Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le jeu du placard [Ufo]

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Pony Chu

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    Idole de 19 ans, chanteuse et guitariste, parfaite en tous points, si ce n'est un petit détail... (parce qu'être vampire, c'est pas dans le cahier des charges des agences, non ?)

Le jeu du placard [Ufo]

mercredi 26 septembre 2018, 19:38:06

Au milieu de sa serviette de bain à motifs de pastèques, sous l'énorme parasol, Pony poussa un long soupir plein de ravissement.

On était prés de midi, et le soleil se trouvait au plus haut dans le ciel. La piscine était bondée, pleine de personnes qui atteignaient déjà un âge plutôt vénérable, mais qui estimaient (avec raison !) que ça n'allait pas les empêcher d'aller faire une petite trempette. On était en semaine et c'était habituellement le jour où les personnes âgées étaient en plus grand nombre, ne laissant presque pas de place pour les habituels collégiens et lycéens, qui avaient été obligés de retourner sur les bancs de l'école, maugréant parce qu'ils étaient désormais dans l'incapacité de profiter de ce soleil si invitant.
Pour Pony et ses amis, c'était cependant une belle occasion de pouvoir passer un peu de bon temps sans se faire harceler par quelques adolescents qui auraient pu reconnaître la chanteuse. Offrir des dédicaces, des photos et des câlins était tout à fait dans les cordes de l'idole, mais il fallait admettre que, de temps en temps, il était agréable de pouvoir souffler. Présentement, l'ensemble des personnes les entourant passant plus de temps devant une bonne partie de Questions pour un Champion que devant le DVD de sa tournée internationale, il y avait peu de chance que quelqu'un la reconnaisse – ce qui signifiait qu'elle et ses amis avaient au moins une bonne partie de la journée pour se détendre et papoter en se dorant la pilule !
Les trois jeunes se détendaient donc prés du bord de la piscine, un grand parasol leur offrant un peu de répit face à la chaleur de cette magnifique journée. Pony, uniquement vêtue d'un maillot offert lors d'un de ses shootings et d'une grosse paire de lunettes de soleil sur le nez, regrettait un peu de ne pouvoir épanouir un peu plus son bronzage. En tant que vampire, c'était un peu compliqué de rôtir au soleil, même si un peu d'exposition ne risquait pas de la transformer en petit tas de cendres, comme on pouvait le voir dans ces films ou ces séries dont raffolaient les ados de cette planète. Mais au delà de ça, elle avait une peau de porcelaine à préserver, et au moins, elle profitait quand même de la chaleur. Uta et Joël, deux proches amis de l'idole, flânait de leur côté également – Uta se tartinant de crème solaire et Joël râlant sur la non-présence de chair fraîche à se mettre sous la dent... pour changer.


« - Avec ce qu'on a à disposition, je pourrais me mettre aux G-FILF, mais étrangement, c'est pas trop dans mes projets... râla-il sans prendre la peine de baisser la voix (qui allait comprendre ce terme parmis les gens présents, de toutes façons...quoique)
- Jo', t'as fini de te plaindre, oui ? T'es pas censé avoir déjà un mec, en plus ? 
- ..Hum, ah oui tiens, ça me rappelle quelque chose... 
- Non, mais- 
- Comme il m'appelle jamais, en même temps... 
- ...Vous avez passé une heure à vous envoyer des messages dans la file du Starbucks, tout à l'heure... 
- Appeler, j'ai dit. »

Uta abandonna, se reportant sur son portable dans un soupir vaincu, pendant que Pony étouffait un sourire dans la matière moelleuse de sa serviette. Elle aimait très fort ses amis, et surtout le fait que ceux-ci aient des problèmes de civils – pas de plaintes au sujet de chansons pas encore écrites, de remix moisis à poursuivre en justice, pas d'anecdotes de fans un peu trop invasifs ou de producteurs à moitié déglingués dans leurs projets... pour quelqu'un comme Pony qui entendait parler de ça toute la journée pendant son travail, c'était très rafraîchissant et même nécessaire à la bonne conservation de sa santé mentale, aussi banal le sujet soit-il. Parler et entendre parler de choses triviales et futiles permettait de fuir un peu la réalité pendant un certain temps, de partir pour mieux revenir par la suite. Elle se joignit à la conversation avec amusement.

« - C'est toujours le même, au fait ? demanda la jeune femme en se redressant sur sa serviette. Celui avec les beaux yeux bleus, là ? »
- Non, ça, c'était son PQR, et ça date déjà de trop loin, se moqua Uta, avec un sourire en coin.
- Je l'ai quitté dimanche dernier, précisa Joël, flanquant une tape derrière la tête de son amie blonde au passage. Si tu avais été avec nous au bar, tu l'aurais su ! 
- J'avais un problème, j'étais... »

Joël sourit, rassurant ainsi son amie sur le fait qu'elle n'avait pas à se justifier de sa condition. Dimanche dernier, elle avait un concert, tout le monde le savait. Aucune excuse au monde n'aurait convenu pour zapper cette occasion aux yeux de ces débiles qu'agents qui composaient l'emploi du temps de son amie et le réglait comme du papier à musique. Un sourire aurait dû suffire à rendre le calme à Pony – mais celle-ci semblait toujours soucieuse. Elle fixait soudain un point derrière eux, et par réflexe, son ami tourna la tête. Uta en fit de même, une moue sur le visage – parce que elle aussi avait déjà vu ce qui tracassait d'un coup son amie.

« - Heu... il y a un problème ?
- Ouais, marmonna Uta. Même deux, si tu veux mon avis-
- Non, il est tout seul, celui-là, répondit Pony d'une voix sèche.

Les sourcils froncés, elle replia un pan de son immense serviette sur son corps.

- Je le connais, je l'ai déjà vu plusieurs fois. Il me file toujours tout seul, et dans cette zone, en plus.
- ..je croyais que tes agents t'avaient dit que-
- Oui, c'était censé être calme, aujourd'hui. Mais quelqu'un a dû relayer l'info sur le web, je sais pas...

Une vague de culpabilité la traversa soudain, voyant ses amis prendre à leur tour une mine renfrognée. C'était toujours la même histoire. Une fois sur deux, ces paparazzis arrivaient à la débusquer et se pointaient sans prévenir, la filant jusqu'à ce qu'elle réussisse à les semer. Aucun n'avait jusqu'ici réussi à la suivre jusqu'à son appartement. Ce n'était pas le fait qu'ils la suivent elle qui était en soi problématique. L'idole était habituée, et à la longue, cela devenait anecdotique et juste agaçant, comme une mouche qui bourdonnerait sous notre nez avant de partir grâce à un revers agacé de notre main. Non, ce qui était embêtant, c'était qu'ils la suivent alors qu'elle se trouvait avec ses meilleurs amis. Elle ne voulait pas que l'on puisse les reconnaître sur des clichés, permettre aux gens qui les connaissait de leur poser des questions embarrassantes ou de leur faire des demandes indécentes. Ce n'était pas juste pour eux, et c'était pour ça que Pony était soudainement de bien mauvaise humeur. La main que posa Uta sur son épaule ne changea rien à cet état de fait.

- T'inquiètes, on s'en fout, laisse-les faire ce qu'ils veulent.
- Grave, on n'a qu'à se mettre de dos ou je sais pas, on va pas se laisser pourrir la journée à de cause de ça. »

L'adolescente aux cheveux roses soupira, évacuant le stress, puis fit un sourire désolé à ses amis. Néanmoins, lorsqu'ils se tournèrent tous pour ne laisser voir que leurs dos et leurs affaires à l'objectif gourmand du voyeur, Pony eut en plein dans sa ligne de mire une éventuelle solution à ce problème. Un sourire se dessina de nouveau sur son visage – plus malicieux, celui-là.

« - Attendez, je pense que j'ai la solution. Je vais aller dans les vestiaires et faire mine de me changer, et je vais attendre un petit moment avant de revenir – s'ils n'ont que vous à photographier, ils ne vont pas rester bien longtemps !
- T'es sûre ? Hésita Uta, peu convaincue. La dernière fois, l'autre nous avait filé pendant deux heures, quand même...
- On va bien voir. J'vais rester là-bas pendant une demi-heure, vous avez qu'à faire comme si vous me disiez au revoir, il va m'attendre à la sortie, avec un peu de chance ! Surveillez discrètement, et appelez-moi quand il se sera barré ! »

Ses deux amis se regardèrent, perplexe à l'idée que quelqu'un puisse lâcher le morceau aussi facilement. Pony était sûre d'elle : des clichés de ses deux amis n'avaient rien d'intéressant, c'était elle que cet imbécile voulait, pas eux. Ces paparazzis étaient capables de la suivre jusque dans sa propre culotte s'ils avaient pu.... d'ailleurs, en parlant de ça, il était bien capable de vouloir dénicher des clichés d'elle dans les vestiaires.
En bonne comédienne, l'adolescente ramassa toutes ses affaires, fit un câlin à ses amis et leur adressa un signe en s'éloignant d'eux, jusqu'à l'entrée des vestiaires.

Lorsque l'idole ouvrit la porte, personne ne se trouvait dans la grande pièce. Les vestiaires se composaient en grande partie de bancs et de porte-manteaux suspendus au murs blancs, mais dans un recoin se trouvaient quelques cabines individuelles qui offraient un peu plus d'intimité à ceux qui le souhaitaient. Il n'y avait néanmoins aucun bruit de froissement de tissu ou quelque chose de ce genre, Pony était donc tranquille pour faire ce qu'elle souhaitait. Elle avait une demi-heure à tirer, sans rien autre chose à faire que de vérifier qu'aucun paparazzi ne la prenait en traître. Une demi-heure... ça faisait quand même long. Elle comprenait désormais pourquoi ses amis avaient tiré une tête étonnée en la regardant énoncer son plan.


« ...pfff, quelle plaie, ces paparazizis, là... » maugréa-elle en enlevant sa serviette.

Il y avait des douches dans ce vestiaire-là, dans un autre recoin. La chanteuse se dit donc qu'il valait autant mieux qu'elle se lave, puis qu'elle se change dans une des petites cabines. Elle se dirigea donc vers une de celles-ci pour déposer ses affaires. Et en ouvrant la porte-

« - Mais q- HAA A A !!! »

Quoi, il était déjà là, lui ?!
Comme par miracle, la tête de l'autre type était posé sur son gros corps, peinant à rester accroupi sur son banc. Il lui adressait un grand sourire, le sourire du type qui vit ce genre de situation tous les jours et qui ne voit même plus le malsain qui peut s'en dégager. Avant même qu'il n'ait eu le temps de dégainer l'appareil, la chanteuse lui claqua la porte au nez. Pleine d'adrénaline, elle ramassa ses affaires sur le banc avant de sortir, laissant les bruits de chute du banc qui avait sûrement cédé sous le poids de l'autre taré résonner à ses oreilles.

Une fois sortie, Pony réfléchit rapidement. D'un coup d’œil, elle pouvait voir qu'il n'y avait personne à l'accueil à prévenir pour demander un peu d'aide, et elle ne pouvait pas sortir de la piscine dans cet état- qui savait combien il y en avait d'autres, dehors ?! Sérieux, ces mecs de l'agence n'avaient rien vérifié du tout, si ça se trouve ?!!
Dans un cas d'urgence comme celui-ci, les solutions les plus farfelues s'imposaient. Il y avait bien une solution qui s'imposait à la vision de Pony. Brillant d'une éventuelle échappée à cette situation tordue, la porte des vestiaires des hommes s'affichait et semblait l'appeller.
C'était clairement prendre des risques un peu traumatisants que de rentrer là-dedans d'un coup, surtout aujourd'hui – vu l'état de la marchandise d’appellation masculine qui trimballait ses gigots et plus encore en petit slip de sport ce jour – ils en avaient assez rigolé avec Joël tout à l'heure pour qu'elle ait tous les détails – C'ETAIT ABSOLUMENT PAS LE MOMENT DE PENSER A CA -  même si c'était quand même drôle – mais dans l'absolu, Pony n'avait pas trop le choix. N'écoutant que son courage, l'adolescente courut vers la porte et l'ouvrit d'un coup, prenant le risque d'exhiber qui que ce soit d'assez stupide ou malchanceux pour avoir eu la bonne idée de se changer pile devant la porte.
Heureusement, à première vue, il n'y avait, ici non plus, personne.
Pony ferma la porte et chercha une issue de secours. Il n'y en avait pas. C'était la tristesse. Une autre solution s'imposait, cela dit : se cacher ici. Oui, mais où ? Les douches étaient ouvertes, aucun casier pour se caler et sagement attendre... est-ce qu'il y avait des vestiaires privés, ici aussi ?
L'adolescente les chercha du regard, repéra le bout de mur qui formait le recoin qui mimait celui du vestiaire des filles, s'y dirigea et-
Yes ! Il y en avait. Bon, la cachette n'était pas digne des plus grandes missions d'infiltration, c'était sûr – il y avait de fortes chances pour que l'autre abruti pense à venir chercher par là en premier lieu – mais si le loquet marchait bien, ça lui laisserait suffisamment de temps pour dégainer son portable et composer le numéro de la sécurité. Elle n'hésita pas une seconde de plus.
Dans un ultime mouvement, Pony ouvrit grand la porte d'un des vestiaire et s'y glissa, observant attentivement ses arrières pour repérer un mouvement ou un flash de la part de l'autre énergumène. Celui-ci semblait assez lent pour lui permettre d'assurer son plan. En un coup brusque de loquet – fermé à triple tour – Pony s'enferma en toute sécurité.
Elle arrêta de gigoter et poussa un grand soupir. Puis, se retourna pour poser ses affaires-


«  HAAAAAA ! »

Visiblement, il n'y avait pas qu'elle qui avait besoin d'intimité.

Nomad Ufo

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    Il a pris l'identité d'Osada Akihito, résidant à Tokyo, mais en possède aussi d'autres.

Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 1 jeudi 27 septembre 2018, 02:08:41

   Ufo aimait la piscine. C’était loin d’être la première fois qu’il y allait. Les gens se comportaient de façon si différente ici ! Et chacun d’eux pouvait avoir une perception complètement différente du précédent de ce qu’était une piscine, de ce qu’on y faisait et de la façon dont il allait y être reçu. Pour une créature curieuse capable de lire dans les esprits comme dans un livre, c’était un excellent endroit pour sortir du quotidien et découvrir de nouvelles nuances à l’Humanité de cette époque. Ufo allait jusqu’à se soumettre au rituel des vestiaires. Il aurait pu, concrètement, matérialiser n’importe quelle tenue pour remplacer sa tenue de tous les jours, mais il aimait la perspective d’apporter son sac et de se changer. C’était un acte qui l’aidait à passer du monde extérieur au monde de la piscine. Le seul problème d’Ufo, c’était qu’il oubliait parfois -bon, d’accord, souvent- les règles élémentaires de la pudeur. Même quand il pensait à aller dans la cabine unique des vestiaires des hommes de la piscine municipale de Seikusu, il oubliait presque à chaque fois de verrouiller la porte.

   C’était une chance de pouvoir effacer les mémoires rien qu’en y pensant ! Non pas qu’il en ait, en fait, quelque chose à faire, mais on s’était mis à le surveiller et à lui demander de ne plus revenir. Il aurait pu changer d’incarnation, mais c’était dans ce corps qu’il se sentait le plus à l’aise ; un résultat naturel de l’accoutumance psychologique à une certaine incarnation. Il n’était pas à l’abri d’un blues, ce qui était bizarre pour une entité ignorant le temps et l’espace, mais restait vrai.

   Ce jour, il avait encore oublié de verrouiller la porte de la cabine. Il était parfois sidéré par la tendance des Humains à vouloir ouvrir constamment toutes les portes qu’ils voyaient. On lui avait déjà ouvert la porte pour voir qui avait laissé ouvert. Ce n’était pas leurs oignons ! Tant qu’à réaliser qu’il y avait quelqu’un, pourquoi ne pas juste laisser la porte telle qu’elle est ? Les gens étaient un insoluble mystère. Et, comme de coutume, quelqu’un poussa la porte de la cabine alors qu’il enfilait son maillot. Et cette personne n’y allait pas avec le dos de la cuillère ! Elle n’avait même pas réalisé que quelqu’un était présent et elle avait fermé la porte.

   Pour sa défense, il sentit qu’elle était poursuivie, qu’elle cherchait à se cacher de quelqu’un voulant … la violer ?! Non … Non, violer son intimité. C’était une nuance assez difficile à maîtriser. Quoi qu’il en soit, elle était en danger de viol ; de sa vie ! Et elle avait bien le droit, par conséquent, de se réfugier dans sa cabine. Il finit d’enfiler son maillot et se tourna vers la personne en faisant son nœud. C’était un maillot assez simple, bleu, taillé comme un boxer et serré avec une ficelle blanche. L’intérêt était ailleurs : svelte mais musclée, il avait le corps d’un grimpeur, aux bras forts et au buste ciselé, était grand et avait l’air d’un métis européen ou américain, avec un visage inspirant la douceur. Habituellement, les femelles se laissaient amadouer par cette incarnation, et il ne s’inquiéta guère. Quand elle se retourna à son tour, cependant, il sentit la frayeur monter en elle et boucha ses oreilles juste à temps pour éviter de devenir sourd. Quelle sirène !

   Ils se retrouvèrent tous deux face à face, ne disant rien et ne bougeant pas, se fixant tout simplement. Il la remit immédiatement, en se souvenant de son visage avant de le lire en elle. C’était une jeune fille célèbre à l’école, beaucoup de gens parlaient d’elle et chantaient -mal- ses chansons. Il ne s’exclama pas pour autant : pour lui, la célébrité avait autant d’importance qu’une intervention de Brigitte Bardot. En un rien de temps, un pas lourd se mit à résonner dans la pièce vide. Ploc … Ploc … Ploc ... Les petons boudinés et humides du paparazzi faisaient le bruit d’une escalope tombant à plat dans sa marinade à chaque pas. Aucune chance qu’il n’ait pas entendu le cri. Il s’approcha immanquablement de la cabine, et se mit à essayer de forcer la porte verrouillée. Pony n’était pas à l’aise ; rien d’étonnant.

   Ufo la prit par les épaules et échangea sa place avec elle en un tour de main, la faisant pivoter jusqu’au fond de la cabine. Il lui fit signe de faire le silence, et, sans qu’il dise un mot, il lui transmit ses pensées. Pour elle, c’était comme si elle comprenait l’intention du garçon, mais il était bien en train de faire usage de télépathie.

* Silence. Ne bouge pas. *

   Se tournant alors vers la porte, Ufo la déverrouilla et … l’ouvrit en grand. Le gros bonhomme dégaina son appareil en s’attendant à tomber sur Pony Chu, mais il tomba juste sur un jeune homme athlétique se préparant à piquer une tête. Pony put le voir observer la cabine, incrédule. Pourtant, alors même qu’il croisait son regard, elle voyait bien qu’il ne la voyait pas, elle. C’était comme si elle n’existait pas.

« C’est occupé. Hé ! Mais … Tu prends des photos des gens dans les vestiaires ? » s’écria Ufo, l’air authentiquement surpris et outré. « T’es un pervers ou quoi ?! T’as des photos de moi ? Tu me suis ?! »

 « Quoi ?! Non ! Non non non non non non ! Vous ne comprenez pas ! Je … »

« Fiche-moi la paix ou j’appelle la police ! »

 « Mais je … J-qu-je … »

   Ufo claqua la porte au nez de l’individu et pensa, cette fois, à verrouiller, Il attendit, et les pas reprirent bientôt, s’éloignant et ressortant. Souriant, il fit à nouveau face à l’idole et soupira d’aise. Il lui tendit la main en guise de salutation. La cabine étant assez étroite, il n’eut qu’à plier le bras pour arriver à la bonne mesure, bien sûr. L’endroit était quelque peu étriqué, et il n’y avait pas vraiment moyen de se mettre à l’aise sans empiéter sur l’espace de l’autre. C’était à la fois inconfortable et très intimiste.

« Il va t’attendre à la porte. Son acolyte va continuer à camper derrière pendant un certain temps. Tu devrais rester cachée ici un moment, tu es en sécurité. Je suis Akihito. Oui, je sais qui tu es ; ton nom de scène, du moins. Ravi de te rencontrer. »
DC _ Lamnard Kystrejfter

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Pas de nouveau RP accepté pour le moment.

Pony Chu

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Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 2 dimanche 30 septembre 2018, 02:54:54

Parfait, cette journée. Juste, vraiment. Pony n'aimait rien de plus que de se faire filer par les paparazzis jusque dans les moindres recoins de sa vie, c'était une certitude. Elle pensa un instant à ceux qui iraient dire qu'elle l'aurait sûrement bien cherché, à aller s'exhiber dans les piscines municipales avec ses amies. N'avait-elle pas une piscine privée, pour VIP uniquement ?
La vérité, c'était que ses deux amis étaient trop "basic" pour les goûts du personnel, dans cette piscine privée. Et puis, si elle-même avait été un de ces gros sacs à pellicule, elle aurait été aller jeter un coup d’œil justement dans ce type d'endroit en premier. Histoire d'avoir non pas un ou deux clichés, mais des dizaines de photos de dizaines de personnes. Ça sonnait quand même plus logique, non ?!

Et voilà que maintenant, elle devait en plus tomber sur la mauvaise cabine, la seule remplie à l'instant, elle en était certaine. Pony était sidérée de ne pas avoir su voir que cette cabine était occupée avant d'entrer- mais en même temps, QUI ne fermait pas le loquet de la cabine pendant qu'il se changeait ? Il n'y avait vraiment que les occidentaux pour se permettre des délires pareils.
Et la situation ne s'était pas arrangé du tout, là ! Ce gars allait réussir à la photographier en compagnie d'un homme dans une cabine ! Ça partait sur une une en couverture sur Seikusu People et tous les autres ramassis de bêtises qui osaient se faire appeler des magasines ! (Et qu'elle aimait feuilleter à l'occasion, soit dit en passant- pour peu qu'elle n'en fasse pas la couverture.). Une bien belle promotion pour le début de sa prochaine tournée. Non, ça ne pouvait pas arriver !!!
Le flot de pensées cessa d'irradier quand le garçon se décida à bouger, en intervertissant leur places avec aisance. Pony fut surprise d'autant de rapidité et de maniabilité, surtout dans un si petit espace. Elle se retrouva donc contre le banc, ses fesses posées contre le bois encore humide. Et puis, quelque chose de vraiment bizarre arriva.


* Silence. Ne bouge pas. *

Il avait bien parlé, là ? La chanteuse ne pouvait pas voir ses lèvres bouger, mais ses paroles avaient été très claires dans sa tête. Un souvenir très, très lointain titilla sa mémoire un court instant - le souvenir de magiciens sur Nexus se penchant vers elle, petite, et lui parlant sans avoir à remuer un poil de la longue barbe qui ornait leurs mentons. De la télépathie !
C'était ce que ce gamin venait de faire ? Pony retint une exclamation, ses mains déjà devant sa bouche pour ne pas indiquer sa présence. Ça, c'était pas commun !
Un autre truc étrange arriva par la suite, quand l'inconnu arriva à virer le gros tas sans même avoir à pousser le bouchon trop loin... malgré que l'idole était là, et quand même bien visible par le photographe. Ça, pour le coup... aucun mot ne lui vint pour expliquer ce phénomène. Mais ça avait l'air d'être aussi quelque chose de pas normal.

Finalement, la porte se referma, bien fermée pour éviter d'autres coups bas. Quand les pas de l'adversaire se firent lointains, Pony se détendit et poussa un long soupir de soulagement.


« - Uuuuf.... »

Le relâchement soudain de la tension eut pour effet de la rendre toute molle, la laissant glisser contre le banc et giser assise. Une main se tendit vers elle ensuite, et elle reprit contenance, observant pour de bon la personne qu'elle avait dérangé de façon si violente.
Un profil athlétique, définitivement pas japonais. Plutôt beau gosse, c'était certain. Avec sa tête de poupin, on aurait dit un enfant qui aurait grandi trop vite. Il devait donner envie à n'importe quelle femme de le prendre dans ses bras et de l'y garder, tout contre leurs seins. Pony ne fut pas une exception. Un peu gênée - non seulement par la proximité mais aussi par le fait qu'elle était quand même l'intruse probablement la moins subtile du monde - la chanteuse attrapa la main tendue pour une franche poignée de main. La peau de l'homme était douce et humide.


« - Heu...merci beaucoup de ne pas m'avoir viré. C'était, ben, très sympa de ta part. »

L'adolescente se retint de demander pourquoi diable ce gars n'avait pas fermé le loquet. S'il était exhibitionniste, c'était une bonne excuse pour pouvoir sortir de cette cabine au plus vite. L'idée du jeune homme variait cependant un peu ce plan...

« Il va t’attendre à la porte. Son acolyte va continuer à camper derrière pendant un certain temps. Tu devrais rester cachée ici un moment, tu es en sécurité. Je suis Akihito. Oui, je sais qui tu es ; ton nom de scène, du moins. Ravi de te rencontrer. »
« - R...ravie de même... cela dit... »

Pony offrit un sourire à son sauveur, intervertissant de nouveau leur place (en fait, c'était pas si compliqué, dis donc !), se glissant prés de la porte.

« - ...Cela dit, oui, mais non, continua-elle, un peu embarrassée. Mes amis m'attendent dehors, si jamais je ne sors pas, ils vont se demander ce qui m'arrive... on a vu le type dehors, déjà. Je pense qu'on va juste s'en aller, directement... »

Un voile de frustration passa sur son visage à cette idée, suivi par de la tristesse. La chanteuse n'avait pas eu envie d'imposer ça à ses proches, c'était injuste. Dire que la journée se déroulait si bien, jusqu'ici...

« - ...Enfin, bon, voilà, c'était marrant un peu, quand même, j'imagine ? Ha ha ha ! Allez, merci beaucoup pour m'avoir aidé, je vais devoir filer; tu vas pouvoir vaquer à tes occupations, aussi, ha ha ! »

Avec un signe de la main, Pony entreprit donc de défaire le loquet de la porte.
...
De défaire le loquet de la porte.
...
De DÉFAIRE le loquet de la porte.


« - Ha... ha ha... »

...
Le loquet. De la porte.


« - Ha. »

Qui était bloqué. Le loquet.
Un silence se fit, après une dizaine de tentatives infructueuses. Puis, Pony se retourna vers son "hôte", la mort dans l'âme.


« - Je crois qu'on a un problème... »

On dirait que le plan allait rester comme il était. Pony ne savait pas trop quoi en penser.

Nomad Ufo

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    Il a pris l'identité d'Osada Akihito, résidant à Tokyo, mais en possède aussi d'autres.

Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 3 mercredi 03 octobre 2018, 12:04:23

   Ufo avait haussé les épaules avec un sourire lorsqu’elle avait exprimé son désir de partir. Après tout, lui aussi était venu pour profiter de la piscine. Il avait beau être curieux d’apprendre de n’importe quel être humain croisant sa route, il pouvait trouver quantité d’expériences intéressantes à l’intérieur s’il le désirait. Il serait peut-être judicieux d’observer Pony avec ses amies, aussi ? D’examiner une célébrité hors de son élément public, avec des gens qu’elle connaissait déjà avant de devenir célèbre ? La créature pouvait s’adapter de bon cœur à toute sorte de rebondissement. Il lui fit limite un petit signe de la main quand elle se décida à filer, et il l’observa ainsi, avec un sourire, attendant qu’elle sorte.

   La situation devint vite un peu gênante. Elle essayait d’ouvrir le loquet et, à mesure, restant figé dans son expression polie, Ufo l’encourageait à essayer d’ouvrir, un peu plus fort. Rien n’y fit, pourtant. Peu à peu, la tranquillité du nomade s’ébranla. Quand Pony finit par déduire qu’ils avaient peut-être un problème, il fit une tête vraiment inquiète. Il aurait bien pu sortir sans problème, simplement se transférer hors de la cabine en un clin d’œil, mais alors il aurait dû gérer la question de la demoiselle. Il ne pouvait pas vraiment se permettre de trafiquer avec sa tête, cela dit, car l’esprit humain était complexe. S’il embrouillait la tête d’une célébrité, nul doute que ce childe que les Terriens avaient monté pour traquer ses semblables allait vite remonter sa piste.

   Ainsi, toujours très poli, il s’excusa et se glissa contre un côté de la cabine pour qu’ils échangent leurs places à nouveau. La situation était assez contraignante, l’étroitesse du lieu les obligeant à rester proches, et même à se toucher, s’effleurer à chaque fois qu’ils devaient bouger, en retenant leurs gestes et en touchant les surfaces humides et froides en contreplaqué plastifié de la cabine. A chaque fois, cependant, peut-être sous le coup de l’habitude autant que sous le coup de l’action, la chose devenait plus facile. Cette fois, leurs corps s’effleurèrent nettement tandis qu’ils évitaient le contact désagréable des cloisons, et Ufo s’excusa d’un regard et d’un sourire avant de se tourner à son tour vers la porte.

   Il tenta de déverrouiller une fois. Il tenta de déverrouiller deux fois. Il tenta de déverrouiller … trois … fois ! Rien à faire. Tournant la tête pour observer Pony derrière lui, il eut un rire gêné.

« Hahahaha … Euh … Pas de panique. Je m’en occupe. »

   Discrètement, Ufo modifia la composition de son avant-bras et de sa main, empruntant à une espèce à la force supérieure visitée une fois pour se donner une force bien plus grande sans changer sa forme, sans alerter l’idole qui le surveillait avec grande attention. Rassuré avec cette force améliorée, il reprit le verrou entre ses doigts et … tenta de déverrouiller … LA … PORTE ! LA … PORTE ! LAAA … POOOORTE !!! Sans succès … Il s’arrêta après trois nouvelles tentatives, observant la peau humaine de ses doigts humains rougie et abîmée par la friction et l’effort, puis le verrou, et se sentit submergé par une sensation qu’il n’avait jamais ressenti. Comme il n’avait jamais vraiment été bloqué où que ce soit, il n’avait jamais eu l’occasion de considérer ses chances d’être claustrophobe. Il se contenait en réfléchissant et en positivant, mais il sentit nettement la tension monter en lui en réalisant sa situation. Se retournant vers Pony, il décocha un sourire vraiment alarmé.

« Bon ! On est … bloqués ! Hahahaha ! Ha ! Haha ! Haaaa … Comment on va faire ?! »
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Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 4 jeudi 04 octobre 2018, 17:18:36

Quelle superbe journée, quand même. Elle avait une dette en karma ou quoi ? Entre l'autre pot de colle et maintenant, ça... c'était relativement gênant, en plus... la cabine ne faisait pas plus de d'un mètre de largeur. Elle n'avait pas intérêt à faire un mouvement de travers... et lui non plus, d'ailleurs ! Le contact était, de quelque façon que ce soit, inévitable plus d'une seconde. Manifestant inconsciemment sa gêne, Pony croisa les bras sur sa poitrine. Avec l'unique et fine couche de son maillot multicolore, l'idole se sentait vulnérable. L'humidité de son corps permettait de ressentir l'air frais un peu plus intensément, ce qui lui arracha un frisson. Elle sentit ses mamelons se durcir sous l'effet du froid, et ce ne fut pas une circonstance idéale pour arranger son malaise.
Entre-temps, son regard s'attardait sur le dos de ce "Akihito", occupé à tenter sa chance avec ce maudit verrou. Il avait l'air de bien galérer aussi, ce qui ne rassura pas Pony. Ils devaient vraiment avoir l'air de deux idiots. Qui vivait ce genre de trucs, à part les personnages de films ou de séries télés, franchement ? On aurait dit le début d'un scénario de film porno- heu, ou de n'importe quel autre film au budget limité, d'ailleurs !
En plus, il n'y avait personne à l'accueil, ce qui signifiait qu'ils ne pourraient même pas appeler à l'aide. Au pire, l'autre gros cochon reviendrait, et au mieux, on les trouverait tous les deux bloqués là-dedans, et en plus d'avoir l'air de deux gros glands, on pourrait s'imaginer des trucs sur eux... et, au delà de l'aspect gênant, Pony n'avait pas besoin de ce genre de publicité, merci bien... c'était déjà suffisamment difficile de passer un bon moment avec quelqu'un sans avoir l'assurance que ce quelqu'un irait raconter à tout le monde les moindres détails sur leurs parties de jambes en l'air, voire même vendre les dits détails aux magasines people peu scrupuleux...
En y réfléchissant (même si ce n'était pas vraiment le moment de réfléchir sur ce genre de trucs), la vie sexuelle de la chanteuse était bien compliquée, quand même. Elle aurait bien aimé tomber sur quelqu'un de compatissant et qui n'avait aucun micro ou mini-caméra caché dans la pièce où ils étaient, et sans arrière-pensée sur un éventuel chantage à lui faire. Ce genre de plan lui était arrivé une ou deux fois, et c'était toujours à ses agents de nettoyer derrière elle, offrant une somme conséquente au maître chanteur ou usant de solutions pas forcément très légales pour lui faire lâcher le morceau... et après, les remontrances, c'était toujours pour sa pomme. Ils procédaient à un monticule de reproches et de recommandations sur l'importance de combiner son statut d'idole perçue pure et innocente et les circonstances de ses relations sexuelles. Inutile de préciser que chacun de ces entretiens étaient une dégringolade sur l'échelle du malaise.

Pony songeait à tout cela, les bras toujours croisés et les fesses sur son banc, en attendant l'annonce d'un quelconque résultat. Malgré son attention, l'adolescente ne pouvait pas voir ce que faisait exactement le garçon, mais elle pouvait par contre se douter que pas mal d'efforts étaient engagés, vu la quantité de muscles qui roulaient sous sa peau couleur ocre. Il avait un dos large, un dos de nageur, et des biceps assez conséquents. Plutôt bien foutu, en fait, surtout au niveau du torse. Même si le spectacle n'était pas mal non plus plus bas...
Bon, au point où elle en était, plus aucune honte à avoir, hein ? Il n'y avait rien de mal à reluquer un peu et à garder ça pour elle. On voyait rarement des japonais aussi bien lotis, en réalité. La plupart étaient plutôt maigrichons en comparaison, ou en surpoids évident, un peu comme les otakus qui composaient une partie de ses fans. Peut-être n'était-il pas japonais de pure souche ? En plus de sa, son... son espèce de pouvoir de pénétration d'inconscient, là...
Tout cela rendait Pony très curieuse, avec quelques questions en tête - ce qui pourrait être utile si jamais ils n'arrivaient pas à sortir immédiatement de là... même si ça n'allait pas arriver, hein, pas vrai ?
Au bout d'un moment, l'homme se retourna, la mine déconfite. Pony retint un gémissement.


« Uuuh... oh non... »

Elle-même n'était pas claustrophobe - après avoir passé son enfance à dormir dans son cercueil de voyage, c'était une préoccupation qu'elle n'aurait sans doute jamais - mais ça ne rendait pas la situation plus agréable. Elle tourna sa petite tête, regardant autour d'elle, et une éventuelle solution lui vint en tête en voyant un filet de lumière descendre du ciel.

« Ah, peut-être que... regarde ! »

Elle pointa un doigt blanc vers la source du lumière - une petite fenêtre, située en hauteur dans la cabine, d'où perçait le jour.

« Ça ne se voit pas, d'ici, mais avec un peu de chance, on peut l'ouvrir ! Pas vrai ? »

La perspective semblait un peu fantasque, mais si c'était la seule solution, autant l'essayer ! Pony tenta le coup, en grimpant sur le banc de bois scellé au mur. La fenêtre lui apparut plus près, mais... toujours trop loin ! Elle eut beau sauter aussi haut qu'elle le pouvait et gigoter de tout son long - offrant ainsi à Akihito une scène en première loge sur son derrière - rien n'y fit, ça ne fonctionnait pas.

« J'y arrive... uh... pas ! Ah... C'est trop haut pour moi... »

La mine déçue, Pony s'arrêta, mais eut une autre idée, qui impliquait cette fois-ci un peu d'esprit d'équipe. Elle tendit une main pour inciter Akihito à monter sur le pauvre banc en bois qui n'avait rien demandé.

« Tu veux bien me faire la courte échelle, s'il te plaît ? Je vais essayer de monter plus haut ! »

Restait à voir si ça serait concluant !

Nomad Ufo

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Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 5 vendredi 05 octobre 2018, 03:06:47

   Même si Ufo conservait un certain contrôle sur ses incarnations, il se retrouvait, comme tout être vivant, pris par les influences de son corps de chair et de sang. S’incarner était une affaire plus complexe qu’on pourrait le croire : l’habillage et le bon réglage des fonctions corporelles n’étaient que le B.A.-ba ; c’était une leçon qu’il avait appris à la dure lors de ses premières tentatives. Pour être discrète, une incarnation devait reproduire les fonctions d’un corps naturel au plus près, et cela incluait une multitude d’échanges chimiques conditionnés et de programmations neurales moins aléatoires qu’on pourrait le croire. Aussi, quand il se trouvait dans le corps d’un jeune homme de 20 ans environ, Ufo subissait les mêmes mécanismes conditionnés que la plupart des individus de cette catégorie.

   Capter les pensées lubriques de Pony avait été une chose : il avait vite compris et intégré que, chez les Humains, évaluer ses congénères sexuellement compatibles était très répandu bien que plus ou moins tabou socialement. Lui-même pouvait considérer les personnes qu’il croisait avec une conscience très nette de leur valeur sexuelle. La sexualité faisant partie de la gamme d’expériences qu’il cherchait à cumuler, il ne se retenait guère, d’ailleurs. Pour l’instant, il n’avait pas vraiment détaillé Pony, cela dit. Certes, il connaissait son allure sur scène, la trouvait mignonne, mais n’avait jamais vraiment cherché plus loin, plus focalisé sur son domaine immédiat d’expérimentation, sur la vie qu’il s’était créé.

   La voir, de dos, escalader le banc pour s’étirer sur la pointe de ses pieds et chercher à pousser le velux si tentant lui donnait cependant l’occasion d’attarder son regard sur l’idole. Le moins qu’on puisse dire, c’était que le soin qu’elle apportait à sa ligne était bien visible : il découvrit vraiment pour la première fois sa taille fine et ses hanches féminines, ses fesses fermes et ses jambes fuselées, l’aplomb de ses charmes féminins et la brillance de ses cheveux roses et soyeux. Sans forcément nourrir de pensée particulière, la vision causa une réaction prévisible, et la bosse qui avait déjà marqué Pony se fit plus nette. La taille du maillot s’étira si bien que le tissu se décolla de son aine pour flotter, tout simplement, sous l’effet de levier du sexe dont il contenait avec un succès modéré l’entrain. Loin d’entrer en érection, il se retrouvait dans une position plus inconfortable encore à présent.

« Tu veux bien me faire la courte échelle, s’il te plaît ? Je vais essayer de monter plus haut ! »

   Le garçon l’observa l’inviter sur le banc d’un tapotement du pied, et redressa les yeux vers elle. Le contact visuel serein qu’il parvenait à établir évitait que la vampire ne se focalise sur son entrejambe, malgré sa vue plongeante. Il devait l’avouer, il usait un peu de ses capacités pour affecter sa perception. Il aurait pu tout simplement réprimer la montée d’hormones, mais c’était une opération si sensible qu’il hésitait à infliger ce traitement à son enveloppe, surtout dans des circonstances où il ne pouvait pas juste s’isoler pour y remédier au calme. Qu’allait-il faire ? Il ne pouvait pas refuser en prétextant sa demi-molle, comme il ne pouvait pas juste lui dire « Hey ! Pas de panique ! Je vais nous sortir de là d’un claquement de doigts ! » Il ne pouvait pas non plus juste grimper et lui faire sentir sans un mot.

   Il devait pourtant agir. Il était déterminé à se montrer prudent. Il rejoignit donc l’idole sur le petit banc d’une simple enjambée, se glissant juste face à elle en maintenant le contact visuel. Il faisait une bonne tête de plus qu’elle et il réalisa vite que la promiscuité extrême de leur situation allait rendre l’affaire plus complexe qu’il l’avait initialement prévu. Les hormones lui brouillaient l’esprit. Les yeux baissés pour fixer ses yeux, il tombait, en plongée, sur sa poitrine nouée dans un vêtement bien léger. Ils étaient si proches qu’ils pouvaient entendre leurs souffles respectifs, et qu’en un banal mouvement de la main la vampire pouvait découvrir le pot aux roses qu’il cachait à grand peine dans un vêtement peu adapté. De par son pouvoir psychique, il pouvait ressentir le mélange de peur, d’excitation et d’inconfort qui se bousculait dans la tête de Pony.

   Déséquilibré par le cocktail chimique traître qui imbibait son cerveau, Ufo avait du mal à contenir ses capacités télépathiques. Tandis que le sang lui montait aux joues et aux oreilles, les rosissant un peu, le mélange d’euphorie causée par sa légère claustrophobie et de forte excitation sexuelle qu’il combattait s’immisçait en silence et de manière invisible dans la tête de la fille. Tandis que ces pulsions se faisaient sentir en elle, le garçon tenta d’échapper vainement au cercle vicieux de leur connexion psychique en se mettant au travail.

« Allons-y ! Tu es prête ? » disait-il en se baissant, jambes pliées, devant la célèbre chanteuse. Dans sa position et dans son état, cependant, il oubliait que dissimuler l’éminence entre ses cuisses n’était plus possible.
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Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 6 mercredi 24 octobre 2018, 18:05:18

Même si elle sentait le bois du banc protester, Pony maintenait son idée. Ils n'allaient quand même pas rester enfermés ici jusqu'à la nuit ! Joel et Uta risquaient de se faire un sang d'encre (au pire) ou de lui faire manger leurs serviettes (au mieux) si jamais ça arrivait... et pour ne rien arranger, il commençait à faire chaud, par ici. Elle ne comprenait pas trop pourquoi, d'ailleurs... ils avaient peut-être mis le chauffage, pour chasser un peu d'humidité...
Le garçon la rejoint bien vite sur la plateforme mise à rude épreuve. C'était probablement à cause de l'instabilité du bois qu'il semblait être soudain mal à l'aise. Éclairé par un des rares rayons de soleil qui transperçait la vitre, son teint avait viré au rouge cerise ! Peut-être aussi à cause de cette chaleur étouffante ?

Lui adressant un sourire encourageant, dans le but de limiter le malaise qui s'intensifiait suite à la nouvelle proximité de leurs corps, Pony n'avait pas le regard fixe et s'inquiétait surtout de l'état du banc, baissant ainsi les yeux. Un détail vint cependant attirer son attention - difficile à ne pas remarquer.


*...Ah...*

Bien sûr, son regard remonta rapidement, étant habituée comme chaque personne en société à ne pas s'attarder sur les détails les plus gênants. Mais bon, il y avait des images qui ne s’effaçaient jamais vraiment de l'esprit. Des images qui ne mentaient pas, non plus. Et elle ne laissait visiblement pas ce brin d'athlète indifférent.
La jeune femme accueillit cette information avec un intérêt... notable. Bon, bien sûr, c'était un peu gênant. Mais elle avait passé l'âge d'être effarouchée par la moindre trique lui disant bonjour. Elle n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi les humains considéraient ce genre d'évènement comme dangereux. C'était naturel et, surtout, incontrôlable ! C'était de cette façon que Pony, d'habitude, accueillait chaque situation du genre dans sa vie. Mais, cette fois-ci, un curieux mélange se faisait ressentir dans son corps. Elle était beaucoup plus stressée et gênée qu'à l'habitude. La honte s'infiltrait dans chacune de ses parties vitales, quelque chose qui n'était pas en adéquation avec son tempérament très sex-positif.
Pony était cependant plus habituée à voir des facultés extrasensorielles en action qu'une humaine ordinaire. Elle suspecta donc que quelque chose en rapport se tramait, par ici.
Avec ce qui s'était passé un peu plus tôt, en plus... quand il avait parlé sans remuer les lèvres...


*Ce n'est pas un type normal...*

« Allons-y ! Tu es prête ? »

Les paroles soudaines de l'homme sortirent Pony de ses pensées, et elle se rendit compte qu'elle le regardait depuis quelques minutes sans dire un mot, trop perdue dans sa tête qu'elle était.

« Hein ? Heu, ah oui, on y va, alors !.. »

L'idole avait aussi essayé de ne pas jeter un coup d’œil à la bosse proéminente du brun, qui ressortait d'autant plus dans cette position. La pensée intrusive lui vint que ce maillot avait l'air d'être plutôt bien rempli, mais elle la rejeta rapidement, occupée à se mettre en place sur l'imposant dos du jeune homme. Il avait la peau douce, sans imperfections notables. Le genre de peau qui donnait envie de se blottir tout contre. Ses gênes vampiriques lui donnaient aussi envie d'y mettre quelques coups de langues et de crocs, ce qui l'effrayait, toujours aussi terrifiée par cette vieille peur qu'avait la jeune fille d'attaquer quelqu'un sous le coup de l'impulsion, un de ces quatre.
Rapidement, Pony se sentit s'élever dans les airs. Le garçon avait suffisemment de force pour la conduire vers son but sans trop ciller ; en quelques secondes de stabilisation, Pony se retrouva prés de la fenêtre, et tilta quelque peu.
Personne ne devait vraiment nettoyer souvent cette partie de la cabine, vu la poussière et les toiles d'araignée qui s'y trouvaient. Le soleil l'éblouissait un peu, mais au moins, l'idole semblait avoir vu juste : il avait effectivement une petite poignée qui pouvait permettre l'ouverture de leur seul échappatoire actuel.


« C'est bon, il y a une poignée ! Je vais essayer de l'ouvrir ! »

Ses mains se retrouvèrent vite en contact avec la saleté, ce qui la dégoûta un peu, mais elle prit sur elle et attrapa la poignée. Un petit coup ne suffit pas à l'ouvrir. Le mécanisme n'avait pas l'air d'être souvent activé, et avait même l'air dans un piteux état. Pony se surprit à ressentir un peu de frustration, qui lui fit augmenter la force de sa poigne. Rien n'y faisait ; c'était franchement agaçant.

*Raah !..*

Ça commençait à bien faire ! Ils n'allaient quand même pas se laisser faire par une misérable poignée de fenêtre ! Elle, une fière vampire et lui, une-un-, heu... peu importe la bestiole qu'il était, zut !
Énervée par l'inutilité de ses actions, Pony tira donc un bon coup sec sur la poignée. Rien n'y fit, le mécanisme était plus fort. Elle émit un gémissement et tira de nouv-
Crac.
-eau... ha.
Finalement, ça marchait ! Pensa Pony avec un sourire.
Et puis, elle se sentit glisser vers l'arrière.


*Heu...*

Avec l'élan, la poignée lui était restée dans les mains, et sa force avait également déséquilibrée son porteur, qui n'avait pas pu faire grand-chose contre la gravité, malgré la bizarrerie de sa nature. Heureusement, les murs rapprochés de la cabine avaient amortis leur chute, mais celle-ci avait quand même eu lieu, les faisant dégringoler contre la paroi de la porte - bien résistante, elle... - et les faisant tomber au sol, dans un concert de cris et de gémissements de douleur. Akihito était tombé en premier et Pony avait suivi, lui imposant tout son poids à la fin de la chute. Quand elle avait repris un peu ses esprits, l'idole avait senti quelque chose de chaud couler sur son front.

« Argh... »

Étalée sur le corps de l'homme, Pony avait mis une main sur la source de la douleur, et l'avait retiré avec quelques tâches rouges sur ses doigts. Elle se souvenait s'être prise un coin de la porte. Mis à part ça, elle avait quand même l'air d'être entière, et s'inquiétait désormais de l'état de son camarade. Soudain un peu paniquée, elle l'avait saisi par les épaules et l'avait secoué pour le réveiller un peu, avec autant de délicatesse qu'un catcheur professionnel.

« Hé.. hééé ! Oh là là, ça va ?! J'suis désolé, vraiment, j'ai pas réussi à garder l'équilibre ! Tu t'es fait mal ?! »

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Re : Le jeu du placard [Ufo]

Réponse 7 mercredi 21 novembre 2018, 05:56:03

Faisant fi des complications et des contrariétés venant animer leur rencontre fortuite, Akihito et Nyoko avaient tenté tant bien que mal d'ouvrir ce fichu vasistas ; en vain. Et le garçon n'avait pas aidé dans leur entreprise, lui qui aurait très bien été capable de se transformer pour voler ou grimper là-haut, tout détruire et disparaître. C'est qu'il ne pouvait pas juste s'exhiber, comme ça, devant n'importe qui ! Il y avait des règles pour assurer sa sécurité et que le monde tourne rond. Commencer à révéler sa nature à n'importe qui, ce serait ouvrir une boîte à chaque fois, en espérant que ce ne soit pas Pandore face à soi. Pour tout dire, il aurait aussi bien pu tenir lorsque la poignée avait lâché, et que Pony avait basculé hors de contrôle. Il était juste trop perturbé par ses sensations humaines pour être totalement concentré et, tandis que l'idole se débattait, perchée sur ses épaules, lui, les prunelles levées vers la lumière, ne voyait que l'écart de ses cuisses et les contractions de ses muscles, dans ses jambes mais aussi dans son périnée, qui agitait son maillot et éveillait dans l'inconscient de l'enveloppe du nomade des pulsions primaires qui assouvissaient tant sa curiosité qu'elles le rendaient moins fiable.

Quand elle avait forcé d'un coup et basculé, pour tout dire, il était en train de laisser son imagination divaguer quant à ce que la fille savait faire de son corps si gracieusement proportionné. Il ne pensait pas à son équilibre, à la gravité ou encore à ses jambes, qu'il aurait pu modifier et fortifier discrètement tandis qu'elle examinait le mécanisme d'ouverture. Il pensait juste à elle, et ce n'est qu'une juste ironie du Destin qu'elle s'écrase sur lui dans une position assez sensible et avec suffisamment de violence pour le tuer ; pour peu qu'il eut été humain.

Crac-cloc ...

Tandis qu'elle le rejoignait au sol, le fragile corps humain se brisait, de disloquait presque sous la violence de l'impact. Ufo se retrouvait face à un dilemme. Si elle s'était rendue compte de la gravité de la blessure, alors il serait obligé de jouer le mort et de changer d'incarnation ; ce qui l'aurait vraiment contrarié. Mais il fut vite rassuré : à voir la façon dont elle malmenait son corps inconscient, elle n'avait pas pris conscience de l'avoir brisé. Malicieux, il se concentra et, bien vite, son corps entier retrouva sa force et sa structure originelle. Il s'autorisa cependant de garder quelques blessures : un léger traumatisme crânien, sans gravité, et une plaie bénigne à la gencive, qui allait saigner un temps puis s'arrêter. Il y avait de l'humour, quand même, dans le corps humain, parce qu'il réalisa que, s'il avait dû en finir là, Osada Akihito serait mort et enterré avec une trique d'enfer. Il se demanda s'il n'avait pas choisi son corps un peu jeune : il avait souvent beaucoup de difficultés à contrôler la forte activité hormonale de son corps juvénile et, quand elle passait hors de contrôle, seul le temps pouvait la dissiper.

Il s'éveilla donc dans les bras de Nyoko, toussotant sous l'effet du sang qui coulait dans sa bouche, clignant des yeux pour chasser le brouillard causé par son trauma. Un médecin dirait sûrement qu'il s'en sortait à très bon compte au vu de la chute. On ne pouvait pas dire que la belle aux cheveux roses avait traversé l'affaire sans encombre elle non plus : du sang coulait de son front, d'une petite plaie à la base de ses cheveux. Il lui sourit et lui attrapa les épaules pour qu'elle arrête de le secouer, pour qu'il puisse reprendre ses esprits.

« C'est bon, c'est bon, je vais bien, regarde, je suis là, bien vivant, » déclara-t-il avec une voix qui se voulait rassurante, mais qui était plus rauque et profonde qu'il l'aurait voulu sous l'effet de son excitation latente et du choc. « Et toi ? Tu saignes, montre-moi ça, » lui lança-t-il tandis qu'il plaçait sa main sur la blessure et la comprimait, posant plus ou moins involontairement sa main sur sa joue avec douceur.

Ainsi placés l'un sur l'autre après leur chute, ils étaient terriblement proches et ils ne pouvaient plus vraiment échapper à la promiscuité ou à l'interaction de leurs deux corps débordants de vie et d'hormones adolescentes. Le maillot du garçon restait déformé par le témoignage coupable de son intérêt purement physique envers elle, et la bosse était juste là, impossible à louper, et difficile à esquiver si tant est que la star souhaite s'agenouiller maintenant. A bien y réfléchir, il avait lui-même une vue sur son corsage dénudé que beaucoup le jalouseraient d'avoir eu. Cette situation n'arrangeait pas vraiment son cas, et une vague de chaleur envahit son corps et se diffusa à travers lui, pénétrant la vampire incognito sans lui donner d'autre option que de ressentir ce que cet inconnu ressentait à cet instant.

« En tout cas, nous voilà bien bloqués jusqu'à nouvel ordre. Il va bien falloir qu'on se mette à l'aise, » ricana-t-il nerveusement pour constater leur situation périlleuse tout en exprimant, bien malgré lui, la pulsion qui l'habitait, qu'il ne contrôlait plus. Se redressant, il croisa le regard de Pony Chu et s'arrêta à quelques centimètres de son visage. Les vagues d'excitation animale qui l'habitaient continuaient de se diffuser dans l'air entre eux et en eux-mêmes, tandis que le flair vampirique de l'idole pouvait deviner le filet de sang coulant dans la bouche de son entreprenant compagnon d'infortune. Malgré lui, Ufo laissa échapper un message télépathique on ne peut plus explicite, un flash imagé dans lequel leurs deux corps s'abandonnaient à une tantrique expérience dans cette cabine étriquée.
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