Je continuais à regarder la femme, montrant que je ne lui faisait pas du tous confiance. Mon maître ne m'aura pas une troisième fois, même si pour ce coups là, il avait tous fait pour me faire croire que j'étaie dehors, même le bruit des gens dehors aurait convaincu une esclave ayant moins subit de sévisse. Nul doute qu'il devait être quelque part à écouter et regarder ce qu'il se passait, pour voir si après ce qu'il m'a fait subir, j'étais enfin devenue une bonne esclave, comme il l'entendait. Puis elle approcha et me prit dans ces bras, elle me porta jusqu'au lit, faisant tinter ma clochette à chaque pas. Bien sur je tremblais, bien sur je n'allais pas rester longtemps inactive, tous ce qu'il me fallait c'est du temps pour emmagasiner de l'énergie et sauter par la fenêtre que j'avais vue à l'instant. Au pire j'aurais au moins le droit d'avoir retardé l'échéance de ma punition.
La femme rabattit la couverture sur mon corps et je pense à une chose, elle devait sans doute attendre que je soit guérie pour commencer, oui cela aurait été une idée digne de mon maître, digne d'un lâche qui n'est même pas capable d'aller lui même me punir, il faut dire que le premier jour il avait voulut s'attaquer à une jeune fille et je lui avais mordue sauvagement la mains, depuis, il avait peur de moi et utilisait tous les combine les plus lâche pour me faire ressentir une peur supérieur à la sienne. Quoi qu'il en soit la femme était partie dans une autre salle, je voulus faire un geste, mais mes blessures tiraient sur ma peau, il faut que mes plaies ne s'ouvre pas et que je prenne des forces.
Elle revint avec un plateau contenant du pain et de l'eau, il était hors de question que je mange ce qu'elle me donne, suite à mes punitions, je connaissait pas mal de produit incolore et inodore, qui faisaient beaucoup de dégât, allant de la paralysie du corps en restant quand même conscient de ce qui se passait, jusqu'au poison qui foudroyait dès que la peau entrait en contact. Elle me le déposa sur mes genoux, l'odeur était très tentante … non, je ne devais pas craquer. La femme mangea devant moi un bout du pain pour me montrer que ce n'était pas empoisonné, elle aurait put tous aussi bien manger la seul partie qui ne contenait pas de poison. Puis elle me dit de ne pas me lever, car le plateau basculerait, à vrai dire je n'étais pas trop en état de me lever et si cela avait été le cas, ce serait pour lui en mettre une avant de courir. Mon ventre se mit à gargouiller quelque chose de bien … Ha non ! Il allait pas s'y mettre lui aussi. Deux choix étaient possible, soit je ne mange pas et elle pourrait me forcer à boire, soit je prenais le risque d'avoir une mauvaise surprise. Je regarda la femme, puis la nourriture, puis la femme, puis le verre d'eau.
La faim me tiraillait tellement que si je ne mangeai pas vite fait elle me tuerais. Je savais que j'avais atteint mes limites et que sans rien dans le ventre, c'est mon estomacs qui allais se digérer lui même. Je prit tout petit morceau de pain, le trempa dans l'eau. Deux poisons puissant avait tendance à se neutraliser, je le mit à ma bouche et tente de l'avaler, grosse erreur, il se coinça et par réflexe je prit le verre d'eau et bu tous le verre. S'en suivit une toux qui me faisait mal, il y avait un moment que je n'avais pas bu et donc le fait que ma gorge soit hydraté d'un coup engendrait une espèce de rejet. En parlant de rejet, je sentais des nausée et une envie de vomir venir , je vous l'avais déjà dit la vue de la nourriture me causait ce genre de désagrément, aussi ne prenant pas le temps de prévenir, je couru vers les toilettes, que j'ai repérée lors de ma fuite vers l'armoire et vida le peu que j'avais mangé dans la cuvette, Je me dit à cette instant que j'avais bien fait de prendre un peu de poids avant de venir voir ce maître complètement cinglé.
Avant je devais faire dans les soixante kilo, maintenant plus vers les quarante, comme régime il n'y a pas mieux. Je voulut me relever, mais avec des poignets cassés c'est un peu dure, et à cette instant il y eu un, crac, sonore au niveau de ma cheville gauche, je me mordit la lèvre inférieur en retenant un crie de douleur. A la place il y eut une grossièreté qui sortie de ma bouche.
- Putain !!!
J'étais vraiment dans un sale état, nul doute que mon maître devait bien se marrer, oui se marrer comme un porc, de me voir souffrir. Je sortie des toilettes à cloche pied, je n'allais pas encore plus fragiliser ma cheville, cette longue période avait fragilisé grandement ce corps, qui était assez faible d'origine. Le manque de lait, de fruit et de viande avait grandement affecté mon métabolisme. J'allai vers le lit et constata mes dégâts, un verre de brisé, un plateau par terre avec deux miche de pain qui pouvaient encore être mangé. Je n'avais pas vue la femme et je ne m'en soucias guère, je m'assit sur le lit et prit les deux morceau de pain et me força à tout engloutir, avec mes doigts je presse des endroit de mon cou, bloquant un possible retour du pain.
Je vis des pelotes de laine fine, de couleur noire et de quoi tricoter, cela faisait longtemps que je n'avais pas confectionner d'affaire, je prit les pelotes, les épingle à tricot et me lance pour faire une robe, au moins cela porterais chaud. Cela me détendit et calma ma peur, puis je sentit la présence de la femme lui dit d'une voix faible, tout en restant concentrée sur mon travail.
- Je vous emprunte ceci deux minute.
Quelqu'un de normal aurait refusé et m'aurai dit de me ménager, pour guérir plus vite, mais qui sait ce qu'une femme engagée par mon maître avait dans la tête. Je ne pouvait plus distinguer les pensée des personnes en regardant leurs attitudes, j'avais perdu ce don pour survivre.