pour aller se saisir du vit tendant le tissu. Elle le massa lentement, s'accordant au rythme du baiser.
Sa main, posée sur la verge tendue, se crispa légèrement et elle sentit le vit frémir et se tendre plus encore. Elle se mit à genoux devant lui, le visage à hauteur de la proéminence qui déformait son pantalon, sans relâcher la pression qui maintenait sa main sur son dard. Elle défit la ceinture qui retenait son pantalon de toile, le laissant glisser le long de ses cuisses. Son sexe apparut, libre de toute entrave, se balançant comme un serpent devant les yeux de Griselda. Elle referma sa main sur la chair vibrante de son membre et commença un lent mouvement de va et vient. Elle se sentait comme ivre, ivre et brûlante, toute dédiée au plaisir de son merveilleux maître, à genoux devant lui, fascinée, soumise à la puissance du désir, dévorée par la peur mais ne souhaitant surtout pas fuir.
Le ventre palpitant, le coeur cognant dans sa poitrine comprimée, et le souffle chaud, elle entrouvrit doucement les lèvres, laissant échapper un petit bout de langue. Et la pointe de sa langue vint dessiner les contours du gland, suivant les arrondis et les plis de la chair, s'immisçant dans les failles. Elle ouvrit lentement sa bouche plus encore, tout en caressant et pétrissant les deux masses chaudes qui durcissaient sous ses doigts, léchant la hampe comme elle aurait lisser la surface d'un marbre, cherchant la pulsation d'un veine, s'y attachant un moment, montant et descendant en utilisant toute la surface de sa langue, appliquée et curieuse des sensations qu'elle faisait naître et qui traversait tout son être alors qu’elle oeuvrait. Elle arrondit enfin les lèvres et laissa le gland pénétrer un peu, le roulant avec sa langue mais ne cédant pas à la poussée, refusant encore son intromission.
Griselda passait pour être une femme frigide. Dans son royaume, nuls ignoraient son histoire. Tous savaient les viols et les humiliations. Et tous savaient que depuis elle se refusait à qui que ce soit. Pour le garde, la voir là, soumise, c'était un stimulant bien plus fort qu'un aphrodisiaque. Il pesta avant d'aller vers la démone. La frustration était à son comble et l'homme ne supportait plus de rester spectateur. Il s'imposa entre les hommes, galvanisé par la vue de sa Reine. Il empoigna fermement la chevelure de la démone, faisant fi des protestations des autres. De fait, deux hommes vinrent présenter leurs sexes à sa bouche, s'enfonçant à tour de rôles dans sa gorge, se succédant entre ses lèvres, qui happaient goulûment leurs imposantes virilités.
Pourtant, elle suffoquait, privée de son souffle par l'invasion des membres qui ne lui laissaient aucun répit, écrasée par l'étreinte animale des deux corps durs, qui la pressaient et la défonçaient sans ménagement. Mais, le feu dans son ventre ne faiblissait pas. Son corps cependant s'amollissait. Elle n'était plus qu'une poupée de chiffons, dansant sous les coups de boutoir, sans volonté propre, privée de parole, réduite à l'état d'un gémissement rauque et de plus en plus ténu, maintenue encore à l'état conscient par un désir implacable et furieux qui tourmentait ses sens et sa raison.
Ils allaient de plus en plus vite, enfonçant leurs griffes dans le corps de la jeune femme, sortant leurs membres pour la pénétrer plus loin, plus fort. Elle sentit le chibre qui perforait ses reins gonfler et se répandre en elle, attisant encore davantage le feu de son désir en la remplissant de sa semence lourde. Les deux soldats qui forçaient sa bouche entreprirent de la pénétrer ensemble, écartelant ses lèvres, forçant l'entrée de sa gorge, tandis que celui qui continuait à pilonner son ventre mordait ses seins, en se répandant dans son intimité comme de la lave en fusion. Elle défaillait.
Les deux dards, qui s'enfonçaient dans sa gorge, l'étouffaient. Ils étaient sur le point de se vider en elle, gonflant contre sa langue. Les mains calleuses des hommes se saisirent de sa tête, l'immobilisant tandis que le premier des gardes se répandait dans sa gorge. Un voile obscurcissait ses yeux, lorsque le garde restant, se retirant vivement de sa gorge, éjacula sur elle sa semence, qui couvrit sa gorge et son visage. Elle releva des yeux vagues. Exsangue et hébétée, le corps secoué de spasmes, le ventre pulsant de désir, la démone observait la scène, le regard trouble et voilé, sans rien comprendre.
Elle roula sur le sol, comme un vulgaire objet que l'on abandonne au plancher. Gémissante, elle se recroquevilla sur elle-même, enserrant son ventre brûlant dans ses bras croisés, se balançant d’avant en arrière. De sa bouche s’échappait une étrange mélopée douloureuse
- Encore, prenez moi encore !
Et brusquement la nausée la submergea. Elle se redressa, en chancelant, hoqueta, ouvrit la bouche… et déversa un flot de semence et de fiel, pliée en deux, s’appuyant sur avant bras pour ne pas s’effondrer. La nausée s’apaisa aussi brutalement qu’elle était venue. Elle releva péniblement la tête. Le sang pulsait dans ses tempes, si fort, si douloureusement qu’elle avait du mal à garder les yeux ouverts. Et dans ses entrailles, le feu de l’enfer, ne connaissant qu’une courte trêve, recommençait déjà à darder son lancinant message de perversion. Elle tourna ses yeux vers le démon les yeux implorant.
- Pitié Helel, prends moi ! Baise moi !
Elle essayait de le regarder, pâle, les joues marquées par deux tâches d’un rouge violent, mais sa tête retomba sur sa poitrine, son souffle se fit chaotique Elle reprenait son chant de sirène maudite.En entendant ces dernières paroles, Griselda su que pour la démone c'était terminé, elle aurait pu rire si elle n'avait pas été occupée. Les lèvres de la Reine s'entrouvrirent un peu plus, prêtes à englober le mat de chair.
- Regardes bien catin !
Et elle avança doucement sur la hampe, une main tenant la base du membre, salivant abondamment pour s’aider dans la progression ; elle entama un va et vient très lent, essayant à chaque fois de prendre un peu plus du vit dans sa bouche. Griselda ne laisserait certainement pas la démone passer avant elle !