Quand la pluie noie les esprits. [PV Hades]

Hades avait réagit à sa question, au plus grand bonheur de la brune qui le vit s'impatienter et passer sa main près de son intimité, pour la toucher avec douceur à travers le tissus qui les séparaient, comme la vie qui les séparaient à eux. Cette envie de mourir obsédait Hana, elle voulait être éternelle, comme lui, mais elle n'était rien, ni déesse, ni créature, juste une simple humaine qui avait réussit à faire perdre son impatience au Dieu des Enfers, elle le ressentait entre ses jambes et sur sa poitrine, qui était bien traitée. Elle aurait voulu prendre un objet tranchant et se laisser partir, une vie après la mort.. Mais si il désirait l'avoir vivante, elle ne pouvait le forcer à changer ça, lui devait avoir envie de faire l'amour à une personne d'âme, elle à un être divin. La différence importait peu, à peine dix-sept ans et elle ne voulait plus vieillir. Elle se cambra à nouveau, déjouant la force d'Hades, elle se colla à lui, frottant sa peau nue contre la sienne, lentement. Sa tête en arrière, les yeux fermés, elle soupirait, déjà pleine d'adrénaline et impatiente de vivre la suite de cette aventure, tout ce qu'elle souhaitait, c'était vivre ça à chaque heure de sa vie future. Elle répondit, finalement :

"Je veux juste être près de vous.. Je vous .."

Elle put finir sa phrase, un cri incontrôlable le lui défendant.

C'était compréhensible, à trop vouloir s'attacher à moi elle avait fini par m'aimer... plus que tout, et surtout plus que sa propre vie. Je ne pouvais lui en vouloir, comme je ne pouvais m'en vouloir. C'était notre nature d'être immortels. Cependant je ne pouvais lui accéder ce qu'elle désirait. La mort ne ferait pas d'elle une prêtresse, mais une âme parmi tant d'autre. J'étais peut être cruel, mais un marché était un marché, je ne revenais jamais dessus. Elle devrait vivre avec ça... sans doute les pouvoirs qu'elle obtiendrait en devenant mon agent la dissuaderaient de vouloir attenter à ses jours... D'un revers de mon esprit, je jetai toutes ces pensées hors de ma tête et lui dit doucement :

Je te désire comme je n'ai jamais désiré une femme...

Parler d'amour était sans doute exagéré, ce n'était pas le cas... mais ce n'était pas le moment d'avoir ce genre de considérations. Tout ce qui comptait pour l'instant c'était de faire plaisir à la femme entre mes bras. Je continuai mes caresses buccales tandis que ma main sortait du jean et en un geste le fit s'enlever tout seul. La magie avait vraiment du bon. Grillant les étames, je retirai aussi, sans magie cette fois ci, le dernier vêtement couvrant la nudité de Hana. Elle était désormais nue devant moi, offerte à mes caresses et au plaisir que je pouvais lui prodiguer. Afin d'équilibrer la situation, je fis disparaitre le reste de mes vêtements en un instant, me retrouvant comme elle, sans plus rien sur moi.

Je n'allais pas encore lui faire l'amour, pas tout de suite. Je comptais avant continuer de lui plaire, de la caresser, de la gouter... je voulais son plaisir et que la pénétration soit pour elle un pur bonheur. Mais avant même les caresses, je me couchai sur elle, en prenant garde à pas trop l'écraser. Et peau nue contre peau nue, je l'embrassai à pleine bouche, savourant cette délicieuse sensation qu'était celle d'être aimé, et non vénéré comme j'avais tant l'habitude. Puis je quittai à regret cette position et me plaçai au dessus d'elle, savourant de nouveau son corps, l'explorant avec mes doigts, mes lèvres et ma langue. Tout y passa, mains, pieds, compris... excepté cette partie de son corps que je comptais explorer en dernier. Son intimité. Allongé sur le ventre, la tête entre ses jambes, je regardai l'organe avant d'écarter délicatement ses lèvres avec mes doigts et d'y appliquer ma bouche avide de gouter le nectar intime de ma partenaire. Attentif à ses réactions, je fis jouer de ma langue afin de lui procurer les meilleures sensations... Et le gout n'était pas mauvais... étrange mais pas mauvais. J'attendis de voir si elle allait prendre un peu les choses en main ou se laisser faire. Dans les deux cas je serais satisfait... je n'étais pas très difficile.

A son contact, Hana avait gagné en tranquilité, la température de son corps s'était stabilisé, elle ne tremblait pas, et sa tête ne tournait pas. Elle se sentait comme existante, vivante, et elle pensait avoir un peu d'importance aux yeux de quelqu'un, qui plus est d'un Dieu. Il était doux, patient, et ne voulait en aucun cas précipiter les choses, ce qu'Hana appréciait grandement. Lorsque sa langue vint rencontrer son intimité, un frisson la parcourut, et un sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle se cambrait à mesure qu'il lui procurait ce plaisir. Quand elle se sentit trembler, la blonde était trop réactive à ce genre de plaisirs, elle l'attrapa par les épaules et scella leur lèvres dans un doux et infini baiser. Ses yeux étaient fermés, elle voyait le visage d'Hades avec une telle clarté qu'il était inutile d'ouvrir les paupières.

L'envie de mourir l'avait presque quitté, elle pensait à présent qu'être la vivante, celle qu'il désirait, était déjà parfait, et qu'en devenant habitante des Enfers, elle se lasserait d'elle, elle ne voulait pas ça, elle désirait plus que tout cet homme, et  voulait être sienne pour l'éternité, en gardant son âme et son charme de mortelle. Elle voulait être avec lui, son esclave, à ses pieds, du moment qu'elle restait près de lui. Son sourire ne la quittait pas, même durant leurs baisers, quand elle le rompit, elle pencha sa tête en arrière, dégageant sa gorge, désirant qu'il laisse sa trace, pour que quand elle se réveille de ce rêve merveilleux, elle ait un souvenir d'Hades, celui dont elle était en train de tomber amoureuse.

Rapidement elle m'interrompit dans mon action, m'attirant pour un baiser fougueux et d'une durée exquise. Je sentais l'effet que je lui faisais, et qu'elle me faisais aussi... c'était un peu comme toucher le bonheur du bout du doigt. J'allais le serrer entre mes mains tant que Hana serait dans mes bras. C'était ma résolution pour cette année à venir, et les autres qui suivraient... Et pour la suite... on verrait ce que l'avenir nous réserverait. Pour l'instant, il me tenait à cœur de respecter cet engagement et d'être heureux avec elle. Pendant le baiser, ma main vagabonda sur sa taille. Je n'avais pas la place de bien m'occuper d'elle sur ce canapé, il fallait que je songe à nous installer dans sa chambre... mais plus tard. Pour l'instant, j'avais ses lèvres posées contre les miennes, et nos langues s'entremêlaient, ma respiration commençait à devenir un peu plus saccadée à cause du plaisir, tout comme celle de ma compagne et surtout un brasier commençait à naitre dans le bas de mon ventre, qu'une seule personne au monde saurait éteindre... elle.

Puis elle rompit le baiser et m'offrit son cou. Je compris parfaitement ce qu'elle voulait... c'était étrange, mais on aurait dit qu'en ce moment on n'avait pas besoin de mots pour se comprendre. Tout était dit entre nous sans même que l'on prononce une parole. Cependant, je comptai un peu la surprendre sur ce coup là. Le suçon dans le cou était un peu trop classique à mon goût. Elle dût croire que j'ignorai sa demande lorsque ma bouche descendit le long de son corps, la picorant de baisers jusqu'au nombril. Puis, doucement, j'appliquai ma bouche quelques centimètres à droite de son nombril et m'appliquai à y laisser une marque de moi, au moins pour quelques jours. Je profitai de ce moment pour glisser mes doigts contre son intimité, la massant légèrement, tendrement sans toutefois la pénétrer.

Puis, le suçon fini, j'embrassai de nouveau mon amante, puis mordillai le haut de son oreille avant de lui murmurer :

On serait plus à l'aise sur un lit, tu ne crois pas ?

Si elle était d'accord pour bouger, je la prendrais doucement dans mes bras avant de l'emmener dans sa chambre. Sinon, je me contenterais de son canapé. Je n'étais pas vraiment difficile.

La gorge dégagée, Hana patientait, voulant à tout prix un souvenir de cette nuit là. Elle savait qu'Hades avait comprit, elle le vit dans ses yeux, habituellement froids. Il ne s'arrêta pas dans son cou mais posa ses lèvres à côté de son nombril, pour y laisser une marque d'un violet intense. Hana était satisfaite, elle était très réceptive à tout ses gestes, et le silence était de mise. Elle aurait aimé lire dans ses pensée pour savoir si il la désirait autant qu'elle, mais la chaleur de son bas ventre vint toucher sa peau, lui donnant une réponse assez précise. Elle se devait de la satisfaire, et elle se devait de le faire à plusieurs reprises. Il lui posa une question de grande aubaine, son lit. A vrai dire, sa chambre était désordonnée, mais peut importait, dans le noir, cela passerait inaperçu. Elle lui dit oui de la tête et entoura ses bras autour de son cou pour ensuite toucher à nouveau ses lèvres avec les siennes, ce contact dont elle avait de plus plus besoin. Cet homme était en train de devenir trop important à ses yeux, mais se raviser était impossible, il était trop tard, elle ne pouvait pas faire marche arrière, et espérait qu'il ne briserait pas son cœur.

Sa réponse fut claire, et l'expression qui lui passa sur le visage à cet instant précis me convainquit qu'elle était prête à aller plus loin avec moi... aussi loin que je voudrais l'emmener. Elle me passa ses bras autour du cou et m'embrassa tandis que je la portai jusqu'à sa chambre. Il faisait sombre mais pourtant j'y voyais parfaitement, comme en plein jour. Certains des endroits à ma garde aux enfers étaient bien moins éclairés que ça, et pourtant je me devais de les surveiller. J'évitai expertement chacune des affaires trainant par terre puis m'assis sur le rebord du lit, avant de poser la jeune fille sur mes genoux, collés contre moi. La position que nous avions auparavant, avant que l'étincelle entre nous ne s'embrase pour devenir la gigantesque flamme qui nous réchauffait et nous consumait. Je me doutais qu'elle ne voyait pas grand chose, et pourtant je recommençai à la caresser, épaules, cou, visage, poitrine, ventre, sexe, tout y passait. Ce n'était certes que du bout des doigts que je tâtais le terrain, mais j'espérais la faire brûler à l'intérieur, lui donner envie de me sentir au plus profond d'elle. Collée contre mon torse, elle devait sentir mon sexe durci contre son dos, prêt à l'acte. J'en avais douloureusement envie mais je me retenais. Je voulais qu'elle me demande de le faire, seulement alors je m'exécuterais.

Ma bouche picora sa nuque de baisers avant de passer sur le côté du cou et de lécher délicatement sa peau. Puis je remontai, aspirant le lobe de l'oreille tandis que mes mains s'activaient, l'une au niveau de la poitrine, la massant délicatement et stimulant les tétons, l'autre glissant lentement jusqu'à son intimité, avant d'écarter les jambes de la jeune fille et de commencer de douces caresses. Puis, dès que le souffle de la jeune femme commença à s'accélérer un peu plus, je glissai un doigt, puis deux en elle, soucieux de prendre sa mesure et de ne pas la blesser. Je mordis doucement son épaule et commençai mes mouvements de va et vient, avant de murmurer à l'oreille de ma jeune amante :

Il ne tient qu'à toi de passer au plat de résistance... en as tu réellement envie ?

Cette petite taquinerie avait quand même pour cause mon orgueil de dieu... j'avais envie d'entendre mon amante me demander de la prendre, de ne faire qu'un avec elle pour quelques minutes. J'avais envie d'entendre sa voix haletante de plaisir... Égoïsme pur, mais bon, qui allait me le reprocher ?

Hana, littéralement cambrée, profitait pleinement de son acte, se laissant faire, allongée sur son lit aux draps de soie blanche. Rien ne pourrai la faire regretter ses actes, Hades, tapi dans son esprit, rongeait lentement son être, et surtout sa patience, elle voulait y passer, maintenant, et lui montrer sa voix, la puissance de ses cris. Elle ne doutait absolument pas du lui, et savait que la suite qu'il lui réservait était des plus envieuse, et qu'elle ne serait pas déçue, qu'elle en redemanderai même. Elle noyait toutes ses phobies en lui, elle lui faisait absolument conscience, et l'harmonie entre eux en devenait assommante. Comment un Dieu et une humaine pouvaient-ils être tant en accord ? La question ne se posait plus, basta les question, tout ce qui comptait dans l'esprit d'Hana était à présent de faire l'amour, toute la nuit, toute la vie. Et si tout se rompait à présent, elle sombrerai sûrement dans la folie, et le délit qu'elle commettait, elle le payerai au prix fort, jamais elle ne pourrait se remettre de cette nuit, si il disparaissait, elle n'aurait qu'à mourir pour le retrouver, car jamais un dieu ne désertera sa fonction. Une question vint la sortir de ses rêveries, enfin, il voulait passer à l'acte. Hana sourit, essayant de remettre les mots de son amant dans l'ordre dans sa tête et trouver la réponse à la hauteur de la violence de ses envies. Jamais elle n'avait était si énervée, de toute sa vie, pour la première fois elle se sentait exister. Elle arrêta de réfléchir et sourit, sachant qu'ils se comprendraient, comme à leur nouvelle habitude, dire qu'elle n'en avait pas envie aurait été plus que blasphème, et il le savait aussi bien qu'elle. Elle pencha sa main vers sa table de chevet pour attraper la télécommande de la chaîne-hifi et l'allumer. Une douce et belle chanson s'en dégagea, comme si elle avait préparé le CD, attendant sa venue.

Cette fois ci elle me surprit. Je m'attendais à ce qu'elle parle, qu'elle prononce ces mots que j'attendais tant. Pourtant, elle ne dit rien, elle n'ouvrit pas la bouche mais attrappa la télécommande sur la table de chevet et alluma la musique. Encore une fois ce langage silencieux fonctionna entre nous, et je compris qu'elle voulait être mienne, m'accueillir en elle. Lentement, je la pris entre mes bras, puis la posai sur le lit. Quelques dizièmes de seconde je la regardai ainsi, magnifique vision, dont la beauté surpassait celle de tout ce que j'avais pu voir. Puis je me couchai sur elle, prenant ses lèvres entre les miennes, et alors que ma langue alla retrouver la sienne une fois de plus, un puissant coup de rein me fit entrer en elle. Automatiquement, comme par un réflexe, je modifiai mon anatomie afin que mon sexe épouse parfaitement le sien, sans lui faire mal, mais la remplissant complètement. Mes mains se placèrent derrière sa nuque pendant que je l'embrassais, et je commençai à faire de lents va et viens, parfois sortant complètement avant de replonger en elle, parfois ne faisant que de petits mouvements. Je voulais la surprendre, l'aimer. Et la panoplie des sensations qui m'assaillait à ce moment précis était tout simplement unique. Je m'était profondément attaché à elle, et je commençai à me demander si je pouvais encore m'en sortir. Sans doute que non. Mais je n'en avais pas la moindre envie. J'essayai de calquer mon rythme sur celui, diffus, de la musique, et je déclarai à ma belle :

Tu as magnifiquement bien choisi la musique.

Je m'appliquai à calquer mon rythme à sa respiration, l'écoutant pour savoir lequel lui donnerait le plus de plaisir. J'avais beau être un dieu, en ce moment précis j'étais au service de mon amante. Je voulais lui plaire, être un amant parfait pour elle.

Le vent passait contre les fenêtres, la nuit était pleine, un filet de lumière lunaire entrait dans la pièce obscure, laissant l'atmosphère parfaite, la musique commençant à les porter. Elle voulait le sentir en elle, elle voulait ne faire qu'un avec lui, elle voulait profiter de cette nuit, avant de retomber au stade d'élève. Enfin, un cri lui échappa lorsqu'il pénétra en elle. Aucune douleur ne fut ressentie, comme si il était parfait pour elle, elle lui sourit, faisant onduler lentement son bassin pour prendre son rythme, et celui de la musique, tout était parfait, l'ambiance intense. Impossible de prolonger ce bonheur jusqu'au réveil, Hana donna quelques coups de bassin pour éveiller tout ses sens, puis elle prit le même rythme que celui d'Hades, la respiration saccadée, ponctuée de gémissements et petits cris fort agréables, et sûrement valorisants pour le dieu qui les lui arrachait. Hana aimait se cambrer, pour faire monter le plaisir, mais cette fois-ci elle se cambra sans même le vouloir, ses pieds se plièrent, ses ongles se plantèrent dans la chair d'Hades, et sa gorge vibra littéralement, en laissant échappa un cri de plaisir qui devait être au delà  des espérance du dieu des enfers, tellement il était puissant. C'était la première fois qu'Hana avait un tel orgasme, celui qui fait presque mal tellement il est puissant, celui qu'on aime mais qu'on prie pour qu'il s'arrête vite. Les les minutes passaient et elle tremblait toujours, et ses ongles s'enfonçaient dans la peau de son amant, et ses cris s'amplifiaient.

Je sentis la jeune femme griffer ma peau et pousser de petits cris alors que j'entrais et que je ressortais d'elle. C'était un plaisir inimaginable, je me sentais bouillir de l'intérieur, non seulement grâce aux douces contractions de son sexe autour du mien mais aussi a ces petits cris qui me prouvaient que je m'occupais bien d'elle, et qu'elle aimait cela. Ma peau commença à s'orner de quelques gouttes de transpiration alors que la température augmentait anormalement dans la pièce. Mais ce coup ci ce n'était pas la faute de la jeune femme. C'était moi même qui bouillais de plaisir, et je me sentais brûler. C'était tellement bon, j'espérais que ça allait durer une éternité. Et puis la jeune femme se cambra et poussa un hurlement de plaisir dément en m'enfonçant les ongles profondément dans la peau. Cependant je n'avais pas mal, plus maintenant. Car la décharge de plaisir qui m'envahit au moment où les contractions orgasmiques de Hana me firent jouir éclipsa toute autre sensation. Je jouis en elle, profondément, complètement.

Puis, alors que la sensation commençait à s'évanouir, je me collai à elle et l'embrassai passionnément, ma virilité encore dure en elle. Nous avions toute la nuit devant nous, et c'est pourquoi je recommençai doucement mes coups de bassin. Je voulais la rendre folle de plaisir cette nuit, lui faire comprendre à quel point je m'étais attaché à elle. Je me mis à envisager ma future "vie" avec elle à mes côtés. Alors que de nouveau mes coups de reins se faisaient plus profonds, plus appuyés, je commençai à me demander si je n'étais pas tombé amoureux d'elle. Bien sur, ce serait ennuyeux lors de son apprentissage, mais je me savais capable d'ignorer ce fait lorsqu'il s'agirait de lui enseigner ce que j'avais à lui apprendre.

Soudain il me prit l'envie de changer de position. Prenant Hana dans mes bras, je roulai sur moi même, me retrouvant sous elle. Lui adressant un regard amusé, je déclarai d'une voix remplie de désir :

Et maintenant ma chère, est tu capable de me donner du plaisir toi aussi ?

C'était cruel de mettre en doute sa capacité à m'aimer, mais bon, c'était dans ces cas là que les autres donnaient leur maximum habituellement. Et mieux elle me donnait de plaisir, plus elle se donnerait du plaisir à elle. Mon sexe toujours en elle, j'attendis qu'elle prenne l'initiative.

Hana, en transe, ne cessait de crier, et tout s'amplifia quand elle le sentit se vider en elle, elle prit de l'assurance et lorsqu'il les fit tourner pour qu'elle se retrouve sur lui, elle sourit, passant sa main sur son front pour effacer les perles de sueur qui y avait élu domicile. Elle savait ce qu'il voulait, il voulait qu'à son tour elle lui donne du plaisir, qu'elle le fasse monter comme il venait de le faire. Sa demande fut exprimée à voix haute, mais ce n'en était pas la peine, Hana savait, et à peine sa voix se tût, elle lui sourit, prit ses mains et les posa sur ses hanches. Elle se pencha délicatement, passant ses long cheveux derrière ses oreilles, elle saisit ses lèvres avec passion, ne cherchant même pas sa langue, juste mordre ses lèvres et y passer sa langue doucement.

Enfin elle se releva, prête à présent, elle se sentait assez forte, même si égaler le plaisir que lui avait procuré le Dieu serait un exploit, quelque chose d'irréalisable. Elle commença à monter et descendre lentement, faisant des cercles avec son bassin pour le sentir en lui, à chaque seconde. Puis elle se mit à accélérer, petit à petit, le regardant pour qu'il se mette en symbiose avec elle, qu'il bouge son bassin lui aussi. Puis le rythme s'affola, Hana n'avait plus à forcer, elle était de nouveau dans sa transe, suffocante et transpirante, elle se remit à crier, sans pouvoir se contrôler, continuant inconsciemment ses mouvements de bassin, tentant de satisfaire son amant. Elle dit alors, entre deux souffles :

"Tu en veux plus ?"

Je souris losque je sentis ses mains se poser sur les miennes, et les ammener sur ses hanches. Mon regard était fixé dans le sien, j'étais comme hypnotisé, incapable de détourner mes yeux. Puis elle enleva ses cheveux de sa figure et posa ses lèvres sur les miennes, les mordillant et les léchant. Etonnament, cette sensation fut bien plus électrisante que celle de nos langues entremélées. Lentement, je remontai mes mains le long de son corps caressant ses courbes, sa peau si douce et si appétissante. Puis elle se releva et commença à bouger, créant de délicieuses sensations qui me remontaient le long de la colonne vertébrale. La voir sortir de sa passivité pour me donner du plaisir était un véritable ravissement pour moi. Je n'avais que faire d'une poupée inerte, et comme je m'y attendais Hana se révélait bien plus que ça. Comme elle l'espérait, je me mis rapidement à bouger. Cependant, je bougeai à contretemps d'elle, amplifiant de ce fait les mouvements de mon sexe en elle. Et elle perdit rapidement le contrôle, inondant la pièce de ses cris de plaisir et bougeant de manière désordonnée sur moi. Mes mains se placèrent sur sa taille, courant sur sa peau, caressant chaque centimètre de peau à ma portée. Puis elle me posa une question stupide. Enfin, normale, mais dans cette situation, évidente. Je me redressai, me mettant assis, toujours en Hana. Je la pris dans mes bras et posai mes lèvres sur les siennes avant de répondre, d'une voix miéleuse.

Je veux tout ce que tu peux m'offrir... mon amour.

Et j'allais lui offrir tout ce qui était à ma portée. Je m'allongeai sur le lit de nouveau et posai mes mains sur sa poitrine, la caressant, jouant avec les pointes, essayant de lui fournir un maximum de plaisir. Désormais je m'étais fait à l'idée d'en faire celle qui règnerait à mes côtés. Qu'importait l'avis des autres dieux de l'Olympe.

Mon amour, mon amour, ces deux mots résonnaient dans l'esprit d'Hana, elle se sentait exister, juste par la prononciation de ces mots, elle pensait à présent vraiment compter à ses yeux. Elle donna un coup de bassin violent, un second, un troisième, tout en retenant ses cris de plaisir, pour lui montrer qu'elle le faisait pour lui. Lui donner du plaisir, était maintenant une priorité, et à vrai dire, la priorité dans sa vie était cet homme à présent. Elle aurait aimé devenir sa femme, l'unique, pour l'éternité. Mais elle se ravisa en se disant qu'il ne fallait pas trop presser les choses, elle devait profiter de cette nuit et ensuite viendrait l'apprentissage aux Enfers. Oublier tout le reste, et partir hors de ce monde, quel rêve étrange pour une humaine, un humaine amoureuse du dieu des Enfers tout de même. Elle ralentit soudain pour venir mordre sa lèvre, faisant perler une goutte de sang qu'elle lécha, en profitant pour goutter le sang d'un dieu. Alors elle dit, d'une voix douce, après avoir mordu le lobe d'oreille de son amant :

"Te donner tout ce que j'ai serait te lasser plus vite de moi, gardons ça pour les autres fois."

Puis elle se retira et retomba sur le lit à côté de lui, s'enroulant dans le drap, essoufflée.

L'étincelle dans son regard après que j'aie prononcé ces mots me plut. J'avais touché la corde qu'il fallait, je lui avait montré que j'étais tout aussi bien attaché à elle qu'elle l'était à moi. Ses coups de bassins s'en firent ressentir, me faisant un bien fou, au delà de ce qu'elle avait fait auparavant. Elle mettait toute sa vigueur à me faire plaisir maintenant, et je sentais que je n'allais pas tarder à jouir de nouveau, de manière encore plus intense que la première fois. Je la sentis ralentir alors que mes mouvements s'accéléraient, preuve que j'étais proche du plaisir ultime. Je la sentis me mordre la lèvre et gouter mon sang. Je prolongeai le baiser, allant chercher sa langue avec la mienne, nouant mes bras autour de sa nuque alors que je me sentais venir. Je n'allais plus tenir longtemps... pas du tout. Ses mots furent le détonateur de la jouissance et je vins a grands jets en elle, la remplissant de nouveau.

Bien parlé Hana... je suis content de t'avoir rencontré et d'avoir appris à t'aimer... vraiment content.

Elle se retira et s'enroula dans le drap pour se reposer. Je la regardai, puis m'habillai en un claquement de doigts. Songeant que le moment de quitter ce monde était venu, je la pris dans mes bras et ouvrit une porte vers mon palais. Je respirai une dernière fois l'odeur régnant dans la maison avant de franchir le portail, heureux pour la première fois depuis un temps certain. Avant que le portail ne se referme, un pot de beurre de cacahuète passa l'ouverture. Il n'avait pas oublié la demande de sa compagne... Il ne les oublierait jamais...