Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La bête en chacun de nous.. [PV]

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Arthos

Humain(e)

La bête en chacun de nous.. [PV]

jeudi 02 juin 2016, 18:38:23

Au cours des années, s'il y a bien une chose que le vieux mercenaire a retenu, c'est que "Tuer" est un bon moyen de vivre ou de survivre. Sur Terra, le meurtre d'homme ou de créature, est un bon moyen de vivre, que ça soit pour se défendre, pour gagner son pain ou simplement par plaisir, le bonheur est au bout d'une lame, reste à savoir combien de fois il faut user de cette lame pour obtenir cette utopie.

Pour ce qui est d'Arthos, sa recherche du bonheur se caractérise par la traînée de sang qui laisse derrière lui, ce n'est pas comme s'il aimait ça mais, il n'éprouve aucun remord à verser le sang d'autres personnes pour de l'or. Sur cette terre corrompue, pas seulement par les idées de chaos et créatures infernales, mais aussi par ces habitants aux coeurs sombres et pourries par le péché, bien que le mercenaire soit lui aussi un pécheur, tuer des gens avec moins de principes que lui est comme une sorte de délivrance, de rédemption.. à sa façon.

L'esclavagisme est reconnue et acceptée comme un commerce par la majorité des pays qui peuplent Terra, mais ce commerce mal-vu est un milieu de gens sans foi ni loi où le plus fort, plus intelligent, devient le boss. C'est de ce genre de personnes qu'Arthos s'occupe le plus, peu importe la raison du pourquoi, un concurrent, des anti-esclavagistes ou même d'anciens esclaves enfuit, du moment qu'ils ont de quoi payer, le mercenaire se fait une joie d'accomplir le contrat. C'est dans cette optique qu'aujourd'hui, Arthos, allait semer la mort parmi une bande d'esclavagistes et alors qu'il les traquait, ceux-ci avait eu la mauvaise idée de monter le camp pour la nuit près d'un sous-bois des terres sauvages. Une dizaine d'esclavagistes, un cavalier, six à pied et deux conducteurs des deux chariots à cages. L'un des chariots contenait des esclaves en piteux états, leurs geôliers ne devait pas beaucoup leur donner à boire ou à manger, l'autre chariot contenait une bête, une sorte de chien roux ou de renard, difficile pour le vieux mercenaire de bien distinguer la bête dans cette pénombre. Pour Arthos, c'était déjà plié, les esclavagistes n'étaient pas lourdement armés et n'avait pour ainsi dire pas de protection, même si cela ne leur aurait pas été d'une grande aide. Le nuit noire laissait tombée son voile sur terre, presque impossible de voir quoi que ce soit, même avec les yeux habitués au noir, seul la lueur des torches et celle du feu de camp attiraient le regard, des cibles trop faciles. Sans attendre et sans un bruit, Arthos se mit en marche, même s'il aurait pu profiter de l'effet de surprise et de la nuit, cela ne l'aurait pas amusé, il préfère foncer dans le tas et voir le visage de ses ennemis se fissurer devant lui.

« La mort approche et elle a faim... » murmura Arthos dans l'oreille d'un des esclavagiste endormis

Le vieux mercenaire avait découvert une vraie passion pour la mise en scène, bien qu'à première vue ses combats soient désordonnées, il fait énormément d'effort pour tuer ses ennemis de façon brutale ou spectaculaire pour faire naître l'effroi dans le coeur de ses adversaires, de quoi casser la monotonie d'un combat, un carnage c'est toujours plus sympa. Avant même que les hommes ne réagissent à l'apparition soudaine du mercenaire, ce dernier abattit sa lourde claymore sur le premier homme, le coupant en deux devant les yeux de ses camarades stupéfaits.

« Suivant... »

Provoquant d'un geste de la main ses adversaires, les sommant de venir à lui, il avait le sourire aux lèvres, les combats étaient les rares moments où Arthos se sentait heureux. Et sa provocation eux ses fruits, hurlant dans tous les sens des injures et criant pour se donner du courage ou de la rage, les esclavagistes foncèrent tous vers le mercenaire encapuchonné à moitié caché dans l'ombre. L'un des cavaliers arrivant sur son flanc se prit une hache de jet en pleine tête, laissant le cheval continuer sa course sans son cavalier et quand les autres arrivèrent à porter de frappe d'Arthos, ce dernier se mit à mouliner son énorme claymore dans tous les sens, avec fulgurance, d'une force presque surhumaine, tailladant, tranchant, mutilant, le sang giclait, les hurlements de douleurs résonnaient sous le rire quasi malsain du mercenaire. Après quelques secondes, aucun d'eux n'avaient réussi à atteindre leur ennemi, ils gisaient au sol lamentablement, exprimant leur douleur par des pleurs et des cris, trois avaient eux la chance de mourir sous les coups, mais les autres étaient encore en vie par terre, mutilés, bras et jambes arrachés. Arthos les laissa là, se vider de leur sang, ils n'étaient plus une menace et n'en avait plus pour très longtemps.

« Vous êtes libres, maintenant barrez-vous !» Dit-il d'un ton sec après avoir casser le verrou du chariot d'esclave.

Les esclavages n'attendirent pas longtemps pour sortir en hâte du chariot, trébuchant et titubant, certains ramassèrent des armes et provisions de leurs anciens tortionnaires avant de filer en direction du Nord, la ville la plus proche. Arthos savait bien que ces esclaves n'avaient que peu de chance de survivre ou de ne pas se faire avoir par d'autres esclavagistes, mais ce n'était pas son problème et il se doutait bien qu'ils n'avaient pas assez d'or pour l'engager entant qu'escorte.

*Bon, je vais ouvrir la cage de la bête aussi..*

La bête en question était une créature inconnue pour Arthos, une sorte de gros chat roux à poil court, enfin au vu de ses pattes et ses crocs, plutôt une sorte de jeune tigre ou de panthère. Le mercenaire ouvrit la cage avec précaution, mais la bête qui était couchée ne semblait pas avoir une attitude hostile, elle n'avait d'ailleurs pas réagit à l’effusion de sang, à toute l'agitation, peut-être un animal dressé ou peut-être était-il drogué. Après avoir ouvert la cage, Arthos reprit ses affaires et se remit en route, avant de s'arrêter quelques centaines de mètres plus loin près d'une petite grotte taillée dans la roche sableuse d'une montagne, à l'abris des regards, un bon endroit pour monter le camp.

*C'est pas que ce combat m'a crevé, mais c'est tout comme.. faut croire que j'ai plus vingt ans*

Avant de s'endormir, le vieux mercenaire s'alluma un feu et mangeât le peu provision qu'il avait avec lui, non sans une bonne gorgée de son outre à vin.

Ame Tamiko

Terranide

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 1 vendredi 03 juin 2016, 17:56:42

Ça fait des jours que je suis dans cette charrette. Des jours que je suis enfermée dans une cage bien trop petite pour moi. Je suis obligée de me mettre assise pour y tenir. Les secousses dûes à ces sentier accidentés me faisaient très mal. Ainsi, pour essayer de mieux supporter le voyage, je me suis transformée en animal.
Aussitôt ma transformation effectuée, un esclavagiste me donne un coup de bâton assez violent sur le museau et je grogne par réflexe.

- Oh ! Qui t'as demandé de te mettre comme ça ?! Et fais pas ta maline, tu sais très bien qui commande ici ! Et remets-toi vite en forme humaine !

- Nan c'est mieux de la laisser comme ça. Elle résistera mieux au voyage. Ça ferait chier qu'elle nous claque entre les doigts et ça ferait tout autant chier de la libérer et de la traiter en privilégiée.

Ainsi, ne pouvant me transformer seule, je fus contrainte à rester sous cette forme. Le voyage continua. En tant que bête, j'avais moins mal. Mais en revanche, j'avais terriblement plus chaud. Je n'avais droit qu'à un bout de 250 grammes de viande par jour et un bol d'eau. Autant dire que je mourrais petit à petit de faim et de soif. Ces esclavagistes ne se rendaient pas compte que les esclaves ont aussi des besoins vitaux et qu'on ne pouvait pas traverser les terres sauvages sans boire ni manger.
Je me plaignais mais je n'étais pas la plus à plaindre. Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir des pensées tristes envers les terranides qui marchaient derrière le convoi toute la journée et qui n'étaient pas bien plus nourris que moi.
Un peu plus de la moitié d'entre eux moururent avant que l'on arrive près de la forêt d'Astrid. Non loin, dans un petit sous-bois, les esclavagistes décidèrent d'établir leur campement.

Peu après qu'ils se soient installés et qu'ils nous aient "nourris", les esclavagistes s'installent autour du feu de camp pour siroter leur bière avant d'aller dormir. De mon côté, je m'apprête à m'endormir dans ma cage quand je sens une présence étrange. Je suis sûre qu'il y a quelqu'un dans la forêt. Quelqu'un qui, dans l'ombre des buissons, attend le moment où il pourra faire son carnage. Je me met à m'agiter dans ma cage. Je tente d'agripper le cadenas. Il faut que je les prévienne, peu importe comment, que la mort les attend s'ils dorment ici. La seule réponse que j'obtiens est celle du brigand le plus proche.

- Des fois je me demande vraiment si t'es pas juste débile quand t'es en panthère. Aller prends ça, ça va te calmer.

Sur ces paroles, il m'injecte un puissant calmant à cause duquel je m'écroule. Je ne peux plus qu'observer, immobile, la scène qui va se dérouler sous mes yeux.

Une ombre s'approche d'un des esclavagistes et lui murmure quelque chose que je n'arrive pas à entendre puis abat son arme sur lui. Le combat se déclenche, si tant est qu'on puisse appeler ça un combat. Le guerrier inconnu abat ses ennemis avec une facilité déconcertante, telle que le combat finit aussi vite qu'il a commencé. Le massacre n'a pas duré plus d'une minute.

Tous mes sens sont en alerte. Je veux pouvoir me défendre, fuir, faire quelque chose mais j'arrive à peine à esquisser quelques mouvements lents à cause du calmant. Je me calme lorsque je vois l'inconnu libérer les esclaves mais je ne peux pas m'empêcher de grogner légèrement lorsqu'il s'approche de moi. Il me libère et je le vois s'éloigner sans demander son reste.

Je sors lentement de ma cage, encore très engourdie. Je vois les autres esclaves s'éloigner dans la forêt. Mais ils n'ont aucune chance de s'en sortir ! J'essaie de les prévenir mais je ne peux que rugir mes alertes. L'un d'entre eux se tourne vers moi et m'appelle.

- Qu'est ce qu'il y a la bête ? On doit se dépêcher de rejoindre la ville, avec ou sans toi !

Mais la ville est à plusieurs jours de marche ! On est dans les terres sauvages, chaque hectare est infesté de créatures meurtrières et aucun des terranides n'est vraiment guerrier. Je suis la seule qui pourrait s'en tirer mais si je tarde dans la nature, je risque de perdre mon humanité. Je risque de laisser mes pulsions m'envahir et de rester une bête pour l'éternité. Je ne peux pas me risquer à ça !
Peu après que les autres esclaves soient partis, le déclic vient. Ma façon la plus sûre de m'en sortir, c'est de suivre mon sauveur. Je n'ai pas d'autre moyen. Je commence donc à suivre son odeur qui part vers les montagnes.
Après environ une demi-heure de recherche, une réflexion me vient. Comment je pourrais me faire accepter par cet homme qui ne semble n'avoir des comptes à rendre qu'à lui-même ? Un gentil lapin passe à côté de moi et me donne l'idée qu'il me faut.

J'arrive dans une grotte éclairée par une lumière clairement pas naturelle et imprégnée de l'odeur du guerrier. Dès que j'entre, je le vois attraper sa lame, prêt à se battre. Je me fige et dépose au sol les trois lapins que je viens de chasser. J'en reprend un dans la gueule et je m'approche un peu avant de jeter mon trophée aux pieds de l'homme. Je me précipite ensuite sur les deux que j'avais chassé pour moi et je commence à me nourrir.
Mon humanité restante me dégoûte un peu mais j'ai trop faim pour me soucier de dépecer et de faire cuire la viande. Je me régale donc puis lève les yeux vers l'humain qui me dévisage.

Arthos

Humain(e)

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 2 dimanche 05 juin 2016, 19:15:31

Arthos avait beau être un gros mangeur et adorateur de la bonne viande, il n'emportait jamais beaucoup de provision avec lui, par soucis de place ou de poids, préfèrent emporter ses nombreuses armes au détriment de bonnes rations, il faut parfois faire des choix dans la vie. Malgré tout, il se contentait amplement des morceaux de viandes séchées qu'il avait avec lui et du moment qu'il y a du vin à table, le reste lui importe peu.

Attiré par la lueur du feu d'Arthos ou par la fine odeur de nourriture, la bête de tout à l'heure fit son apparition à l'entrée de la cavité, laissant le vieux mercenaire perplexe quant aux intentions de l'animal, mais lorsqu'il vit ce dernier poser ses proies sur le sol, apportant à quelques mètres de l'homme, l'un des trois jeunes lièvres, Arthos était intrigué. L'animal venait partager son diner, en remerciement peut-être, malgré tout c'était un acte assez rare pour un animal, presque humain. La bête dévorait bestialement à crocs l'une de ses proies, ne se souciant plus de l'homme.

« Hé bien, hé bien... On dirait qu'un des prisonniers avait finalement de quoi me remercier haha! » - lança le mercenaire en se léchant les lèvres à l'idée d'un vrai repas.

Arthos n'attendit pas pour se saisir du lièvre et pour le dépecer d'un couteau, cela faisait pas mal de temps qu'il n'en n'avait plus manger et ça lui rappelait le "lapin sauvage aux pruneaux" de la vieille Berthe, une vraie cordon bleue celle-là. Tout en s'occupant de son repas, le vieux mercenaire fixait l'animal qui semblait manger à sa faim. C'était un bel animal, à la fourrure noble et avec une belle couleur, pas étonnant que les esclavagistes avaient voulu le capturer, il aurait fait un beau pactole auprès d'une ménagerie ou d'un riche quelconque.

« Bordel ! che' lièvre est divin ! » - S'exclama Arthos la bouffe pleine.

Il ne fallut pas longtemps au vieux mercenaire pour s'enfiler son repas, tel un ogre, il n'avait fait qu'une bouchée du jeune lièvre, alors que l'animal avait lui déjà fini de dévorer les siens, il attendait allonger, le regard fixer sur l'homme. Elle ne semblait pas vouloir partir et restait là, comme si elle attendait quelque chose du mercenaire, ce dernier remarquait bien sûr que la bête restait là, cette dernière avait profiter d' un moment d'inatention de l'homme pour se rapprocher du feu. Songeur, Arthos se mit à observer scupuleusement l'animal, il n'avait pas l'air hostile et semblait même amical envers notre homme.

« Est-ce que je peux te faire confiance ? ... On va dire qu'en remerciement pour ce repas, je te laisse dormir ici cette nuit, mais demain, tu rentre chez toi et moi je repars de mon côté. »

Suite à ces mots, Arthos s'équipa de sa couverture avant de s'asseoir contre la paroi rocheuse de la grotte, gardant à son habitude ses armes  à portée de main. Les animaux ne sont pas aussi fourbes que les hommes, si l'animal n'était hostile à aucun moment, il n'y avait aucune raison de se méfier.. mais la bête était-elle réellement un animal ?

Ame Tamiko

Terranide

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 3 mardi 07 juin 2016, 11:40:37

- Bordel ! che' lièvre est divin !

J'émet un léger grognement de contentement. Ça me rend heureuse d'avoir pu aider, même sous forme de bête. Je finis ma nourriture puis je m'approche du feu pour m'allonger et regarder l'humain se régaler. Je l'observe de loin, sans bouger. Le seul mouvement de mon corps est celui de ma queue qui se balance doucement derrière moi. Le mercenaire finit son repas et se tourne vers moi. Il m'observe et je relève les oreilles pour l'écouter.

- Est-ce que je peux te faire confiance ? ... On va dire qu'en remerciement pour ce repas, je te laisse dormir ici cette nuit, mais demain, tu rentre chez toi et moi je repars de mon côté.

Je miaule, de façon bien plus impressionnante qu'un chat mais ça reste un miaulement, pour indiquer mon acquiescement. Bah, de toutes façons, il faut surtout qu'il me permette de me retransformer en humaine. Après ça je n'aurai plus besoin de l'embêter.
Le mercenaire s'adosse ensuite contre une paroi de la grotte. Il semble fatigué. Le combat qu'il avait mené tout à l'heure devait être sûrement plus éprouvant qu'il paraissait.

Je le laisse se reposer et je retourne à l'entrée de la grotte. Je vais monter la garde jusqu'à ce que le feu s'éteigne et que le mercenaire puisse dormir sur ses deux oreilles. Je m'allonge donc sur une roche surélevée pour avoir un bon champ de vision.
Le paysage est aussi splendide que dangereux. D'innombrables bêtes sauvages, ou pire encore, des brigands, infestent la région, c'est pourquoi je me dois de veiller sur mon sauveur.
Mais le bon côté des choses, c'est que cette région n'est pas déserte, loin de là. La forêt d'Astrid attire d'innombrables aventuriers. De nombreuses légendes alimentent son aura de mystère, ce qui la rend plus attrayante encore. La plus connue et la plus partagée est celle qui dit que derrière cette forêt verdoyante et cette jungle extrêmement dense se cache une forêt azurée regorgeant de magie. Le village de Lika se situe en bordure de la forêt. Il prospère grâce au commerce des denrées rares de la forêt et du passage des aventuriers voulant braver le labyrinthe de la forêt.
Je m'y rendrai demain, même si tout ce que je sais sur ce village, c'est qu'il est situé au Sud de la forêt. Il pourrait être situé à 3 kilomètres comme à cinq jours de marche.

La fatigue me gagne. J'ai très mal dormi à cause du voyage de ces derniers jours. Je retourne dans la grotte où le feu s'était éteint. Le mercenaire était toujours assoupi contre le mur. Je m'approche et il se met sur ses gardes. Il ne dormait qu'à moitié, comme on peut s'y attendre d'un guerrier comme lui. Je miaule pour indiquer qu'il n'y a pas de danger puis je viens m'allonger à côté de l'homme. Il pose sa main sur ma tête et me caresse doucement.Je ronronne doucement, rassurée par sa présence et par son geste et je finis par trouver le sommeil.

Arthos

Humain(e)

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 4 mardi 07 juin 2016, 21:43:02

Alors qu'Arthos s'apprêtait à s'endormir sous la fatigue, il vit s'approcher l'animal de lui, par réflexe, se saisit de son épée, à demi-endormi, mais la bête ne semblait pas venir avec de mauvaises intentions et le vieux mercenaire le comprit rapidement. Caressant tendrement la tête de l'animal avant de s'écrouler de sommeil.

Au petit matin, ce ne sont pas les chants des oiseaux sauvages qui réveillèrent le mercenaire, ni les premiers rayons du soleil. c'était la sensation d'un souffle saccadé dans son cou, qui le poussa à ouvrir les yeux. L'origine de tout ça, une jeune fille rousse totalement nue sous sa couverture et accrochée au vieux mercenaire, ce dernier totalement abasourdi par la situation. Comment en était-il arrivé là, de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête, mais alors qu'il se demandait quoi faire, la jeune fille, encore endormie, finit par attirer toute son attention. Il avait, pendant son sommeil sans doute, passé son bras par dessus elle, cette dernière s'était serrée entièrement contre l'homme, sa petite poitrine pressant contre les côtes du mercenaire. La couverture recouvrait la majeure partie du corps de la jeune fille et Arthos eut un peu de mal à se retenir de la découvrir, il avait envie de voir cette fille nue, qui n'en aurait pas envie, mais il ne la connaissait pas et ne savait pas ce qu'elle faisait là. Alors, avant d'aller plus loin, il se leva sans un bruit et se saisit de son épée avant de reculer de quelques pas, pointant son arme dans la direction de la jeune fille toujours assoupie.

« HUM ! - Fut le son qu'il exprima en se raclant la gorge pour réveiller la jeune fille sous sa couverture. - Qui est-tu et que fais-tu là ?! »

Le mercenaire avait le regard sévère et froid, il n'avait aucune idée de qui était cette personne et comment elle avait réussie à se faufiller sans qu'il ne s'en rende compte, c'était surtout ça qui le dérangeait le plus.

Ame Tamiko

Terranide

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 5 mercredi 08 juin 2016, 10:19:53

Je me réveille doucement, emmitouflée dans une couverture bien douce et bien chaude. Ça fait du bien de ne pas se réveiller nue à même le sol. Mais mon plaisir matinal est très vite raccourcit quand j'entends le mercenaire me crier dessus.

- Qui es-tu et que fais-tu là ?!

Je me relève rapidement, secouée par cet appel. Je regarde vite fait autour de moi. Je suis toujours dans la grotte, de ce côté là tout va bien, mais le guerrier qui m'avait sauvée hier pointe son épée vers moi. L'extrémité de la lame n'est qu'à quelques centimètres de mon visage. J'avale ma salive et recule légèrement la tête, peu confiante.

- Mais... Mais... Vous vous souvenez pas ? Vous m'avez sauvée hier et je vous ai ramené un lièvre pour vous remercier.

Je me tais un moment et j'observe mes mains. Un grand sourire naît sur mes lèvres alors que je vois mes mains sans poils, avec les pouces opposables, avec des paumes au lieu des coussinets, avec des ongles au lieu des griffes. Je relève la tête vers le guerrier.

- Je suis une terranide qui peut se transformer en animal. Mais je ne peux reprendre forme humaine que si un humain fait un geste de gentillesse envers moi. Vous en avez fait un hier en me caressant avant de dormir. Comme ça j'ai pu me transformer pendant la nuit.

Je baisse les yeux, consciente de l'avoir effrayé.

- Je suis désolée de vous avoir inquiété. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?

De toute ma vie, je ne me suis jamais retrouvée sans maître. De ce fait, je ne pourrai pas me débrouiller seule dans ces terres sauvages. Si cet homme pouvait m'emmener, ça me garantirait la survie en tant qu'être humain. Je suis prête à faire tout ce qu'il me demande pour qu'il me laisse l'accompagner.

Arthos

Humain(e)

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 6 mercredi 08 juin 2016, 12:41:54

Tel un petit animal apeuré, la jeune fille s'était légèrement reculer par réflexe et se réfugiant presque entièrement sous la couverture, comme pour se protéger, elle s'exprima la voix un tantinet étouffée par le tissu, son petit nez mutin passant par dessus le drap et son regard rond et inquiet fixant la pointe de l'épée du mercenaire.

- Mais... Mais... Vous vous souvenez pas ? Vous m'avez sauvée hier et je vous ai ramené un lièvre pour vous remercier.

Arthos ne s'attendait pas à ça, c'était un véritable retournement de situation, la jeune fille et l'animal d'hier ne serait qu'une seule et même personne ? C'était tout à fait possible et logique, mais le doute était encore présent chez le vieux mercenaire et il n'aimait pas être pris au dépourvu, il n'avait aucune idée de comment réagir dans ce genre de situation. Quant à elle, la jeune rouquine semblait moins effrayée et s'expliqua plus clairement à l'homme, atténuant un peu la tension du moment par un léger sourire.

- Je suis une terranide qui peut se transformer en animal. Mais je ne peux reprendre forme humaine que si un humain fait un geste de gentillesse envers moi. Vous en avez fait un hier en me caressant avant de dormir. Comme ça j'ai pu me transformer pendant la nuit.

Consciente d'avoir, en quelque sorte, trompé le mercenaire, la jeune fille baisse les yeux pour exprimer son regret, elle n'avait sans doute pas l'intention d'effrayer le vieux mercenaire de si bon matin, mais chose était faite. Arthos avait changé son attitude froide, mais il restait sérieux et vexé d'avoir été eut, il ne manqua pas de lui faire remarquer par ailleurs. D'un ton un poil colérique, il s'adressa à la jeune terranide, tout en rangeant son épée pour ne pas l'effrayée d'avantage.

« C'est quoi ces conneries... ce qui me fait le plus chier, c'est que j'ai accepté que tu reste près de moi, sans savoir que tu n'étais pas qu'un simple animal.. qui sait, tu aurais pu être un démon aussi ! »

- Je suis désolée de vous avoir inquiété. Est-ce que je peux faire quelque chose pour me faire pardonner ?

En plus d'être mignonne à croquer, la jeune terranide, se sentant coupable, était soucieuse du vieux mercenaire et ne demandait qu'à s'excuser du mal occasionné, si tant est qu'il y ait eu mal. Arthos était juste un gros grincheux quand il le voulait et puis elle ne s'était jamais montrée hostile, elle aurait même pu le tuer dans la nuit. Le mercenaire prit sur lui cette fois-ci et fit mine d'oublier l'incident, mais c'était aussi avec l'aide des doux yeux ronds que faisait la jeune terranide, de quoi attendrir n'importe quel humain. Avec tout ça, il se rappela que la jeune fille ne s'était pas présentée, mais surtout, qu'elle était encore totalement nue sous la couverture.

« Bon... on va faire comme si rien ne s'était passé, juste cette fois. Et tu n'as rien à faire pour te pardonner, je te pardonne voilà, amen, maintenant dis moi plutôt qui tu es, ton nom, ce genre de choses... »

Après avoir écouté la jeune terranide se présenter, il se présenta à son tour en essayant de faire disparaître sa mine austère d'il y a même pas deux minutes.

« Tu peux m’appeler Arthos, je suis un baroudeur, sans domicile fixe. Pas grand chose d'autre à savoir. »

Arthos n'aimait pas vraiment se présenter, au plutôt, il n'aimait pas parler de lui même aux gens, comme s'il avait honte de lui ou simplement comme si ça le faisait chier. Après ça, l'homme ne put s'empêcher de faire remarquer à la jeune fille, qu'elle était nue. Non pas que cela le dérangeait, loin delà, mais il était préférable de le lui rappeler, voilà que ce vieux mercenaire grincheux devenait gentleman.

« Et.. si tu souhaite te laver avant d'enfiler des vêtements, il y a une source un peu plus loin en dehors de la grotte, j'avais de toute façon l'intention de me débarbouiller, donc... »

La journée ne faisait que de commencer et Arthos sentait déjà qu'elle n'était pas prête d'être finie, mais il ne pouvait pas laisser cette jeune terranide seule après tout ça, il avait bien l'intention de la ramener chez elle avant de continuer sa route.

Ame Tamiko

Terranide

Re : La bête en chacun de nous.. [PV]

Réponse 7 mercredi 22 juin 2016, 08:21:37

- Bon... on va faire comme si rien ne s'était passé, juste cette fois. Et tu n'as rien à faire pour te pardonner, je te pardonne voilà, amen, maintenant dis moi plutôt qui tu es, ton nom, ce genre de choses...

Ma présentation va être bien courte. Mon histoire reste assez simple, dans l'ensemble. Et je ne vais pas l'embêter à lui raconter toute ma vie.

- Je... Je n'ai as vraiment de nom... Mon maître me donne celui qu'il veut. Ma mémoire a été effacée il y a trente ans à peu près et depuis, j'ai toujours été esclave. Je n'ai donc pas de maison, pas de famille, juste un maître ou un vendeur à qui j'appartiens.

Je me tais ensuite. Je n'ose pas vraiment beaucoup parler en face de cet homme intimidant. Je sens que ce mercenaire a vécu plus d'une aventure et pas que des joyeuses. Et l'image de son regard menaçant et de la pointe de son épée restent dans ma tête.

- Et.. si tu souhaite te laver avant d'enfiler des vêtements, il y a une source un peu plus loin en dehors de la grotte, j'avais de toute façon l'intention de me débarbouiller, donc...

De toute évidence, ma nudité le gêne. Je lève un peu les oreilles, étonnée. D'habitude, dans ce genre de situation, les hommes ne se gênaient pas pour me mater, voir souvent bien plus.
Je me lève lentement, gardant la couverture sur mes épaules. Je m'incline en remerciant avec insistance Arthos. Non content de m'accorder la nuit, puis de m'accompagner un moment, il se soucie de moi et me propose un bain que je ne vais pas refuser. Je sors donc dans la cavité, laissant l'homme seul un moment.

À peine ai-je sorti le bout de mon nez de la grotte que j'aperçois à quelques mètres un belle cascade d'eau parfaitement claire qui se déverse dans un grand bassin accueillant. La bordure de la forêt est juste de l'autre côté du point d'eau et pourtant la rive sur laquelle je suis est vierge de verdure.
Je laisse tomber la couverture et me glisse dans l'eau. Je n'ai jamais spécialement appris à nager mais je n'ai jamais eu de problème avec la natation. Je me prélasse donc dans cette eau fraîche et revigorante. Je ferme les yeux et reste un moment immobile, allongée sur le dos, profitant du contact de l'eau qui me porte tant bien que mal, des clapotis de la cascade derrière moi, du soleil matinal et de sa chaleur réconfortante, du plaisir de me détendre après ces longues et douloureuses journées.

Je me détend un moment jusqu'à ce que je sente un contact visqueux dans mon dos. Je crie de surprise avant de m'agiter brusquement.

- Waaah ! C'est quoi ça ?!

Après m'être écartée, je regarde l'endroit où je me suis faite agresser et j'éclate de rire quand je vois un beau et gros poisson s'enfuir, apparemment lui aussi effrayé. Je plonge sous l'eau et j'essaie de le suivre. Ma vue sous l'eau est très troublée mais ça ne me pique pas les yeux.
Au bout d'une minute, j'arrive même à voir plus clairement et à repérer le poisson. Je le suis un moment, revenant régulièrement à la surface pour respirer. J'arrête finalement de le suivre puis sors de l'eau pour m'asseoir sur le bord. Je laisse mes pieds tremper dans le liquide frais et je respire à plein poumons le repos de la liberté.
 Oh zut ! J'y pense ! Le mercenaire voulait que je m'habille mais je n'ai rien à me mettre !


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