Admonestia était partie en direction d'un désert, réputé pour avoir des plantes rare, le genre de plante que le village de Bellorosse ne pouvait se permettre d'acheter à des marchands peu scrupuleux. LA fierté des sorcière était telle qu'user de la magie pour les voler n'était pas dans leurs sangs, une sorcière devait savoir se débrouiller avec ce que la nature pouvait offrir en échange du respect reçu. Il avait prit sa sacoche en cuir, qu'il avait du recoudre, suite à quelques mauvaises rencontres. Il mit quelques herbes séchées, un petit mortier et pilon, ainsi qu'une gourde en cuir pleinement remplit, afin de pouvoir traverser le désert jusqu'à l'oasis la plus proche.
Sa marche sur le sable chaud était difficile, n'ayant mit sur sa tête qu'une simple chapeau de paille, donnant clairement une allure de paysanne dans ce milieu des plus hostile. Il fallu près de deux heures de marches rapide pour arriver au premier point d'eau, remplissant sa gourde pour se préparer à aller au second point d'eau. Un marchand du désert vint à le voir et se permit de discuter avec lui. Le sorcier vint à obtenir une indication sur un point d'eau plus proche, le prix de cette information fut le ruban rouge en fil d'araignée qui tenait sa tresse, laissant la chevelure d'Admonestia tomber jusqu'aux niveau des genoux, voltigeant sous le souffle chaud du désert. Le sorcier prit la direction indiqué par le marchand et se mit en marche d'un bon pas.
Sur la route, il vint à se faire attaquer par un serpent. Heureusement la morsure ne vint pas à l'atteindre, venant à percer la gourde. N'ayant rien pour combler le trou, il était à présent condamné à se déshydraté sous le soleil. Il était bien trop loin du dernier point d'eau et voulu tout de même atteindre la seconde oasis, se disant qu'il devait à présent simplement prier les divinités pour y arriver.
La marche fut longue, terriblement longue, les pieds devenant lourds tel du plombs. Il avait la vision qui se troublait, mais ne voulait pas faiblir. Malgré l'envie de dormir, ses pas se succédèrent, même si la difficulté pouvait se ressentir à ses mouvements. Le sorcier savait que s'il tombait il ne pourrait certainement pas se relever. Le soleil fini par se coucher, transformant la fournaise en un enfer glacial. Admonestia avait trouvé refuge derrière un des rares rochers, à l'abri du vent et du sable. Cependant, le froid était si mordant, qu'il vint à tomber dans les vapes, son corps luttant du mieux qu'il pouvait pour ne pas mourir de froid. Il transpirait abondamment, son corps était brûlant, il gémissait sous la rigueur du désert qu'il avait sous-estimé.
Comme toute personnes issue d'un climat tempéré, il n'était pas adapté au milieu et cela aurait put lui coûter la vie, si des ombres ne vinrent pas à regarder cette petite chose proche de la mort.