Mélinie était une jeune mage, vivant dans un village paisible en région Nexusienne. À priori il n’y avait rien qui la distinguait des autres, si ce n’était sa petite joie de vivre et le fait que tout le monde l’aimait. En apparence du moins. Fille du forgeron et de la couturière de ce petit village, rien ne semblait prédire ce qui allait lui arriver. Car oui quelque chose finit par lui arriver. Tout se déroula un soir, alors qu’elle lisait avec grande attention ses livres de magie. Toujours en quête de connaissance, Mélinie était certes une apprentie mais elle apprenait vite, et bien. Tout le monde l’adorait ainsi … Sauf quelqu’un. Une personne bien précise, qui si elle lui souriait en journée, la maudissait durant son sommeil.
Il s’agissait d’un garçon du village, envers qui elle avait refusé une demande en épousailles. Triste chose, mais qui ne passa décidément pas auprès de l’égo surdimensionnée de ce garçon, qui décida un jour de se venger. Avant cette nuit mentionnée avant, Mélinie avait reçu un présent de sa part, comme cadeau d’excuse pour le petit excès de colère qu’il avait eu le jour de son refus. Douce et crédule, la jeune femme l’avait accepté de bon cœur, et était ô combien heureuse de voir qu’il s’agissait d’un très beau pendentif. Trop inexpérimentée en magie pour se rendre compte qu’il s’agissait d’un maléfice, en réalité.
Un maléfice qui allait changer sa vie à tout jamais. Ce soir-là, alors qu’elle lisait, ses yeux finirent par se diriger vers l’amulette. Elle était si belle, si brillante ! Mélinie ne l’avait pas porté jusqu’à présent mais, force était de constater qu’elle en avait bien envie maintenant. Refermant son bouquin, elle se dirigea vers l’objet puis le prit soigneusement en main, avant de doucement se le passer au cou. Rien ne se passa de prime abord, et Mélinie se regarda dans la glace, semblait paraitre plus rayonnante avec ça au cou. Finalement, ce garçon n’était pas si terrible, au moins s’était-il rattrapé de sa colère. Mais alors que tout semblait aller, le pendentif se mit à rayonner un peu, puis libéra une énergie, sous forme de poudre qui explosa dans tous les sens. Mélinie poussa un cri, mais cela n’allait pas la sauver …
La vision trouble, elle toussa un peu puis commença à sentir des picotements la parcourir. Cela devenait de plus en plus importants, jusqu’à ce qu’un frisson lui traverse l’échine, avant que les picotements se concentrèrent entre ses cuisses. Mélinie écarquilla les yeux alors qu’une soudaine et puissante chaleur s’éprit d’elle, et qu’une immense pulsion de plaisir la prit à l’entrejambe. Elle se mit littéralement à mouiller, mais sentit alors quelque chose pousser de l’intérieur. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, si ce n’était que l’amulette était ensorcelée ! Même pas un battement de cil après, Mélinie rougit et fut horrifiée en sentant ses chairs intimes s’écarteler, laissant alors émerger un énorme et douloureux sexe d’homme ! Il lui faisait si mal ! Mais en même temps, il n’arrêtait pas de lui envoyer du plaisir, encore et encore. Elle sentit autre chose pousser, avant de voir qu’une paire de lourds testicules s’ajoutèrent au tableau, effaçant alors à jamais sa féminité.
Horrifiée, confuse, Mélinie ne pouvait rien faire si ce n’était gémir, et se mettre à jouir dans tous les sens avec son nouveau sexe. Elle ne contrôlait plus rien, pas même son corps qui ne tarda pas à se métamorphoser. À chaque giclée de foutre, Mélinie se sentit rapetisser. Autant dire qu’avec les dizaines et les dizaines de giclées, elle fut incapable d’empêcher l’inévitable maléfice ; elle fut réduite à une taille minuscule, comparable à celle d’une Lilliputienne. C’était ça le maléfice de ce vil garçon ; la changer en Lilliputienne, et en garçon, d’où son changement d’organe. Mais, la faible aura magique de Mélinie empêcha partiellement cette dernière transformation, ne lui métamorphosant alors que son appareil génital. Quand la tempête passa, et que sa chambre était toute recouverte de sperme, elle crut nager en plein cauchemar. Tout ceci n’était qu’un mauvais rêve, ça ne pouvait pas être réel …
Elle se mit donc à hurler à l’aide, du haut de ses quelques centimètres, nue car ses habits devenus bien trop grand, sans que personne ne puisse désormais l’entendre … À moins que ?