Un nouveau foyer ? [Pv Clad Oyio]

2 semaines... Cela faisait 2 semaines que Ayako était revenue à Seikusu et, si le temps passé avec cette étrange créature verte tentaculaire avait été plutôt agréable au finale, la voici de nouveau à vivre dans la misère. Non, en fait, c'était même pire. Parce qu'autant dans cet autre monde, elle pouvait se balader au grand jour sans plus choquer que cela, même si ça brisait un peu la belle image de la ville, autant maintenant, elle devait éviter autant que possible de croiser des gens pour éviter de trop se faire remarquer. Et faire la manche et les poubelles de manière à que que personne nous vois, c'est franchement compliqué.

Évidement, son premier reflex avait été d'essayer d'aller chez elle, dans le meilleur des cas récupérer ses affaires... Mais ses parents semblaient déjà avoir fait le deuil de leur fille, vu qu'en s'introduisant chez elle, sa chambre avait été remplacée par un bureau de travail... Apparemment, ils l'avaient vite considérés comme morte, ce qui lui avait bien entendu brisé le cœur... Soit on leur avait dit qu'elle était morte, soit ils avaient participé à sa disparition...

Sans bien ni logements, elle ne pouvait désormais plus compter que sur elle même, dans un environnement devenu très hostile à son égard... Enfin non, elle n'était pas encore totalement dépourvue de biens... Enfin, si on considérait le sac qu'elle conservait avec elle comme tel... Celui-ci ne contenait après tout que quelques Hybrid Ball ainsi que plusieurs fioles de sérum mutagène... Elle pourrait aussi bien s'en débarrasser, mais étant déjà au fond du gouffre, peut être espérait-elle trouver quelqu'un qui voudra bien s'occuper d'elle ? Quel autre choix avait-elle de toute manière, mis à part mourir de faim ?

Cette nuit là, Ayako avait pu trouver refuge dans un local poubelle, près de son ancien lycée. Cachée derrière une grosse bene, elle trouva difficilement le sommeil sur le sol dur et froid, se servant de son sac comme d'un oreiller de fortune...

Clad, après de nombreuses absences à répétition à la fac, avait été convié dans le bureau du proviseur. Tout nonchalant qu'il est, il ne retint quasiment rien de la réunion. Il avait juste vu le principal s'énerver contre lui, ses professeurs lui demander de venir un peu plus en cours afin d'obtenir de bonnes notes et avoir ses diplômes de fin d'année. Le jeune homme n'en avait que faire. Il avait tout l'argent qu'il voulait. Il pourrait vivre des dizaines de vies, sans avoir besoin de travailler une seule fois. Notre homme était riche. Très riche. A la fin de la réunion, il serra la main du proviseur et de quelques uns de ses professeurs, en leur promettant qu'il viendrait en cours dorénavant. Mouais, ils peuvent toujours courir.

Le jeune homme sortit de l'établissement et se dirigea vers sa voiture de sport. Il ouvrit la porte, s'installa à l'intérieur, mis le contact, tourna la clé et accéléra. Il ne savait pas trop quoi faire ce soir. La réunion avait durer un peu plus longtemps que prévu. Mais il avait faim, très faim. Il se dirigea alors vers le centre-ville.

Quelques minutes plus tard, il se trouva à l'intérieur d'un fast food, où il commanda à emporter. Il rejoignit sa voiture et parti. Il décida de rejoindre un coin un peu plus tranquille, vers un des nombreux lycées de la ville. Une fois arrivé, il se gara et sorti de la voiture. Il marcha quelques instants et remarqua un banc libre. Il s'y installa et commença à manger ce qu'il avait commander. Pendant plusieurs minutes, il dévora ses burgers et ses frites. Il décida de s'en garder un pour chez lui. En fermant son sac en plastique, il se releva, direction sa voiture. Mais avant ça, il décida d'emmener les quelques déchets qu'il avait dans son sac. En enlevant évidemment, le burger qu'il se gardait pour plus tard. Il entra dans le local à poubelle et sans allumer la lumière, ouvrit la benne et y balança ses déchets. Mais une ombre, à côté d'une poubelle, le fit se retourner sur sa gauche. Il plissa les yeux, afin d’apercevoir un peu plus ce qu'il y avait là bas. Curieux, il commença à se diriger vers la direction de la présence. Il remarqua assez vite, qu'il s'agissait d'une créature, couchée et qui, apparemment avait trouvé refuge, à côté de cette poubelle. Il s'approcha délicatement afin de ne pas effrayer la créature.

« Heyy … Ca va ? Tu as besoin d'aide ? » dit-il gentiment.

Il ne savait vraiment pas de quoi il s'agissait, il voulait prendre les meilleures précautions possibles. Il resta à deux bons mètres d'elle.