Han ! Quelle... Quelle petite peste ! Provocante jusqu’au bout, Fönn dandinait ses belles fesses, tout en narguant Shani, et en lui lançant de ne pas lui parler ainsi, de la narguer, en allant jusqu’à la qualifier de «
petite Française ».
*
PAF !*
Cette fois, ce fut une gifle. Une belle claque qui résonna sur le doux cul de Fönn, et qui rebondit dans toute la pièce. La secrétaire fronça ensuite les sourcils.
«
Maîtresse, petite rebelle. Et je te parle comme je veux, je suis la Maîtresse ! Toi, tu es... Une... Insolente... Esclave ! »
Elle ponctua chacun de ses mots de solides et puissantes claques sur les fesses de l’Islandaise. Si Fönn avait une vision très noble du sexe, Shani, elle, en avait une plus dualiste. Elle appréciait le caractère sophistiqué du BDSM, ce côté très intellectuel, et, en un sens, élitiste. Mais elle aimait aussi la bestialité du sexe, ce retour primitif, cet appel à l’être fondamental qui sommeillait en nous. Cet appel, c’était le fruit de la liberté, un cri du corps, une pulsion qui remontait depuis les tréfonds de votre âme. Elle aimait la sauvagerie dans le sexe, corollaire de la passion, une passion brute et sauvage, que le BDSM magnifiait en jouant sur la frustration. Cette vision était proche de celle de Fönn, mais aussi différente sur bien des aspects, mais, pour l’heure, Shani ne le réalisait pas.
Tout ce que la secrétaire voyait, c’était une petite rebelle qu’elle allait devoir dresser, et, pendant plusieurs minutes, elle retourna la fouetter, frappant durement ses fesses, grognant et soupirant en remuant tout son corps, donnant à chaque coup de cravache une forte amplitude. Peu à peu, les fesses de Fönn finirent par bien rougir, sous l’effet de cette longue punition, qui dura plusieurs minutes.
Shani en avait les mains qui vibraient, même malgré les gants. Elle avait donc choisi de terminer avec la cravache, frappant, encore, encore et encore.
*
SCHTAAAACC !! SCHTTTAAACCCC !!*
Le son de la cravache était différent de celui du fouet, mais loin d’être désagréable. Shani, en tout cas, se délectait de l’entendre à plusieurs reprises, et multiplia ainsi les coups, jusqu’à finir par s’arrêter. Elle respirait lourdement, sa poitrine se soulevant et s’abaissant. Elle avait battu Fönn pendant plusieurs minutes, et massa ensuite ses fesses, les caressant doucement, les pinçant même un peu.
«
Voilà... Voilà pour l’introduction... »
Shani avait encore plein d’idées en tête, et se déplaça un peu, avant d’ouvrir son placard. Elle avançait lentement, faisant claquer ses talons sur le sol, laissant l’occasion à Fönn, en tournant la tête, de pouvoir la voir de dos. Qu’est-ce que Shani avait en tête ? La Française gardait le suspens, bien sûr, mais sortit un bandeau, et attacha ce dernier sur le syeux de Fönn.
«
Tout ce que tu as à faire, c’est de te laisser faire... Et, peut-être aussi, de savoir que, depuis que je suis ici, au Japon, j’ai passé des cours de kinbaku. »
Le
kinbaku était l’art délicat des cordes. Une forme perfectionnée et très impressionnante de
bondage. Autant dire que, en lui glissant cette information, Shani espérait bien stimuler davantage la soif de Fönn. Elle se déplaça ensuite, et l’amena à se coucher sur le lit, puis retira ses gants, en mettant d’autres, ainsi que des collants, et un corset. Shani agissait lentement, tranquillement, et pensa à bien lubrifier les jambes de Fönn, pour pouvoir y mettre plus facilement les collants, qui, comme leur nom l’indiquait, se mirent à rapidement coller, provoquant de délicieux petits claquements.
«
Hmmm, tu as une peau incroyable, ma Fönn d’amour... Je vais adorer jouer avec toi. »
Fönn put ensuite entendre des cliquetis métalliques, et sentit les mains de Shani s’emparer de ses poignets, venant attacher ses mains le long du lit. Shani attacha ensuite des sangles le long du mur, et entreprit de se livrer à un peu de gymnastique.
«
J’espère que tu es souple, Fönn, laisse-toi aller... »
Elle attacha les chevilles de Fönn, et rétracta ensuite les chaînes, soulevant ainsi les jambes de la femme. La secrétaire l’aidait, bien entendu, et Fönn se sentit peu à peu partit, ses jambes se relevant, comme pour l’amener dans une situation de quasi-galipette. Et ce fut là, à ce moment précis, que Shani attrapa le bandeau obstruant la vue de Fönn. Elle le lui ôta, tout s’installant sur ses cuisses, bras croisés, un sourire amusé sur les lèvres, avant de caresser le nez de Fönn avec son doigt.
Le tout dans une posture extrêmement sensuelle.
«
J’espère que tu te sens à l’aise, ma petite chérie, car... Je ne fais que commencer à jouer avec toi... »