Zabusa vint à bailler à son réveil, il avait aujourd'hui du travail à produire. Il avait été embauché par une femme dont il avait aidé la grand-mère. Il avait donc été invité pour travailler en tant que vendeur dans un magasin de vêtement, ce qu'il n'avait pas refusé. Il allait être assez bien payé, pouvoir converser avec des personnes et pouvoir être dans un lieu qui sent le vêtement, quoi demander de mieux? Non il allait être très bien pour ce travail. Il avait noté l’adresse et profité de la bibliothèque municipale, afin de faire quelques recherches sur le lieu où il allait bosser. Il s’agissait d’une très ancienne auberge, qui avait été rachetée il y a plus de cent ans, par la famille de l’employeuse, et reconvertit en magasin de vêtement. L’entreprise familiale était très bien en terme financier et comptait aller à l’internationale, signe que le business marchait bien. Il avait noté le trajet sur une feuille et son téléphone. Il fit un petit bonjour aux enfants de l’orphelinat avant de partir en leurs promettant de trouver de joli vêtement à ramener.
Zabusa partait d’une marche décontractée, il n’aimait pas trop faire des promesses aux enfants, qu’il n’était pas certain de tenir, au pire il n’aurait qu’à acheter le tissu et travailler en secret. Il vint devant le magasin, sans la porte ouverte et les quelques vêtements exposé en extérieur, on aurait pu ne pas l’apercevoir. Il fallait vraiment être à la recherche de vêtements pour tomber sur cette enseigne plus que singulière. La façade faisait effectivement plus auberge traditionnelle que magasin de tissu, deux petite lampe en papier pendant de chaque côté de la porte coulissante, laissant place à une petite pièce en guise d’accueil, où Zabusa allait être. Une fois entrée et les présentations faites, la gérante fit le tour du propriétaire. Il se rendait compte que son poste d’accueil il y avait deux couloir, un à droit et un autre à gauche, les pièces avaient été vidé pour contenir des rayons de vêtements et de tissus, le tous à des prix plus qu’abordable. La gérante avait fait part qu’une grande partie des produits exposé étaient fait par des couturiers amateurs, qui désiraient vendre leurs produits. Le jeune homme avait déjà entendu parler de ce genre de chose dans des magasins de vente de figurine.
La visite faite, il vint à faire sa demande, pour se faire payer en nature, à savoir soit des vêtements pour enfants, soit du tissu. Il expliquait que c’était pour les enfants de l’orphelinat et qu’il désirait leur faire plaisir. La gérante se mit longuement à réfléchir et accepta.
Le nouveau vendeur se mit à son poste et attendit, ayant pu voir que le magasin était remplit de caméra, afin d’assurer la sécurité des produits que les couturiers amateurs mettaient en vente. Il avait vu quelques clientes, cela ne l’étonnait pas grandement, après tout la couture simple était souvent rattaché à une activité féminine, mais cela l’amusait de discuter avec les demoiselles pour leurs trouver des vêtements appropriés. Apparemment il y aurait une fête dans une semaine, il n’en avait pas entendu parler, mais se disait que les enfants aimeraient sans doute y participer. Il put vendre huit yukatas, avant d’avoir un petit instant de paix, sans clients et clientes. Il en profita pour aller dans un distributeur caché dans une petite pièce réservé au personnel, avant d’entendre une petite clochette sonner, signe que quelqu’un était rentré. Il prit sa canette de soupe et vint à revenir à l’accueil pour guider la nouvelle personne.