Je veux bien un peu de thé, merci.
Sur sa demande, je vins doucement sourire et continuais de me bagarrer. Ses pas allèrent vers le canapé, et son corps s'y enfonça. Je fis mine de rien, mais j'étais en train de me dire que j'allais finir par enlever cette robe de malheur. Je gardais un doux sourire, digne d'une vraie petite elfe bien élevée, ce que j'étais. Finalement, je dus lui avoir fait pitié avec ma foutue robe, parce qu'il vint se relever pour se mettre dans mon dos. L'espace d'un instant, j'eus envie qu'il me débarrasse de cette foutue robe et qu'il s'occupe de ma poitrine. Une nouvelle fois, mon intimité devint un peu plus humide, et je priais pour qu'il ne remarque pas qu'une goutte solitaire de cyprine venait de glisser le long de ma cuisse. Finalement, ses doigts attrapèrent les fils, et il m'intima de le laisser faire. J'obéis docilement, un petit sourire aux lèvres. En même temps, alors que je sentais ses mains dans mon dos, il me demanda de lui dire ce que je n'avais pas compris dans son cours de la mâtinée, en affirmant que le corps humain n'était pas si compliqué. Je haussais les épaules, je n'étais pas de cet avis. Lorsqu'il m'affirma qu'on allait prendre le temps d'étudier toutes les muqueuses, masculine ou féminine, je ne pus m'empêcher de rougir profondément. Allait-il juste me faire un cours comme un bon professeur, ou bien allait-il venir découvrir mes muqueuses ? Je l'ignorais, mais rien que la seconde idée fit légèrement pointer mes tétons. Il me demanda de citer toutes les muqueuses que je connaissais, ainsi que leurs spécificités. Je commençais à avoir légèrement plus chaud, mes mains devenaient un peu moites. Bien entendu, dans l'état d'esprit dans lequel j'étais, je ne pensais qu'à celles qui concernaient mon vagin et mon anus. Mais devais-je le dire ? Je n'en savais rien... Finalement, je pris la parole :
Les muqueuses sont présentes au niveau des parois. Je dirais qu'il y a une muqueuse dans le nez, la gorge probablement, et puis... Et puis il y a les muqueuses uro-génitales. Mais je ne connais pas leurs spécificités.
Je ne mentais presque pas, mais je n'allais pas tout lui dire tout de même. Il laçait ma robe, ses doigts frôlant ma peau. Cela me fit frissonner, je retenais mon souffle. Les lacets du haut furent bientôt attachés, et alors il fit quelque chose qui me surprit un peu. Ses mains venaient de se poser sur mon derrière, avant qu'il n'attrape le bas de ma robe pour le descendre légèrement. J'avoue que je n'avais pas bougé, comme si il n'avait rien fait de mal. En soi, c'était bien vrai, il n'avait rien fait de mal, au contraire. Cela n'avait fait que conforter mon idée que j'aimais qu'on me touche. Mais, après ça, il m'affirma que ma robe était mal mise. Un fin sourire amusé se figea sur mon visage, pendant qu'il me complimentait sur le fait que ma robe m'allait bien. Il rejoignit le canapé, et alors je me dirigeais dans la cuisine. Je sortis deux tasses, avant de mettre de l'eau à bouillir pour notre thé. J'attrapais ma boite à thé, dans laquelle figuraient quelques parfums. Fruits rouges, menthe, citron et thé noir. Je revins dans le salon, avant de déposer la boite sur la table en me penchant légèrement. Est-ce-que je savais que ça lui donnait une vue presque parfaite sur mon intimité humide ? Oui. Est-ce-que je l'avais fait exprès ? Oui. Je retournais dans la cuisine en entendant la bouilloire siffler. L'eau était à la bonne température. J'allais alors remplir les deux tasses, avant de les ramener dans le salon, ainsi que du sucre. J'avais toujours eu une meilleure dextérité que les humains, donc cela me permettait de ne faire qu'un voyage. Finalement, j'entendis mon professeur qui me demandait à quelle heure revenaient mes parents, et suggéra qu'on aille travailler dans ma chambre. Je posais les tasses, sentant les larmes monter légèrement à mes yeux. Puis, avec douceur mais une grosse émotion dans la voix, je répondis :
Mes parents... Ne rentreront jamais. Ils sont morts... Je vis seule ici, c'est plutôt calme. Tu veux un thé à quoi ?
Je changeais de sujet pour ne pas devoir me justifier, ni sur ma présence ici, ni sur comment je payais mon loyer et tout ce qui y touchait. J'avais suffisamment de sous pour ça, même si certains mois, je devais me priver d'eau chaude. Je saisis un thé noir, venant l'abandonner dans l'eau chaude avec du sucre. Et zut, les cuillères... Je fis rouler une graine, que j'avais toujours à portée de main, jusqu'à la cuisine. Puis une liane se développa, allant attraper des cuillères et me les donnant. Je me tournais vers mon professeur, réalisant alors que j'avais usé de ma magie devant un humain. Je tournais la tête, avant de parler :
Euh... Euh... Tu n'a rien vu, d'accord ?
Dans ma précipitation, je venais de faire tomber une autre graine. Je me penchais alors pour la ramasser...