Identité : Lorkhan Dit l’asservisseur, le malin ou encore le tricheur.
Âge : Aussi vieux que le monde.
Sexe : Masculin
Race : Dieu du viol, de la domination et de l’esclavage.
Sexualité : Heterosexuel
Physique : Tout dieu qu’il est, Lorkhan est observable sous de nombreuses apparences, la plupart du temps monstrueuses. Monstres tentaculaires, bêtes féroces et géants dépassant de la voûte céleste, le malin revêt toutes sortes d’apparences liées néanmoins par une idée commune: celle de renvoyer un sentiment de peur, de puissance, capable de faire ployer le genou au plus fier des guerriers. Ainsi, l’apparence sous laquelle il est le plus souvent représenté par ses fidèles ou même dans la culture est celle d’un démon cornu aux quatres bras et doté d’un pénis dont le bout atrocement tranchant dit long sur ce qu’il représente aux yeux des mortels.
Pourtant, sa “véritable” ou du moins favorite apparence ne renvoie aucune forme de monstruosité surnaturelle. Terriblement humaine, celle-ci fait au contraire penser à un homme dont la puissance serait seulement tirée d’une assurance à toute épreuve.
Grand, avoisinant les deux mètres pour une musculature aussi saillante qu’exquise dont la largeur d’épaules rappelles les meilleurs éphèbes, Lorkhan renvoie une indéniable sensation de puissance. Le moindre de ses muscles semble vibrer à chaque instant, comme sur le point d’exploser, comme s’il était prêt à faire parler les poings à tout instant. Ses yeux, perçants et d’un rouge aussi profond que lumineux, renvoient directement au regard d’un prédateur fixant une proie en fuite tout autant que ses ongles semblables à des griffes semblent parfaits pour éviscérer.
S’agisse-t-il même de sa voix, profonde et autoritaire, ou de sa gestuelle renvoyant une sensation de puissance au moindre de ses mouvements, Lorkhan semble être l’essence même d’un dominateur, d’un homme capable de faire ployer genou à quiconque d’un simple regard. Car quiconque l’ait croisé même une fois ne peut ignorer l’aura oppressante l’entourant en permanence.
Caractère : “ Le consentement n’existe pas en mes terres “. Difficile de faire plus explicite pour décrire le personnage, lequel est de toute manière connu comme étant le dieu du viol, de la domination et de l’esclavage. Trois concepts ou le consentement n’existe pas, ou seule la volonté du maître compte en dépit de son esclave.
Dominant et souvent cruel, Lorkhan ne voit les mortels que comme des jouets éphémères, lesquels ne sont bons qu’à être jetés une fois brisés. Véritables pantins n’ayant pour mission que d’assouvir le moindre de ses désirs, les malheureux croisant la route du dieu du viol ne gardent que rarement leur libre arbitre. Bien souvent réduits à l’état d’esclaves sexuels ou de serviteurs au sein du Simulacre, son royaume, il arrive pourtant parfois au dieu lors de ses sorties de s’amuser avec des mortels à son goût en les laissant finalement partir après s’être rassasié.
En effet, Lorkhan est un grand amateur d’aventures et laisse bien souvent son royaume aux mains de ses plus fidèles serviteurs lorsqu’il part en chasse de proies appétissantes à soumettre. Qu’il s’agisse de la Terre, Terra, Terreaufair ou tout autre territoire existant, l’asservisseur ne discrimine aucun terrain de chasse à l’exception du Paradis, dont il ne tire aucun plaisir à visiter.
Malgré toute la cruauté des concepts qu’il incarne, Lorkhan semblerait être capable de faire preuve de bonté envers les siens, considérant certains de ses fidèles ou de ses proies les plus appétissantes comme des joyaux hors de prix qu’il se refuserait d’abîmer. Il n’est donc pas rare pour certains mortels de ne tirer, hors de sa brutalité, aucune peur ou dégoût vis-à-vis du dieu de l’asservissement, lequel est bien placé pour faire découvrir des plaisirs insoupçonnés aux mortels inexpérimentés qu’il croise. Les femmes en tête, tant qu’elles sont à son goût...
Histoire : Aussi lointaine son existence fusse-t-elle, Lorkhan a toujours aimé dominer autrui. Dès lors qu’il acquit la conscience lors de l’avènement des premiers dieux, son désir d’asservissement fut un manque à combler. Et les premiers mortels ayant rapidement saisi le concept de l’obligation, esclavage et désirs à sens uniques, Lorkhan fut un dieu très vite prié par les mortels et conspué par les autres. Sa présence se faisant très courante au sein des mortels, nul ne put avoir l’ombre d’un doute vis à vis de son existence.
Bien que relativement plus discret de nos jours, d’autant plus en raison du nombre important de dieux ayant émergé depuis les milliers d’années les séparant de la création du monde, le culte de Lorkhan s’avère toujours très présent au sein des mortels, lesquels prient avec ferveur ses pouvoirs et mettent ses talents à profit. Dans un monde noyé par le stupre, viol esclavagisme et domination font partie du quotidien de beaucoup d’êtres, ce qui en rend indéniablement le dieu lié à ces pratiques très puissant.
Et si beaucoup pourraient s’étonner de voir des mortels vénérant volontairement un dieu cherchant à les asservir, beaucoup voient en réalité en Lorkhan un leader né. Une entité capable d’endosser le fardeau d’être leader, de guider leurs existences en les laissant ainsi portés par ses décisions sans qu’ils n’aient aucune responsabilité à avoir. Une chance que beaucoup, même inconsciemment, rêvent d’avoir… si bien que, malgré une omniscience incomplète, Lorkhan est capable de sentir en chacun le moindre relâchement, le moindre signe d’une existence vécue comme un fardeau. En définitive, si peu de divinités peuvent se targuer de tenir un culte adoré depuis la nuit des temps sans aucune décroissance, Lorkhan en fait partie.
Mais s’il se définit beaucoup au travers des mortels, Lorkhan n’a pas moins d’importance vis-à-vis de ses semblables divins. Tout au long de l’histoire, certains autres dieux subirent l’insatiabilité du dominateur et périrent, perdant leur statut divin pour être réduits à l’état d’esclaves pour un maître tirant d’autant plus de plaisir à voir ce qui était censé être ses semblables à sa merci. D’autant plus lorsqu’il eut le plaisir, quatre mille ans auparavant, d’asservir un autre dieu de la domination, créant ainsi un délicieux retournement de situation. Car s’il était, et est toujours une chose profondément haïe par le maître des esclaves, c’est de voir d’autres divinités partageant le même rôle que lui. Aux yeux avares du dieu du viol, nul autre que lui n’a plus de légitimité à gouverner les mortels et voir ses proies possédées par un autre a le don de le mettre dans des colères si noires que l’enfer lui-même pourrait en brûler.
Enfer qui, d’ailleurs, constitue le domaine principal de Lorkhan. S’il n’en est bien sûr pas le maître incontesté, le tricheur possède un niveau presque entier à lui seul, situé à une profondeur inimaginable. Le Simulacre. Copie Satyrique de l’olympe, ou Lorkhan n’a plus mis les pieds depuis des millénaires, ce monde vicié semble reproduire l’architecture du domaine au milieu d’un champ de flammes ardentes. Le sol est sans cesse foulé des pieds de ses esclaves, enchaînés l’un à l’autre et parcourant sans cesse les landes désolées du Simulacre dans le seul but de satisfaire leur dieu ressentant un malin plaisir à observer de pauvres mortels perdre leur temps à ne rien faire pour le seul plaisir de ses beaux yeux.
Pourtant, tout comme l’olympe, le Simulacre possède un palais en son centre, dont l’intérieur contraste radicalement avec le reste des enfers. Un véritable coin de paradis jonché de coussins et vivres à n’en plus finir où seuls ses fidèles favoris peuvent résider à la seule condition de répondre au moindre de ses désirs. Vautré dans la luxure et le confort de la domination, Lorkhan ne sort que pour s’aventurer à la surface dans l’espoir de trouver des proies intéressantes capables de briser ce quotidien durant désormais depuis la nuit des temps.
En définitive, le culte de Lorkhan pourrait bien être l’un des plus paradoxaux. Si la foi ne peut être forcée ou simulée, l’idée même de son existence et ses concepts repose sur le fait d’appliquer ses principes à autrui sans leur demander leur avis. Un constat délicieux dont se repaît le dieu de l’esclavage depuis la nuit des temps, et dont il se repaîtra jusqu’à la fin des temps.
Autre : - En tant que dieu, Lorkhan est théoriquement immortel et la popularité de son culte, couplée à une enveloppe physique dotée de pouvoirs incommensurables, lui assurent le confort de vivre pour une durée encore très longue.
- Outre tout un tas de pouvoirs divers et variés, Lorkhan est capable de sentir de n’importe ou et en toutes circonstances la moindre idée liée à sa sphère d’influence. Allant de l’esclave aimant sa condition au monsieur tout le monde regrettant une vie de responsabilités, la moindre opportunité est une faille dans laquelle il n’attend que de s’engouffrer.
Comment avez-vous connu le forum ? Troisième compte dans la foulée ! C’est la première fois que je joue un homme (Et pas des moindres) souhaitez moi bonne chance :3