Pamela n’avait pas un diplôme de psychologie comme Harley, mais elle était quand même un peu douée dans les relations sociales. Elle comprit donc ce qui se passait dans la tête d’Anya quand cette dernière se lova contre elle, avant de pleurer, s’excusant piteusement en reconnaissant avoir agi comme « la pire des salopes ». Ivy en tiqua légèrement, ne s’attendant pas vraiment à voir une si belle, et, surtout, si innocente créature, employer un tel mot. Caressant d’une main ses cheveux, Pamela remonta l’autre, et frotta son visage avec ses doigts gantés, son pouce glissant près de ses yeux pour les essuyer.
« Allons, allons, Anya... Il ne faut pas te mettre dans tous tes états, voyons, amour... »
Ivy l’embrassa à nouveau, plaquant ses lèvres aux siennes pendant plusieurs secondes, tout en décalant sa main, caressant la côte de la femme, glissant dans le creux de son dos, et descendant de plus en plus.
« La vérité, c’est que tu viens de grandir rapidement, Anya... Tu as découvert le plaisir suprême, et ça t’a effrayé. C’est normal, tu sais... Au début, c’est toujours effrayant. Mais tu n’as pas à avoir peur, amour, je suis là pour ça, pour te former, pour te guider, pour t’aimer. Avec moi, ma chérie, tu ne crains rien... »
Des tentacules continuaient déjà à remuer, sortant du sol, s’enroulant délicatement autour des chevilles d’Anya. Une tendre attention, pendant que Pamela l’embrassa encore, avant de lui sourire.
« Tu me fais confiance, Anya ? C’est tout ce à quoi tu dois répondre... »
Le sourire de Pamela devint alors plus pervers, et elle embrassa Anya sur la joue, avant de lécher son oreille, et de la mordiller tendrement.
« Mais sache que je vais quand même devoir te punir un peu, ma chérie... Car une bonne fille ne doit pas dire de gros mots devant sa Maman ! »
Elle rajouta ensuite :
« ...Sauf quand sa Maman le lui autorise, bien sûr ! »
Pamela repoussa alors Anya, et la rapprocha d’un tronc d’arbre, où des tentacules s’approchèrent, s’enroulant autour des poignets de la femme, relevant son corps, ainsi qu’autour de ses chevilles, la décollant du sol, tout en l’immobilisant. Les mains de Pamela glissèrent alors sur sa peau nue, et elle lui sourit tendrement :
« Alors ? Prête à être punie, ma petite catin ? »