Cette scène avait de quoi exciter Michaël, car il s’agissait en réalité de l’un de ses fantasmes. Quand il avait acheté cette voiture, c’était à une époque où il espérait encore pouvoir sauver son mariage, ou, tout du moins, où il se croyait encore amoureux d’Amanda. Il voulait s’envoyer en l’air dans une voiture, comme ils avaient pris l’habitude de le faire il y a quelques années, sur un autre continent, dans une autre vie. À l’époque, Amanda l’aimait vraiment, ou, tout du moins, il le croyait. Il allait la voir au club, et il attendait patiemment qu’elle sorte de sa loge pour s’envoyer en l’air avec elle dans sa bagnole. C’était leur sorte de rituel, un rite qu’il avait voulu faire revivre en achetant cette Camaro... Mais pour rien. Ils faisaient l’amour de façon très classique, sans saveur, sans passion. Il ne savait même pas si elle jouissait, et il lui arrivait aussi de s’arrêter en plein mouvement, quand il n’avait pas tout simplement une panne sexuelle... À tel point qu’il s’était même demandé, parfois, s’il n’était pas devenu impuissant à force de picoler.
Mais là, les doutes étaient levés. Tifa avait réveillé une superbe trique, et Michaël frissonnait, en sentant quelque chose remonter en lui. Une joie qu’il n’avait pas ressenti depuis plusieurs années, maintenant, une énergie insoupçonnable, de celle qui vous donnait envie de renverser des montagnes, de franchir des océans à mains nues.
«
Ouais, grimpe, bébé... »
Il avait encore laissé la clef sur le contact, et une douce musique était en train de remonter des enceintes. L’un des morceaux préférés de Michaël, à l’époque de son enfance, une musique romantique qu’il aimait écouter avec Amanda, et dont les accents mélancoliques se mélangeaient à des notes sensuelles, formant un doux accompagnement tandis que Tifa se mettait en position, une main sur son épaule, l’autre serrant sa grosse queue assoiffée pour la fourrer dans sa chatte : «
Waiting For A Girl Like You », de Foreigner, un
slow rock, tandis que Tifa s’enfonçait sur son verge.
Michaël grogna doucement, et posa ses mains moites sur les hanches nues de la femme, serrant sa peau, voyant ses gros seins remuer devant lui. Sa main se saisit de ses cheveux, et il l’embrassa. Elle pouvait sentir, outre son haleine d’alcool, sa
soif, ses lèvres se pressant furieusement contre les siennes, goûtant à la saveur des siennes. Des lèvres fraîches, tendres, une haleine de Princesse, rien à voir avec l’haleine aseptisée et empoisonnée d’Amanda, une bouche qui lui rappela encore sa jeunesse, ces années perdues et jetées au loin... Sa queue sembla l’élancer encore plus douloureusement, gonflant dans le corps de cette femme, dans sa chatte étroite. Presque automatiquement, l’une de ses mains descendit, et pinça le cul de Tifa, malaxant l’une de ses fesses, tandis qu’elle continuait à danser sur lui, faisant doucement remuer les amortisseurs de la Camaro.
«
Putain ouais, ce que t’es bonne, salope... »
Il serrait les dents en grognant, et laissa s’échapper un léger râle de plaisir, avant d’approcher son visage des seins de la femme, une grosse poitrine. Il ne se faisait aucune illusion là-dessus. Tous les clients de cette femme avaient déjà dû passer dessus, et elle n’eut d’ailleurs aucune difficulté à soulever son débardeur, faisant brièvement rebondir ses seins. Puis sa bouche s’y attaqua, et il lécha l’un des tétons, avant de le suçoter, fermant brièvement les yeux devant cette poitrine.
Michaël s’arrêta alors, et regarda la femme, subissant sa première surprise après quelques minutes avec cette étonnante prostituée :
«
Ma parole, ils... Ils sont naturels ?! »